mercredi, 02 mars 2016 - Université Frère Mentouri - Constantine 1

C’est à l’âge de 35 ans que j’ai réalisé l’importance de la langue anglaise dans ma vie professionnelle.

A l’époque, j’étais installé à Paris depuis quelques années et je me rendais compte que mes connaissances en anglais étaient insuffisantes, et ce, en dépit de bonnes bases acquises au lycée Larbi Tebessi de Skikda. J’ai alors décidé d’élever mon niveau d’anglais et je me suis mis à la langue de Shakespeare pour enrichir mon vocabulaire, améliorer ma prononciation et rafraîchir mes connaissances grammaticales.

D’abord chez moi : j’ai emprunté des livres et des cassettes de langue anglaise, je me suis abonné à la revue Newsweek, j’ai acheté un traducteur anglais-français, j’ai réglé la télévision sur la BBC et je me suis mis à écouter des cassettes d’anglais en voiture. Je me rappelle encore que je préparais des listes de mots à apprendre et m’appliquais à faire les exercices de grammaire et de vocabulaire. Ensuite, je me suis inscrit à un stage intensif de deux semaines. Six mois plus tard, j’ai effectué un stage d’immersion de trente jours. Après quelque temps, j’ai réussi à intégrer une société internationale de premier plan et l’anglais était devenu ma langue de travail.

De retour en Algérie, j’ai pris connaissance de l’acuité du problème d’apprentissage des langues. Nombre d’étudiants ont des difficultés pour s’exprimer en langues étrangères, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. C’est un vrai problème ! Surtout pour ceux dont la langue d’étude est une langue étrangère.

Comment peuvent-ils assimiler ce qui leur est enseigné s’ils ne maîtrisent pas la langue d’enseignement ?

Certes, des initiatives sont prises par les pouvoirs publics pour pallier ce problème, des initiatives telles que les accords de coopération pour l’apprentissage des langues, la création de centres de langues dans certaines universités, les agréments donnés à des écoles de langues privées… Mais hélas, ces mesures restent insuffisantes aussi bien en qualité qu’en quantité. Car le problème est toujours là. Il tend même à s’aggraver vu que certains jeunes enseignants éprouvent eux-mêmes des difficultés pour s’exprimer correctement dans la langue qu’ils utilisent pour enseigner.

Si on continue comme cela, les conséquences seront désastreuses pour notre capital humain. Que faire alors ? Des mesures urgentes s’imposent dans la sélection et l’accompagnement des enseignants. Parallèlement à ces mesures, de nouvelles solutions d’apprentissage des langues, conçues avec les meilleurs spécialistes et utilisant les technologies de l’information et de la communication, doivent être mises en œuvre rapidement dans les différents cycles de l’éducation.

Les étudiants, quant à eux, ne doivent pas rester dans l’expectative : ils doivent être proactifs et prendre l’initiative d’améliorer leur niveau en langue étrangère.

Comme je l’ai souligné dans mon témoignage, on peut apprendre à tout âge. Et les moyens d’aujourd’hui sont vraiment en leur faveur : la télévision et internet facilitent considérablement l’accès aux formations linguistiques. On peut apprendre en suivant des cours en ligne, en regardant des films sous-titrés ou des documentaires, en lisant des journaux sur internet, en faisant une visite virtuelle à Londres, en faisant des courses dans un supermarché virtuel, en écoutant les radios sur internet, en jouant avec une console de jeux, en utilisant les logiciels de traitement de texte et leurs correcteurs d’orthographe et de grammaire, en utilisant les réseaux sociaux, etc. Pour bien apprendre, il faut combiner plusieurs de ces moyens technologiques et, dans la mesure du possible, suivre des cours de langue à l’université, dans un centre culturel ou un établissement privé.

Vous aussi, vous pouvez donc apprendre et vous améliorer ! Mais il n’y a pas de recette magique : il faut consentir un effort personnel régulier. Il faut s’y mettre et progresser un peu tous les jours. En enrichissant votre vocabulaire, en faisant l’effort de parler dans la langue que vous souhaitez maîtriser, etc. Concentrez-vous et ne regardez pas trop le temps. Vos progrès seront un facteur de motivation pour vous permettre d’aller plus loin. A vous d’agir… à votre rythme.

