Selon les échos recueillis auprès des parents d'élèves, des élèves, eux-mêmes, et même de certaines autorités locales, tout n'est pas parfait dans cette rentrée scolaire, effectuée le 8 septembre courant, notamment pour les cantines. Ainsi, le président de l'APC de Zighoud-Youcef, M. Bachir Hidouci, interrogé, hier, sur le sujet, relèvera que 10 cantines seulement sur 17 qui fonctionnent, dans cette commune, servent des repas chauds, d'autres se contentent de servir aux écoliers des «maigres» sandwichs faits des morceaux de fromage et de pain, tandis, que le reste des écoles attendent, tout simplement, d'avoir leurs propres cantines.

«Lors des tournées effectuées, dernièrement, dans les 17 écoles de la commune, nous avons constaté que des insuffisances existent, encore, dans cantines scolaires qui servent des repas chauds aux élèves», reconnaît-il. Le maire a indiqué que l'ouverture de 3 nouvelles cantines, servant des repas chauds, est en projet. «La construction de ces 3 cantines a été achevée», a-t-il précisé, en indiquant qu'elles sont situées dans les écoles ‘Zeghad', ‘Rikouh' et ‘Sebti' de Ain Fatma. Après l'entrée en fonction de ces nouvelles cantines, il ne restera, alors, que 4 écoles qui continueront à servir, aux élèves, des repas froids.

Le maire a tenu, également, à signaler le problème qui se pose à l'école ‘Bendjeddou' dont la cantine, servant des repas froids, a été aménagée dans le poste de garde de l'école. «Un endroit inadéquat, il faut en convenir», a dit M. Hidouci, en lançant un appel aux autorités locales et à la tutelle pour prévoir une amélioration de la situation des cantines, en inscrivant au programme, des cantines servant des repas chauds dans les 4 écoles de Zighoud-Youcef qui en sont dépourvues, actuellement.

D'autre part, des parents d'élèves et des enfants scolarisés dans quelques établissements de la ‘ville des ponts', que nous avons interrogés, hier, ont signalé la persistance d'insuffisances criardes dans leurs écoles, notamment celle de l'alimentation en eau qui continue à se faire à partir des réservoirs, ainsi que le maigre contenu des repas froids qui leur sont servis et qui consistent en des sandwichs composés d'un morceau de fromage et de quelques dattes.


A l’occasion de la 13ème rencontre de l’association des CES, ceux-ci considèrent l’emploi des jeunes comme une “préoccupation majeure” nécessitant un travail de synergie pour aboutir à des solutions concrètes, ont souligné hier à Alger les participants à la 13ème rencontre de l’Association internationale des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS). Ils ont, à cet égard, souligné l’importance de renforcer les capacités des CES par l’échange d’expériences afin de trouver des solutions au problème du chômage qui affecte particulièrement les jeunes et leur permettre une insertion professionnelle. Les participants à cette rencontre, de deux jours, ont mis l’accent sur l’impératif d’assurer une prise en charge “effective” du problème du chômage des jeunes, qu’ils ont qualifié de “phénomène en progression constante” à travers le monde et conséquence directe de la crise économique mondiale. Ils ont, dans ce sens, mis en garde contre les “effets néfastes” de l’inactivité des jeunes sur la stabilité et la paix sociales. Le président du Conseil italien pour le travail et l’économie, Antonio Marzano, également président d’honneur de l’AICESIS, a estimé que l’impulsion d’une nouvelle croissance économique était nécessaire pour la création d’emplois”. “Les jeunes ne doivent pas être tristes. Le chômage ne doit pas leur voler l’espoir. Il faut qu’ils sortent de l’état de solitude et de l’inactivité”, a-t-il ajouté, soulignant la nécessité d’un engagement commun entre les CES pour régler ce problème tout en restant attentifs aux préoccupations du citoyen. Il a, estimé, que le dialogue social était “utile” pour amortir l’impact du chômage sur les conditions de vie des jeunes, appelant les CES et les acteurs de la société civile à “rester à l’avant-garde pour parer à tous genres de dangers qui menaceraient la cohésion sociale” dans leurs pays respectifs. De son côté, le ministre palestinien du Travail, Ahmed Djilani, et président du Conseil économique et social de l’Etat de Palestine, a décrit le phénomène du chômage comme une “bombe à retardement qui risque d’exploser si la situation n’est pas prise au sérieux et réglée avec des mesures concrètes”.


