.&url=http%3A%2F%2Fwww.sciencesetavenir.fr%2Fsciences%2F20151002.AFP1651%2F180-secondes-pour-vulgariser-une-these-un-impitoyable-defi-d-eloquence-scientifique.html" target="_blank">180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Sciences et Avenir (02 octobre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Ftempsreel.nouvelobs.com%2Finsolite%2F20151002.AFP1648%2F180-secondes-pour-vulgariser-une-these-un-impitoyable-defi-d-eloquence-scientifique.html" target="_blank">180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
L'OBS (02 octobre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Fwww.ouest-france.fr%2Fvideos-180-secondes-pour-vulgariser-une-these-les-vainqueurs-3733701" target="_blank">180 secondes pour vulgariser une thèse: les vainqueurs
Ouest France (02 octobre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Fwww.lalibre.be%2Flight%2Finsolite%2Fma-these-en-180-secondes-un-impitoyable-defi-d-eloquence-remporte-par-un-belge-video-560e5b6e3570b0f19f10ce71" target="_blank">"Ma thèse en 180 secondes": un impitoyable défi d'éloquence remporté par... un Belge
La Libre Belgique (02 octobre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Fwww.challenges.fr%2Fsociete%2F20151002.AFP1648%2F180-secondes-pour-vulgariser-une-these-un-impitoyable-defi-d-eloquence-scientifique.html" target="_blank">180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Challenges (02 octobre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Fwww.varmatin.com%2Ffrance%2F180-secondes-pour-vulgariser-une-these-un-impitoyable-defi-deloquence-scientifique.2283891.html" target="_blank">180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Var Matin (02 octobre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Fwww.nicematin.com%2Ffrance%2F180-secondes-pour-vulgariser-une-these-un-impitoyable-defi-deloquence-scientifique.2355511.html" target="_blank">180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Nice Matin (02 octobre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Fwww.leberry.fr%2Ffrance-monde%2Factualites%2Fsociete%2Finsolite%2F2015%2F10%2F02%2F180-secondes-pour-vulgariser-une-these-un-impitoyable-defi-d-eloquence-scientifique_11608158.html" target="_blank">180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Le Berry (02 octobre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Fwww.lechorepublicain.fr%2Ffrance-monde%2Factualites%2Fsociete%2Finsolite%2F2015%2F10%2F02%2F180-secondes-pour-vulgariser-une-these-un-impitoyable-defi-d-eloquence-scientifique_11608158.html" target="_blank">180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
L'Echo Républicain (02 octobre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Fwww.lamontagne.fr%2Ffrance-monde%2Factualites%2Fsociete%2Finsolite%2F2015%2F10%2F02%2F180-secondes-pour-vulgariser-une-these-un-impitoyable-defi-d-eloquence-scientifique_11608158.html" target="_blank">180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
La Montagne (02 octobre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Fwww.20minutes.fr%2Ffrance%2F1706821-20151002-180-secondes-vulgariser-these-impitoyable-defi-eloquence-scientifique" target="_blank">180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
20 minutes (02 octobre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Fwww.lemonde.fr%2Fetudes-superieures%2Farticle%2F2015%2F10%2F02%2Fma-these-en-180-secondes-version-internationale-fait-salle-comble-a-la-sorbonne_4781136_4468191.html" target="_blank">La finale du concours « Ma thèse en 180 secondes » fait salle comble à la Sorbonne
Le Monde (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique (vidéos)
RTBF.be (02 octobre 2015)
 
Ma thèse en 180 secondes : ovation et prix du public pour le grenoblois Alexandre Artaud
France 3 Régions (02 octobre 2015)
 
Vidéos : 180 secondes pour vulgariser une thèse : les vainqueurs
Nice - maville.com (02 octobre 2015)
 
Vidéos : 180 secondes pour vulgariser une thèse : les vainqueurs
Saint-Nazaire - Maville.com (02 octobre 2015)
 
Vidéos : 180 secondes pour vulgariser une thèse : les vainqueurs
Toulon - maville.com (02 octobre 2015)
 
Vidéos : 180 secondes pour vulgariser une thèse : les vainqueurs
Lille - Maville.com (02 octobre 2015)
 
Vidéos : 180 secondes pour vulgariser une thèse : les vainqueurs
Dunkerque - Maville.com (02 octobre 2015)
 
Vidéos : 180 secondes pour vulgariser une thèse : les vainqueurs
Valenciennes - Maville.com (02 octobre 2015)
 
Vidéos : 180 secondes pour vulgariser une thèse : les vainqueurs
Cannes.maville.com (02 octobre 2015)
 
Vidéos : 180 secondes pour vulgariser une thèse : les vainqueurs
Lens - Maville.com (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique - Free Actu
Actualité sur Free.fr (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Orange Pro (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Le Populaire (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Lejdc.fr (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
L'Avenir.net (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Le Point (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Larep.fr (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Boursorama (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
TV5MONDE (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Lyonne.fr (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Ariege News (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
RTL Info (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Yahoo News (FR) (02 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Le Parisien (01 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Bluewin (FR) (01 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Actu Orange (01 octobre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fdepeches%2F2015%2F10%2F01%2F180-secondes-pour-vulgariser-une-these-un-impitoyable-defi-d-eloquence-scientifique_1395575" target="_blank">180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d'éloquence scientifique
Libération (01 octobre 2015)
 
180 secondes pour vulgariser une thèse: un impitoyable défi d’éloquence scientifique
Infos.fr (01 octobre 2015)
 
FAIRE BREF (2/4) - Leurs thèses en 180 secondes
France Culture (22 septembre 2015)
 
MA THÈSE EN 180 SECONDES - Une finale internationale à Paris
Lepetitjournal.com (22 septembre 2015)
 