Pour vous aider, voici quelques centres culturels et sites internet proposant des ressources pour apprendre les langues étrangères en ligne :

- Langue allemande : institut Goethe, Deutsche Welle
- Langue anglaise :  British Council à Alger, cours pour enfants (learn english kids)
- Langue chinoise : Chine nouvelle
- Langue espagnole : institut Cervantes à Alger
- Langue française : Institut Français d’Algérie
- Langue italienne : Institut culturel italien d’Alger.

Zoubir Benleulmi

El Watan

Published in La Revue de Presse

Le département de physique de l’université Mentouri sera à l’honneur à la rentrée universitaire prochaine. Il prépare l’introduction d’un mastère en astrophysique, le premier du genre dans les annales universitaires.

Une ambition qui deviendra dans quelques mois une réalité. Les initiateurs du projet ne sont pas peu fiers de cette future naissance qui augure de belles perspectives pour les chercheurs dans le domaine.

Dans un communiqué signé conjointement par les professeurs N. Mebarki et Jamal Mimouni, respectivement directeur du LPMPS et chef de l’équipe de recherche en cosmologie et UHECR du département de physique de l’université Mentouri, il est signalé que «La recherche en astrophysique en Algérie est menée principalement au Craag d’Alger et, en ordre dispersé, dans différentes universités algériennes.

La rentrée prochaine verra l’ouverture à Constantine du premier mastère d’astrophysique du pays. Elle fera intervenir, en plus de l’équipe du Laboratoire de physique des particules (LPMPS) qui en aura la charge, un certain nombre de compétences de plusieurs universités algériennes et étrangères». Un atout de taille pour l’université Mentouri qui fera «un bond dans l’univers» passionnant et complexe de l’astrophysique.

Au département de physique, il est actuellement enseigné «les différentes branches traditionnelles de la physique, de la physique énergétique à celle des matériaux, la cristallographie, celle théorique et plus récemment celle médicale, anciennement nucléaire, l’air du temps oblige», précise le Pr Mimouni, qui est aussi le président de l’association Sirius d’astronomie que l’on ne présente plus.

C’est donc un nouveau cap, plutôt un défi pour la corporation des physiciens algériens d’autant que les compétences existent. «Nous avons dans notre équipe de formation, en plus des compétences locales, des enseignants de Batna, Annaba et aussi du Craag d’Alger et même de l’étranger», a ajouté notre interlocuteur.

A l’annonce d’une quelconque nouvelle filière, des aspirations se manifestent et des ambitions se dessinent. L’ouverture d’un diplôme de mastère en astrophysique suscitera quelques vocations. Dans sa plus simple définition, l’astrophysique — du grec astêr : étoile, astre et physis : science de la nature, physique — est une branche interdisciplinaire de l’astronomie qui concerne principalement la physique et l’étude des propriétés des objets de l’univers : étoiles, planètes, galaxies, milieu interstellaire… Une telle filière focalisera probablement l’intérêt de quelques étudiants qui auront «la tête dans les étoiles».

C’est une filière qui fait «rêver», c’est un es-qualité qui nous le confirme. «Etudier l’astrophysique est le désir sinon le rêve de nombre d’étudiants en physique. C’est un peu la branche noble de la physique. Il y a un certain romantisme à étudier l’univers, cet appel de l’infini spatial et temporel, ces mystères ayant pour noms trous noirs, supernovas, quasars, matière noire...», explique avec passion Jamal Mimouni. Il est vrai que l’univers fascine : les étoiles, les planètes et les milieux interstellaires regorgent de mystères que les astrophysiciens dévoilent progressivement.


Projet d’Observatoire National des Aurès

Un appel à candidature est donc lancé. Mais faudrait-il encore détenir les qualifications requises. Les critères d’inscription rejoignent, à quelques différences près, ceux exigés pour n’importe quel mastère. «Dans le système LMD, l’inscription au lastère est ouverte en général à tous les titulaires d’une licence, dans la limite des places disponibles et avec quelques garde-fous et parfois un entretien. Depuis cette année sont acceptés les détenteurs d’un DES du système classique qui sont prêts à refaire leur quatrième année pour tenter de décrocher le mastère 2.

