Friday, April 26, 2024

mars 2016 - Université Frère Mentouri - Constantine 1

«Les jeunes qui ont été déjà formés au niveau de l’Ecole Régionale des Télécommunications (ERT), n’ont pas tous bénéficié d’un projet, pour des raisons qui leur sont propres, un dossier incomplet ou autre, mais le reste,  environ 10 entreprises, ont bénéficié des ODS», nous a déclaré, hier, M.Allab Lokmane, le directeur de wilaya d’Algérie Télécom AT, en marge de la cérémonie de remise des diplômes pour 11 futurs chefs d’entreprises qui seront appuyés par le CPA. Une cérémonie, à laquelle ont pris part, M. Moussaoui, le Directeur Régional d’AT, M. Ghallab, le directeur de l’agence de Constantine de l’ANSEJ, le directeur de l’Emploi de Constantine et M.Saidi Syaf, directeur de l’agence CPA de CASA NOVA. Et de nous indiquer que, «le nombre d’ODS, s’élève à 100, d’une valeur dépassant le 1 milliard. Pour ces derniers, les travaux sont en cours, mais beaucoup de projets attendent d’être entamés et ces entreprises créées ne suffisent pas. Le réseau des télécommunications en Algérie est en plein expansion. Pour Constantine, ces entreprises sont déployées à travers le territoire de la wilaya, étant donné la vétusté de notre réseau, ceci exige donc une réhabilitation, d’un côté et le raccordement des nouvelles habitations, à la nouvelle ville Ali Mendjeli, Didouche Mourad et Retba, à titre d’exemple. On a donc un manque, et on est très favorable à la création de nouvelles entreprises». Pourquoi seulement 11 entreprises, donc ?, Une question à laquelle a répondu, M. Allab, «  cela ne dépend pas de nous uniquement, nous sommes trois partenaires, l’ANSEJ et la banque qui doivent vérifier que l’entreprise réponde aux conditions d’éligibilité. Pour le matériel, on leur fait un listing et c’est à l’ANSEJ et la banque de faire le reste, ce n’est pas un gros matériel, s’il coûte 100 millions à titre d’exemple, 70 millions sont pris en charge par la banque». M.Saidi Syaf, directeur de l’agence du CPA de CASANOVA, à propos de cet engagement financier, il nous dira que, «on n’a pas de crainte, du moment qu’il y a  notre partenaire Algérie Télécom qui assure l’encadrement, le soutien et l’assistance et aussi, il y a le plan de charge et l’engagement de l’Etat ».  M. Beloucif, indiquera pour sa part, que, depuis la signature de la convention ANSEJ/ Algérie Télécom, en 2013, pas moins de 75 dossiers ont été déposés par les jeunes pour les accompagner, 50 ont été acceptés, et 43 ont eu un accord dans le cadre de la sous-traitance avec AT. Cinq banques publiques ont accordé leur accord à 32 entreprises. De ces dernières, 15 ont été déjà financées, 10 d’entre elles ont des ODS, certaines arrivent même à 6 ODS, à noter que ces chefs auront droit à deux employés. Tout cela après une formation de  15 jours au niveau de l’ERT, dont ont bénéficié depuis 2013, 25 stagiaires, 3 de la nouvelle promotion de 11, a déjà entamé ses cours. La formation se déroule comme suit, une semaine théorique, une autre de familiarisation avec le matériel et une autre au niveau des chantiers. Non seulement techniquement mais en gestion de l’entreprise aussi. M. Alliouche Khaled, un responsable dans l’ERT, nous informera que, «les futurs chefs d’entreprises ont reçu une formation en la pose et le raccordement du câble urbain, et de la fibre optique, et en l’étude des réseaux». Les entrepreneurs qui ont déjà des projets et qui ont assisté à cette cérémonie ne nous ont pas fait part de gros obstacles, les nouveaux diplômés tirés par quatre épingles, affichent beaucoup de confiance et spécialement Melle Sedrati Rafika, 27ans, la première entrepreneure à avoir bénéficié de cet encadrement à Constantine, « je suis formée dans un institut, avant mon insertion dans ce programme j’ai subi une formation au niveau de l’ERT en installation de réseaux, je suis très optimiste quant aux possibilités de trouver des projets». Tous les intervenants se sont accordés à dire que ce type de convention n’existe qu’en Algérie. Sous d’autres cieux, l’entrepreneur doit se prendre en charge et que les jeunes, en contrepartie doivent faire preuve de sérieux dans leur travail et honorer leur engagements.