 
Congo: atelier de formation sur la rédaction d'un mémoire (AUF)
 
Université Marien-Ngouabi : Vingt-sept candidats formés par l’Agence universitaire de la Francophonie
Adiac-Congo.com (26 septembre 2015)
 
Congo-Brazzaville: Université Marien-Ngouabi - Vingt-sept candidats formés par l'Agence universitaire de la Francophonie
All Africa.com (26 septembre 2015)
 
Etudiants et chercheurs apprennent les méthodes de rédaction d’un master et d'une thèse à Brazzaville
Congo-Site.com (21 septembre 2015)
 

 
Premier CLOM maghrébin dans le domaine des TIC
 
SUP'COM lance le premier MOOC/CLOM maghrébin certifiant dans le domaine des TIC
Babnet (FR) (19 septembre 2015)
 
La SUP'COM lance le premier MOOC/CLOM maghrébin
Webmanagercenter.com (19 septembre 2015)
 
Un MOOC sur GNU/Linux en Tunisie
TooLinux (18 septembre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Fwww.thd.tn%2Findex.php%3Foption%3Dcom_content%26view%3Darticle%26id%3D4748%3Ale-premier-mooc-clom-maghrebin-certifiant-dans-le-domaine-des-tic%26catid%3D63%26Itemid%3D316" target="_blank">Le premier MOOC/CLOM Maghrébin certifiant dans le domaine des TIC
Thd.tn (17 septembre 2015)
 

 
Thématiques diverses
 
Michaëlle Jean arrive à Dakar, ce vendredi
Press Afrik (02 octobre 2015)
 
La Secrétaire générale de la Francophonie en visite au Sénégal
Mediaf (02 octobre 2015)
 
Marrakech abrite la Rencontre Universitaire du Numérique (RUN2015)
Menara.ma (02 octobre 2015)
 
Hervé Sabourin : « La francophonie, c’est une chance pour la diversité »
L'Orient-Le Jour (02 octobre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Fwww.lorientlejour.com%2Farticle%2F946769%2Fdivers.html" target="_blank">Concours de plaidoirie sur le droit des réfugiés organisé par l'AUF
L'Orient le jour (30 septembre 2015)
 
.&url=http%3A%2F%2Ffr.nhandan.com.vn%2Ffrancophonie%2Fitem%2F1611771-renforcement-des-formations-francophones-de-niveau-licence.html" target="_blank">Renforcement des formations francophones de niveau licence
Nhandan en ligne (28 septembre 2015)
 
.&url=https%3A%2F%2Farchinfo14.hypotheses.org%2F449" target="_blank">Interview Mona Laroussi : E-learning et les difficultés des étudiants africains
Enseignement à distance INF_14 (28 septembre 2015)
 
Ouverture des inscriptions au Programme court de 2ème cycle en Analyse systémique de la durabilité
Médiaterre (25 septembre 2015)

L’association, présente sur le terrain, table toujours sur un travail continu de sensibilisation et de vulgarisation, notamment en direction des femmes.

Pour la seconde année consécutive, l’association Waha, d’aide aux malades du cancer, organise l’événement «octobre rose 2015», un programme d’activités voué à la sensibilisation et vulgarisation de cette pathologie. Le choix du mois d’octobre n’est pas un hasard du calendrier, car ce mois est celui de la lutte anti cancer de par le monde. Waha qui est l’une des associations pionnières dans le domaine prépare, pour la circonstance-bien qu’elle soit omniprésente sur le terrain durant toute l’année- une série d’activités consacrées à la lutte contre le cancer du sein, sous le slogan «main dans la main contre le cancer du sein».

Et ce n’est pas une lubie d’en parler. Les femmes sont de plus en plus exposées à cette maladie et les statistiques sont là pour en témoigner. Le cancer du sein vient en tête des cas de cancer dans notre pays avec 11000 nouveaux cas recensés par an, selon les chiffres livrés par l’Institut national de santé publique (INSP) en avril dernier. D’une manière générale, l’Algérie enregistre 130 nouveaux cas pour 100 000 personnes. «Une prévalence qui n’est pas alarmante, comparativement à d’autres pays, mais qui néanmoins place notre pays au milieu des classements en matière de progression des cas de cancer», estiment les spécialistes.

L’association Waha se mobilise ainsi durant ce mois destiné à la lutte contre le cancer en donnant la parole, en restant à l’écoute et en dispensant les conseils idoines. «Parler du cancer, s’informer, se mobiliser car chacune de nous-les femmes étant les premières concernées- peut apporter son témoignage, convaincre une amie de se faire dépister, rencontrer d’autres femmes, redonner de l’espoir et s’impliquer… », dixit le communiqué de l’association.

Un programme a, d’ailleurs, été tracé pour que cet élan de sensibilisation soit une motivation supplémentaire pour les femmes afin de les inciter à franchir le pas du dépistage. Pour ce faire, l’association sera présente, par le biais de rencontres,  dans les communes de Ouled Rahmoun et Didouche Mourad ainsi qu’à Sétif, à la fin du mois d’octobre. Waha qui fait de la lutte anti cancer son crédo s’est lancée dans l’édification de «Dar Waha» pour un meilleur accompagnement des malades. Ce projet peut, aujourd’hui se prévaloir de bien avancer. Il a pris forme sur une assiette de plus de 6000 m2 à la nouvelle ville Ali Mendjeli et sera, une fois mis en service, d’un double apport ,thérapeutique et psychologique, pour les malades et leurs familles.

Naïma Djekhar | EL WATAN

Mme Jean A. Polaschik, ambassadeur des USA à Alger, s‘est montrée généreuse en offrant un chèque de 41.666 dollars au Musée de Sétif dont le directeur était présent.

