par Abdelkrim Zerzouri   | le Quodtien d'oran

     Ca Avec son look futuriste, la stature impressionnante de la salle Zénith semble lancer ses bras grands ouverts vers l'aéroport Med Boudiaf, tout près, pour accueillir les visiteurs de la capitale de la culture arabe, depuis hier mardi dans la ville des ponts. Constantine sera, une année durant, au cœur d'un grand évènement culturel qui devrait sceller les liens entre les pays arabes, entre les Algériens eux-mêmes et dévoiler au monde les richesses historiques de cette région ancestrale qui partage bien un patrimoine quasi mondial. Peut-être bien que, contrairement à la règle qu'on attribue à Ibn Khaldoun et qui dit que « les Arabes se sont mis d'accord pour ne jamais être d'accord », la culture apporterait une ‘‘Union'' qui échappe encore, et toujours, à la logique politique ? L'illusion serait trop forte. En tout cas, en tant que pays organisateur, l'Algérie a déroulé le tapis rouge devant ses hôtes. Des efforts financiers énormes ont été engagés par les pouvoirs publics en matière de préparation matérielle de la manifestation. La ville de Constantine, la capitale de la culture arabe, semble aux yeux de l'un des ses natifs, longtemps absent et qui est revenu ces derniers jours parmi les siens, « faire un bond de trente ans en matière de développement ». C'est que Constantine n'a jamais fait l'objet d'une telle sollicitude, on n'y a jamais accueilli de manifestations de grandes dimensions, la ville des ponts était un parent pauvre du développement avant l'arrivée de Bouteflika à la présidence, font remarquer des Constantinois et des officiels. Le Président, qui affiche une affection particulière pour la ville d'Ibn Badis, « mère des civilisations » ou « Oum El Haouadhar » (dixit Bouteflika en parlant de Constantine dans l'un des ses discours), où il a rarement manqué durant ces trois premiers mandats le rendez-vous de la célébration de Youm El Ilm (16 avril), dédié au vénérable Cheikh, a pesé de tout son poids pour l'élire au statut de capitale de la culture arabe. Bien avant, déjà, il a accordé une grande importance au développement de cette ville carrefour, symbole de la résistance d'une culture solidement ancrée dans ses traditions millénaires, héritées des civilisations qui ont rayonné sur le vieux rocher. « L'insigne honneur accordé à Constantine pour faire figure de représentation de la culture arabe ne peut pas être vain, cela peut même se transformer en déclic salutaire pour se ressourcer aux valeurs culturelles qui ont fait la notoriété de cette région et qui nous font, hélas, défaut de nos jours », estiment des avis largement partagés. Loin des acquis et des bilans marquant la phase préparation de la manifestation, critiqués jusqu'au degré de la sinistrose par certains, face à un satisfecit des autorités directement engagées dans la concrétisation des projets initiés dans ce cadre, la dimension morale de la culture, avec tout ce qu'elle englobe comme savoir-vivre, commence à prendre le dessus dans le débat au sein des habitants de Constantine. « Bien sûr, le décor de la ville qui doit se mettre au diapason de la manifestation, donner aux invités étrangers et aux visiteurs un aspect neuf et propre, surtout l'image d'une ville resplendissante, ne peut souffrir d'aucune négligence, mais nous serons jugés surtout pour notre comportement et l'accueil qu'on devrait réserver à nos hôtes, notre savoir et l'art de vivre ensemble en harmonie avec notre culture », relève A. Nadjib, un ex-élu de l'Assemblée communale du chef-lieu de wilaya. Tous les projets ne sont pas achevés, comme on l'aurait souhaité, chose qui irrite au plus haut niveau, mais la face sera sauvée avec ce qui est prêt, fort heureusement.

