Le numérique est devenu omniprésent dans notre quotidien, il a bouleversé nos habitudes, nos comportements ainsi que les rapports entre individus et les communautés.

Ceci nous laisse dire que le numérique a induit d’importantes mutations au niveau des institutions et des sociétés», a déclaré le recteur de l’université Frères Mentouri de Constantine 1 à l’entame de son allocution, lundi, lors de la Journée numérique (RUN-UP,) organisée au campus des 500 places. Abdelhamid Djekoun développera son préambule en insistant sur les secteurs de l’éducation et l’enseignement supérieur : «L’éducation comme l’enseignement supérieur sont aussi des secteurs qui sont marqués par ce bouleversement généré par le développement du numérique du fait que l’internet a permis de mettre à la disposition de tout un chacun des savoirs, des connaissances et de l’information en dehors des structures et des institutions conventionnelles reconnues.

A l’université, le numérique est devenu porteur de nouvelles formes d’enseigner, d’apprendre, de travailler et de produire le savoir. Cette évolution des pratiques pédagogiques liées à l’utilisation du numérique est le fruit de la synergie créée par la recherche dans le domaine de l’innovation pédagogique, qui a fait du digital un support incontournable dans le champ de la formation universitaire.» D’où l’essence de cette rencontre universitaire numérique (RUN) dédiée aux structures, formations, plateformes, innovations et stratégie enclenchées depuis plusieurs années. «L’UFMC a, depuis 2012, mis en place une stratégie de formation des concepteurs pour une durée de six mois», a détaillé Ahmed Belhani, chargé de la présentation du volet «Tic et pratiques pédagogiques» qui reviendra sur les dispositions humaines et matérielles à cet effet dont les salles de formation et l’encadrement par l’équipe d’ingénieurs. Pour mieux mettre en évidence cette stratégie universitaire en numérique, la vice-rectrice, Nadia Yekhlef, rappellera entre deux interventions que l’université Mentouri avec ses 14 tuteurs assure sept formations ouvertes aux 71 établissements du territoire national, soit 2000 enseignants. Autrement, 59% des établissements à l’échelle nationale ont bénéficié de la compétence de l’UFMC.

MASTER À DISTANCE

Et ce n’est pas tout. La même université leur dispense aussi des cours de langues étrangères. Et l’ambition mesurée pour la création d’écoles numériques de langues arabe, française et anglaise. Concernant le E-Learning, sa couverture est de 24%.
C’est pour répondre à une demande et en vue d’acquérir une compétence que le Master à distance en administration locale a été initié à partie de l’année 2017. Selon Riad Siaf l’un des formateurs, cette option a fédéré 649 apprenants inscrits, répartis sur le nord et le sud du pays dont d’ailleurs un Qatari et deux Tunisiens.

«Ce cursus engage 20 tuteurs, 5concepteurs de cours, un coordinateur, un concepteur de module, un responsable de tutorat, 8 responsables pédagogiques de modules, un responsable de la formation, un responsable technique et 2 tutorats techniques», a-t-il expliqué, précisant que le programme s’effectue sur 40 heures en moyenne : «L’unique désavantage de l’enseignement à distance est l’isolement que peut ressentir l’apprenant. Nous tenterons d’y remédier avec l’apprentissage collaboratif». Et de rappeler que la mise en ligne des cours sur la plateforme ne peut avoir lieu qu’après validation par un second concepteur.

Et partant, la relation entre enseignant et apprenant prend d’autres formes et appellations. «Tous ces aspects montrent bien qu’avec l’avènement du numérique et son utilisation dans la pédagogie, que la relation entre l’enseignant et l’étudiant s’est complètement transformée, où l’enseignant est devenu un accompagnateur, un médiateur, un tuteur, un coordonnateur et l’étudiant un acteur de sa formation. Aussi, cette situation fait qu’aujourd’hui nous assistons à l’émergence de nouveaux métiers dans le monde de l’éducation en général et celui de l’enseignement supérieur en particulier. Métiers qui méritent d’être répertoriés, référencés et classés en tant que métiers du futur», indiquera Abdelhamid Djekoun.

