Une première en Algérie

Le couple Louiza et Mustapha Aknouche, ayant réussi un grand défi, espèrent un soutien des autorités de la wilaya pour développer une activité qui s’est avérée très prometteuse.

C’est la belle aventure qui continue pour le couple Louiza et Mustapha Aknouche. L’histoire retiendra qu’ils ont été les premiers à introduire la culture du safran, plus connu par l’or rouge en Algérie, et précisément dans la commune de Benbadis, située à 40 km de Constantine. «Après les premiers débuts en 2010 avec une petite parcelle de terrain pour les essais, nous exploitons aujourd’hui un hectare qui s’est avéré insuffisant pour développer une activité au demeurant fort prometteuse», nous expliquent-ils.

En fait, le couple a entamé juste après le Ramadhan de l’année en cours, soit vers le début du mois d’août, les travaux de désherbage de la parcelle, avant de déterrer et de séparer les bulbes. Ainsi, les petits bulbes iront à la pépinière et les gros pour la plantation. «Nous avons mené le travail durant tout le mois d’août, car les bulbes risqueront de s’étouffer s’ils ne seront pas déterrés en raison du petit espace dans lequel ils sont plantés», diront nos interlocuteurs. «La nécessité d’avoir une superficie plus grande s’impose comme une priorité, surtout, que la safranière que nous avons installée depuis 2010, a donné de meilleurs résultats», nous confie Louiza Aknouche.

Elle nous affirme que lors d’un exposé de leur expérience, présenté récemment au wali de Constantine, ce dernier a montré tout son intérêt pour cette activité, lancée pour la première fois en Algérie dans la commune de Benbadis. «Le wali nous a promis de nous aider pour agrandir notre safranière, et pourquoi pas ne pas développer encore plus cette culture dans la commune de Benbadis, surtout que nous avons embauché pour le moment huit jeunes d’El Haria, et nous comptons faire mieux avec une assiette plus importante», révèle le couple Aknouche.

La plantation des bulbes, qui a commencé en ce début du mois de septembre, promet une bonne récolte au vu des conditions climatiques de la région. Pour les Aknouche, la récolte du safran, prévue entre octobre et décembre, nécessitera également de recourir à une main d’œuvre importante et qualifiée qui sera formée sur terrain.

Quatre ans déjà

Lorsqu’ils ont commencé leur aventure en 2010, Louiza et Mustapha Aknouche ne s’attendaient guère à ce que leur expérience de cultiver le safran dans une exploitation à la commune de Benbadis, connaisse un tel succès. Une expérience originale en Algérie, dont le couple parle avec une grande passion. Les deux safraniers, qui ont acquis une expérience dans ce domaine, après avoir suivi une formation et géré une exploitation à Cuers, dans le département français du Var, ont entamé leurs premiers pas après avoir constaté que le climat et l’altitude à Constantine sont très favorables à ce type de culture.

La rencontre avec Abdelatif Benhamadi, un céréaliculteur qui s’est intéressé à leur projet, leur permettra d’avoir un lot de terrain pour les essais. Commenceront alors les préparatifs de la pépinière et la plantation des premiers bulbes vers la fin du mois d’août 2010. Et les premières fleurs seront récoltées dès le début du mois de novembre. «Nous avons constaté que les bulbes se sont bien comportés et se sont adaptés avec la nature du sol, ce qui était déjà encourageant», notera Mustapha avec grande satisfaction.

La grande surprise qui attendra le couple sera révélée par les résultats d’un laboratoire français auquel les jeunes safraniers ont soumis des échantillons de leur première cueillette. «Le laboratoire nous a certifié que ce type de safran cultivé à Constantine est le meilleur au monde du point de vue arome, goût et odeur, chose à laquelle on ne s’attendait pas», déclare Mustapha. Et la belle aventure continuera encore avec une seconde expérience qui s’est avérée plus importante. Les succès se suivent, et le couple exposera les résultats de son expérience baptisée Safran Tariki (Safran, ma route) en novembre 2012, lors du salon de l’agriculture Expofilaha organisé à Alger.