Les infrastructures culturelles réceptionnées constituent, selon les termes du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, M. Abdemadjid Tabboune, « les piliers » de la manifestation. Le Zénith, le Centre culturel Med Laïd Al Khalifa, le Palais de la culture Malek Haddad, le Palais du Bey, le Théâtre régional, les hôtels Mariotte et El Khaïma, ainsi que d'autres projets structurants réalisés dans le cadre de la modernisation de la ville de Constantine, initiés du temps de l'ex-wali Abdelmalek Boudiaf, à l'exemple du tramway, du pont géant et du téléphérique, sont bien là pour pallier les imperfections qui entachent l'action globale. D'importants moyens humains et matériels, déployés au mois de mars dernier sur instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ont permis de parachever les opérations d'embellissement de la ville et le traitement de l'environnement urbain. Le décor est déjà planté à Constantine qui offrait, ces deux derniers jours dans la soirée, des scènes dignes de liesse populaire après les victoires des Verts. Une foule impressionnante a convergé vers le centre-ville dès la tombée de la nuit, où les familles se prenaient en photos devant la statue d'Ibn Badis, placée en face de l'entrée du Centre culturel Med Laïd Al Khalifa, tout en lumière. « Les habitants ont manifesté beaucoup d'admiration face à l'embellissement qui a radicalement changé le visage du vieux centre-ville de Constantine », témoigne un taxieur qui a assisté à la ruée des automobilistes vers le centre-ville. Maintenant, on est dans le bain en entendant plutôt les gens se demander comment ils peuvent assister à des concerts, ou des pièces de théâtre, où ils doivent se procurer des billets, s'il y a lieu ? « J'espère que la fête ne nous sera pas confisquée par des invitations triées sur le volet », appréhende le citoyen lambda. Pour le moment, il n'existe aucune orientation dans ce sens, même le programme est élaboré d'une façon générale. « On aurait dû mettre en circulation des dépliants pour donner plus de détails sur la manifestation », relèvent des habitants. Enfin, on y verra un peu plus clair au sujet de la programmation des spectacles, qui se dérouleront dans des endroits accessibles, assure-t-on, comme les espaces publics et les centres culturels de la wilaya, après ce qui retient aujourd'hui l'attention, le coup d'envoi officiel de la manifestation, prévue ce jeudi 16 avril, en présence du Premier ministre, de 21 délégations étrangères et autres personnalités VIP. L'ouverture populaire, quant à elle, commence aujourd'hui même avec des défilés dans les rues de Constantine.


Algérie Télécom et le Centre de développement des technologies avancées (CDTA) ont procédé, hier, à une signature d’un pacte d’actionnaires qui consacre l’entrée d’Algérie Télécom dans le capital de SATICOM, filiale du CDTA et ce, pour le développement de solutions innovantes.

Cet accord permettra à SATICOM de prendre la forme juridique de société par actions, dont le capital, doté de 100 millions de dinars, sera réparti à hauteur de 67% pour Algérie Télécom et 33% pour le CDTA. Les documents ont été paraphés par le PDG d’Algérie Télécom, M. Azouaou Mahmal  et le directeur de la CDTA, M. Samir Tagzout sous l’égide de la ministre de la Poste et des nouvelles technologies de l’information et de la communication, Mme Zohra Derdouri et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Mohamed Mebarki et ce, au niveau de la direction générale d’AT. «Cet accord constitue un nouveau jalon dans les relations déjà établies entre le secteur économique et celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique», a estimé la ministre de la Poste et des NTIC. Intervenant à cette occasion, elle  a affirmé que «c’est une initiative louable valorisant les capacités et compétences des deux parties» et «répondant aux ambitions des pouvoirs publics de créer  de nouvelles sources de croissance économique». Au-delà d’une simple opération d’entrée d’Algérie Télécom dans le capital de la filiale SATICOM du CDTA, explique la ministre, «le pacte scellé, aujourd’hui, exprime, une forte volonté des deux acteurs de conjuguer leurs efforts en  synergie pour contribuer efficacement au développement socio-économique du pays, en général, et à la promotion des usages des technologies de l’information et de la communication, en particulier». Algérie Télécom, selon la première responsable du secteur des TIC, ne peut assurer la pérennité de sa mission au service de l’économie nationale et du développement social de nos concitoyens  que «par la modernisation constante de ses outils de production et la diversification de ses activités et produits», a-t-elle assuré. La ministre a, en outre, affirmé que ce partenariat, «répond à la nécessité pour AT de se départir de l’image traditionnelle d’opérateur gérant et exploitant les infrastructures et de s’investir davantage dans les contenus». «Il contribuera également à consolider cette dynamique enclenchée, visant l’innovation des produits et services de cet opérateur pleinement engagé dans le processus d’édification de l’économie numérique et de la société de l’information en Algérie». Mme Derdouri considère que cette association tout en étant bénéfique aux partenaires «sera certainement profitable à d’autres acteurs du secteur qui pourront commander des développements et des études de recherche pour leurs propres besoins».
La ministre a enfin félicité l’ensemble des responsables, cadres et personnels du CDTA et d’AT pour les réalisations des outils déjà opérationnels, notamment la gestion des files d’attente et la télésurveillance ainsi que les nouveaux produits en cours d’expérimentation  qui «vont contribuer à l’amélioration du service public et je souhaite plein succès à ce partenariat», a-t-elle conclu. Il y a lieu de noter qu’avec son laboratoire de recherche et développement basé au Technoparc de Sidi Abdellah, la SATICOM aura pour missions la conception, le développement et l’intégration de solutions dans le domaine des TIC, ainsi que la réalisation et la fabrication industrielle de produits innovants. Elle aura pour missions de développer et commercialiser les produits d’affichage dynamique d’informations, la vidéosurveillance IP, la doléance électronique ainsi que le contrôle d’accès. De son côté, M. Mebarki, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,  a affirmé que «cette signature revêt une importance particulière pour le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique», «car elle traduit la  politique du gouvernement qui veut que la recherche scientifique soit valorisée et traduite sur le terrain pour assurer un développement pour le pays», a-t-il dit. Le ministre a assuré que son département œuvre à encourager les centres de recherche performants à créer leurs propres filiales économiques pour «valoriser leurs propres produits de recherche», a-t-il dit. «C’est le début d’une longue coopération productive avec les secteurs des TIC stratégiques pour le développement du pays», a déclaré M. Mebarki.  
Par ailleurs, M. Azouaou a indiqué que l’entrée de SATICOM dans le giron d’AT «est un événement majeur dans le secteur national des TIC et l’économie algérienne en général». M. Azouaou a estimé que cette acquisition est «stratégique» pour AT qui, selon lui, «dispose désormais d’une véritable structure de recherche et développement de solutions destinées à nos propres besoins ainsi qu’à ceux du marché algérien». «C’est aussi un autre pas en avant dans le développement de contenus et de solutions algériens innovants, destinés dans une première phase au secteur professionnel», a-t-il conclu.
Sihem Oubraham