Très satisfaite d'être à Constantine, la représentante de la diplomatie américaine Mme Joan A. Polaschik, ne manquera pas d'exprimer toute sa joie d'être «dans une ville aussi merveilleuse», devant des dizaines d'étudiants et d'invités à l'hôtel Mariott. C'est la qu'elle aura une rencontre avec la vice-directrice de l'université de Constantine laquelle a exprimé son souhait de concrétiser un jumelage entre l'université de Constantine et celle de Michigan. La diplomate américaine assistera ensuite à un atelier organisé par 150 jeunes de la société civile dans un cadre interactif avec des experts locaux et internationaux en technologies de l'information et de la communication. Il s'agit d'un projet qu'organise le World Learning pour la troisième fois relatif au TechCamp. Dans un communiqué remis à notre rédaction il est souligné «cette conférence qui a pour thème «communiquer le succès: TIC pour capturer l'impact social», aura comme but de promouvoir un échange entre jeunes membres du mouvement associatif sur de nouvelles façon d'utiliser les TIC et les médias sociaux afin de mieux affronter les obstacles rencontrés dans leurs communautés respectives». C'est ce que confirme l'ambassadeur des Etats-Unis à la presse soulignant également qu'il était important d'orienter les jeunes vers un meilleur usage des technologies rapportant ça aux réseaux sociaux qui doivent, insiste-t-elle être un moyen de communication, mais dans le bon sens. Dans sa déclaration, Mme Jean A. Polaschik évoquera la question de l'investissement en réponse à la question d'un journaliste, expliquant que ce domaine n'est pas dans ses prérogatives directes, mais qu'il était possible de trouver des opportunités pour développer un partenariat économique plus large, qui entre dans l'intérêt des deux pays. Pour sa première visite à Constantine depuis son installation à la tête de l'ambassade des Etats-Unis à Alger, le 15 août 2014. l'ambassadeur qui a démontré une grande facilité à communiquer ses idées, a été aussi très accessible et à l'écoute. Pour la diplomate, la communication est très importante et doit être développée, notamment quand il s'agit d'intérêts collectifs. Concernant le développement des relations bilatérales entre l'Algérie et les USA, l'hôte de Constantine a insisté surtout sur le volet éducatif et économique, d'où son souhait de renforcer les liens entre les deux pays dans ces domaines qui constituent pour la base de la société en bonne santé. Au Musée Cirta de Constantine où Mme A. Joan Polaschik s'est rendue avec sa délégation, l'ambassadeur a remis un chèque de 41.666 dollars au directeur du Musée de Sétif et ce dans le cadre du Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle. Etant intéressés par la culture et l'archéologie, les USA ont toujours agi dans le sens de préserver ces richesses dans le monde.


Selon un document qui nous a été communiqué hier par le vice-rectorat des relations extérieures et de la communication, l'université des Frères Mentouri de Constantine est l'une des premières universités algériennes qui se soit lancée dans le domaine du e-Learning en ouvrant la voie à l'enseignement à distance pour les travaux pratiques au bénéfice de ses étudiants. Et cela dans le cadre de ses partenariats euroméditerranéens instaurés par le projet «Tempus» qui est coordonné par l'université française de Bordeaux. Selon les rédacteurs du communiqué, ce projet a permis effectivement d'essaimer trois e-labs, un en Algérie (à l'université des Frères Mentouri), un au Maroc (à l'université de Settat) et un en Tunisie (à l'université de Sfax), permettant ainsi aux étudiants de ces universités de faire des travaux pratiques à distance. Formant des personnels pour monter ces e-labs en les mettant en réseau pour le partage efficace de leurs ressources matérielles, implantant une plate-forme LMS (Learning management system) qui heberge les ressources pédagogiques (cours, TD, etc.), la méthode en question a permis aussi d'éditer un livre en trois tomes regroupant toutes les ressources pédagogiques, et qui vient d'être édité par l'Office des publications universitaires (OPU, Algérie).
Les étudiants du département électronique de l'université constantinoise ont expérimenté pour la première fois ces travaux pratiques à distance. Et ils se sont montrés très satisfaits de cette méthode d'enseignement qui, disent-ils, leur offre beaucoup de flexibilité. En effet, le TP peut se faire à l'heure qu'ils choisissent, soit dans une salle de l'université équipée de micro-ordinateurs, soit à partir de chez eux.
Le communiqué indique qu'à court terme, ces TP seront développés pour d'autres disciplines, celles des sciences de l'ingénieur plus particulièrement. «Cette forme d'organisation des enseignements, et en particulier celle des TP, lit-on encore dans le communiqué diffusé par l'université des Frères Mentouri, peut résoudre le problème d'un nombre important d'étudiants et renforcer les aspects pratiques et le savoir-faire de l'apprenant».


Selon un document qui nous a été communiqué hier par le vice-rectorat des relations extérieures et de la communication, l'université des Frères Mentouri de Constantine est l'une des premières universités algériennes qui se soit lancée dans le domaine du e-Learning en ouvrant la voie à l'enseignement à distance pour les travaux pratiques au bénéfice de ses étudiants. Et cela dans le cadre de ses partenariats euroméditerranéens instaurés par le projet «Tempus» qui est coordonné par l'université française de Bordeaux. Selon les rédacteurs du communiqué, ce projet a permis effectivement d'essaimer trois e-labs, un en Algérie (à l'université des Frères Mentouri), un au Maroc (à l'université de Settat) et un en Tunisie (à l'université de Sfax), permettant ainsi aux étudiants de ces universités de faire des travaux pratiques à distance. Formant des personnels pour monter ces e-labs en les mettant en réseau pour le partage efficace de leurs ressources matérielles, implantant une plate-forme LMS (Learning management system) qui heberge les ressources pédagogiques (cours, TD, etc.), la méthode en question a permis aussi d'éditer un livre en trois tomes regroupant toutes les ressources pédagogiques, et qui vient d'être édité par l'Office des publications universitaires (OPU, Algérie).
Les étudiants du département électronique de l'université constantinoise ont expérimenté pour la première fois ces travaux pratiques à distance. Et ils se sont montrés très satisfaits de cette méthode d'enseignement qui, disent-ils, leur offre beaucoup de flexibilité. En effet, le TP peut se faire à l'heure qu'ils choisissent, soit dans une salle de l'université équipée de micro-ordinateurs, soit à partir de chez eux.
Le communiqué indique qu'à court terme, ces TP seront développés pour d'autres disciplines, celles des sciences de l'ingénieur plus particulièrement. «Cette forme d'organisation des enseignements, et en particulier celle des TP, lit-on encore dans le communiqué diffusé par l'université des Frères Mentouri, peut résoudre le problème d'un nombre important d'étudiants et renforcer les aspects pratiques et le savoir-faire de l'apprenant».