CLOMs, MOOCs et ATAWADAC

Pour les organisateurs de cette RUN-UP, les avancées dans l’utilisation de numérique au profit de la pédagogie ont dépassé largement la logique du recours à un simple outil ou à un simple moyen pour réaliser un travail intellectuel, scientifique ou d’enseignement, car «nous sommes en face d’une véritable culture, celle du numérique qui a ses règles, sa démarche, sa philosophie et ses concepts. C’est une véritable révolution qui nécessite de la médiation, surtout entre les natifs et les immigrants de cette culture, de l’éthique, de la régulation et de la maîtrise de ses fondements.» Et à eux de noter que le numérique, quand il est au service de la formation et de l’apprentissage, a réussi à engendrer une importante production de contenus qui sont déclinés en cours en ligne ouverts et massifs (CLOMs ou MOOCs), une diversité et une richesse de ressources pédagogiques, la construction de plateformes d’acquisition des compétences et de découvrir des métiers et cela grâce à la simulation et la modernisation, la création de nouvelles technologies destinées à l’exploitation et l’élaboration de nouveaux produits et savoirs originaux dont les technologies de la vidéo numérique, la promotion d’environnements collaboratifs, donnant une autre dimension à la relation d’apprentissage et de formation entre l’étudiant et l’enseignement, et enfin l’accès à n’importe quel savoir, de n’importe quel endroit, à n’importe quel moment et à n’importe quel contenu (ATAWADAC).

L’université FMC, en organisant cette rencontre sur le numérique et sa relation avec les activités pédagogiques, vise à travers ces 5 plans d’action à établir un état des lieux en la matière, partager les bonnes pratiques, concevoir un dispositif construit entièrement sur le numérique pour permettre le rapprochement de l’université avec le monde de l’entreprise. «Investir dans le numérique, c’est investir dans l’innovation et le développement des capacités de notre université, particulièrement pour améliorer sa visibilité internationale. Le programme de cette journée est aussi conçu pour encourager les enseignants à utiliser les outils numériques pertinents dans leurs enseignements, de se familiariser avec les différentes plateformes et d’exploiter les potentialités de ces outils numériques (calcul, simulation, modélisation, dessin, portfolio…) pour la réussite de l’étudiant», a conclu le recteur de l’UFMC.

Naima Djekhar

EL WATAN


Le ministère de l’Enseignement  supérieur et de la Recherche scientifique a publié, le 14 septembre au Journal officiel, un arrêté fixant les modalités de la recherche scientifique au sein de l’entreprise. Cette décision est-elle profitable à l’université ?

De la sorte, la tutelle a instauré des assises réglementaires en matière de recherche. Cet arrêté est venu inciter les entreprises et universités à la recherche utile, à l’engagement mutuel dans une vision de développement. C’est aussi un test pour mesurer les capacités des entreprises dans la compétitivité et l’innovation.
 

Où en est le partenariat en matière de recherche avec les pôles mécanique, pharmaceutique et autres ?  Y a-t-il réellement des projets ou seulement des promesses brandies lors des journées de l’entrepreneuriat ?

Il existe un partenariat, à l’exemple des stages en entreprise pour les étudiants en fin de cycle. C’est l’équivalent de 30% des mémoires dans les filières des sciences et de la technologie  qui se réalise en entreprise. Nous sommes amenés, voire obligés, de développer cette synergie de manière optimale pour des retombées positives pour les partenaires.

A l’université Frères Mentouri, nous sommes déjà au stade de la thèse à l’intérieur de l’entreprise, comme c’est le cas avec une laiterie privée pour la valorisation du lactosérum. L’arrêté interministériel vient donc à point nommé encourager ce type d’initiative.

L’arrêté en question motive la démarche des entreprises par les avantages fiscaux. Serait-ce là un bon moyen de les contraindre à recourir inéluctablement à l’université dans un processus gagnant-gagnant ?

Cela va de soi. Cette stratégie incitative ne peut qu’aboutir à un ticket gagnant. Pour ce faire, il nous incombe aussi de proposer des projets de recherche-développement, bien entendu, dans le respect des activités de la nomenclature. L’approche peut aussi venir de l’université. L’essentiel est d’en faire une impulsion.

L’université va-t-elle s’inscrire dans une logique de démarchage ou ce sont les entreprises qui feront le premier pas ?

L’attitude privilégiée est la réactivité. Si les entreprises ne prennent pas l’initiative, l’université le fera. Il est de son devoir d’établir une association avec le monde du travail. C’est une émulation qu’il faut saisir et faire fructifier, même si elle exige des efforts et un programme rigoureux. Nous devrions nous rencontrer et établir le champ d’action, balisé par les thématiques susmentionnées.