     La ministre a confirmé lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III que Constantine est prête à accueillir les délégations locales et étrangers, surtout qu’il reste quelques jours avant l’ouverture de cette manifestation prévu le 16 avril, ajoutant que la bonne gestion du budget prévu pour la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe 2015 » est primordiale. «Nous devons rationaliser nos dépenses et nous insistons sur la traçabilité des enveloppes financières attribuées à chaque activité et nous veillons sur la transparence qui entoure la gestion de cette manifestation, c’est une façon moderne d’aborder le financement public», a-t-elle soutenu. Elle a ajouté que plusieurs projets sont prêts à l’instar de la salle le Zénith et le Palais de la culture « Malek Haddad », les préparatifs sont à un stade avancé, d’autres ont connu un peu de retard à l’instar du projet de la grande bibliothèque. «Le projet de bibliothèque a connu un certain retard à cause d’une partie de son terrain où il y avait des vestiges», dira la ministre. Avant de souligner : «Donc Constantine bénéficiera de plusieurs structures culturelles qui seront délivrées durant la manifestation». Elle a affirmé, notamment que la salle Zénith, le Palais de la culture, …sont prêts à abriter la manifestation. La première responsable du secteur a indiqué, également que cette manifestation sera une occasion de monter à nos invités arabes et étrangers l’histoire et la richesse culturelle de la ville de Constantine avec ses différentes facettes. «Constantine possède un patrimoine qui attire plus d’intérêt du fait qu’elle possède un patrimoine culturel, musical, gastronomique très raffinés ainsi que des traditions très riches à découvrir », a-t-elle souligné, ajoutant que cet événement important reflétera notre culture et notre identité en temps qu’Arabes, Musulmans et Amazighs à travers un programme très riche qui prévoit des activités culturelles et artistiques et des semaines culturelles pour chacun des pays participant qui viendront s'ajouter à celles des wilayas algériennes. «Nous avons 15 nouveaux films et plus de 40 pièces théâtrales programmés en prévision de cette manifestation», a-t-elle fait savoir. A propos des pays arabes participant à cette manifestation, Nadia Laabidi a affirmé que plusieurs pays arabes ont confirmé leur participation, ajoutant, également que d’autres ont émis le souhait de prendre part à la manifestation dont l'Espagne, la France, l'Italie, l'Inde et la Chine.