La campagne moissons-battages qui vient d’être clôturée a été ponctuée, cette année, dans la wilaya de Constantine, par une production céréalière "record" qui a atteint 1,56 million de quintaux, a-t-on appris, lundi dernier, auprès de la Direction des services agricoles (DSA). Cette production est en augmentation par rapport à celle réalisée l’année dernière marquée par la récolte d’environ 1,5 million de quintaux, a précisé à l’APS M. Fouad Bentrad, chargé de la communication à la DSA. Ce responsable, précisant qu’une superficie de 66.800 ha a été moissonnée, a ajouté que le rendement moyen à l’hectare est de l’ordre de 23 quintaux. M. Bentrad a, également, fait savoir que l’essentiel de la production, soit 1,3 million de quintau, a été livrée aux points de collecte et de stockage de la coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS). Les communes de Beni H’midene, d’Ibn Badis et de Didouche-Mourad figurent, cette saison, parmi celles qui ont réalisé la meilleure production, a encore indiqué la même source, rappelant que l’année précédente, c’est la daïra d’Aïn Abid qui a occupé la première place avec une récolte de 260.000 q avec des rendements oscillant entre 40 et 50 q par hectare. La disponibilité en quantités suffisantes et en temps opportun des semences et des engrais nécessaires aux producteurs locaux, les facilitations et autres mesures d’encouragement comme le crédit R’fig, ainsi que la multiplication des campagnes de sensibilisation des céréaliculteurs à la lutte contre les parasites et les conditions météorologiques favorables ont contribué à la performance enregistrée cette année dans la wilaya de Constantine, selon la même source. Un total de 370 moissonneuses-batteuses et des véhicules pour le transport des récoltes vers les 15 points de stockage ont été mobilisés pour la réussite de cette campagne, a-t-on également indiqué à la DSA.


Des sites considérés comme mythiques de la ville du Vieux Rocher, seront visités et éventuellement retenus pour une prochaine réhabilitation dans le cadre de la manifestation de 2015.

L’université Constantine 1 a fait appel, hier, au consortium Hercules, sous l’égide de l’Union européenne -qui comprend 9 universités, 3 maghrébines et 6 européennes-, pour constituer une force de proposition pour la réussite de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015. Il faut rappeler que Constantine 1 a à son actif des travaux dans le domaine du tourisme depuis déjà deux ans avec ce consortium. Des spécialistes du tourisme des neuf universités, membres du consortium, forts également de l’expérience acquise durant l’évènement Marseille, capitale de la culture européenne, étaient présents pour écouter les différentes communications sur les sites potentiels à exploiter et à revaloriser pour l’évènement de 2015.

D’emblée, le Dr Abdelouahab Nemmouchi, enseignant au département d’anglais (Constantine 1), présentera la ville dans ses aspects historique, archéologique et mystique. Son confrère Youcef Baghoul, même fonction, lui emboîtera le pas en conférant sur le Chemin des Touristes, avec les anciens ponts, moins connus du public, et bien sûr le côté mythique de ces lieux. Pour sa part, Dr Maâmeri Fatima, enseignante à l’université d’Oum El Bouaghi, spécialiste en civilisation américaine, s’est penchée sur les voyageurs et tout ce qui a trait à la littérature anglo-américaine dans la ville du Vieux Rocher durant le siècle dernier, expliquant que leur vision diffère de celle des Français, dans ce sens où elle permet une lecture plus objective et moins partisane. Antonio Venti (universitaire italien) axera, quant à lui, son intervention sur l’apport des technologies nouvelles, notamment le graphisme, les effets spéciaux et la 3D. Il présentera à l’assistance des exemples de sites revalorisés à travers le monde, notamment en France et en Italie. Il montrera des images d’une beauté incomparable, qui invitent, indéniablement, les potentiels visiteurs à mieux saisir le côté mystique de Constantine. D’ailleurs, la proposition clé concerne les anciens ponts et le Chemin des Touristes ainsi que d’anciennes bâtisses, lesquelles pourraient attirer un afflux considérable.

Pour rappel, le séminaire s’étale sur deux jours : le premier a été axé sur le côté théorique via les communications, et le deuxième sera consacré aux sorties sur les sites évoqués. A ce propos, nous nous sommes rapproché de l’un des hôtes, Maxime Weigert, enseignant à l’institut de recherche et d’études supérieures de tourisme à l’université Paris I, pour connaître ses premières impressions. Voici ce qu’il nous a déclaré : « A titre personnel et d’après ce que je viens d’entendre, je suis enthousiasmé d’entreprendre ces visites dans ces lieux, d’abord en ma qualité de géographe, mais surtout pour ce côté mystique de la ville dont j’ai entendu parler ; du point de vue professionnel et de par l’expérience vécue à Marseille, je trouve qu’il y a là de la matière parce que pour la ville de Marseille les retombées sont très positives. Je pense à plus pour Constantine qui pourrait réunir davantage de civilisations, sachant que beaucoup de pays s’y reconnaîtront, et j’espère contribuer à son succès.»