 

 

  Rekibi Chikhi

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أكد، أمس، مدير السكن لولاية قسنطينة، بأن السكنات الوظيفة للأساتذة الجامعيين ستستلم قبل بداية الموسم الجامعي الجديد، بعد أن بلغت الأشغال نسبة 80 بالمائة، فيما أعلن مدير ديوان «أوبيجي» عن انطلاق عملية جديدة لإعادة تأهيل بنايات المدينة، خصص لها غلاف مالي بقيمة 150 مليار سنتيم.
و ذكر مدير السكن في اجتماع مجلس الولاية، بأن جل العراقيل التي كانت تحول دون استلام مشروع 460 سكنا وظيفيا بالمدينة الجديدة علي منجلي لفائدة الأساتذة الجامعيين، قد أزيلت، حيث سُويت جميع الوضعيات و الملاحق المالية للمقاولات، و تم تعيين أخرى للإنطلاق  في أشغال الطرقات و الشبكات المختلفة، على أن يستلم المشروع شهر جويلية المقبل كأقصى تقدير، رغم أن الآجال التعاقدية تمتد حسب المسؤول إلى غاية نهاية العام الجاري. الوالي و في تدخله، شدد على ضرورة الإلتزام بموعد التسليم، خاصة أن الأمين العام للولاية كان قد قدم وعودا إلى الأساتذة الذين احتجوا في عديد المرات أمام الديوان و كذا رئاسة جامعتي الأمير عبد القادر و منتوري، بمنحهم الشقق قبل انطلاق الموسم الجامعي المقبل، كما أمر بتحسين نوعية الأشغال و احترام معايير الجودة في الإنجاز. من جهة أخرى، أعلن مدير ديوان الترقية و التسيير العقاري “أوبيجي»، عن تسجيل عملية جديدة لإعادة الإعتبار لعديد البناءات عبر 15 موقعا بالمدينة، خصص لها 150 مليار سنتيم، حيث ذكر المسؤول بأن إجراءات إعداد دفاتر الشروط جارية، فيما انتقد الأمين العام تأخر العملية و شدد على ضرورة الإنطلاق في المشروع قبل منتصف الشهر المقبل.
ل/ق

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Faisant suite à son engagement pris à l’occasion de la journée de l’étudiant le 26 mai 2015, le Forum des Chefs d’Entreprise lance « Le Prix FCE de la Meilleure Thèse de Doctorat ».

Ce prix concerne toute thèse qui présente un impact/intérêt avéré pour le monde socio-économique et soutenue en Algérie au cours de l’année 2015. Il sera décerné à l’occasion de la deuxième édition de la conférence annuelle sur « La Relation Université/Entreprise » placée sous le thème : « La Thèse de Doctorat en Entreprise » qu’organise le FCE avec la collaboration scientifique et le parrainage du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS). Les disciplines concernées par le Prix FCE de la Meilleure thèse de Doctorat sont : les sciences appliquées ; les sciences de l’ingénieur et les sciences du management.

A travers cette initiative, Le FCE œuvre à construire des passerelles entre le monde socio-économique et l’université pour améliorer l’employabilité des  diplômés algériens et la valorisation des travaux de recherche. Le FCE souhaite également apporter sa contribution au développement technologique du système productif et à la promotion de la productivité et la compétitivité de l’entreprise, le développement industriel, la protection de l’environnement et la promotion du développement durable.