Près d'un million cinq cent mille étudiants rejoindront aujourd'hui les établissements de l'enseignement supérieur à travers le territoire national à l'occasion de la rentrée universitaire 2015-2016, soit 200.000 de plus que l'année précédente. Une population estudiantine répartie sur 49 universités dont celles de la formation continue, 10 centres universitaires, 20 écoles nationales supérieures et 7 écoles normales supérieures, soit 98 établissements répartis sur l'ensemble des wilayas du pays. Ce réseau sera renforcé cette année grâce à la réception de plus de 75.000 nouvelles places pédagogiques. La nouvelle rentrée universitaire enregistrera notamment la réception de 50.000 nouveaux lits, ce qui portera la capacité globale à près de 680.000 lits répartis sur 394 résidences universitaires. En outre, 4.600 nouveaux enseignants universitaires seront recrutés pour la nouvelle année et viendront, ainsi, renforcer l'encadrement pédagogique qui totalise actuellement 52.500 enseignants universitaires, dont près de 5.500 professeurs et plus de 11.500 maîtres de conférence. Le président de la République Abdelaziz Bouteflika avait insisté, lors du Conseil des ministres de mai dernier, sur la nécessité pour le gouvernement d'accompagner la densification du réseau universitaire par la disponibilité d'un encadrement pédagogique du niveau requis partout à travers le territoire national. Au titre de l'exercice 2015, 17.000 postes budgétaires ont été consacrés pour l'encadrement administratif et technique, avait affirmé fin juillet le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. Une série de rencontres entre le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l'ensemble des partenaires sociaux (enseignants, travailleurs et étudiants), est prévue en septembre pour une large consultation et adoption d'un programme de travail pour la nouvelle année universitaire. Une série de mesures seront prises afin de créer un climat apaisé au sein de l'université et d'évacuer un certain nombre de problèmes pour se concentrer uniquement sur l'aspect pédagogique, avait également annoncé Hadjar dès son installation à la tête du ministère. Parmi les nouvelles mesures qui seront adoptées à partir de la prochaine rentrée universitaire, la prolongation des horaires pédagogiques jusqu'à 18h30 et au-delà si nécessaire. Dans les prochains jours, le ministre compte recevoir des représentants des organisations estudiantines, des syndicats d'enseignants, des professeurs et des acteurs du monde économique et industriel avant d'annoncer les mesures arrêtées qui seront à la portée des étudiants et appliquées dès la rentrée de 2015. Deux conseils, l'un composé de représentants du ministère et des représentants des syndicats des enseignants et des travailleurs et l'autre avec les représentants des organisations estudiantines, seront installés à la fin de ces consultations. M. Hadjar reconnaît aux étudiants le droit à une consultation sur l'application des programmes d'enseignement et une plus grande représentativité dans les conseils d'administration (CA) des universités, déplorant que seulement deux étudiants assistent au CA de l'université Alger 2 (Bouzaréah) qui en compte 25.000. Une évaluation du système LMD (licence-master-doctorat), onze ans après son application dans les universités algériennes, sera faite cette année pour mettre en valeur ses points forts et tenter de corriger les dysfonctionnements qu'il a générés. «Le système LMD n'est ni bon ni mauvais en soi. C'est la manière de l'appliquer, les moyens déployés et la politique d'enseignement et d'organisation suivies qui en font un bon ou un mauvais système», avait souligné le ministre, assurant que l'évaluation qui se fera avec la participation de toute la famille universitaire ne remettra pas en cause le système. Il a été procédé également au renforcement des offres de formation globale et l'ouverture de formations d'excellence, ainsi que l'élaboration d'un cahier des charges pour la création d'écoles supérieures nationales et le renforcement des cellules de garantie de la qualité dans les établissements d'enseignement supérieur. L'étudiant bénéficiera désormais d'un accompagnement durant son cursus universitaire à la faveur de la création de la maison entrepreneuriale dans chaque université.