Présenter l'histoire millénaire de Constantine d'une manière scientifique et académique aux hôtes officiels et aux visiteurs qui vont venir durant l'année 2015, en s'appuyant sur les recherches qui ont été faites tant par des étrangers au début du XXe siècle, notamment par les Français, que par les Algériens qui, depuis cinquante ans d'indépendance, ont apporté une contribution importante à cette histoire, constitue, avec l'autre volet sur le développement du tourisme, l'un des thèmes du séminaire international de deux jours qui s'est ouvert, hier, à l'université de Constantine 1. Placée dans le cadre de la préparation de la manifestation «Constantine : capitale de la culture arabe 2015», cette initiative, ont expliqué hier ses promoteurs qui ont invité des experts étrangers, notamment italiens, pour présenter leurs expériences dans le domaine du développement du tourisme et de la valorisation du patrimoine culturel, permettra de définir les axes de réflexion et les outils de travail à retenir pour élaborer un travail scientifique à présenter aux hôtes et aux visiteurs de l'antique Cirta qui vont chercher à connaître l'histoire de cette ville millénaire à travers son patrimoine culturel et touristique. Dans ce cadre, et mettant à profit son implication, en tant que partenaire avec le consortium européen «Hercule» Rasmus sur l'héritage culturel et le tourisme, l'université de Constantine 1 veut manifestement être à l'avant-garde dans ce domaine, en mettant tout son potentiel scientifique dans les préparatifs en cours. Faut-il signaler à ce sujet que la responsable à la tête du vice-rectorat chargé des relations extérieures, la coopération, de l'animation et la communication et des manifestations scientifiques, en l'occurrence Mme Hobar Farida, organisatrice du séminaire, préside la commission de la culture et du tourisme de la manifestation de 2015.

C'est dans ce sens que Mme Khalfallah Chadia, directrice du musée public national des arts et expressions culturelles du palais du Bey de Constantine, qui a conduit les débats du séminaire lors de la séance de la matinée d'hier, a estimé que «l'université est un facteur important dans la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel de la ville et son rôle dans la préparation de l'évènement en question est incontournable». Elle ajoutera dans ce sillage que l'héritage culturel constitué par les monuments et sites archéologiques de Constantine constitue la pierre angulaire de son histoire et il faut faire connaître cette dernière avec une nouvelle vision algérienne découlant des études et des recherches qui ont été menées par les Algériens eux-mêmes depuis cinquante ans de notre indépendance.

Dans les cinq communications qui ont été présentées dans la matinée, les orateurs ont essayé de disséquer l'histoire millénaire de la ville, histoire qui renseigne aussi sur les débuts de l'Etat algérien qui a existé à l'époque numide, notamment l'Etat fondé par le roi Massinissa. L'histoire de Constantine fait partie de l'histoire universelle parce que l'antique Cirta est partie intégrante de l'histoire des civilisations phénicienne, grecque, romaine et musulmane qui ont marqué le pourtour du bassin méditerranéen. La première journée des travaux du séminaire a été donc consacrée au premier volet, celui du potentiel culture de la ville. La rencontre se poursuivra aujourd'hui et sera clôturée par des recommandations qui vont servir d'outils de réflexion et de travail pour les organisateurs de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», ainsi que par un circuit touristique dans la ville des ponts organisé à l'intention des invités.


En visite d'inspection et de travail hier à Constantine, le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a procédé à l'inauguration du tronçon constantinois de l'autoroute Est-Ouest reliant la localité d'El-Méridj à la commune de Zighoud-Youcef via le premier tunnel de Djebel Ouahch d'une longueur de 1,9 kilomètre qui a été achevé. L'ouverture à la circulation automobile du même tronçon, mais dans le sens opposé, se fera au cours du mois d'octobre prochain, a annoncé le ministre en expliquant, sans plus de détails, que ce retard relève de mesures sécuritaires préventives. Dans le sillage de cette inauguration, M. Ghoul a donné les recommandations d'usage aux responsables du consortium algéro-japonais de Cojaal et ceux de l'Agence nationale des autoroutes leur enjoignant de planter des arbustes sur les deux côtés de la voie rapide pour prévenir les glissements de terrain qui pourraient menacer la voie et remettre en cause tout le travail qui a été fait. Il ordonna aux mêmes responsables de veiller à l'accélération de la réalisation des infrastructures d'accompagnement du projet pour rendre aisée et agréable son utilisation par les citoyens et les automobilistes.