Au niveau du doctorat, c’est un concours national avec un nombre de postes précis. Pour notre mastère en astrophysique, vu la demande à laquelle nous nous attendons, nous accepterons les candidatures dans la limite des places disponibles, c’est-à-dire une douzaine, et éventuellement nous procéderons à l’étude du dossier et à un entretien pour ne garder que les plus prometteurs. Nous sommes disposés à jouer le jeu d’une formation ouverte à tous les candidats au niveau national. Nous espérons obtenir les plus motivés et les mieux préparés», nous affirme-t-on.

L’introduction d’un mastère en astrophysique dans le cursus universitaire algérien est en réalité une préparation, en amont, d’experts en la matière dans la perspective de la concrétisation du projet de l’observatoire national des Aurès. Le département de physique servira de vestibule pour fournir la matière grise apte et qualifiée pour faire fonctionner ce futur temple de la haute technologie. La corrélation entre le mastère en astrophysique et le futur observatoire de Khenchela est vite établie.

«Le projet d’observatoire national des Aurès dont le maître d’œuvre est le Craag d’Alger avec la participation de chercheurs de plusieurs universités (dont celle de Constantine) est fortement impliqué dans un projet européen concurrent à celui de LIGO. Il s’agit du projet Advanced Virgo dont le laboratoire principal se trouve près de Pise, en Italie, et qui, une fois complétée sa mise à jour en 2017, aura des caractéristiques proches de celles du LIGO. Un télescope sophistiqué dédié au suivi optique pour d’’éventuelles détections d’ondes gravitationnelles par Virgo sera implanté à Alinas, dans la wilaya de Khenchela. Le mastère d’astrophysique est un peu une renaissance de cette école sous une autre forme. L’observatoire devrait, à terme, supporter les enseignements pratiques du mastère et même ultérieurement permettre le recrutement», conclut notre interlocuteur.

A rappeler que le LIGO est le laboratoire américain qui a annoncé, le 11 février 2016, la découverte, pour la première fois dans l’histoire, d’ondes gravitationnelles prédites par la théorie de la relativité générale d’Einstein il y a précisément 100 ans. L’événement avait été enregistré le 14 septembre 2015, mais la nécessité d’effectuer des vérifications minutieuses, vu sa portée, a donc pris cinq mois pour sa confirmation et couronne ainsi 40 ans de recherches infructueuses de différents laboratoires de par le monde de ces ondes extrêmement ténues.

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L'Algérie produira 295 mégawatts d'électricité à partir d'énergies renouvelables dans plusieurs wilayas du pays d'ici l'été prochain, a annoncé hier le président-directeur général de Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida (SKTM), Chaher Boulakhras, lors d'une émission de la radio nationale Chaîne 1. Ces 295 mégawatts sont prévus dans le cadre d'un programme visant la réalisation de 23 centrales pour produire 350 mégawatts d'électricité à travers le pays, a ajouté la même source, soulignant que le secteur est ouvert aux investisseurs privés depuis 2014.
Pour rappel, M. Boulakhras a déjà déclaré, il y a une année, que SKTM allait produire 350 mégawatts d'électricité à partir d'énergies renouvelables en 2015.
Dans ses récentes déclarations, le PDG de SKTM explique que le programme des énergies renouvelables a été lancé en 2011 et que la société qu'il dirige est un «partenaire» dans ce programme depuis 2013, date à laquelle elle été chargée de réaliser 23 centrales pour produire 350 mégawatts. Selon lui, 10 centrales sont déjà en service, et le reste est en cours de réalisation «à un rythme rapide» et «seront réceptionnées durant l'été». A cela, il faudra ajouter «deux centrales expérimentales», lancées avant le démarrage du projet, une à Ghardaïa (centrale solaire) et l'autre à Adrar (centrale éolienne de 10 MW). Parmi celles entrées en production, il cite la centrale de Djanet et 7 autres stations à Adrar, Tamanrasset et Aïn Salah, tandis que le ratio de couverture d'électricité renouvelable à Adrar représentait environ 60%, contre 30% à Tamanrasset et 40% à Tindouf avec 9 MW.
L'invité a également révélé que d'autres centrales entreront en production «la semaine prochaine» dans les Hauts-Plateaux, notamment à Djelfa, Souk Ahras, et seront suivies de celles de Laghouat, M'sila, Sidi Bel-Abbès, El-Bayadh, Nâama et Saïda. Toutes ces centrales produiront au total 295 mégawatts d'électricité à partir d'énergies renouvelables.

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