 Les trois élèves constantinois, deux garçons et une fille, lauréats du concours annuel organisé par l'association d'astronomie populaire Sirius, « Cirta Sciences 2015 », concours parrainé par cette association, l'APW de Constantine et la direction de l'Education, se sont envolés, hier matin, pour le sud de la France, à Aix-En-Provence, pour passer un séjour historique fait de découvertes scientifiques et culturelles. Le voyage que vont accomplir ces trois potaches est appelé à durer trois jours, du 5 au 7 septembre 2015.Au cours de leur visite, ces lauréats qui sont tous de Constantine et s'appellent en l'occurrence Ouaeri Sofiane, élève au lycée Benbadis, premier de la liste, Behnas Asra, élève au lycée Malek Haddad, arrivée 2ème, et le 3ème qui est Sahli Aymène, élève au lycée des sœurs Saadane, visiteront le site de Cadarache où se construit le premier projet international de fusion thermo-nucléaire, ITER. Les trois jeunes lauréats auront également le privilège de visiter l'observatoire de Haute Provence à partir duquel a été découverte, il y a maintenant 20 ans, la première exo-planète (planète extérieure à notre système solaire), c'est-à-dire une planète qui tourne autour d'un soleil différent du nôtre. Depuis cette date, plus de 600 de ces planètes ont été découvertes. Et nos potaches pourront découvrir, à partir de cet observatoire situé à Nice, le laser grâce auquel on peut mesurer la distance d'un point à l'autre de l'Espace sidéral. « On peut, par exemple, nous a expliqué hier un membre de Sirius, pointer un laser en direction de la lune pour réfléchir sur cet astre et revenir pour nous permettre de calculer la distance entre la terre et la lune (quoique que cette distance est connue depuis longtemps).
Les précédentes éditions du concours « Cirta Sciences », ont conduit les jeunes vainqueurs à visiter des hauts lieux de la science en accomplissant des voyages de rêve à travers le monde. Et ces voyages les ont conduits de l'Afrique du Sud en Chine, en passant par la Hollande et la Suisse.


«L’architecture est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous la lumière…»
(Le Corbusier(1))
Par Hammache Seddik,
architecte, docteur en urbanisme
Architectures ou constructions ?
Aujourd’hui, un simple regard sur nos villes et leurs périphéries permet de constater avec peu d’incertitudes que si la construction va bien, l’architecture va mal. La construction va bien. Pour s’en persuader il suffit de porter un regard sur les innombrables chantiers en cours. Une suite ininterrompue de territoires nouvellement urbanisés où les petites villes hâtivement reconverties en grands centres urbains ont perdu l’aspect pittoresque d’antan, où l’architecture typique de nos médinas, ksour et villages de nos campagnes est pervertie par la masse des constructions, où le littoral défiguré est métamorphosé par le béton. Vainement protégés par les instruments réglementaires, les domaines agricoles et forestiers n’ont pu échapper au phénomène de l’urbanisation et aux abus des constructions. Même la palmeraie, source de vie et de survie par excellence, base essentielle de l’économie traditionnelle, n’a pu être épargnée par la frénésie des constructions. Ainsi, les verdoyantes oasis des années 1970 sont phagocytées et englouties par vagues successives de nappes d’habitations horizontales(2). Pour en être également persuadé, il suffirait de se référer à quelques repères statistiques du secteur de l’habitat. En cinquante ans, le parc national du logement hérité à l’indépendance s’est déjà multiplié par trois et demi et bientôt par quatre(3). La liste des ouvrages réalisés est longue : des logements, à dénombrer par millions d’unités, des écoles et des lycées recensés par milliers, mais également de nombreux hôpitaux, universités et autres équipements de centralité qui impriment une nouvelle silhouette urbaine à l’organisation du territoire. Il faut noter que le rythme de construction, entamé dès les années 1970, s’est à peine ralenti avec la décennie noire pour reprendre avec l’embellie financière et le retour aux conditions de sécurité acceptables à la reprise des activités économiques. L’adage populaire de «constructions qui poussent comme des champignons» est si illustratif de la situation. Si la construction est partout, qu’en est-il de son architecture ? L’image générale du cadre bâti porte l’empreinte d’un amalgame incongru de constructions où se mêlent les styles et les langages architecturaux. Le pseudomoderne s’associe au faux traditionnel, la copie, soigneusement transcrite d’ailleurs, s’additionne à l’expression brute des façades inachevées des quartiers spontanés. Les villas surchargés de décors, illusionnant le «luxe», juxtaposent les humbles habitations non finies en quête d’achèvement. La construction individuelle semble emprisonnée dans le même modèle sur l’ensemble du territoire national. D’Alger à Tindouf, de Tlemcen à Annaba, la question de la typologie du logis est résolue : emprise au sol maximum de la surface de la parcelle ou subtilisée à l’espace public, garages au RDC, habitations aux étages et terrasses accessibles laissant apparaître des poteaux en attente d’une future élévation. Si provisoirement la construction est prolongée d’un espace jardin relativement étendu, ce n’est qu’à dessein d’une future extension. Ces gros cubes, morceaux de «bravoure» auto-construits, taillés généralement dans le même gabarit, rarement alignés sur l’espace public, accolés les uns aux autres ou séparés par des vides étroits et inutilisables, forment, finalement, une certaine unicité globale par la laideur. Du nord au sud et de l’est à l’ouest, la typologie des façades du logis est portée par le même modèle esthétique : saillies des planchers, balcons prolongeant les pièces habitations, démesure de la hauteur des garages, revêtements extérieurs non finis ou grossièrement surchargés, fer forgé aux balcons, claustras aux murs d’acrotère, pergolas aux terrasses et çà et là quelques bizarreries géométriques de toiture en pente, considérées comme prouesses techniques et esthétiques, couronnent la construction. Le souci légitime de sécuriser le logement a rajouté de nouveaux éléments au vocabulaire : de robustes barreaux et grillages métalliques ferment les baies et les balcons, de doubles portes blindées (voire triples !) aux entrées sécurisent les accès, du grillage barbelé surélevant des murs de clôtures déjà surélevés, etc. A cette panoplie, il faut rajouter les inévitables paraboles clouées sur les façades et les hideuses saillies des climatiseurs individuels, pourtant si faciles à dissimuler. L’extrême dénuement de l’architecture concerne aussi bien les initiatives privées, que les bâtiments publics. Les inévitables «tours» et «barres» des«plans de masse» en série impriment un paysage monotone et stéréotypé à l’espace résidentiel. La laideur des façades est tantôt camouflée par un jeu naïf de dessins géométriques, tantôt dissimulée derrière des motifs arabisants. Les inutiles murs pignons, induits de la production en série, sont maquillés par un jeu de peinture ou de dessins éphémères, qui ne trompent l’œil de personne. Finalement, initiatives publiques ou privées, la production architecturale est marquée par le souci constructif et l’absence de recherche architecturale et de l’effort esthétique. Pour paraphraser les propos de mon confrère Hamid Ougouadfel(4), s’il y a bien un domaine où l’identité nationale est exprimée avec forte lisibilité, c’est bien à travers la manière de construire, du nord au sud et de l’est à l’ouest du pays, les habitations se ressemblent toutes. C’est à croire que la construction aujourd’hui peut ainsi transcender l’histoire, la géographie, le climat et la nature du lieu.
Constructions en quête de contenu