Les visiteurs, dont le ministre de l’Agriculture de l’époque, se sont dits très impressionnés par cette expérience inédite en Algérie. Le couple sera surpris par ces nombreux jeunes désireux d’apprendre les techniques de cette culture. Une activité qui pourra générer des ressources financières importantes pour l’Algérie mais qui permettra aussi d’offrir des postes d’emplois aux jeunes.

«Un kilo de safran coûte entre 30 000 et 40 000 Euros en France, mais il faut savoir aussi que pour avoir un gramme de safran il faut traiter jusqu’à 240 fleurs, et pour une bonne récolte in faudra planter jusqu’à 40 bulbes/m2. Tout cela demandera une parcelle plus importante», notent nos interlocuteurs. Alors pourquoi les décideurs de la wilaya ne saisiront pas cette opportunité pour faire de Constantine une pionnière dans ce domaine ? Du safran labellisé à Constantine sera une première en Algérie.

S. Arslan

Une quinzaine pour le livre

Published in La Revue de Presse September 01 2014

La quatrième édition du festival culturel local «lire en fête» sera ouverte jeudi prochain à Constantine sous le slogan «Constantine, le livre, rescapé de la civilisation», a-t-on appris dimanche auprès de la direction de la culture. Prévu sur une quinzaine de jours, cet événement littéraire dont le coup d’envoi sera donné la veille de la rentrée scolaire, vise à «encourager la lecture et à inculquer l’amour du livre, tout en favorisant la créativité des enfants qui se verront offrir davantage d’opportunités de s’adonner à la lecture», a-t-on souligné. Le programme d’animation concocté à cette occasion sera ponctué par une multitude d’activités, notamment des expositions de livres pour enfants, des conférences, des spectacles divertissants (représentations théâtrales, contes)ainsi que des travaux d’ateliers, a précisé la même source.
   Outre la grande tente aménagée aucentre ville et le siège de la direction de la culture, d’autres espaces disséminés à travers la wilaya seront ouverts pendant cette manifestation afin d’accueillir les nombreuses activités ludiques et de loisirs prévues, a précisé un responsable de la direction de la culture, soulignant qu’un bibliobus disposant de plus de 11.000 ouvrages de différentes disciplines sera mis à la disposition des petits lecteurs au centre de l’antique Cirta.
   Cette manifestation qui a déjà fait son petit bout de chemin puisqu’elle se tient chaque année dans plusieurs wilayas du pays s’articulera, en grande partie, autour de : l’enfant et le livre, le théâtre, l’enfant et l’art, l’enfant et les contes et l’enfant et les excursions culturelles.
Selon la direction de la culture, l’ouverture du festival donnera lieu à un carnaval «coloré» qui sillonnera le centre de la cité des ponts, avec la participation d’associations théâtrales et de clowns aux quels sera associée la fanfare des scoutsmusulmans algériens.
   Un concours de dessin pour les enfants âgés de 6 à 15 ans, ayant pour thème «les sites et les monuments de l’antique Cirta» sera également organisé pour la circonstance. Il va permettre de sélectionner les meilleures oeuvres dont les auteurs seront récompensés à la clôture de ce festival.


Une rencontre à huis clos s’est tenue la semaine écoulée au siège de l’office national des droits d’auteur (ONDA), sis à la cité du 5 juillet 1962, sous la houlette du nouveau commissaire de la manifestation culturelle de 2015, et non moins directeur général du même office, Sami Bencheikh El-Hocine, récemment désigné à cette fonction.

Il y a lieu de noter que deux commissaires l’ont précédé, Feu Benblia, décédé récemment et Houria Hankour désignée par l’ancienne ministre de la culture, Khalida Toumi. Selon certaines indiscrétions qui nous sont parvenues de ce conclave où la presse n’était pas conviée, une assistance hétéroclite avait assisté, composée essentiellement de personnalités connues sur la place constantinoise, mais non moins représentative, du moins pour la plupart d’entre eux.