Plus de détails sur le site ouvert a cet occasion http://www.fce.dz/prixfce2016/

«Ce projet est classé par le CPE, projet d’intérêt national, un maillage nécessaire pour le développement du pays, qui comprend le stockage et la distribution. Il permet d’optimiser le transport, booster l’investissement et donc des produits moins chers, dont on peut déterminer la traçabilité», nous a indiqué, jeudi dernier, M. Chakib Hebbachi, le responsable du foncier de la société mixte SNTR Logistics, lors d’une séance de travail, qui a réuni les représentants de cette société avec les membres de l’exécutif de la wilaya de Constantine, pour l’obtention du permis de construire de ce projet, dont la date a été fixée pour le 31 mars au plus tard, par le wali. Pour l’Algérie qui se tourne vers l’industrie et l’agroalimentaire, ce sera un accompagnement sûr et fiable, en matière de solution de gestion, de traçabilité en temps réel et donc de fiabilité du flux des marchandises du secteur public et des stocks dits «tampons», que toute nation se doit d’avoir, pour faire face aux éventuelles crises. On est en train de parler de l’industrie logistique ou supply-chain, qui est devenue en quelques années un objet essentiel du développement et de l’aménagement des territoires. Et c’est ce qui nous manquait justement, prendre en charge sa production, n’étant pas à la portée de tous les investisseurs. La société mixte, SNTR Logistics, créée en partenariat avec le groupe français APRC, spécialisé dans le domaine des pôles logistiques, et la SNTR sous la tutelle du ministère des Transports a ciblé à ce jour 30 wilayas pour un dépôt du dossier d’investissement et la présentation du projet aux autorités locales. Cette industrie aura besoin d’un maillage sur le territoire national, composé de trois pôles, Oran pour l’ouest, Alger pour le centre et Constantine pour l’Est algérien. Ces trois pôles desserviront le territoire national au travers des sites satellites qui lui seront rattachés selon la technique des cônes inversés. La  première plate forme logistique selon des standards internationaux verra le jour à Constantine au niveau  de la ZI d’El Guerrah à Ouled Rahmoune dans la daïra d’El Khroub, sa construction prendra 36 mois. S’étendant sur 50 ha, ce campus logistique sera composé de trois bâtiments, ‘A’ frigorifique de 24000 m2, -‘B’ 48000 m2 réfrigérable plus drive et un bâtiment ‘C’ sec de 48000 m2. Ce projet permettra, la création de 1600 emplois directs et indirects, à travers,  l’implantation et/ou le développement d’industries connexes à la logistique, le développement d’entreprises de gardiennage, de maintenance informatique, électricité, plomberie et menuiserie… Concernant la contribution à terme, de la SNTR-Logistics dans l’économie nationale, elle apportera plus de 7 milliards d’USD/an, la création de plus de 40.000 emplois directs et indirects, une diminution plus que significative de l’informel, plus de 20 millions de m2 d’usines logistiques, le déploiement et le développement de la grande distribution, un développement et/ou implantation de l’industrie du secteur du poids lourds, plus de 25000 véhicules PL et utilitaires seront nécessaires à l’industrie logistique algérienne.

Rekibi Chikhi

 

C’est à l’âge de 35 ans que j’ai réalisé l’importance de la langue anglaise dans ma vie professionnelle.

A l’époque, j’étais installé à Paris depuis quelques années et je me rendais compte que mes connaissances en anglais étaient insuffisantes, et ce, en dépit de bonnes bases acquises au lycée Larbi Tebessi de Skikda. J’ai alors décidé d’élever mon niveau d’anglais et je me suis mis à la langue de Shakespeare pour enrichir mon vocabulaire, améliorer ma prononciation et rafraîchir mes connaissances grammaticales.

D’abord chez moi : j’ai emprunté des livres et des cassettes de langue anglaise, je me suis abonné à la revue Newsweek, j’ai acheté un traducteur anglais-français, j’ai réglé la télévision sur la BBC et je me suis mis à écouter des cassettes d’anglais en voiture. Je me rappelle encore que je préparais des listes de mots à apprendre et m’appliquais à faire les exercices de grammaire et de vocabulaire. Ensuite, je me suis inscrit à un stage intensif de deux semaines. Six mois plus tard, j’ai effectué un stage d’immersion de trente jours. Après quelque temps, j’ai réussi à intégrer une société internationale de premier plan et l’anglais était devenu ma langue de travail.

De retour en Algérie, j’ai pris connaissance de l’acuité du problème d’apprentissage des langues. Nombre d’étudiants ont des difficultés pour s’exprimer en langues étrangères, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. C’est un vrai problème ! Surtout pour ceux dont la langue d’étude est une langue étrangère.

Comment peuvent-ils assimiler ce qui leur est enseigné s’ils ne maîtrisent pas la langue d’enseignement ?