 

Mehdi Isikioune


    Célébrer la culture arabe depuis la ville de Constantine est aussi une façon d'apprendre à «vivre ensemble» et une manière d'«ancrer dans les esprits la culture de la paix», a estimé dimanche à Constantine, la directrice générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), Irina Bokova. Accompagnée du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, Mme Bokova, intervenant à l'université Constantine-1 à l'occasion du lancement de l'année internationale de la lumière, a affirmé qu'à travers l'histoire de l'Algérie, la ville des Ponts est la cité qui symbolise la «diversité culturelle» et «montre le chemin de la tolérance». Elle a ajouté, dans ce contexte, que le fait d'arpenter les rues de l'antique Cirta, c'est «remonter le temps et parcourir le monde et la mémoire, à travers des vestiges berbères, des traces romaines et un brassage de civilisations et de communautés». Affirmant que la culture arabe, comme toute autre culture, «se fortifie et se renouvelle dans l'échange», la directrice générale de l'Unesco a ajouté que la diversité du patrimoine archéologique, architectural et culturel est une «chance pour apprendre à vivre ensemble». Elle a également souligné que fêter la culture arabe dans un «moment tragique qui voit le patrimoine de l'humanité attaqué» est aussi une manière de «combattre l'obscurantisme et l'extrémisme» et «une occasion pour rétablir la vérité historique, celle de l'apport des musulmans dans l'émergence de la science».Mme Bokova a appelé, dans ce contexte, à la «valorisation de l'âge d'or des premiers khalifats de l'islam», creuset du savoir et de la culture afin, a-t-elle souligné d'«opposer la lumière des sciences et de l'éducation à l'obscurantisme et à l'ignorance». Elle a aussi rappelé que le savant Ibn El Haytham, dont le millénaire de la parution de son Traité d'optique coïncide avec le lancement de l'année internationale de la lumière, demeure le «pionnier» dans ce domaine et représente «un message de tolérance, d'ouverture et de paix». De son côté, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis l'accent sur l'importance accordée en Algérie à l'optique, ce qui est, a-t-il précisé «perceptible à travers un programme national de la recherche relatif à ce domaine». Le ministre a également souligné qu'il était primordial de compléter ce dispositif académique par «l'instauration d'une culture scientifique» afin de promouvoir la science et la connaissance au sein de la société. Evoquant le programme des manifestations de l'année internationale de la lumière, M. Mebarki a indiqué que d'éminentes personnalités nationales et étrangères, des universitaires et des chercheurs versés dans ce domaine, donneront des conférences et animeront des débats au cours de colloques devant être organisés tout au long de l'année. La directrice générale de l'Unesco avait entamé sa visite à Constantine par la découverte du musée national Cirta et du palais Ahmed Bey, siège du musée national des arts et expressions culturelles traditionnelles.


         Le Haut Conseil de la langue arabe a honoré, hier, au siège de son département, le chercheur algérien Mohamed Bourenane, membre de l’Académie scientifique de Suède. Ce professeur émérite, faut-il le rappeler, est spécialisé en physique quantique, en mathématiques, en informatique et en nouvelles technologies. En présence d’une assistance nombreuse, majoritairement des chercheurs et d’anciens ministres et hommes politiques, le président du Haut Conseil de la langue arabe a indiqué, de prime abord, que cet hommage est un signe de reconnaissance à un enfant de l’Algérie dont le halo a brillé dans un pays développé comme la Suède, de par son potentiel et son génie. Faisant partie de son programme d’activité «Personnalité et parcours», le Haut Conseil de la langue arabe a offert son pupitre a un scientifique célèbre aux pays scandinaves, et il a, entre autres, mis l’accent sur la particularité du génie algérien dans le domaine scientifique. De son côté, le professeur honoré a insisté, à maintes reprises lors de son allocution, sur la nécessité d’investir dans les ressources humaines, de donner toutes les opportunités aux jeunes et, surtout, de croire au génie algérien qui a donné ses fruits dans plusieurs disciplines, et partout dans le monde. «J’ai appris que 1.5 million d’Algériens fréquentent les instituts et les campus universitaires, et que presque 10 millions sont inscrits dans les différents paliers de l’école. La jeunesse algérienne est créative. Il faut éveiller en elle l’esprit du savoir», a-t-il indiqué. Professeur émérite à Stockholm, l’enfant de Laghouat a réussi à imposer le respect dans le pays du Prix Nobel. Il a mis en exergue la politique de certains pays émergents qui profitent de l’expérience et du génie de leurs chercheurs et scientifiques établis à l’étranger. «Des pays émergents, comme le Brésil, la Pologne ou la Chine ont établi une politique fructueuse. Elle consiste à faire appel à sa diaspora intellectuelle, tout en lui fournissant tous les moyens matériels et les bonnes conditions de travail, ainsi qu’un cadre juridique pour travailler dans les meilleurs circonstances», a-t-il fait savoir. Revenant sur sa spécialité, le chercheur a souligné que l’Algérie dispose de tous les moyens pour suivre l’évolution de la technologie, en ce qui concerne les sciences de la physique quantique. «Il faut savoir que la physique quantique et l’informatique quantique sont la pierre angulaire de la technologie de l’information et de la communication. Il s’agit, en fait, de l’avenir des sciences et de la matière grise du développement des nations. L’Algérie a tous les moyens pour dire son mot dans ce domaine prometteur», a-t-il encore noté. Mohamed Bourenane a insisté, par ailleurs, sur l’obligation d’initier les enfants aux recherches scientifiques, à commencer par la petite famille, l’école avec ses différentes activités, ainsi que les activités du mouvement associatif. Une manière pour lui pour faire aimer aux enfants «les sciences et la découverte, en sus de l’art et du football». Il a rappelé, en somme, l’obligation d’avoir un grand sens du nationalisme pour servir son pays. Kader Bentounès