Le but, quoi qu’informel, était de discuter du déroulement de cette manifestation qui continue d’alimenter la polémique et susciter les appréhensions quant à sa réussite. «Le nouveau commissaire, bien qu’il soit natif de la ville, semble avoir coupé tout lien avec cette dernière et ce depuis plus de vingt ans, cela est d’autant plus vrai que ses interventions nous ont montré des signes d’ignorance de tout ce qui a été entrepris, si ce n’est ce que la presse a rapporté et ce que a bien voulu lui transmettre comme information», nous révèle une personnalité invitée à cette rencontre.

«Ainsi, parler de quarante chars devant être récupérés par l’armée, permettant un défilé grandeur nature la veille de l’ouverture de la manifestation, est un signe avant coureur d’une insouciance caractérisée des vrais enjeux qui entourent les projets, mais plus encore, en occultant un cadre de travail devant recenser toutes les potentialités de la ville avec une représentativité digne de ce rendez-vous, démontre, si besoin est, une gestion improvisée faite d’effets d’annonce», ajoute notre source.

Pire encore, notre interlocuteur nous révèle que le commissaire, plus enclin à en découdre avait désigné un vice président et un chargé de gestion pour la salle de spectacles Le Zenith, sans concertation ni consultation des parties concernées. Certains parmi les présents n’ont pas manqué d’exprimer leur craintes quant à une récupération de l’évènement, notamment lorsque le même commissaire lancera à l’assistance qu’il y aura dans les jours prochains une opération de nettoyage des berges du Rummel.

Une opération déjà entreprise, mais sans grande réussite du fait que nos collectivités locales peinent à gérer l’enlèvement des ordures et c’est l’un des points noirs, notamment avec la fermeture du seul centre d’enfouissement technique de la wilaya. Le monde artistique, culturel ou créatif de la ville est marginalisé depuis des lustres, témoins toutes ces activités folkloriques qui ont envahi la ville pour lui ôter toute sa sève et laisser libre court à des opportunistes de tout bord envahir le monde, si noble qu’est la culture.

Le théâtre, les salles de cinéma ou encore ces malheureuses maisons de culture, plus promptes à s’illustrer dans les joutes électorales ou des expositions qui n’accueillent pas grand monde. Notre interlocuteur, nous dit en conclusion : «Cela n’augure rien de bon au regard des méthodes d’approche qui n’obéissent à aucun critère de sérieux, il y a là comme une manière de faire du surface et c’est bien dommage pour Constantine qui mérite mieux».

N. Benouar

Le marché de voitures, qui demeure la principale destination de potentiels acheteurs, connaît une réelle désorganisation, en dépit des aménagements réalisés par la commune.

Créé dans les années 1990, le marché tri-hebdomadaire de Hamma Bouziane est devenu 20 ans plus tard l’un des marchés les plus importants de la région de par les rentrées financières qu’il génère mais surtout de par sa superficie et la notoriété acquise, grâce au marché des fruits et légumes qui s’y tient chaque mercredi et celui des voitures d’occasion qu’il abrite le week-end. Le marché de Hamma Bouziane occupe une superficie de plus de 4 hectares et permet à la mairie de récolter la coquette somme de 30 millions de dinars par an.

En plus des recettes fiscales, mais surtout des rentrées financières provenant de la cimenterie implantée sur son territoire, on serait tentés de croire que l’APC de Hamma Bouziane est tout à fait à l’abri du besoin. Du côté de la mairie de Hamma l’on souligne cependant que cet apport financier qui arrive du marché constitue certes une bouffée d’oxygène pour la commune, mais reste insuffisant eu égard aux exigences énormes en matière de développement des localités territorialement dépendantes de sa commune. Pour ce qui est du Souk de Hamma, sa notoriété il la doit surtout à la diversité des produits proposés à la vente.

Chaque mercredi matin, ce sont principalement les femmes et les pères de famille qui investissent les lieux pour s’approvisionner en fruits et légumes et autres denrées alimentaires. La concurrence, comme nous avons pu le constater sur place, rend les prix très attractifs. Soulignons que le marché du mercredi n’est pas uniquement consacré à la vente des fruits et légumes. On peut y trouver toute sorte de marchandises installées sur des dizaines de petits étals de fortune posés à même le sol.