En ce qui concerne le tronçon de l'autoroute reliant Zighoud-Youcef à El-Harrouch, dans la wilaya de Skikda, long de 25 kilomètres, M. Ghoul a recommandé aux responsables du chantier d'œuvrer H24 pour rattraper le retard et terminer les travaux dans les délais impartis. Pour clore ce chapitre, le ministre des Travaux publics a indiqué qu'il ne reste plus que 2% du projet de l'autoroute Est-Ouest à réaliser et que son achèvement total est dans peu de temps.

Prenant la parole au cours de la cérémonie officielle d'inauguration, M. Ghoul est revenu sur le programme du président de la République en matière de développement des infrastructures de base en rappelant notamment qu'en 2003, le réseau des voies rapides en Algérie ne dépassait pas les 300 kilomètres. «Aujourd'hui nous avons dépassé 4700 km, a-t-il dit, et dans les prochaines années nous allons atteindre les 8000 km. Ce qui fera de l'Algérie le premier pays africain disposant d'un réseau de voies rapides aussi dense». De retour de son périple, le ministre s'est arrêté sur le chantier de construction du Transrhumel, au niveau de la base du Bardo et du Chalet des Pins. Au moyen de l'ascenseur accolé à l'ouvrage, M. Ghoul est monté sur le pilon n°3 qui vient d'être achevé et au sommet duquel flottaient les drapeaux de l'Algérie et du Brésil. En descendant visiblement satisfait de l'avancée réalisée dans ce chantier, il a déclaré que le viaduc sur le Rhumel sera achevé à la fin de l'année en cours, mais le projet complet, avec les voies pénétrantes et la connexion qui sera réalisée avec l'autoroute Est-Ouest au niveau de Djebel Ouahch sera livré au cours des mois de mars ou avril 2014.


Plusieurs infrastructures dépendantes de son département seront inaugurées en la circonstance au niveau de cette grande cité.

Bonne ambiance, hier, à Constantine marquant la rentrée scolaire 2013-2014. Une journée certainement mouvementée pour les élèves de tous cycles, qui ont dû suivre la campagne de sensibilisation lancée par la sûreté de wilaya en signe de prévention contre les accidents, notamment quand il s'agit de la trajectoire du tramway. Cette rentrée a été également marquée par la visite du ministre de l'Education nationale Abdellatif Baba Ahmed d'où il donnera le coup d'envoi officiel de la rentrée scolaire. C'est à la nouvelle ville d'Ali-Mendjeli que commencera le périple du ministre. Plusieurs infrastructures dépendantes de son département seront inaugurées en la circonstance au niveau de cette grande cité. L'hôte de Constantine a assisté, par la même occasion, à un cours consacré aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) dispensé dans l'une des salles des établissements en question.
Le ministre s'est dirigé vers la ville d'El Khroub où il a inspecté entre autre, l'avancement des travaux d'un nouveau lycée à Massinissa. Un total de 8.470.007 élèves, dont 321 978 nouveaux inscrits, ont rejoint hier les bancs des écoles à l'échelle nationale du pays dans les différents établissements scolaires des trois paliers de l'enseignement (primaire, moyen et secondaire). Dans la ville des Ponts il a été enregistré un total de 205.069 élèves scolarisés, dont 17.680 prennent le chemin de l'école pour la première fois. Le secteur de l'éducation a été renforcé par 6 lycées de 1000 places, 6 CEM et 6 groupes scolaires pour le cycle primaire, 18 nouveaux établissements sont désormais fonctionnels, dont 13 à la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Vu l'importance qu'on accorde à cette ville, l'on compte la réalisation de pas moins de 13 établissements pour les trois cycles.
Le choix de Constantine déclare le ministre, est dû à deux raisons, d'abord, cette ville est un lieu de savoir, c'est la ville d'Ibn Badis, mais aussi c'est celle qui a été désignée capitale de la culture arabe.
Le ministre évoquant le scandale survenu lors des épreuves du baccalauréat souligne que la commission qui a été mise en place pour enquêter n'a enregistré aucune plainte, encore moins de preuves. Dans ce sens, les sanctions seront appliquées comme décidé, écartant un certain nombre de candidats des épreuves pour une année. Pour le ministre, les réseaux sociaux comme Facebook ont été à l'origine de l'agitation enregistrée, mais aussi, les écoles privées ont limité les cours. Concernant les résultats des concours pour l'enseignement secondaire, le ministre indique que 85% ont été affichés, quant au reste il faut patienter jusqu'au 12 du mois courant.
Rappelons que les retards dans l'affichage des résultats ont été notés à Béjaïa, Constantine et Sétif. Les candidats admis pourront rejoindre leurs postes le 14 du même mois note encore le ministre. Abordant le problème des surcharges, Abdellatif Baba Ahmed atteste que le retard dans la réalisation des infrastructures est le plus grand facteur et la cause qui engendrent la surcharge, en admettant que certaines écoles vont de 40 à 45 élèves par classe. Ce problème, néanmoins, ne se pose pas pour Constantine où l'on reçoit 32 élèves par classe comparé à d'autres wilayas. Pour le ministre, il est nécessaire d'agir pour éradiquer ce phénomène par la création d'un équilibre, d'où l'urgence de faire avancer les travaux de réalisation.
Dans ce contexte et sur le plan des infrastructures justement, notons que 25.640 nouveaux établissements ont été réceptionnés par le secteur de l'éducation, en prévision de cette rentrée scolaire, dont 254 primaires, 99 CEM et 109 lycées, ce qui ne manquera pas de réduire considérablement l'épineux problème de la surcharge des classes. L'encadrement sera assuré par 20.850 enseignants diplômés des Ecoles normales supérieures dont 797 pour le primaire, 732 pour le moyen et 1321 pour le secondaire. Le ministre insiste à ce titre sur l'amélioration du niveau de l'enseignement qui doit être désormais de meilleure qualité devant offrir un apprentissage supérieur aux élèves dans des conditions adéquates.
Le ministre ne manquera pas de mettre l'accent sur l'engagement de l'Etat à poursuivre la réforme du secteur de l'éducation pour la relance de l'Ecole algérienne.