         Les auditeurs de la radio régionale qui espéraient, hier, connaître le programme complet de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» dans le cadre de l'émission hebdomadaire «Forum», sont restés sur leur faim. Ils n'ont eu droit en fait qu'à quelques bribes de ce programme qu'on connaissait déjà, notamment les cérémonies populaires et officielles prévues pour l'inauguration qui se dérouleront le 15 et le 16 avril. Invités sur le plateau de l'émission, les adjoints au commissaire de la manifestation et aux chefs des départements théâtre, séminaires et conférences, patrimoine et legs matériels et immatériels, se sont contentés, chacun dans son domaine, de donner des aperçus sur les activités qui vont être organisées durant les six premiers mois de la manifestation en indiquant les sites et les horaires, arguant que le programme général est en cours d'impression et sera rendu public dans les jours à venir. «En tous cas, Constantine est quasiment prête avec ses hommes et ses structures à accueillir l'évènement», a déclaré néanmoins M. Mohamed Almi, adjoint et conseiller du commissaire de la manifestation. De son côté, le sociologue Abdelmadjid Merdaci, adjoint au chef de département séminaires et conférences, a commencé son intervention en évoquant la polémique provoquée sur la place constantinoise par les retards dans la réalisation de l'infrastructure d'accueil. Il a fini par considérer que le défi qu'il fallait relever ne se situe pas uniquement au niveau de l'accueil de la manifestation, mais dans la renaissance du fait culturel à Constantine qui sera induit par l'évènement et l'infrastructure de soutien. Mohamed Zetili, directeur du théâtre régional de Constantine (TRC) et adjoint au chef du département théâtre, qui a abondé dans le même sens a estimé lui aussi que les acquis infrastructurels réalisés dans le cadre de cet évènement vont renforcer considérablement le patrimoine culturel matériel de la ville. «Il faut faire en sorte que l'élan culturel que va connaître la ville durant cette année soit conservé et perpétué après, maintenant que l'infrastructure existe», a-t-il déclaré. Abordant les programmes inscrits dans tous les domaines, les orateurs ont expliqué, tour à tour, que l'évènement tant attendu débutera le 15 avril à 17h par le défilé populaire des chars représentant chaque pays arabe participant qui s'élancera de Bab El-Kantara en passant par la rue Ben-M'hidi, pour finir sa course à la place de la Pyramide. Il sera suivi d'un feu d'artifice qui aura lieu sur le pont Salah Bey et un spectacle son et lumière sur les ponts et les principaux édifices de la ville. L'ouverture officielle qui sera faite le 16 avril sera aussi marquée, dès le crépuscule, par un autre feu d'artifice à proximité de la nouvelle salle, le «Zénith» où se déroulera à partir de 20h, le grand spectacle «l'odyssée constantinoise» mise en scène par Ali Aissaoui, le réalisateur local de la télévision. Pour le théâtre, l'année sera inaugurée par la représentation de la nouvelle production du TRC, la pièce «Salah Bey» qui sera donnée le 23 avril à 17h au théâtre régional qui vient d'être complètement rénové. 50 productions théâtrales réalisées par les théâtres nationaux, les coopératives et les ateliers d'artistes sont au programme de la manifestation. En comptant les pièces qui seront données par les pays arabes, on aura plus de 180 représentations qui auront lieu à Constantine et dans de nombreuses wilayas, précisera Zetili. En outre, une grande exposition sur l'histoire du théâtre à Constantine sera inaugurée le 23 avril dans le hall du TRC. Aussi, un livre de 300 pages sur le même thème est en cours d'édition. Il y aura également beaucoup de conférences sur le théâtre qui se dérouleront dans les salles du TRC. Pour le département séminaires et conférences, M. Merdaci annoncera simplement que les activités dans ce segment seront fort nombreuses. «On essayera de dépasser le nombre de 12 réalisé par la précédente manifestation de «Alger, capitale de la culture arabe 2007». Il indiquera que de grandes personnalités scientifiques des USA, de Grande-Bretagne, de Turquie, de Palestine, du Sénégal… ont été invitées pour donner des conférences durant l'année de la manifestation. Enfin, Mme Ali-Khodja Halima, du département patrimoine culturel matériel et immatériel, parlera de l'organisation d'une grande exposition sur la musique arabe classique qui englobera les trois écoles de la musique andalouse de Tlemcen, Alger et Constantine, qui aura lieu à la maison de la culture Malek Haddad du 20 mai au 20 octobre 2015. Une seconde exposition qui se déroulera sur le même lieu de juin à septembre de la même année, aura pour thème les fêtes religieuses à Constantine et, enfin, une troisième exposition sur les traditions culturelles constantinoises (costumes, gastronomie, distillation d'eau de rose et d'eau d'oranger....) dont la date n'a pas encore été arrêtée.