Outre la viande caprine et ovine, les produits cosmétiques, en passant par la vaisselle, téléphones portables, lunettes de vue ou de soleil on peut également y dénicher un téléviseur d’occasion, des… chambranles de portes usagées ou des costumes «griffés» au beau milieu des balles monumentales au rayon « friperie».

Des voitures de toutes les marques

Les vendredis et samedis constituent, cependant, les journées les plus longues pour les habitués car le marché accueille, dès les premières heures de la matinée des centaines de voitures toutes marques confondues. Les revendeurs s’empressent d’occuper les meilleures places, ayant pris le soin, la veille, d’effectuer un toilettage complet du véhicule mis à la vente. Pour accéder au marché ceux-ci doivent s’acquitter de la somme de 500 DA par véhicule, mais notons que l’organisation à l’intérieur de cet espace laisse à désirer. Le stationnement des véhicules se fait dans la désorganisation la plus totale.

Au milieu du marché de gargotes, des vendeurs de pièces d’occasion et même des vendeurs de friperie foisonnent. Signalons toutefois que la mairie de Hamma Bouziane a engagé récemment de menus travaux pour l’aménagement de nouveaux accès au site et d’aires de stationnement délimitées. Des aménagements qui demeurent insuffisants puisqu’ils n’ont pas été accompagnés de la pose de bitume sur les différents accès et à l’intérieur du site où des nuages de poussière rendent l’atmosphère irrespirable pour les visiteurs des lieux. Pour ce qui est du négoce des véhicules l’acquéreur n’a que l’embarras du choix. «La gamme proposée va de la petite citadine au 4/4.

Certains véhicules haut de gamme se négocient autour de 5 millions de dinars et trouvent cependant acquéreurs», nous dira un habitué des lieux. «La classe moyenne a aussi la possibilité d’acheter un véhicule neuf, avec zéro au compteur, selon le jargon utilisé par les revendeurs», poursuit un autre. Il s’agit de véhicules très prisés tels la Polo volkswagen, la Seat Ibiza ou Kia Picanto dont les délais de livraison chez les concessionnaires varient entre deux et six mois. Les clients pressés peuvent donc les acquérir au marché de Hamma Bouziane contre une majoration du prix concessionnaire qui peut atteindre les 50.000 DA pour certains véhicules.

«Pour s’acquérir un véhicule récent de moins de trois ans il faudrait débourser entre 1,3 et 1,8 millions de dinars. La gamme proposée est très large : Peugeot 307 et 308, Seat Leon, Renault Scenic, Golf Volkswagen tiennent le haut du pavé suivies des coréennes tels les Sportage Kia et Hyundai Tucson», nous révèle un vendeur. Pour les voitures de plus d’une dizaine d’années d’âge l’espace qui leur est réservé est communément appelé El Khorda, c’est-à-dire la ferraille et situé à l’écart des véhicules de luxe.

On y trouve des voitures à la portée de toutes les bourses. De le Renault Mégane qui a connu ses années de gloire dans les années 1990 et qui est cédée selon son état autour des 500.000 DA à la Hyundai Atos des années 2000 vendue autour des 600.000 DA. On peut néanmoins à partir de 300.000 DA repartir avec un véhicule en marche mais sans garantie. La cotation des véhicules n’obéit par ailleurs à aucun critère mais il semble que les revendeurs se passent le mot pour fixer le prix de chaque gamme de voitures.

L’acheteur doit faire en outre attention, à l’arnaque, monnaie courante dans ce genre d’activités à l’exemple du kilométrage affiché sur le compteur qui n’est pas toujours le bon ainsi qu’à l’authenticité des papiers. Pour éviter les mauvaises surprises, la préférence des acheteurs va aux véhicules immatriculés dans la wilaya de Constantine, par rapport aux immatriculations des autres régions de l’est du pays notamment celles frontalières à la Tunisie qui constituent le lieu privilégié des trafiquants de voitures.