Naima Djekhar

Le prix Nobel de médecine et physiologie 2016 a été décerné au japonais Yoshinori Ohsumi pour ses travaux sur les mécanismes de l'autophagie, mécanisme crucial pour comprendre le renouvellement des cellules et la réponse du corps à la faim et aux infections.


L’université Frères Mentouri de Constantine vient de signer une convention-cadre de partenariat avec la société nationale de transport ferroviaire (SNTF)

«Dans la perspective de développer une dynamique de collaboration et d’échange avec la société nationale des transports ferroviaires SNTF, l’université Frères Mentouri de Constantine (UFMC), représentée par son recteur, le Pr Abdelhamid Djekhoune, a signé, le 20 avril 2016 à Alger, une convention-cadre de partenariat d’une durée de trois ans avec la SNTR, représentée par  son directeur général, Bendjaballah Yacine», peut-on lire dans un communiqué du rectorat adressé à notre rédaction.

L’université Constantine 1 a endossé le rôle de VRP pour aller à la conquête du marché de l’emploi. Une passerelle est donc jetée entre l’université en tant que pourvoyeur de compétences et une société étatique, éventuel creuset de recrutement. «L’objectif de cette convention s’articule sur les modalités de partenariat entre les deux parties afin de conjuguer les potentialités humaines et matérielles dans le domaine de la recherche, de la formation professionnalisante des  étudiants à travers des stages pratiques, des encadrements de mémoire de fin d’études, de définition de projets conjoints», explique le signataire du document, le recteur Abdelhamid Djekhoune.

En d’autres termes, il est question d’un échange de bons procédés préservant les intérêts de l’une comme de l’autre partie, évoluant dans la sphère de l’encadrement professionnel et de la recherche technologique : «Au titre de ce partenariat, la SNTF s’engage à accueillir au sein de ses unités les étudiants stagiaires de l’UFMC dont le nombre et le profit ainsi que les thèmes de stages seront convenus au préalable d’un commun accord entre l’UFMC et la SNTF.

Il est question également de co-encadrement des projets de fin d’études des étudiants stagiaires au sein de la société, en collaboration avec les enseignants de l’UFMC.» En contrepartie, l’université Frères Mentouri est soumise à des engagements qu’elle est tenue d’honorer .«Pour sa part, l’université s’engage à mettre à la disposition de la SNTF les listes des promotions sortantes d’étudiants pour un éventuel recrutement, de soumettre aux différents partenaires de l’UFMC les thèmes de recherche qui intéressent la SNTF, de participer aux différentes manifestations organisées par la société et d’organiser d’éventuelles formations qualifiantes au profit du personnel de la SNTF», dixit le communiqué, qui rappelle que «la rencontre entre les deux parties a permis d’exposer les différentes formations du domaine des transports».

Cette convention  pourrait faire l’objet d’une reconduction : «Cette convention, qui reste ouverte à toute action de valorisation des formations et de promotion des relations entre les deux partenaires, sera évaluée à la fin du contrat et pourrait être soumise à un nouvel accord de partenariat pour une nouvelle durée.» L’université Frères Mentouri ou Constantine 1 est dotée d’un centre audiovisuel (CAV) qui dispose d’un fond numérique non négligeable mis à la disposition des étudiants et chercheurs. C’est du moins ce qui est présenté par l’institution universitaire dans un communiqué de vulgarisation : «Afin de faire face aux exigences des sciences et des technologies et pour répondre aux besoins de développement pédagogique et de recherche scientifique, l’université Frères Mentouri de Constantine est dotée d’un centre audiovisuel depuis 1972.

Ce service a débuté ses activités à la médersa avec l’installation d’un laboratoire de montage photo. Actuellement, le centre est considéré comme l’un des plus importants en matière d’infrastructures et en réalisation deressources numériques. Il a pour objectif de concevoir, produire et diffuser les ressources à des fins pédagogiques sur supports numériques pour le secteur universitaire, mais aussi pour tout autre public intéressé par la production universitaire.» Les perspectives du CAV sont énumérés par le rédacteur du document : «Le centre audiovisuel se charge de former le personnel désirant se perfectionner dans les nouvelles technologies  et le multimédia.