Ce mélange chaotique, cette juxtaposition de pauvreté et de richesse, cette surcharge de décors criards, cette uniformité de traitement, cette médiocrité architecturale, ce caractère pathologique qui accompagne le processus de construction d’Alger à Tamanrasset traduisent à juste titre une série d’interrogations sur leur sens et leurs significations. Pour les uns cela s’apparente à une volonté légitime de modernité qui se traduit sur l’espace d’une manière un peu naïve par l’emprunt de signes de la modernité et d’un modernisme de mauvais goût. Pour d’autres, c’est une quête de repères culturels estompés que l’on veut réaffirmer avec force par une surcharge décorative arabisante. Pour certains, les maigres ressources de financement n’ont pas permis une finition adéquate et un achèvement de leurs habitations. Et plus simplement dit, ce mélange chaotique ne serait que le reflet d’un malaise économique, social et culturel que l’espace construit sait si bien transcrire. Une crise latente de l’organisation du cadre de vie est perceptible et les nouveaux types bâtis et les langages architecturaux expriment si bien l’expression de ce malaise. L’espace «normé» et stéréotypé des programmes planifiés offre peu de possibilités, de flexibilité aux activités et aux diverses manifestations quotidiennes. L’habitant, porteur d’usages, est obligé de se conformer à l’usage «prescrit par la distribution du plan». Il doit apprendre à vivre dans la «cellule type» et en même temps vivre son patrimoine d’habitudes culturelles : l’intimité de la vie familiale, le refus du vis-à-vis, les habitudes culinaires, la culture citadine ou rurale. Les transformations abusives opérées sur les façades des bâtiments publics à peine réalisés sont des signes forts d’inadéquation et de malaise. Sans doute, cette pratique vise une amélioration des conditions d’habitabilité des lieux et une augmentation du confort. La transgression de l’espace, pour certains, est l’expression légitime d’une «correction culturelle» pour l’adapter au mieux au patrimoine d’habitudes et mode de vie, mais cette transgression déforme l’harmonie des façades dont la conservation est d’utilité publique. Publiques ou privées, les façades sont soumises à l’ordonnancement du domaine public et le rôle reconnu aux façades dans la valorisation de l’espace public n’est pas discutable. Le contenu syntaxique de l’expression architecturale est ballotté : d’un côté comment se traduit la référence à la tradition de construire ? De l’autre, comment traduire la modernité ? Le réflexe de certains serait de retourner aux référents spatiaux et esthétiques liés au modèle traditionnel et de s’interroger sur l’opportunité de les traduire ou de les reproduire. Faut-il franchement privilégier les modèles portant les traits de la modernité dans une société encore acquise à certaines pratiques de vie traditionnelle ? La modernité dans ce cas ne serait-elle pas qu’un «habit» ? Et inversement, la tradition ne risque-t-elle pas alors d’être réduite à une valeur refuge ? Une valeur accrochée à un temps perdu ? Une ligne intermédiaire comme démarche serait de traduire la tradition d’habiter dans la modernité. Dans ce cas, c’est le difficile exercice de la «réinterprétation » que certains tentent d’expérimenter. Malgré le fait que le territoire national soit un grand chantier de constructions depuis des décennies, peu d’architectes, à travers leurs projets, se sont intéressés avec pertinence à la récupération des valeurs locales dans les normes de l’habitat. Le facteur culturel et local dans les constructions modernes émerge peu du milieu professionnel. Le couple antinomique tradition/ modernité semble plus «porté» par les habitants qui, eux-mêmes, le traduisent d’une manière brute et brutale à travers une synthèse maladroite et naïve dans la construction individuelle et l’autoconstruction spontanée.
L’échec, plus moins consommé, de la ligne technico-administrative des standards et ratios, mais aussi celle de l’imitation et du mimétisme ouvre la voie à de nouvelles perspectives sur lesquelles doit s’engager la réflexion. Les bouleversements des modes de vie des habitants et de leurs représentations sociales ont défini des besoins nouveaux. La conception architecturale aujourd’hui doit inclure, d’un côté, une réflexion fondamentale sur les valeurs et les pratiques traditionnelles de l’espace encore ancrées et véhiculées par la société ; de l’autre, une prise en compte des aspirations de la société à la modernité et au progrès. Ne faut-il pas rétablir dans les constructions nouvelles les pratiques sociales qui perdurent encore, mais condamnées par un ensemble de conjonctures (l’urgence, la forte demande, la crise du logement…), l’interférence des modèles modernistes et la perte de la conscience spontanée ? Aujourd’hui la construction est en quête d’identité et d’architecture, la problématique de l’ancrage des récentes constructions dans le patrimoine des valeurs véhiculées par la société reste posée. Mais que font donc les professionnels ?
Architecture de facilité