F. Raoui

Hier a eu lieu, à l'amphithéâtre 500 places du campus Tidjani Haddam de l'UC I, le lancement de la 3ème université maghrébine d'été. Organisée sous le slogan "Étudiants créateurs de richesses", cette édition connaît la participation de délégations d'étudiants en provenance du Maroc et de la Mauritanie, en attendant la confirmation de la venue de celle tunisienne (annoncée pour aujourd'hui) et devra s'étaler jusqu'à jeudi. Au sujet de cette manifestation, le recteur de l'UC I, le professeur Abdelhamid Djekoun, nous déclarera: "C'est une belle chose que des étudiants issus de différents pays maghrébins puissent se réunir à Constantine. Nous sommes déjà dans les prémices de l'événement 'Constantine Capitale de la Culture Arabe' et nous essaierons, dans cette optique, de réunir le 5 juillet 2015, à l'occasion de la fête de l'Indépendance et de la Jeunesse, des étudiants appartenant à tous les pays du monde arabe. Nous projetons également d'organiser, pour le 16 avril prochain, un festival de théâtre estudiantin et en octobre de la même année, pour rester dans cette dynamique, une rencontre des recteurs et présidents des universités arabes". Ainsi, les participants prendront part à divers ateliers qui porteront sous les thèmes "Parcours pédagogique et construction du projet professionnel de l'étudiant", "Clubs scientifiques et construction du projet professionnel de l'étudiant" et "Du projet professionnel à la création d'entreprise". Faisant partie de l'équipe d'encadrement, la professeure Nadia Ykhlef, maître de conférences à la faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, nous en apprendra davantage sur le l'objectif et déroulement de ces journées: "Cette université d'été comprend des activités de formation lesquelles se dérouleront le matin. Ces dernières consistent en des enseignements et des ateliers de formation et seront encadrés par le personnel du centre des carrières et les enseignants, responsables pédagogiques, et ceux impliqués dans la professionnalisation des formations LMD. Les après-midi seront quant à elles réservées à des activités culturelles comprenant notamment des visites aux différents sites de la ville, notamment aux musées et au Palais Ahmed Bey. À l'issue de cette formation, les participants recevront des attestations de l'université."

Issam Boulksibat

El Moudjahid


Dans bonnes conditions

À l'instar des autres universités du pays, l'opération des inscriptions universitaires définitives a débuté ce samedi à l'université Constantine I et se poursuivra jusqu'au 7 août prochain. Ainsi, les six facultés et les deux instituts qui composent l'UC I recevront 6.300 étudiants supplémentaires qui viendront remplir les amphithéâtres à partir de la prochaine rentrée. Concernant la répartition de ces derniers, le Pr Mimoune Mostefa, vice-recteur chargé de la pédagogie, nous déclarera: "La faculté des Sciences de la Technologie enregistre, avec 1600 nouveaux bacheliers, le taux le plus important des arrivées. Nous avons également 900 nouveaux inscrits au niveau de la faculté des Lettres et des Langues, 1000 au niveau de celle des Sciences de la Nature et de la Vie et 550 au niveau de l'Institut des Sciences Vétérinaires. Le reste est partagé sur les autres facultés. Fait notable, la faculté de Droit, qui accueille habituellement un grand nombre de bacheliers, ne compte que 490 nouveaux inscrits." Au sujet de la faible affluence constatée en ce premier jour, le Pr Mimoune nous dira: "C'est démarre toujours de manière calme, mais nous enregistrons toujours un pic aux deuxième et troisième jours".  De son côté, le recteur de l'UC I, le Pr Abdelhamid Djekoun, nous donnera son impression sur le déroulement de l'opération: "Cela se passe de manière générale dans de bonnes conditions. Nous avons mis en place un dispositif pour prendre en charge, en termes d'information et d'orientation, les nouveaux bacheliers orientés vers l'UC I, et ce avec le souci qu'ils puissent trouver des réponses à leurs doléances. Nous avons mis le paquet, matériellement et humainement, pour que cette opération soit une véritable réussite". Concernant la nouveauté de ces inscriptions, et laquelle consiste en la confection sur place de badges pour les nouveaux étudiants, le Pr Djekoun avancera: "Nous avons lancé cette opération au niveau des facultés l'année passée, mais c'est la première fois que les nouveaux étudiants vont en bénéficier. Le recours aux badges permet d'améliorer la qualité des documents réservés aux étudiants en ce sens que les anciennes cartes étaient généralement détériorées au bout d'une ou deux années. En plus, les badges équipés d'une puce électronique nous permettent de disposer  d'un ensemble d'informations sur n'importe quel étudiant. Pour le moment, cette opération se déroule bien vu que le personnel s'est entrainé sur les badgeuses depuis l'année passée".