Le service est doté d’un studio équipé de toutes les commodités pour l’enregistrement de cours pédagogiques et d’émissions scientifiques dans les meilleures conditions.»Et d’égrener les multiples fonctions qu’il assure : «Le centre audiovisuel dispose aussi d’une cellule chargée de la numérisation, de l’indexation et de l’archivage des vidéos et des photos de toutes les manifestations scientifiques qui se sont déroulées au sein du campus dont les visites officielles, colloques, conférences, cérémonies de récompenses des étudiants et des enseignants…»

En résumé, le CAV de l’université Frères Mentouri a répertorié plus de 600 vidéos référencées et indexées et plus de 30 000 clichés photographiques sont numérisés à ce jour. «Ce fonds numérique est à la disposition des étudiants, des enseignants et des chercheurs sur différents formats et peut être consulté sur le site www.cav.umc.edu.dz», est-il mentionné, sauf que ce lien est inaccessible...

Naima Djekhar

        Un partenariat du genre « gagnant-gagnant » est en train de s'ébaucher entre l'université des Frères Mentouri de Constantine (UFMC) et la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), en considération du contenu et des objectifs visés par la « convention-cadre de partenariat » d'une durée de trois ans qui a été signée le 20 avril dernier entre les deux parties. Ce contrat qui définit les modalités de ce partenariat engage les deux parties à « conjuguer leurs potentialités humaines et matérielles dans le domaine de la recherche, de la formation professionnalisante des étudiants à travers des stages pratiques, des encadrements de mémoire de fin d'études, de définition de projets conjoints, etc. ». Et c'est incontestablement une véritable bouffée d'oxygène pour les étudiants de la filière transport de l'université qui ne cessent de réclamer des débouchés pour leur diplôme de fin d'études en organisant, tout au long de cette année universitaire, des mouvements de protestation, des grèves, etc. Et pour cause, en vertu de cette convention, la SNTF s'est engagée à accueillir au sein de ses unités les étudiants stagiaires de l'UFMC, dont le nombre et les profils ainsi que les thèmes de stage seront convenus au préalable d'un commun accord entre les deux partenaires. Il est question également, dans cette convention, de co-encadrement des projets de fin d'études des étudiants stagiaires au sein de la société en collaboration avec les enseignants de l'UFMC. De son côté, l'université s'est engagée à mettre à la disposition de la SNTF les listes de promotions sortantes des étudiants pour un éventuel recrutement, de soumettre aux différents départements de l'UFMC les thèmes de recherche qui intéressent la SNTF, de participer aux différentes manifestations organisées par la société et d'organiser d'éventuelles formations qualifiantes au profit du personnel de la SNTF. Et dans le même ordre d'idées, la rencontre entre les deux parties a permis d'exposer les différentes formations du domaine des transports. 
Et, ce qui est encore plus intéressant pour les étudiants de la filière transport de l'université des Frères Mentouri qui sont en cours de cycle, est que cette convention, « qui reste ouverte à toute autre action de valorisation des formations et de promotion des relations entre les deux partenaires », lit-on encore dans le texte signé par les deux partenaires, sera évaluée à la fin du contrat et pourrait aboutir à un nouvel accord de partenariat pour une nouvelle durée, dont l'importance sera, bien entendu, déterminée d'un commun accord. Ce qui ouvre incontestablement de larges perspectives d'avenir pour les étudiants concernés. Et pour la SNTF, elle pourra avoir à sa disposition tout le potentiel scientifique de l'université et les cadres formés pour mener son programme de développement qu'elle a défini dernièrement. Ce partenariat, dont la réussite est souhaitée par tous, qui pourrait servir d'exemple pour les autres secteurs de l'économie nationale et faire tache d'huile, répond parfaitement à la politique d'ouverture de l'université sur son environnement socio-économique. 