par Rekibi Chikhi | le Quotidien d'Oran

           « On ne quitte pas l'Algérie pour toujours, on doit toujours y retourner», a souligné M. Irina Bokova, la directrice générale de l'UNESCO, en s'exprimant, hier, devant un parterre d'enseignants et d'étudiants universitaires, lors de la conférence scientifique qui s'est déroulée, à l'Université des Frères Mentouri de Constantine, sur le thème : ‘L'Année internationale de la Lumière et des techniques utilisant la lumière'.

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique M. Mebarki, qui l'a accompagné, dans la ‘ville des ponts', a déclaré que cette rencontre a été organisée, en prévision du coup d'envoi officiel de l'événement «Constantine capitale de la Culture arabe», et que cette ville est chanceuse en 2015, du fait d'abriter, également, un événement décidé par des Instances internationales. L'UNESCO ayant, dans ce sens, mis en œuvre des procédures pour que ‘l'Année mondiale de la Lumière' soit célébrée, toute l'année, à Constantine, à partir du 16 avril. «Après un passage à Béjaïa pour célébrer cet événement, puis dans trois jours, à Oran, toute la lumière sera projetée et pendant toute une année sur Constantine», précisera M. Mebarki. Et d'ajouter que «la science de l'optique est un vaste champ de recherches et que toutes les universités, en Algérie, ne seront pas en reste de la célébration de cette année, par des conférences animées par des intervenants et chercheurs algériens et étrangers». Une année qui verra «l'édition de beaucoup d'ouvrages traitant du thème de l'optique dont certains bénéficiant de brevets d'invention», dira t-il. Sans oublier de souligner la place de marque attribuée au savant arabe Ibn El Heithem, dans le domaine de l'optique, lui qui fut le premier à avancer une théorie révolutionnaire, laquelle «est que l'œil reçoit la lumière de l'objet, puis projette l'image de l'objet après analyse de la lumière», souligne-t-il, avant de passer la parole à Mme Irina Bokova. L'oratrice, en présentant Ibn El Heithem, comme le grand inventeur de la science de l'optique, dira qu'il représente, aussi, l'âge d'or de la science et des inventions arabes. «Constantine, déjà désignée pour célébrer la Culture arabe, a tous les atouts de l'universalité, étant une ville où se concrétise la diversité culturelle, eu égard aux différentes civilisations desquelles, la ville puise son patrimoine, c'est une ville de sciences, de philosophie, de religion et de spiritualité», ajoutera elle. La directrice de l'UNESCO n'a pas omis de saisir l'occasion pour manifester son rejet de toutes les formes d'extrémisme. «Ces actes qui persécutent les minorités et qui essayent d'effacer la mémoire, sont des crimes qui sont, en toute contradiction avec l'héritage de l'Islam, plein de tolérance». Elle évoquera les actes de vandalisme qu'ont subi les vestiges archéologiques tels ceux du Musée du Mossoul, en Irak, qui ont été détruits à coups de pioche. «Ce message de tolérance, je l'ai porté à Baghdad et à Tunis qui est de répondre à l'intolérance par la tolérance et la culture, pour que l'Islam ne soit pas pris en otage, j'invite les étudiants de l'Université de Constantine, à faire part de cette action qui est celle d'être «unis pour le patrimoine». Puis, parlant de sa visite à travers les rues de Constantine, elle dira que cette ville fait rêver, avec toutes ces civilisations installées par les Phéniciens, les Romains, les Arabes, les Ottomans et les Européens. Le palais ‘Ahmed bey', le Théâtre régional de Constantine et l'Université Mentouri, ce joyau de l'architecture moderne, conçue par Oscar Niemeyer, sont, tous, des lieux qui prouvent que «Constantine nous montre le chemin d'un monde globalisé, elle nous apprend à vivre dans un monde d'échange et de dialogue ; ce message n'a jamais été aussi éloquent qu'ici, à Constantine», dira-t-elle à la fin. Un chercheur dans le domaine de l'optique, venu de Tlemcen, A. Hafid, est intervenu par la suite pour débattre du sujet de l'invisibilité et l'illusion optique en précisant qu'Ibn El Heithem a défini l'essence même de la lumière, la perception de la lumière était erronée, avant lui. Sous l'oeil amusé de la directrice de l'UNESCO, tous les présents se sont livrés, comme des écoliers à un jeu de calcul préparé par ce chercheur pour prouver la théorie que «c'est la perception du cerveau qui domine celle de l'œil». L'assistance a, par la suite, suivi l'intervention via skype du docteur Suleimen Baraka, du Centre de recherche de l'astrologie et de l'espace de l'Université de Ghaza, pour remercier Mme Irina Bokova, pour le siège attribué à la Palestine, au sein de l'Unesco.