Certes, des initiatives sont prises par les pouvoirs publics pour pallier ce problème, des initiatives telles que les accords de coopération pour l’apprentissage des langues, la création de centres de langues dans certaines universités, les agréments donnés à des écoles de langues privées… Mais hélas, ces mesures restent insuffisantes aussi bien en qualité qu’en quantité. Car le problème est toujours là. Il tend même à s’aggraver vu que certains jeunes enseignants éprouvent eux-mêmes des difficultés pour s’exprimer correctement dans la langue qu’ils utilisent pour enseigner.

Si on continue comme cela, les conséquences seront désastreuses pour notre capital humain. Que faire alors ? Des mesures urgentes s’imposent dans la sélection et l’accompagnement des enseignants. Parallèlement à ces mesures, de nouvelles solutions d’apprentissage des langues, conçues avec les meilleurs spécialistes et utilisant les technologies de l’information et de la communication, doivent être mises en œuvre rapidement dans les différents cycles de l’éducation.

Les étudiants, quant à eux, ne doivent pas rester dans l’expectative : ils doivent être proactifs et prendre l’initiative d’améliorer leur niveau en langue étrangère.

Comme je l’ai souligné dans mon témoignage, on peut apprendre à tout âge. Et les moyens d’aujourd’hui sont vraiment en leur faveur : la télévision et internet facilitent considérablement l’accès aux formations linguistiques. On peut apprendre en suivant des cours en ligne, en regardant des films sous-titrés ou des documentaires, en lisant des journaux sur internet, en faisant une visite virtuelle à Londres, en faisant des courses dans un supermarché virtuel, en écoutant les radios sur internet, en jouant avec une console de jeux, en utilisant les logiciels de traitement de texte et leurs correcteurs d’orthographe et de grammaire, en utilisant les réseaux sociaux, etc. Pour bien apprendre, il faut combiner plusieurs de ces moyens technologiques et, dans la mesure du possible, suivre des cours de langue à l’université, dans un centre culturel ou un établissement privé.

Vous aussi, vous pouvez donc apprendre et vous améliorer ! Mais il n’y a pas de recette magique : il faut consentir un effort personnel régulier. Il faut s’y mettre et progresser un peu tous les jours. En enrichissant votre vocabulaire, en faisant l’effort de parler dans la langue que vous souhaitez maîtriser, etc. Concentrez-vous et ne regardez pas trop le temps. Vos progrès seront un facteur de motivation pour vous permettre d’aller plus loin. A vous d’agir… à votre rythme.

Pour vous aider, voici quelques centres culturels et sites internet proposant des ressources pour apprendre les langues étrangères en ligne :

- Langue allemande : institut Goethe, Deutsche Welle
- Langue anglaise :  British Council à Alger, cours pour enfants (learn english kids)
- Langue chinoise : Chine nouvelle
- Langue espagnole : institut Cervantes à Alger
- Langue française : Institut Français d’Algérie
- Langue italienne : Institut culturel italien d’Alger.

Zoubir Benleulmi

El Watan

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Le département de physique de l’université Mentouri sera à l’honneur à la rentrée universitaire prochaine. Il prépare l’introduction d’un mastère en astrophysique, le premier du genre dans les annales universitaires.

Une ambition qui deviendra dans quelques mois une réalité. Les initiateurs du projet ne sont pas peu fiers de cette future naissance qui augure de belles perspectives pour les chercheurs dans le domaine.

Dans un communiqué signé conjointement par les professeurs N. Mebarki et Jamal Mimouni, respectivement directeur du LPMPS et chef de l’équipe de recherche en cosmologie et UHECR du département de physique de l’université Mentouri, il est signalé que «La recherche en astrophysique en Algérie est menée principalement au Craag d’Alger et, en ordre dispersé, dans différentes universités algériennes.

La rentrée prochaine verra l’ouverture à Constantine du premier mastère d’astrophysique du pays. Elle fera intervenir, en plus de l’équipe du Laboratoire de physique des particules (LPMPS) qui en aura la charge, un certain nombre de compétences de plusieurs universités algériennes et étrangères». Un atout de taille pour l’université Mentouri qui fera «un bond dans l’univers» passionnant et complexe de l’astrophysique.

Au département de physique, il est actuellement enseigné «les différentes branches traditionnelles de la physique, de la physique énergétique à celle des matériaux, la cristallographie, celle théorique et plus récemment celle médicale, anciennement nucléaire, l’air du temps oblige», précise le Pr Mimouni, qui est aussi le président de l’association Sirius d’astronomie que l’on ne présente plus.