Issam Boulksibat

El Moudjahid

 


Les journées portes ouvertes sur l'université, initiées dimanche dernier pour accompagner la période des préinscriptions universitaires et lesquelles ont pris fin jeudi, on connu un franc succès, tant l'espace informatique mis en place afin de guider les nouveaux bacheliers dans leurs démarches d'inscription, ainsi que les stands dédiés aux différentes filières enseignées au niveau de l'UC I furent l'objet des sollicitations des concernés, accompagnés le plus souvent de leur parents, et ce afin d'éviter toute erreur ou fausse manipulation pouvant entraîner des conséquences fâcheuses concernant leur orientation. Ainsi, après deux premières journées plutôt calmes, les futurs étudiants ont commencé à affluer dès la matinée de mardi. Sur place, des agents spécialement mobilisés pour la circonstance s'occupaient de leur accueil, ainsi que de la simulation de préinscriptions en ligne, histoire de les aider à se familiariser avec l'interface qui y est dévolu. De leur côté, les responsables des offres de formation se prêtaient volontiers aux questions émanant de bacheliers intéressés ou simplement curieux. Pour le recteur de l'UC I, le professeur Abdelhamid Djekoun, l'objectif principal de ces journées était de "donner, par le biais de l'important éventail d'informations mises à la dispositions des nouveaux bacheliers, une idée sur le chemin à suivre afin de faire le bon choix de filière". Dans cette optique, deux publications importantes ont été mises à la portée de ces derniers : un guide qui regroupe toutes les formations disponibles au niveau de l'UC I, et un dépliant qui précise la démarche et les différentes étapes des inscriptions. Au sujet de la prochaine rentrée universitaire, le Pr Djekoun assurera que toutes les conditions sont réunies pour que celle-ci se déroule dans les meilleures conditions possibles. "Pour cette fois, les réinscriptions, ainsi que les inscriptions en première année de mastère se sont déroulées en fin d'année. De la sorte, les étudiants entameront directement les cours à la date fixée", dit-il, notamment. Concernant le nombre de nouveaux étudiants, le recteur de l'UC I déclare : "Nous avons eu près de 7.000 diplômés cette année, et nous comptons en accueillir de 6.500 à 7.000, issus principalement de Constantine et des wilayas limitrophes. Ainsi, le nombre global qui s'élève à 40.000 étudiants, dont 2.000 en CAPA et 3.000 doctorants, restera inchangé." Quant à l'encadrement, le Pr Djekoun avance que "70 enseignants seront recrutés au titre de la prochaine année universitaire", et que "l'UC I, avec une moyenne d'un enseignant pour 20 étudiants, est largement dans les normes". À propos des nouvelles formations proposées, le recteur évoque le lancement de deux nouveaux mastères, le premier dans la filière du génie des transports, et le second dans celle des sciences juridiques et administratives lequel concernera l'administration locale et celle des institutions publiques, et ce "vu le manque constaté concernant ces aspects", précise le Pr Djekoun qui ne cache pas son ambition d'"ériger ces disciplines en formations d'excellence". Aux nouveaux mastères s'ajoutent à deux nouvelles licences en sciences de la nature et de la vie, biologie appliquée et apiculture. Cette dernière filière, "autour de laquelle il existe tout un dispositif de financement", bénéficiera d'un intérêt particulier de la part de l'administration de l'université. "Nous comptons mettre en contact, les étudiants avec les apiculteurs et les dispositifs d'aide à l'emploi. Ainsi, ils pourront commencer à construire leur projet professionnel dans le domaine dès le début de leur cursus", ajoute-t-il. Ce souci du renforcement des liens entre l'université et le monde socio-économique se retrouve également dans l'usage que compte faire l'UC I des locaux récupérés au niveau des campus Mentouri et Ahmed Hamani. "Nous ne voulons pas réitérer la triste aventure que nous avons vécue avec les anciens locataires. Maintenant que l'UC I est bien desservie et implantée dans le tissu urbain, nous comptons utiliser les locaux inoccupés pour améliorer les conditions de travail à l'université, notamment en ce qui concerne les activités de la Maison de l'entrepreneuriat, et ce en permettant aux étudiants de disposer d'un espace pour préparer leur projet professionnel. Nous programmons aussi de dédier certains locaux aux clubs scientifiques, ainsi qu'aux masterants qui ont besoin d'un espace pour travailler avec leurs encadreurs. C'est là aussi un besoin qu'il faudra combler", martèle le recteur. Il est à noter que l'UCI a été choisie pour abriter, du 3 au 7 août, l'université d'été des étudiants maghrébins, laquelle, selon les dires du Pr Djekoun, pourra représenter "un préambule à une autre université d'été l'année prochaine laquelle concernera des étudiants issus de pays arabes, et ce à l'occasion de la manifestation Constantine Capitale de la Culture Arabe". Dans cette même perspective, le recteur de l'UC I nous fera part de son vœu de réunir un grand nombre de recteurs et de présidents d'universités arabes autour de la thématique de l'enseignement dans le monde arabe et son apport dans le développement de la culture arabe.