             La 5e édition du Salon national de l'emploi "Salem-2015" se tiendra du 5 au 12 avril au palais des Expositions à Alger, avec la participation de donneurs d'ordre et de plus de 300 micro-entreprises, a annoncé jeudi le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, initiateur de la manifestation. Placé sous le thème "la Formation, clef pour l'accès à l'emploi", le Salon vise, notamment à présenter et à valoriser les dispositifs publics de promotion de l'emploi, de susciter l'intérêt des visiteurs, particulièrement les jeunes en quête d'un parcours professionnel, tant à travers le salariat que l'entrepreneuriat. La manifestation tend aussi à faire connaître le savoir-faire et les compétences des micro-entreprises, créées dans le cadre des dispositifs de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeune (ANSEJ) et de la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), dans divers secteurs d'activité et à les mettre en condition d'affaires, d'échange et de partenariat, a précisé le ministère dans un communiqué. Le Salon constituera, par ailleurs, une occasion pour les donneurs d'ordres, de différents secteurs, de s'informer des capacités de sous-traitance détenues par les micro-entreprises exposantes, et d'étudier les opportunités d'affaires avec d'éventuels partenaires et fournisseurs. Plus de 300 micro-entreprises sont attendues à cet événement et seront réparties sur quatre espaces en fonction de la nature de leurs activités : Innovation, tart-up, production de biens et production de services. Le Salon verra également la participation des organismes chargés de la mise en œuvre des dispositifs dédiés à la promotion de l'emploi et à la création de micro entreprises (ANSEJ, CNAC et ANEM), des ministères concernés par la promotion de l'emploi et des jeunes et des chambres professionnelles. Les différents partenaires associés à la création des micro-entreprises comme les banques, la CNAS, la CASNOS, ainsi que les services des impôts, des douanes, et le Centre national du registre du commerce (CNRC), seront également présents à cette manifestatio. Un "riche" programme d'animation est prévu en marge du Salon en direction des jeunes entrepreneurs exposants et du large public comme des visites guidées au profit des stagiaires aux instituts et centres de formation professionnelle et aux grandes écoles. Des ateliers d'initiation sur l'entrepreneuriat et le parcours du promoteur en matière de création et gestion des micro-entreprises, sur les techniques de recherche d'emploi, et sur les techniques d'élaboration d'un Curriculum vitea (CV) et lettres de motivation, seront également animés en marge du Salon. Le "Salem" est organisé, selon le communiqué, dans le cadre d'un programme d'action du secteur, en matière d'appui au développement de l'entreprenariat, construit autour des dispositifs ANSEJ et CNAC, et qui se traduit par la mise en œuvre d'actions de promotion et de diffusion de l'esprit entrepreneurial, ainsi que le financement et le soutien des promoteurs de micro-entreprises. Le thème retenu pour cette 5e édition découle, explique la même source, de l'intérêt accordé par les pouvoirs publics à la question de l'employabilité des jeunes, définie comme la capacité d'un individu à accéder ou à conserver un emploi, et d'adapter en conséquence et en permanence, l'ensemble de ses aptitudes et de ses qualifications aux exigences du marché.