«La morale consiste à compatir avec celui qui souffre.»Nietzsche(1)  

Selon le philosophe Hegel(2), le travail est une activité de l’homme appliquée à la production, à la création, à l’entretien de quelque chose. Il est un attribut humain privilégié, il est le propre de l’homme. Il est aussi un acte spécifiquement humain, parce qu’il informe, crée et projette l’homme hors de lui, dans un mouvement dont l’acte final est le reflet de sa rationalité dans l’objet créé. Il existe une certaine forme de «travail» animal chez l’abeille, la fourmi, le termite, etc., et même une forme de coopération et «d’usage d’outils» chez des singes. Le développement du chômage a entraîné une crise des vies économique et sociale. Il remet en question la dignité des hommes. Si une société est réduite au social, la citoyenneté perd son sens et la démocratie sa force.

L’emploi, beaucoup plus qu’un concept économique, s’affirme, aujourd’hui, dans sa dimension sociale et psychologique. Pour que la citoyenneté ait un sens, il faut que l’exposé des problèmes d’un village, d’une ville, d’une région ou d’un pays reçoive un écho, suscite une réaction, que le politique se sente concerné et a le devoir de le résoudre. Si les politiques sont impuissants à résoudre les problèmes, ou pire encore, corrompus, il n’y a plus de citoyenneté.
L’Etat algérien est le garant de la qualité de l’éducation et de la formation ainsi que des titres décernés. Il n’a plus les moyens ni la volonté ou la latitude de donner du travail à une bonne partie des diplômés des universités. Ils sont nombreux et leur profil ne correspond pas souvent à celui recherché sur le marché de l’emploi. Les filières et les diplômes foisonnent, alors que la qualité des prestations des établissements universitaires n’est pas évaluée.


évolution du monde contemporain


Le monde change d’époque en quittant l’âge moderne pour entrer dans le «global» (Albrow, 1996) ou «âge de l’information» (Castells, 2000 in Halvorsen, 2003). Les économies et les sociétés des pays développés sont passées de l’ère industrielle fondée sur des ressources matérielles et des capitaux physiques (l’énergie, la machine à vapeur, les ateliers manufacturiers, l’acier, le béton…) à l’ère de la connaissance fondée principalement sur des ressources et des capitaux immatériels, les savoirs, l’information, la communication, la révolution du multimédia, des réseaux numériques et de leurs dérivés : e-commerce, e-learning, e-gouvernement etc. (Banque mondiale, 2003). Les sociétés qui réussiront le mieux leur développement, dans le contexte de la mondialisation, sont celles qui sauront créer et mobiliser «l’intelligence collective» dans laquelle chacun apporte sa contribution (Brown & Lauder, 2005). Les nouvelles technologies de l’information fascinent et effraient en même temps. Ces technologies ne se contentent pas de détruire les emplois, elles en créent, souvent de manière plus diffuse mais cependant certaine. Elles sont utilisées dans les entreprises pour améliorer la souplesse de l’outil de production et lutter contre les contraintes multiples qui pèsent sur les économies avancées.