Issam Boulksibat
EL Moudjahid


Les préinscriptions universitaires ont commencé hier. Les nouveaux bacheliers sont appelés à se connecter sur le site web du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour exprimer leurs choix en remplissant leur fiche de vœux. 

La procédure d’inscription comporte 5 phases. La première se déroule du 6 au 10 juillet 2014. Elle consiste, selon les explications fournies par le ministère, à remplir une fiche de vœux pour faire un choix parmi les filières proposées. Une fois traitées, ces fiches recevront des réponses, le 20 juillet 2014. L’orientation se fait selon le choix exprimé par l’étudiant, la moyenne obtenue et les capacités d’accueil dans les universités. Les étudiants ne se sentant pas satisfaits de leur orientation, pourront introduire des recours durant la période du 20 au 26 juillet 2014, explique-t-on au ministère. Les inscriptions définitives sont prévues du 2 au 7 août prochain. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, estime que le mode d’inscription et d’orientation des nouveaux bacheliers via internet, adopté depuis 2007, est «efficace et a permis d’assurer l’équité sur la base du mérite».

Le ministre a expliqué, hier, lors d’une allocution prononcée à l’occasion du lancement des préinscriptions des nouveaux bacheliers, que «le mode de préinscription et de traitement informatique des fiches de voeux des étudiants s’est révélé efficace et a permis d’assurer l’équité sur la base du mérite, de renforcer la transparence et de rationaliser leurs choix». Cette méthode a réduit le nombre de recours depuis son adoption, révèle le ministre qui a souligné que «tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour accompagner les étudiants lors des inscriptions», en sus des journées portes ouvertes organisées dans tous les établissements universitaires et coïncidant avec la période de préinscriptions des nouveaux bacheliers. Pour cela, a ajouté le ministre, «des espaces internet hautement  sécurisés ont été mis en place dans les établissements universitaires et des cadres mobilisés pour accompagner et orienter les nouveaux bacheliers, notamment lors de la période des préinscriptions.»

Fatima Arab

El Watan


«Plus de 20% de lauréats ont déjà pu accéder au site fort sollicité, et procédé aux préinscriptions en ligne depuis le début de l’opération dimanche dernier», a déclaré, hier à Alger, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, lors d’un point de presse organisé en marge d’une visite à l’université Alger 3.