C’est donc un nouveau cap, plutôt un défi pour la corporation des physiciens algériens d’autant que les compétences existent. «Nous avons dans notre équipe de formation, en plus des compétences locales, des enseignants de Batna, Annaba et aussi du Craag d’Alger et même de l’étranger», a ajouté notre interlocuteur.

A l’annonce d’une quelconque nouvelle filière, des aspirations se manifestent et des ambitions se dessinent. L’ouverture d’un diplôme de mastère en astrophysique suscitera quelques vocations. Dans sa plus simple définition, l’astrophysique — du grec astêr : étoile, astre et physis : science de la nature, physique — est une branche interdisciplinaire de l’astronomie qui concerne principalement la physique et l’étude des propriétés des objets de l’univers : étoiles, planètes, galaxies, milieu interstellaire… Une telle filière focalisera probablement l’intérêt de quelques étudiants qui auront «la tête dans les étoiles».

C’est une filière qui fait «rêver», c’est un es-qualité qui nous le confirme. «Etudier l’astrophysique est le désir sinon le rêve de nombre d’étudiants en physique. C’est un peu la branche noble de la physique. Il y a un certain romantisme à étudier l’univers, cet appel de l’infini spatial et temporel, ces mystères ayant pour noms trous noirs, supernovas, quasars, matière noire...», explique avec passion Jamal Mimouni. Il est vrai que l’univers fascine : les étoiles, les planètes et les milieux interstellaires regorgent de mystères que les astrophysiciens dévoilent progressivement.


Projet d’Observatoire National des Aurès

Un appel à candidature est donc lancé. Mais faudrait-il encore détenir les qualifications requises. Les critères d’inscription rejoignent, à quelques différences près, ceux exigés pour n’importe quel mastère. «Dans le système LMD, l’inscription au lastère est ouverte en général à tous les titulaires d’une licence, dans la limite des places disponibles et avec quelques garde-fous et parfois un entretien. Depuis cette année sont acceptés les détenteurs d’un DES du système classique qui sont prêts à refaire leur quatrième année pour tenter de décrocher le mastère 2.

Au niveau du doctorat, c’est un concours national avec un nombre de postes précis. Pour notre mastère en astrophysique, vu la demande à laquelle nous nous attendons, nous accepterons les candidatures dans la limite des places disponibles, c’est-à-dire une douzaine, et éventuellement nous procéderons à l’étude du dossier et à un entretien pour ne garder que les plus prometteurs. Nous sommes disposés à jouer le jeu d’une formation ouverte à tous les candidats au niveau national. Nous espérons obtenir les plus motivés et les mieux préparés», nous affirme-t-on.

L’introduction d’un mastère en astrophysique dans le cursus universitaire algérien est en réalité une préparation, en amont, d’experts en la matière dans la perspective de la concrétisation du projet de l’observatoire national des Aurès. Le département de physique servira de vestibule pour fournir la matière grise apte et qualifiée pour faire fonctionner ce futur temple de la haute technologie. La corrélation entre le mastère en astrophysique et le futur observatoire de Khenchela est vite établie.

«Le projet d’observatoire national des Aurès dont le maître d’œuvre est le Craag d’Alger avec la participation de chercheurs de plusieurs universités (dont celle de Constantine) est fortement impliqué dans un projet européen concurrent à celui de LIGO. Il s’agit du projet Advanced Virgo dont le laboratoire principal se trouve près de Pise, en Italie, et qui, une fois complétée sa mise à jour en 2017, aura des caractéristiques proches de celles du LIGO. Un télescope sophistiqué dédié au suivi optique pour d’’éventuelles détections d’ondes gravitationnelles par Virgo sera implanté à Alinas, dans la wilaya de Khenchela. Le mastère d’astrophysique est un peu une renaissance de cette école sous une autre forme. L’observatoire devrait, à terme, supporter les enseignements pratiques du mastère et même ultérieurement permettre le recrutement», conclut notre interlocuteur.