L’emploi des Diplômés


Les emplois ou les postes de travail qui fournissent des salaires élevés requièrent un haut niveau de connaissances et de compétences techniques. L’Algérie n’est pas une «société du savoir». Dans la société du savoir, l’accès à l’information étant quasiment illimité, le processus d’éducation et de formation consiste moins à transmettre des informations qu’à apprendre aux individus, afin qu’ils puissent se procurer et s’approprier par eux-mêmes l’information dont ils ont besoin. L’objectif est moins d’accumuler des informations que de savoir comment et où les trouver, comment les analyser pour se les approprier. Des contributions récentes(3, 4) sur le problème de l’emploi, de l’insertion et de l’avenir de nos jeunes mettent de la lumière sur le marasme du marché de l’emploi.
L’«ansejisation» des jeunes sans métier et l’auto-emploi sont des opérations vouées à un «échec constaté». Une double ou une multitude de tutelle, à savoir plusieurs ministères qui gèrent le chômage, est en général un mauvais choix.

En effet, selon Niasse(5), «dès l’année 2000, des "docteurs" chômeurs apparaissent au Sénégal. N’ayant pas trouvé de débouchés pour un très grand nombre de diplômés, l’Etat du Sénégal lança ce qui fut appelé l’ "opération maîtrisards". Des sortants de l’institution, financés avec son aval, se lancèrent dans des activités aussi diverses que variées telles que le transport, le commerce, la boulangerie, la pêche, etc. Les résultats décevants mirent fin à cette expérience. La conjoncture s’aggrava et l’université bascula dans une profonde crise. Celle-ci s’est traduite par une année blanche en 1988, c’est-à-dire une année universitaire pendant laquelle les étudiants ont totalement boycotté les cours». La situation de l’Algérie de 2013 n’est pas flatteuse.

On est la joie des caricaturistes. Les Chinois, les Japonais, les Bengalais ont le monopole de l’autoroute Est-Ouest, les Chinois encore une fois ont le monopole du bâtiment, les Moyens-Orientaux celui des télécommunications, les Américains le pétrole et le gaz, Turcs et Espagnols la pêche respectivement à l’est et l’ouest du pays, les Français la finance, etc. Pourquoi ne fait-on pas confiance aux Algériens pour réaliser ces projets ? Quitte à ce qu’ils échouent, doublent ou triplent dans leur réalisation. De ce fait, de l’expérience sera acquise pour l’avenir afin de contribuer aux relèvements politique, économique et social de notre pays.


Créneau d’emploi intelligent : les nouvelles technologies de formation et d’information


Au vu et au su de tout le monde, la situation pédagogique dans nos universités est dans un état préoccupant et médiocre, surtout dans celles de l’intérieur du pays. Une pression démographique intense pèse sur ces universités. Pourquoi le MESRS ne procède pas à une «évaluation externe»  de ses structures universitaires en s’adressant à des cabinets spécialisés ? L’enseignement à distance est un palliatif à l’enseignement traditionnel, en classe. Si la présence physique d’un étudiant dans une université devenait impossible pour des raisons telles que l’impossibilité de déplacement, la maladie, l’éloignement du territoire national, etc., et comme la possibilité d’étudier tout au long de sa vie est garantie, il peut conduire à mettre en place des universités virtuelles. Les nouvelles technologies marginalisent davantage l’Algérie, pays en développement, victime de ce qui est appelée «la fracture numérique». Le «e-learning» ou les «études par internet» en font une «fièvre» ou un «tabac» aux USA. Des universités commercialisent des cours et des formations sur internet. Les sites web des universités où des offres d’emplois et de recrutement sont actualisés instantanément doivent être très soignés, agréables, lisibles, visibles, qui fonctionnent comme un outil de promotion accessible au public national et international. Ces sites peuvent pallier l’inexistence ou l’inefficacité des agences nationales pour l’emploi algériennes.