A MallemPublié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 04 - 2016


«...Une vision commune visant le développement durable, qui met les bases d’une culture d’ouverture sur la vie et rompt avec la culture de la mort, de l’extrémisme et du repli », dira hier, Mme Sonia M’barek, la ministre tunisienne de la Culture en recevant le flambeau lui passant l’honneur d’organiser à Sfax la ville du sud, l’événement culturel de « Capitale de la culture arabe », de son homologue algérien, M. Azzedine Mihoubi. Une invitation officielle a été, par ailleurs, adressée au président tunisien de la commission d’organisation de la manifestation culturelle « Sfax Capitale de la Culture Arabe 2016 », afin de faire bénéficier ce pays frère de la riche expérience algérienne dans ce domaine, l’événement CCCA formidablement réussi, selon la ministre. Constantine capitale de la culture arabe 2015, a passé le flambeau de la manifestation à Sfax, la ville tunisienne lors d’une soirée pleine de musicalité animée, hier, au niveau de la salle des Grands Spectacles Ahmed Bey. Symbolisant la réconciliation entre Cirta et Syfax et renforçant ainsi, par ce passage intermaghrébin de  l’événement culturel, les liens très étroits, remontant aux époques les plus anciennes, entre les deux pays frères et voisins, comme l’a souligné M. Azzedine  Mihoubi, notre ministre de la Culture. Ces liens, nul ne l’ignore, vont  du domaine politique au sportif, passant par le social, familial, pour toucher  le sécuritaire, ces liens sont une histoire commune et un avenir inéluctablement commun. C’était une soirée où les plus belles voix algériennes et tunisiennes, se sont entremêlées harmonieusement,  Ziad Gharssa, Djamel Chabbi  Abdallah El Menai, Sofia Sadek qui a chanté les paroles d’Azzedine Mihoubi,  Abdou Deriassa qui a fait revivre les chansons de son père, Mehrzia Touil a épaté dans le style Tarabi, ainsi que des chansons collectives tirées du répertoire de  Mohamed El Djemmoussi, et de  Dahmene El Harrachi « ya rayh wine messefer ». Soulignons qu’hier, à son arrivée à Constantine, Mme M’barek, la ministre tunisienne accompagnée par M. Azzedine Mihoubi  et le wali de Constantine, a été invitée à inaugurer l’annexe de la maison de la culture d’Ali Mendjeli. Après une présentation de cette infrastructure, une visite guidée à travers ses différentes ailes, une belle exposition de tableaux de peinture attendait la ministre. Au niveau de la salle des spectacles flambant neuve, une chorale de 7 jeunes talents,  a chanté à la mémoire de Benbadis, « Chaab el djazir mouslimoune », en version moderne très rythmée et ensuite classique,  une œuvre mise en scène par  Islam Mamoune. On soulignera  à la fin, que la ville de Sfax va bénéficier dans le cadre  de cet événement de beaucoup de projets,  citons la transformation de l’église catholique en bibliothèque numérique et un théâtre accueillant 200 spectateurs, la réhabilitation de l’ancienne ville afin de l’introduire dans le patrimoine international de l’Unesco et l’aménagement de la corniche de Sfax pour devenir un espace de détente.   

Rekibi Chikhi

L'est republicain


ALGER- Les membres de l'assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, mercredi à la majorité, le projet de loi relatif à l'utilisation de l'empreinte génétique dans les procédures judiciaires et l'identification des individus.

Le vote du texte de loi a eu lieu lors d'une séance plénière, présidée par M. Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, et en présence de la ministre de la Solidarité nationale et de la condition de la femme Mounia Meslem en remplacement du ministre de la Justice Garde des sceaux Tayeb Louh.

A l'issue du vote, Mme Meslem a indiqué que la loi mettait en place le cadre législatif pour l'utilisation de l'empreinte génétique dans les procédures judiciaires et l'identification des individus dans le respect de leur  vie privée et de leurs données personnelles.

"Il s'agit d'un outil a même de contribuer au développement de l'action judiciaire conformément aux objectifs du programme du président de la République que le gouvernement s'attelle à mettre en oeuvre", a-t-elle dit.

Pour la ministre, la loi sur l'utilisation de l'empreinte génétique permettra à la justice d'opérer un bond qualitatif dans l'utilisation des procédés scientifiques en matière de preuve. "Une avancée dans la voie de la consolidation de la justice en tant que fondement de l'édification de l'Etat de droit et garant des libertés et droits fondamentaux", a encore soutenu Mme Meslem précisant que le texte adopté fixait les règles d'utilisation de cette technique et les autorités habilitées à ordonner le prélèvement d'échantillons biologiques pour procéder à ces prélèvements ainsi que les services qui peuvent demander le recours à cette technique.

La ministre a ajouté que le texte définissait les catégories à soumettre aux analyses de l'empreinte génétique, les personnes habilitées à   faire les prélèvements, les services agréés pour faire les analyses ainsi que les conditions et limites d'utilisation de l’empreinte génétique.

La commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'APN a fait savoir dans son rapport qu'aucune proposition d'amendement  n' a émané des députés au regard de l'aspect technique du texte de loi.

APS


L’Assemblée populaire nationale a également procédé à l’adoption à la majorité absolue du projet de loi relative à l’utilisation de l’empreinte génétique dans les procédures juridiques et l’identification des personnes, un texte de loi qui vient combler un vide juridique en dépit de l’utilisation de cette technique depuis des années et encadrer ces opérations en définissant les règles garantissant qu’aucun usage abusif ne soit fait de l’empreinte génétique. Prenant la parole au nom du ministre de la Justice, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, qui a salué les députés pour ce vote positif, a indiqué que la loi vient mettre en place le cadre législatif pour l’utilisation de l’empreinte génétique dans les procédures judiciaires et l’identification des individus dans le respect de leur vie privée et de leurs données personnelles. Elle a ajouté que ce nouvel outil contribuera au développement de l’action judiciaire conformément aux objectifs du programme du Président de la République que le gouvernement s’applique à mettre en œuvre.  
Le texte garantit également que les échantillons obtenus pour ne pas être utilisés à des fins illicites, conformément à la Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme, promulguée par l'UNESCO le 11 novembre 1997. La loi qui vient d’être votée repose sur plusieurs principes dont la protection de la vie privée des personnes et l’établissement d’un équilibre entre celle-ci et la nécessité de préserver la sécurité et de protéger la société contre la criminalité sous toutes ses formes.
Elle intervient pour adapter et harmoniser la législation nationale aux progrès enregistrés en matière de moyens de preuve et de recherche scientifique concernant l’ADN. Les membres parlementaires ont également procédé à l’adoption des rapports de validation de la qualité d’un député du RND en remplacement de Miloud Chorfi, désigné sénateur au Conseil de la nation et du remplacement de la députée de l’AAV, Oum Hani par Saïd Aït Djenaoui. Les travaux de l’APN reprendront ce matin en séance plénière consacrée aux réponses à des questions adressées au ministre des
Finances et au ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
Houria A.

El Moudjahid


Premiers pas dans la recherche appliquée

Le Centre de recherche en biotechnologie (CRBT) a organisé pour la première fois, les 11 et 12 avril, des journées portes ouvertes

destinées, entres autres, «aux différents représentants du secteur socio-économique dans le but de faire connaître notre Centre et ce que la recherche partenariale en biotechnologie pourrait apporter à la société en général», nous déclare d’emblée Wahida Zeghouane, chef du département des relations extérieures et de la valorisation des résultats de la recherche.

Le CRBT s’impose actuellement en tant qu’unique institution de l’enseignement supérieur dédié à la recherche en biotechnologie à l’échelle nationale.

D’où «sa capacité à coordonner les réseaux de recherche et de développement technologique dans le domaine des biotechnologies, afin d’apporter des  réponses aux besoins du pays dans les secteurs de la santé, l’agriculture, l’agroalimentaire, l’environnement et l’industrie», soutiennent tour à tour Hadjer Zaak et Boualem Harfi, respectivement responsables de la division biotechnologie alimentaire et biotechnologie agriculture.

La mission dévolue à cet établissement, opérationnel depuis 2010, sera renforcée — du moins le vœu a été formulé à travers ces portes ouvertes — par «la possibilité de mettre en place des équipes et/ou des laboratoires mixtes en choisissant des thématiques qui sont au cœur des priorités et des préoccupations du pays».

Aussi, conformément aux nouvelles orientations de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT), il sera mis à la disposition des étudiants en post-graduation les ressources humaines et matérielles de ces laboratoires afin de les accompagner dans la réalisation de leurs travaux de recherche.

Le CRBT est un établissement public à caractère scientifique et technique, affilié au ministère de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique. Implanté sur  le site de la nouvelle ville Ali Mendjeli à Constantine,  il dispose de cinq divisions de recherche, à savoir les unités d’immunologie, de biotechnologie alimentaire, de biotechnologie et environnement, de biotechnologie et agriculture, de biotechnologie et santé et de biotechnologie industrielle.