A rappeler que le LIGO est le laboratoire américain qui a annoncé, le 11 février 2016, la découverte, pour la première fois dans l’histoire, d’ondes gravitationnelles prédites par la théorie de la relativité générale d’Einstein il y a précisément 100 ans. L’événement avait été enregistré le 14 septembre 2015, mais la nécessité d’effectuer des vérifications minutieuses, vu sa portée, a donc pris cinq mois pour sa confirmation et couronne ainsi 40 ans de recherches infructueuses de différents laboratoires de par le monde de ces ondes extrêmement ténues.

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L'Algérie produira 295 mégawatts d'électricité à partir d'énergies renouvelables dans plusieurs wilayas du pays d'ici l'été prochain, a annoncé hier le président-directeur général de Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida (SKTM), Chaher Boulakhras, lors d'une émission de la radio nationale Chaîne 1. Ces 295 mégawatts sont prévus dans le cadre d'un programme visant la réalisation de 23 centrales pour produire 350 mégawatts d'électricité à travers le pays, a ajouté la même source, soulignant que le secteur est ouvert aux investisseurs privés depuis 2014.
Pour rappel, M. Boulakhras a déjà déclaré, il y a une année, que SKTM allait produire 350 mégawatts d'électricité à partir d'énergies renouvelables en 2015.
Dans ses récentes déclarations, le PDG de SKTM explique que le programme des énergies renouvelables a été lancé en 2011 et que la société qu'il dirige est un «partenaire» dans ce programme depuis 2013, date à laquelle elle été chargée de réaliser 23 centrales pour produire 350 mégawatts. Selon lui, 10 centrales sont déjà en service, et le reste est en cours de réalisation «à un rythme rapide» et «seront réceptionnées durant l'été». A cela, il faudra ajouter «deux centrales expérimentales», lancées avant le démarrage du projet, une à Ghardaïa (centrale solaire) et l'autre à Adrar (centrale éolienne de 10 MW). Parmi celles entrées en production, il cite la centrale de Djanet et 7 autres stations à Adrar, Tamanrasset et Aïn Salah, tandis que le ratio de couverture d'électricité renouvelable à Adrar représentait environ 60%, contre 30% à Tamanrasset et 40% à Tindouf avec 9 MW.
L'invité a également révélé que d'autres centrales entreront en production «la semaine prochaine» dans les Hauts-Plateaux, notamment à Djelfa, Souk Ahras, et seront suivies de celles de Laghouat, M'sila, Sidi Bel-Abbès, El-Bayadh, Nâama et Saïda. Toutes ces centrales produiront au total 295 mégawatts d'électricité à partir d'énergies renouvelables.

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Boualem Aliouat . Vice-président de l’académie africaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation

Vous venez de créer l’Académie africaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation à Abidjan ; de quoi s’agit-il exactement ? Dédiée au développement à l’international, l’Académie africaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation (AAEI), dont je suis le vice-président, est une initiative du Réseau des universités de sciences et technologies d’Afrique (RUSTA) qui fédère environ cinquante universités implantées dans une vingtaine de pays d’Afrique. Cette académie a été créée tout récemment dans la perspective de promouvoir toute action en faveur du développement de l’entrepreneuriat et de l’innovation au sein du système éducatif, de la formation permanente, de la formation supérieure et professionnelle sur le continent africain. Elle mettra en œuvre des actions multiformes en faveur de l’entrepreneuriat et de l’innovation dans cette région promise à un bel avenir économique. Elle a notamment pour objectifs d’encourager l’entrepreneuriat à bâtir et diffuser des méthodes pédagogiques spécifiques à l’entrepreneuriat et l’innovation, de promouvoir le développement de la recherche et la diffusion de ses résultats, de faciliter les échanges d’expériences et informations entre ses membres et tous les organismes, privés ou publics, nationaux ou internationaux, centrés sur l’entrepreneuriat et l’innovation. Elle vise également à faire reconnaître l’entrepreneuriat comme discipline académique et contribuer ainsi à la formation de politiques publiques favorables au développement d’une économie entrepreneuriale innovante. Combien de pays africains représentez-vous ? Pour l’instant, nous représentons 16 pays africains subsahariens, en plus des trois pays du Maghreb représentés dans le Bureau de l’AAEI. Notre Bureau est composé de personnes très emblématiques dans le domaine de l’entrepreneuriat. Sur le plan académique, nous sommes représentés par les meilleurs acteurs de l’entrepreneuriat et de l’innovation au monde, notamment le département de l’entrepreneuriat et de l’innovation d’HEC Montréal, avec les célèbres professeurs Louis-Jacques Filion, titulaire de la Chaire d’entrepreneuriat, Rogers Bombardier, ou le chef de département Entrepreneuriat et Innovation d’HEC Montréal, Franck Bares. Bien d’autres professeurs de dimension internationale particulièrement versés dans l’entrepreneuriat et l’innovation font partie de ce Board, parmi lesquels des spécialistes européens ou américains issus de la Silicon Valley. Pour ce qui est des membres entrepreneurs, nous avons tout autant des membres, entrepreneurs ou Business angels, issus de la Silicon Valley que d’autres secteurs connus pour leur dynamisme entrepreneurial et l’accompagnement des start-ups. De grands patrons ou banquiers africains nous accompagnent également. L’Algérie est notamment représentée par le président du Groupe industriel Benamor et actuel président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) Mohamed Laïd Benamor et le président du Groupe NCA Rouiba, Slim Othmani dont l’expérience en matière d’entrepreneuriat et de soutien aux jeunes entrepreneurs est, à bien des égards, exemplaire. Mais nous avons le soutien également des patrons de certaines Business Schools en Afrique, et au Maghreb comme Sup’Management et Mundiapolis, en plus de toutes les universités du RUSTA. La liste des membres de l’AAEI ne fait qu’augmenter actuellement en raison d’un réel engouement pour l’initiative, comme si cette Académie à l’échelle du continent correspondait à une attente forte, mais qui a malheureusement tardé à être lancée. C’est aussi l’époque qui veut ça, car il nous semble que les pays africains sont désormais déterminés à agir ensemble, à construire un destin commun, Sud-sud et dans une perspective intercontinentale. Car l’AAEI est aussi membre de la Conférence intercontinentale des universités et des grandes Ecoles. A qui a été confiée la présidence de cette académie ? C’est monsieur Frédéric Dohou, actuel président du Réseau des universités de sciences et technologies d’Afrique (RUSTA) et ex-ministre des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire qui a été désigné comme président de cette nouvelle institution. Il en a, à l’évidence, l’envergure et la compétence. Quelle différence faites-vous entre les «think tanks» en entrepreneuriat qui prolifèrent à travers le monde et cette académie qui investit le même objet ? Un «think tank» dans le domaine ne serait qu’un cercle de réflexion qui aurait pour principal objectif de produire des études ou d’élaborer des propositions en faveur de l’entrepreneuriat et de l’innovation. Nous ne sommes pas un «think tank» en ce sens que notre action repose sur un programme «Entrepreneur» et «Innovateur» en quatre points qui ne relèvent pas de la simple réflexion, mais davantage de l’action et de l’accompagnement : nous identifions des idées d’innovation, des demandes, des opportunités d’affaires exprimées par de potentiels entrepreneurs et innovateurs africains ou des porteurs de projets externes qui intègrent l’Afrique. Pour votre information, nous venons de remettre le premier prix de l’Entrepreneur et celui de l’Innovateur 2016 à trois lauréats africains pour leurs projets à l’issue d’un concours au sein du RUSTA. C’est l’AAEI qui a pris en charge ce concours et accompagne ces jeunes pousses désormais en Afrique. Nous accompagnons ces jeunes pousses par un réseau professionnel d’experts, notamment dans le cadre d’une expertise reconnue au sein d’une Maison de l’Entrepreneuriat. Les projets pourront ensuite démarrer au sein d’un incubateur (ou un centre d’innovation) et être accélérés au sein d’un business center. Ce programme Entrepreneur/Innovateur implique actionnariat, aide à la levée de fonds, partenariat, formation, accompagnement. Nous visons enfin la création d’entreprises et l’instauration de pépinières d’entreprises en Afrique, notamment pour accompagner les grands projets d’une Afrique de plus en plus impliquée dans des politiques d’émergence économique visant à instaurer des filières industrielles, agricoles et de services. La différence avec un «think tank» est donc majeure. Car le «think tank» est dans le «dire», tandis que l’AAEI est dans le «faire». En quoi consiste exactement votre programme Entrepreneur ? Il s’agit d’un Programme Entrepreneur en trois phases : - phase 1 : 2016. Création d’un programme Entrepreneur Création d’une Maison de l’Entrepreneur, avec une structure de financement de la Maison de l’Entrepreneur. - Phase 2 : 2016-2018. Création d’un programme Entrepreneur Création d’un incubateur/centre d’innovation avec une structure de financement de l’incubateur. - Phase 3 : 2018-2020. Création d’un programme Entrepreneur avec notamment la fertilisation de pépinières d’entrepreneurs sur la base d’une structure de financement des entrepreneurs. Notre objectif est qu’à l’horizon 2020-2025 nous ayons contribué à mettre sur pied des structures autonomes qui autofinancent les idées, les projets, les «start-ups» et pourquoi pas les filières industrielles constituées en Afrique. Tout cela accompagnant les grands projets africains sous des formes appropriées à chaque pays africain en fonction de son périmètre d’action et de ses propres objectifs. Qu’attendez-vous au juste des membres de l’AAEI ? Nos membres, par leur expertise, leur expérience et le modèle qu’ils représentent, nous apporteront le soutien de leurs réseaux, un soutien à l’accompagnement, des parrainages et du coaching. Car nous aurons besoin de mentors et de réseaux solides d’experts et de décideurs pour atteindre nos objectifs. Le capital-risque, les coach managers, les «cash angels» et les «business angels» joueront aussi un rôle majeur dans notre programme. Et là, nous aurons à notre disposition, à travers certains membres de l’AAEI, les meilleures expériences de la Silicon Valley. C’est un atout indéniable. Etant moi-même impliqué dans de grands programmes internationaux, je donnerai à cette initiative une dimension internationale pour que les meilleures pratiques profitent aux entrepreneurs africains. C’est déjà un peu le sens de mon action au sein du programme «Global Business Discovery» de la CACI en Algérie, à l’initiative du président Benamor. Mais le plus important à signaler, c’est qu’enfin une initiative en faveur de l’entrepreneuriat et de l’innovation se construit dans une Afrique qui n’est plus divisée entre Nord et Sud. C’est déjà une avancée considérable. Des incubateurs, des centres d’innovation, des Maisons de l’Entrepreneuriat et des «business centers» seront désormais mis en réseaux dans une perspective d’émulation et d’échange à l’échelle africaine. Cela devrait faciliter à l’avenir les grands projets transafricains sur des bases partenariales. Nordine Grim