Seulement un problème survient. En 2000, avec l’arrivée en Europe de l’ADSL à 512 Kbit/s, l’Algérie se connectait parfois à 56 kbit/s ; en 2006, l’écart s’est définitivement creusé et désormais le ratio est de 1/40.Arrivée en Europe du 20 Mbit/s chez l’usager, l’Algérie se connecte parfois à 512 Kbit/s. Le danger d’une éducation virtuelle est celui de la «marchandisation» de ce secteur stratégique. Elle remet en question l’approche pédagogique classique de la transmission du savoir. L’écrit véhicule la pensée passée, l’enseignement dans une université et la relation privilégiée et irremplaçable professeur-étudiant. Une politique d’aide à l’innovation des usines peut être réductrice ou au contraire génératrice de chômage selon qu’elle aide à minimiser des problèmes d’adaptation de l’économie ou, au contraire, qu’elle les amplifie. L’absence d’«usines de production» atténue aussi l’intérêt pour les sciences. En l’absence de création d’emplois, il est du devoir de l’Etat d’attribuer aux sans-emplois ou chômeurs un RMI décent, un revenu minimum d’insertion ou une allocation chômage.


Conclusion


L’Algérie ne manque pas de ressources pour mettre à niveau ses dispositifs d’éducation et de formation. Elle rencontre des problèmes de gestion. Les déficits de compétence limitent les capacités d’adaptation de notre pays. L’Algérie a besoin d’un système de formation efficace pour accroître la compétitivité des entreprises et soutenir une croissance durable. De nos jours, beaucoup d’entrepreneurs ont investi le créneau très lucratif de l’import/import. Ce n’est pas l’économie de bazar qui crée de l’emploi, ce sont les usines, les hauts fourneaux, les domaines agricoles, les minoteries, les ateliers manufacturiers, les chantiers de construction... qui le font et brasseront des masses populaires. Une formation professionnelle centrée sur les besoins des entreprises et un enseignement supérieur adossé à la recherche et à l’innovation deviennent des facteurs d’adaptation cruciaux dans la compétition économique et face aux nouveaux défis climatiques. L’université peut apporter de la technologie, l’agent pour l’application de la science, de la gestion scientifique, mais ne crée pas de l’emploi chez les entrepreneurs. Les indicateurs de développement tels l’éducation, la santé, le revenu, la gouvernance et la technologie ne traduisent pas une amélioration de la qualité de vie des Algériens. 



Références

-1- Friedrich Nietzsche. Généalogie de la morale. Extraits des notes du livre, GF-Flammarion, Paris, 1996, Note 31. p.192.  
-2-G.W.F Hegel 1807), Phänomenologie des Geistes, Suhrkamp, 1973 (Phénoménologie de l’esprit Trad. Jean Hyppolite, Aubier Montaigne).
-3- Mohamed Toufik Hamaiani. «Emploi et insertion des jeunes» Le Quotidien d’Oran, Débat, Lundi 05 août 2013, p.5.
-4-Abdelkader Khelil. «Y a-t-il un avenir possible pour nos jeunes ?» Le Quotidien d’Oran, Opinion, mercredi 7 août 2013, p.5.
-5- Babacar Niasse. L’enseignement supérieur à l’heure de la mondialisation : état des lieux, stratégies et qualité dans les établissements privés d’enseignement supérieur au Sénégal. Thèse de master, année académique 2008, spécialité : formation et éducation/gestion, pilotage et évaluation des systèmes éducatifs, soutenue le 27 janvier 2009 à la Fastef, UCAD (Dakar, Sénégal).