On a cultivé dans l’esprit des étudiants en architecture l’idée de l’architecte «créateur», «inventeur» et libre dans l’acte de conception. A la fois «artiste», spécialiste de la forme, bâtisseur, voire un peu urbaniste, il est vrai que c’est un métier de convictions, d’idées, d’avant-garde selon certains et d’anticipation au service de la communauté. «Homme de synthèse», chef d’orchestre de la «symphonie construction » et autres motivations chimériques qui ont bercé les débats et l’apprentissage en atelier. Sans doute, certains d’entre vous, lecteurs avertis, lâcheront un sourire, au souvenir des «charrettes », aux idées qui y ont foisonné, aux projets réalisés sur le papier, mais qui prédisaient déjà une lueur de l’action et d’espoir des lendemains de cette profession. Combien d’entre vous résistent encore à l’exercice de ce métier difficile sans trop le pervertir ? Combien de «déçus» qui ont préféré se reconvertir ou, encore mieux, se réfugier dans les bras de l’université ou des instituts ? Mais combien d’entre nous ont choisi l’architecture de facilité au lieu de se battre ? Sans complexe, alors on a dessiné des quartiers entiers avec un seul type de bâtiment d’habitation répété sur l’ensemble du site. Avec conscience, ou sans, on a perduré des dispositifs architecturaux périmés et dépassés. Sans état d’âme ou par paresse à l’effort intellectuel, on a dupliqué une architecture abâtardie, sans identité et sans sens. Défiant le bon sens professionnel de la composition architecturale et urbaine, on a sacrifié le caractère du lieu et de la morphologie du site au profit de «l’ajustement » de l’architecture au maître de l’ouvrage et à la répétition du bâtiment. Certes, quelques œuvres d’exception, dissimulées çà et là, subsistent(5). Comme toute exception, ces œuvres, noyées dans la masse, ne peuvent servir de mesure. Et provisoirement pour conclure, la maladie de l’architecture, apparemment sans remède, incombe, elle, aux seuls architectes qui ont «marché dans la combine» de la répétition, de la copie, de la facilité, du retrait à l’exercice de ce métier et de l’attrait du «prêt-à-construire». L’échec des modèles officiels, les transgressions systématiques dans le processus de construction, le faible rendement constaté de l’exercice du métier d’architecte nécessitent un approfondissement analytique sur les décalages entre espace, société et institutions urbaines. Rupture des codes, absence de repères, quête légitime de la modernité, souci d’enracinement… N’est-ce pas là des éléments symptomatiques d’une crise des types bâtis ? C’est-à-dire une situation typique d’une société en transition. Dans ce cas, les besoins et les goûts de la population évoluent vite et les normes techniques avec les besoins se conjuguent le plus souvent avec un point d’interrogation. Décidément, l’architecture et l’urbanisme peinent à concevoir un projet de ville à la hauteur de ce que nous sommes aujourd’hui.
S. H.

1) Architecte, théoricien et praticien actif, Le Corbusier a marqué le mouvement moderne du XXe siècle. Le Corbusier, vers une architecture, Crès, Paris, 1923, p. 16
2) Phénomène particulièrement visible à Ghardaïa, Touggourt, Ouargla... Les dernières inondations de 2008 dans la vallée du M’zab témoignent que l’on ne peut pas construire n’importe où, «l’ordre de l’eau» reprend ses droits, c’est une question de temps.
3) Le parc national estimé à 1 950 000 logements en 1962 passe à 6 748 000 logements au RGPH de 2008. Plus de 2 millions de logements supplémentaires étaient attendus à la fin des deux derniers plans quinquennaux.
4) Architecte, ancien enseignant à l’EPAU d’Alger, Hamid Ougouadfel a réalisé un film didactique sur l’architecture et l’urbanisme d’Alger en 1986 et animé la courte vie de la revue HTM (Habitat Tradition et Modernité) en 1993.
5) Notamment le projet singulier «habitat de Tafilalt », réalisé à Ghardaïa et quelques exemples primés au Prix national d’architecture et d’urbanisme en 2012 et 2013.

 

 

 

 

 

 

 


les travaux de réalisation du pavillon des expositions à ain el bey, et du musée d’art et d’histoire à bab el kantara seront repris prochainement, a-t-on appris hier auprès de hocine ouadah wali de constantine lors de sa visite hebdomadaire aux chantiers de l’événement culturel de 2015.

après le retard considérable enregistré dans les travaux de réalisation de ces deux projets, et l’arrêt des chantiers pendants des mois, l’on a décidé enfin de recourir à d’autres entreprises. il faut rappeler que plusieurs mises en demeures ont été adressées à l’entreprise espagnole, chargée de la réalisation du pavillon des expositions situé à proximité de l’aéroport mohamed boudiaf ; mais cette  fois ci  la wilaya passe à l’exécution et à la résiliation du contrat. «la procédure de résiliation est engagée envers l’entreprise défaillante. nous allons leur payer ce qu’ils ont fait et nous allons nous engager avec une autre entreprise», a précisé le wali.

ce pavillon des expositions, qui devrait être en face de la salle zénith, et occupant une surface de plus de 25 000 m², était le premier projet de ce genre dans toute la région est. sa livraison était prévue pour le début de l’année en cours. sa réalisation, lancée fin 2013, a connu beaucoup d’obstacles. cela avait commencé pas des problèmes du terrain, puis des retards dans la réception et le montage de la charpente métallique de la structure.

rappelons que l’administration a épuisé pratiquement tous les recours qu’autorise le code des marchés et aucun effort n’a été fait de la part de cette société espagnole, selon les déclarations du wali lors de ses sorties précédentes sur chantier. pour le musée d’art et d’histoire, ce sera aussi la même procédure, selon le wali. «l’entreprise belge s’est désistée officiellement, nous sommes en train de faire ce que nous appelons les états généraux et définitifs. on leur paye ce qu’on leur doit et on va engager une autre entreprise », a-t-il précisé.

Yousra Salem

 C’est une véritable quête de l’esprit d’entrepreneuriat qui est engagée depuis des années à l’université des Frères Mentouri de Constantine.