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Le coup d’envoi du colloque international ayant pour thème «Le Maghreb au XIXe siècle : approches historiographiques comparées» a été donné hier à l’hôtel Marriott de Constantine. La rencontre, organisée du 28 février au 1er mars par le département des colloques de la manifestation culturelle de 2015, réunit plusieurs chercheurs internationaux venus de France, du Maghreb (Maroc, Tunisie, Libye), mais également de différentes universités algériennes : Tipasa, Médéa, Tiaret, Bouira, Tlemcen, Guelma, Khemis Miliana et aussi de Constantine. Des thèmes variés seront décortiqués durant ce colloque, partant de l’étude du XIXe siècle, en tant que période peu connue, où l’on trouve peu de travaux, malgré la disponibilité des documents. Concernant l’intérêt de l’étude du XIXe siècle, le docteur Nacer-eddine Saïdouni, historien, a clairement prouvé la disponibilité des archives, que ce soit à Aix-en-Provence, à Nantes ou au Services historique de l’armée de terre (SHAT) au Château de Vincennes, en France, qui permettent ainsi de faire une étude critique de la période, loin de l’hypertrophie de la seule épopée et du récit héroïque, car pour le Dr Saïdouni, la réflexion sur l’histoire en Algérie est restée trop souvent prisonnière du «tête-à-tête franco-algérien». Pour la première journée qui s’est déroulée hier matin, de nombreuses interrogations sur cette période ont été soulignées, outre le constat flagrant de la nature coloniale de cette époque. Dans sa communication intitulée «Les stratégies du colonialisme français dans les pays du Maghreb, approche économique», le Dr Mohamed Al Azhar Gharbi, de l’université de Menouba en Tunisie, n’a pas omis de souligner les différentes formes du colonialisme qui existaient dans le Maghreb et cela dans une unité de temps homogène. Les enjeux économiques de la période ont été particulièrement énumérés lors de cette première journée, vu le nombre d’interventions présentées. Ilhem Chenafi

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