      Les travaux de construction du tube gauche du tunnel de Djebel Ouahch (Constantine), sur l’autoroute Est-Ouest, seront menés à leur terme « avec ou sans le consortium Cojaal », a déclaré, hier, le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi. Le ministre a précisé, au cours d’un point de presse organisé en marge d’une visite d’inspection du chantier de la future station de péage d’Aïn Smara, à l’ouest de Constantine, que les négociations pour trouver une solution à l’amiable avec ce groupement étranger se poursuivaient sous l’arbitrage du ministère des Travaux publics. Ces négociations, à l’issue desquelles il sera décidé de la reprise ou non des travaux de réalisation du tube gauche, objet d’un affaissement partiel, « semblent prendre une tournure positive, s’agissant de l’achèvement du projet par le même partenaire, ce que souhaite la partie algérienne », a ajouté Kadi. Le ministre s’était auparavant enquis de l’avancement des travaux du contournement, sur 13 km, du tunnel en question, notant avec satisfaction que le taux d’avancement correct du projet est estimé à plus de 45 %. Kadi a de nouveau insisté sur « la nécessité absolue » de livrer « en juin prochain » ce projet où une légère correction a été introduite au niveau du point de jonction avec l’autoroute dans le souci d’éviter une zone « sujette à un probable glissement de terrain ». Il a exigé des responsables des quatre entreprises désignées pour le projet de prendre toutes les dispositions nécessaires pour renforcer les effectifs, les moyens matériels, tout en adoptant le travail en continu pour livrer le contournement dans les délais impartis.


       L’Etat table sur la création de 90 000 PME (60 000 via l’Ansej et 30 000 par la Cnac) durant le prochain quinquennat. C’est ce qu’a indiqué le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, en marge de l’ouverture de la 5ème édition du Salon national de l'emploi (Salem-2015), qui se tient depuis hier à la Safex. Salah Benreguia - Alger (Le Soir) Mohamed El Ghazi a également fait savoir que «95% des entreprises créées via les dispositifs mis en place ont réussi et 5% ont échoué». «75% des entreprises créées via ces dispositifs ont pu rembourser leurs crédits bancaires», a noté le ministre qui soutient que les efforts soutenus de l’Etat pour promouvoir l’emploi vont se poursuivre à l’avenir. «300 micro-entreprises créées dans le cadre de l’Ansej et la Cnac participent à ce salon, représentant les 48 wilayas», a-t-il souligné à propos de cette rencontre. Placée sous le thème «la formation : clef pour l’accès à l’emploi», cette 5e édition a pour objectif de faire connaître le savoir-faire et les compétences des micro-entreprises et également valoriser les dispositifs de promotion de l’emploi. «Cet évènement promotionnel sera aussi une occasion pour les donneurs d’ordres de différents secteurs, afin de s’informer des capacités de sous-traitance disponibles parmi les micro-entreprises exposantes, en vue d’étudier les opportunités d’affaires avec d’éventuels partenaires et fournisseurs», selon les responsables de l’Ansej. Ce salon de 7 jours a vu également la participation de différents partenaires associés à la création des micro-entreprises, à l’instar des banques, la Cnas, la Casnos, ainsi que les services des impôts et des douanes. Un riche programme d’animation est prévu en marge de ce salon, en direction des jeunes entrepreneurs exposants et du large public (visites guidées au profit des stagiaires des instituts et centres de formation professionnelle, des ateliers quotidiens d’initiation sur l’entreprenariat». Par ailleurs, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a préféré ne pas parler d’une crise de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur du BTPH, pourtant soulevée par les professionnels du secteur. Pour Nourredine Bedoui, «74 000 personnes ont été diplômées en métiers de BTPH». «Les unités et entreprises industrielles sont des unités de formation par excellence. Face à la demande du marché, il faut qu’elles s’ouvrent de plus en plus vers l’extérieur». «Je peux vous assurer que les 1 100 étudiants de l’Institut des travaux publics de Kouba trouvent de l’emploi avant même d’achever leur cursus», a-t-il soutenu. S. B.


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