 Une course d’obstacles pour mieux illustrer l’itinéraire que le temple du savoir tente de baliser pour des milliers d’étudiants en fin de cycle. C’est à travers l’organisation de Salons de l’emploi dont la 6e édition s’est tenue les 10 et 11 juin au campus central que les stratégies en la matière se sont dévoilées.

Les partenaires habituels de ce genre de manifestations étaient présents dont l’Ansej qui, désormais, cible étroitement les étudiants. «Notre priorité en tant qu’agence actuellement est l’étudiant, la création d’entreprise exige un savoir-faire et des idées novatrices, qualités que les étudiants peuvent détenir et véhiculer», nous expliquera Gridi Saddek au stand de l’Ansej.

Sous le slogan «Idées créatrices d’emploi», ce salon, initié en collaboration avec le Centre de carrière qui depuis 2007, date de sa mise en service, s’active à assurer son rôle de passerelle entre l’université et le monde du travail, a vu la participation des plus importants pôles d’activité recensés dans la capitale de l’Est.

Il s’agit du secteur de la mécanique, de la pharmacologie et de l’hôtellerie, entres autres. Des créneaux porteurs que les conférences programmées durant ces deux jours ont tenté de mettre en lumière aux fins de mieux éclairer les entrepreneurs de demain.

Pour ce faire, il y a un programme de formations et de workshop que l’Ansej et le Centre de carrière de l’université Mentouri s’attellent à exécuter. Les résultats sont probants, nous a-t-on certifié. Selon notre interlocuteur, «grâce à la mission de l’entrepreneuriat, la création d’entreprise est passée de 10% à 15% depuis quelques années».

L’apport du Centre de carrière y est pour beaucoup, semble-t-il. Ce partenariat Ansej-Centre de carrière serait ainsi un ticket gagnant. «Rien qu’en septembre dernier, la formation organisée à la faculté de biologie pour les étudiants en fin de cycles licence et master, le tout a abouti à la validation de 39 idées de projets».

Serions-nous tentés de croire que l’accompagnement, l’orientation et l’exploitation des potentialités sont le nouveau credo des agences de l’emploi qui font presque du porte-à-porte pour dénicher les futurs acteurs de la scène économique ? Les avis sont partagés par les rares étudiants croisés dans le hall du bloc des lettres où s’est tenu le salon de l’emploi. «L’inscription pour suivre une formation dans la perspective de monter sa propre boîte se fait via internet, ce qui incite les étudiants concernés à y aller facilement», dira Borhane. Cet étudiant en Master 2 économie entre dans la catégorie ciblée par les organisateurs du Salon en question.

Bien qu’il s’inscrive in situ pour une prochaine formation, il posera plusieurs questions à différents exposants pour ne pas naviguer à vue dans le cas où il déciderait de lancer sa propre affaire, à quelques mois de l’obtention de son diplôme : «A la lumière de beaucoup d’expériences malheureuses, j’ai quelques appréhensions sur les procédés de la création d’entreprises, mais, paradoxalement, je suis tenté par l’assistance fournie par le Centre de carrière pour avoir une meilleure visibilité sur mon éventuel projet.» Mais il n’y a pas que le volet orientation-formation. Le salon de l’emploi, comme son nom l’indique, offre aussi des emplois.

Plusieurs stands représentant différents secteurs d’activités proposent des recrutements, particulièrement l’INSC de Tizi Ouzou qui forme des délégués médico-pharmaceutiques. Alors que l’on discutait avec le sympathique responsable du stand, quelques étudiants sont venus y déposer leurs CV. «Nous travaillons en collaboration avec le secteur de la pharmacologie à Constantine, et ce domaine offre des opportunités d’emploi», nous a assuré notre vis-à-vis.

C’est le cas aussi de l’entreprise Inerga, société de réalisation d’infrastructures affiliée à Sonelgaz, ou de celle de l’Etrag, entreprise des tracteurs agricoles, un fleuron du secteur de la mécanique à Constantine, qui après une restructuration et un partenariat en joint-venture avec les Américains, a réussi à redresser sa situation financière et offre aujourd’hui des possibilités de recrutement.

Le cas de L’ATRBSA

L’Agence thématique de recherche en biotechnologie et sciences agroalimentaires (ATRBSA) était aussi présente durant ce Salon de l’emploi. Cet établissement à caractère public a été créé il y a à peine trois ans, le 1er mars 2012, et doit répondre à un double objectif : le premier vise à rapprocher le monde académique de celui des entreprises pour élaborer des coopératives durables, productives et fructueuses ; le second consiste à accélérer le transfert de technologie et la création de valeur économique à partir des produits de la recherche publique.

Selon Keltoum Tchalabi et Med SeddikSachi de l’Atrbsa, l’agence s’adresse soit aux chercheurs, soit à des étudiants de rang magistère, soit à des groupes ou à des enseignants. Inutile de rappeler que le secteur de la recherche, particulièrement l’agroalimentaire, est très prometteur. Des étudiants y trouveront certainement leur voie dans le cas où leurs projets seront retenus.

Selon nos interlocuteurs, «la sélection des projets se fait par le biais d’appels à propositions thématiques. Le tri des projets retenus est effectué sur des critères de qualité pour l’aspect scientifique, auxquels s’ajoute la pertinence économique pour les entreprises.

Certains appels à propositions de la programmation annuelle visent à financer des projets de recherche collaboratifs, faisant intervenir au minimum une entreprise et un laboratoire ou organisme de recherche public.» Actuellement, l’Agence est en phase d’élaboration d’un listing de chercheurs. Elle en appelle à la candidature d’experts, car «nous avons besoin d’experts pour l’évaluation et l’accompagnement des projets éligibles», précisera-t-on.

 

Naïma Djekhar

 

 

 


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