Ali Derbala. Universitaire

Le secteur de la formation paramédicale a été doté de 3.110 nouvelles places pour l’année pédagogique 2013-2014, a indiqué le directeur de la formation au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Moussa Arrada. Ce fonctionnaire a précisé que ces places pédagogiques étaient réparties sur plusieurs disciplines de la santé publique, précisant que 1.782 d’entre elles sont affectées aux infirmiers, 480 aux laborantins, 405 aux manipulateurs en imagerie, 270 pour les sages-femmes, 125 pour les kinésithérapeutes, 18 pour les appareilleurs orthopédistes et 30 pour les ergothérapeutes. Concernant les établissements de formation, le même responsable a fait savoir que le secteur comptait sur trois instituts nationaux de formation supérieure des sages-femmes à Tlemcen, Tizi-Ouzou et Annaba ainsi que sur 31 autres instituts supérieurs répartis à travers le territoire et une école de formation paramédicale. Cette nouvelle formation de trois ans pour les personnels du paramédical et de cinq ans pour les sages-femmes, s’inscrit dans le nouveau plan mis en place par le ministère pour adapter la qualité des prestations aux exigences actuelles. Le ministère informe les bacheliers des sessions 2012 et 2013 de l’ouverture des inscriptions pour l’accès aux instituts nationaux de formation supérieure des sages-femmes et du paramédical dans les corps cités. Le dossier de candidature doit comporter une demande manuscrite de participation, une copie certifiée conforme de l’attestation du baccalauréat ou d’un titre reconnu équivalent avec relevé de notes et deux certificats médicaux (médecine générale et pneumo-phtisiologie). Les candidatures doivent être déposées auprès des établissements de formation paramédicale et des sages-femmes ou des directions de la santé et de la population des wilayas ne disposant pas d’établissement de formation. L’inscription est ouverte aux candidats titulaires du baccalauréat des séries sciences expérimentales, mathématiques et techniques mathématiques ou d’un titre équivalent. Dans la mesure où des places seraient encore disponibles les bacheliers de la session 2012 auront par ordre de mérite la possibilité de s’inscrire. La sous-directrice de la formation, Mme Louiza Asloune a rappelé pour sa part que le ministère envisageait de consolider de plus en plus cette formation pour pouvoir répondre aux besoins nationaux, soulignant que les établissements sanitaires en cours de réalisation nécessitaient un personnel paramédical.16 établissements de formation paramédicale relevant du secteur privé sont recensés à travers le territoire. Ils dispensent des formations d’auxiliaires paramédicaux, d’aides soignants et de nutritionnistes.


L'EST

M. Ziari, le ministre de la Santé a commencé son séjour à Constantine avec la visite, hier dans la matinée de trois établissements hospitaliers à Benchicou, à la cité El Bir et à Didouche Mourad ce qui lui a permis de souligner des insuffisances tout en assurant que les retards accusés en matière d’équipement ou de structures seront rapidement comblés. Al’hôpital spécialisé en cardiologie à la cité El Hayat, le ministre a pu mesurer les efforts accomplis dans la prise en charge des maladies cardiaques tout en mesurant la saignée en spécialistes dans le domaine de la chirurgie. Retenons que l’EHS de Riad sera enfin doté d’un nouveau bloc opératoire équipé rationnellement lui permettant de mieux réussir ces interventions très délicates dont certaines à coeur ouvert. A l’EHS El Bir, plus axé sur la médecine générale, le ministre n’a pas manqué de déplorer un certain sous-équipement notamment dans le domaine ophtalmologique et surtout dans le secteur des urgences médicales. M. Ziari insistera sur la nécessité de doter cet hôpital d’un matériel adapté qui lui manque en incitant à plus d’effort et à une meilleure organisation des services « dont le rôle auprès des populations n’est pas à souligner ». Mais l’urgence concerne encore plus le personnel qualifié nécessaire au bon fonctionnement de ces services. La troisième visite d’inspection sera pour l’hôpital de Didouche Mourad dont l’ouverture complète est annoncée depuis des lustres et dont personne ne voit l’aboutissement. Le ministre est au fait des efforts locaux depuis que cet établissement a été cédé par l’armée à l’institution civile voici bientôt 4 années. Après deux années d’immobilisme, l’hôpital de Didouche Mourad à commencé lentement sa conversion et a reçu enfin des équipements entrant dans les besoins d’une relance annoncée. En attendant que celle-ci se concrétise, vraiment l’EHS de Didouche Mourad a pu tout de même ouvrir l’hôpital du jour et le service des urgences qui fonctionnent dans de bonnes conditions. Pour sortir de cette situation, le ministre a annoncé que 29 milliards sont débloqués afin de finaliser les aménagements nécessaires à l’ouverture de l’EHS. Selon M. Ziari, cet hôpital sera entièrement fonctionnel courant 2014. Dans l’après-midi le ministre devait rendre visite à la polyclinique à l’UV 9 de la nouvelle ville Ali Mendjeli avant de se rendre à l’hôpital militaire de cette ville où il a pu apprécier l’ordonnancement, les capacités d’accueil et surtout les équipements modernes qui font la réputation de cet établissement. Après la pose de la première pierre du centre national de contrôle des produits pharmaceutiques à Ali Mendjeli et l’inauguration du centre de don du sang, le ministre devait se rendre à la clôture des journées d’étude consacrées aux affections du cancer. Notons qu’auparavant le ministre a visité le CHU Benbadis et en particulier le centre de cancérologie où les nouveaux équipements (3) de radiothérapie déjà installés, doivent entrer en fonction.


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