Parmi ses missions, il est question d’identifier et de coordonner en réseau de recherche et d’animer les équipes de recherche existantes dans le domaine des biotechnologies, d’assurer la veille scientifique et technologique en rapport avec les biotechnologies ou encore de participer au développement et à l’harmonisation de la législation ayant trait à la bioéthique, à la biosécurité et aux normes de référence. «Le CRBT est un centre de recherche appliquée voué à répondre aux besoins bioéconomiques», précise le Dr Harfi.

Chaque division planche actuellement sur au moins deux projets et pas des moindres. Le transfert embryonnaire bovin pour l’amélioration de l’espèce ou la mise au point d’un ferment lactique local (fromage sans conservateur) en partenariat avec une laiterie constantinoise sont autant de travaux qui impacteront demain les secteurs de l’agriculture et de l’alimentaire.

Et les visées ne s’arrêtent pas là. En mai dernier, ce Centre a abrité le lancement du séquençage du génome algérien. Un projet de haute technologie, dirigé par un noyau de chercheurs du CRBT, de scientifiques algériens travaillant aux Etats-Unis et en Arabie Saoudite, en collaboration avec des Américains ayant participé au projet emblématique du séquençage du génome humain. C’est dire la vocation de ce centre et l’impact de sa mission sur l’essor du développement biotechnologie, notamment dans la résolution de problèmes majeurs de santé.

D’ailleurs, l’ensemble des institutions de formation, de recherche, d’accompagnement et de développement des biotechnologies réunis territorialement  à Constantine seront, sans nul doute, déterminants dans le développement de l’investissement et de la création d’entreprises ayant un lien direct avec les secteurs de l’agriculture, de l’environnement et de l’industrie pharmaceutique. Concernant cette dernière spécialité, Constantine en est le pôle national incontestable.

Recherche tous azimuts

Pour rappel, les biotechnologies sont utilisées dans différents domaines. Elles s’appuient sur le traitement de quantités prodigieuses de données générées aussi bien par la biologie moléculaire et la génomique que d’autres disciplines non biologiques telles que la robotique, l’électronique ou encore la bionique.

Dans cette optique, une manifestation scientifique sur les biotechnologies a été organisée, les 19, 20 et 21 octobre 2015, à l’université Mentouri, parrainée conjointement avec l’Agence thématique de recherche en biotechnologie et sciences agroalimentaires (ATRBSA). «C’était une opportunité pour réunir plusieurs chercheurs et spécialistes à l’effet d’illustrer des exemples de recherches innovantes en la matière et aussi débattre d’un certain nombre de thématiques, dont les biotechnologies et la santé, l’agriculture, l’environnement et les industries», selon le rectorat.

Pour cette manifestation, le CRBT avait livré aux visiteurs des échantillons de projets de recherche dans six domaines : la santé, l’agriculture, l’environnement, l’agroalimentaire, la biosécurité et les TIC.

Les recherches appliquées en matière de santé humaine, si elles ne sont qu’au stade de l’étude, s’annoncent sous les meilleurs auspices, selon le docteur Tarek Boudiar qui est à la tête de l’entité «biotechnologie et santé» qui axe sa mission sur  le diagnostic et le traitement. Actuellement, ses équipes se penchent sur quatre projets, dont deux relatifs au cancer du poumon et au glaucome.

Le diagnostic et le traitement de ces pathologies ne sont-ils pas du ressort des oncologues ? Sûr que oui, mais l’approche des chercheurs du CRBT est toute autre. «Notre recherche a pour base de travail le gène pour déterminer la cause du problème et cibler la thérapie», affirme le Dr Boudiar, dont le département projette la mise en place d’un «conseil génétique pour les familles». Une mission préventive qui aidera à la détection notamment du glaucome, pour une prise en charge efficiente.

La palette des recherches inclut, par ailleurs, la phytothérapie. Les principes actifs de certaines plantes, dites médicinales, sont testés sur des cellules cancéreuses. Ce qui pourrait augurer d’avancées dans le domaine des thérapies, peut-être dans quelques années, puisque tout projet de recherche n’exige pas uniquement des financements, mais surtout du temps.

Naima Djekhar
El Watan Etudiant

Musique en fête

Published in La Revue de Presse March 31 2016

Le 31 Mars 2016 à l'esplanade Malek haddad à partir de 18h00
Au programme:

  • Djmawi Afrika
  • lyes ksantini
  • cameleon
  • dj R-one
  • Amel Zen
  • Azzou
  • Hakim Salhi 

Entrée Libre


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