M. Mebarki a expliqué qu’«il y a un engouement certain pour ces journées portes ouvertes. Tous les moyens en été mis en place afin d’aider les nouveaux étudiants à effectuer l’opération des préinscriptions dans les délais fixés, c'est-à-dire avant le 10 juillet». Et d’ajouter : «Les nouveaux étudiants doivent respecter l’emploi du temps, car c’est une étape très importante et elle va faciliter les autres étapes qui suivent.»
Le ministre a conseillé les nouveaux bacheliers de bien lire les dix choix afin de ne pas regretter après.
«Il y a une collaboration étroite avec la direction afin d’expliquer aux étudiants comment bien organiser leur choix», a indiqué M. Mebarki.  
Il a également annoncé que le secteur recèle, selon lui, plus de 1,4 million de places pédagogiques et 600.000 lits à même d'accueillir les étudiants, dont les 225.000 nouveaux bacheliers qui vont rejoindre les bancs des études supérieures, ajoutant que  «seulement 2 ou 3 villes connaissent une pression».
 Par ailleurs, M. Mebarki a insisté sur l'impératif d'«unifier les systèmes des  études» en intégrant totalement le système LMD. Il a appelé à mettre fin à la «duplicité» des systèmes (classique et  LMD), laquelle ne permet pas "d'approfondir la réforme", relevant qu'il y a des mécanismes pour cela.
Le ministre avait indiqué, lors d'une allocution prononcée à l'occasion du lancement des préinscriptions des nouveaux bacheliers, que «le mode de préinscriptions et de traitement informatique des fiches de vœux des étudiants s'est révélé efficace et a permis d'assurer l'équité sur la base du mérite, de renforcer la transparence et de rationaliser leurs choix».           
Une fois les préinscriptions terminées, le traitement des fiches de vœux des nouveaux bacheliers se fera en fonction des moyennes obtenues du 12 au 20 juillet, et sera suivi des recours jusqu'au 26 juillet.
Les inscriptions définitives, selon les orientations, sont prévues du  2 au 7 août. Le taux de réussite aux épreuves du baccalauréat, session juin 2014,  est de 45,01 %, et les résultats enregistrés dans les filières scientifiques, technologiques et les mathématiques ont connu une légère amélioration.
Selon l'Office national des examens et concours, le bac 2014 a vu la participation  de 444.783 candidats, le taux de réussite chez les garçons est de 32,39% et  de 67,61% chez les filles, le taux des réussites avec mention est de 33,63% et le meilleur taux de réussite par filière a été enregistré chez la filière des mathématiques avec 72,33%, suivie des sciences expérimentales (49,23%) et  de la gestion et économie (48,06%).          
Le taux de réussite de l'année 2014 (45,01%) avoisine celui de l'année 2013 (44,78%) avec un écart positif de 0,23%.

Wassila Benhamed

El Moudjahid


L’université Constantine I offre plus de 6.500 postes pédagogiques répartis sur 13 domaines de formation aux nouveaux bacheliers, a indiqué, mercredi, le recteur de cette institution d’enseignement supérieur, le Pr. Abdelhamid Djekoun. Ce responsable a précisé, au cours d’une conférence de presse organisée en marge des journées d’information sur les étapes à franchir pour les inscriptions des nouveaux étudiants, que ces offres de formation sont domiciliées aux blocs des lettres et des sciences, au campus Tidjani-Haddam, à la faculté des sciences vétérinaires d’El Khroub et à l’Institut national de l’agriculture et des technologies alimentaires (INATA), situé sur la route d’ Ain Smara. Le Pr. Djekoun a également fait état de l’ouverture, à compter de cette année universitaire, de nouvelles filières et spécialités à même de renforcer la vocation de cette université de ‘‘s’ouvrir davantage sur son environnement pour répondre aux besoins de la recherche scientifique et du développement du pays dans tous les domaines du savoir et de la technologie’’. La biologie appliquée, la topographie, le génie climatique, l’apiculture et le génie du transport figurent parmi les nouvelles spécialités offertes, a-t-il précisé

El Moudjahid


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