Avec Ahmed, à la recherche d’un métier
Ils sont nombreux les jeunes gens, de 18 à 35 ans, qui sont intéressés par une formation professionnelle. Ahmed fait partie de ceux-là. Nous l’avons accompagné durant son escale au bureau d’orientation à Alger.
La seconde rentrée professionnelle prévue en mars prochain arrive à grands pas. Pour parvenir à avoir une place, beaucoup de jeunes Algériens se sont précipités vers les bureaux d’information et d’orientation sur la formation professionnelle. A Alger, il y a plus de 500 bureaux qui sont ouverts pour orienter les jeunes. Sans diplôme et sans formation, ces derniers sont en quête d’un métier qui peut leur assurer un meilleur avenir. Pour en savoir plus sur les démarches qui sont effectuées par ces jeunes, et ce, dans les bureaux chargés de les informer et de les orienter, nous avons accompagné Ahmed. Tiouane, un jeune de 24 ans, au chômage depuis des années.
Dans le bureau de la place du 1er Mai, des conseillers travaillent d’arrache-pied pour recevoir, informer et orienter les centaines de jeunes qui se présentent chaque jour. C’est le cas de notre cible, Ahmed de Kouba. Très optimiste, le jeune en question espère avoir la chance d’évoluer dans un Centre d’excellence pour apprendre un métier qui va lui donner un nouveau souffle dans sa vie. «J’ai toujours gardé le sourire. Je sais que tôt ou tard je vais finir par trouver un emploi, mais avant tout il me faut un métier du fait que j’ai quitté l’école dès l’âge de 16 ans», relate-t-il.
Avant de se présenter au bureau d’orientation au 1er Mai, il avait une idée de la spécialité qu’il voulait embrasser : électricité et électronique, car selon lui il aura de fortes chances de trouver rapidement un travail du fait de la forte demande qui existe sur le marché du travail. Le jeune Ahmed a porté tout son espoir sur la formation professionnelle dans l’espoir d’apprendre un métier, trouver un travail et donner un sens à sa vie.
Ce dernier s’est déplacé de son quartier (lundi passé) de bon matin en direction du bureau d’orientation de la formation professionnelle. Il a entendu parler de ce bureau qui propose des métiers de formation pour les jeunes sans travail et sans diplôme. En arrivant dans les couloirs du bureau, il a été accueilli par des conseillers qui lui ont proposé une liste de spécialités. Cette liste comprend quelque 420 spécialités. Toutefois, les conseillers lui ont demandé tout d’abord quelques détails importants, notamment son âge, son niveau d’études et la filière qu’il a suivie durant ses études secondaires. «Vous avez devant vous une liste de différentes spécialités. Un large éventail de formations et de spécialités que vous pouvez choisir tranquillement», lance un conseiller au jeune chômeur.
En fait, cette liste de spécialités vise à donner la chance aux jeunes apprentis pour entamer leur apprentissage, mais surtout pour valoriser les aptitudes à l’exercice d’un métier par le développement de formations de courte durée et qui répondent aux exigences du marché du travail. Certes, le choix était difficile pour le jeune Ahmed, malgré le fait qu’il avait déjà en tête la spécialité qu’il voulait choisir.
Toutefois, en voyant la longue liste, ce dernier s’est senti perdu. Après quelques hésitations, notre bonhomme a fini par opter pour la spécialité du froid qui, selon lui, va lui permettre de trouver un travail et gagner de l’argent. Si tout va bien pour lui, il débutera son apprentissage dès le mois prochain pour une durée de formation de deux ans. «J’espère que je vais réussir mon plan B. Après tout, la spécialité en froid est très demandée dans le marché du travail. Tout ce qui m’intéresse, c’est avoir un métier, un travail et un salaire qui me permettra de vivre dignement», explique-t-il.
L’axe prioritaire
Apprendre un métier essentiellement sur le terrain. Cette formule avantageuse à plus d’un titre est la nouvelle priorité de la formation professionnelle. Favori des stagiaires, préféré par les organismes recruteurs et bon marché pour le secteur, ce mode d’organisation pédagogique a tout pour réussir.
Apprendre sur le tas. Telle semble être la nouvelle politique souhaitée par le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
La formule exacte mise en avant est le mode de formation par apprentissage. «C’est un axe prioritaire et le mode de formation privilégié depuis deux ou trois ans, car il présente plus d’avantages (que les autres formules, ndlr)», éclaire Mme Aloune Ounissa, directrice de l’organisation et du suivi de la formation professionnelle au sein du ministère.
En termes d’avantages, la responsable cite la réduction du coût de la formation et l’adaptation de cette dernière aux besoins et réalités des entreprises. «C’est un mode d’organisation pédagogique qui favorise l’acquisition du savoir directement dans le milieu professionnel», explique-t-elle. Dans l’apprentissage, le stagiaire effectue 80% de son cursus dans l’entreprise, le chantier ou chez l’artisan ; et 20% dans le centre de formation professionnelle qui lui dispensera le savoir théorique complémentaire.
S’agissant des secteurs dans lesquels cette formule est appliquée, la directrice de l’orientation assure qu’elle concerne toutes les filières avec un avantage certain pour les spécialités lourdes, à l’instar du secteur pétrolier et de la pêche. En fait, la formation par apprentissage est instituée depuis 1981.
La loi n° 81-07 du 27 juin 1981 relative à l’apprentissage consacrait déjà ce mode de formation qu’elle définit dès l’article 2 comme étant «un mode de formation professionnelle ayant pour but l’acquisition, en cours d’emploi, d’une qualification professionnelle initiale reconnue, permettant l’exercice d’un métier dans les divers secteurs de l’activité économique liés à la production de biens et de services.». Depuis, cette loi a été complétée et modifiée en 1990, 2000, puis en 2014.
Au fil des années, le législateur a tenté d’inciter les opérateurs économiques - à travers l’accord de certains privilèges - ou de les contraindre - en décrétant des taxes -, pour s’investir dans la démarche. Dans la loi initiale (celle de 1981), il était déjà question d’assujettir «tout organisme employeur… d’assurer la formation professionnelle des jeunes par le biais de l’apprentissage (art 7)».
L’article suivant institue même une taxe allant de 1500 à 3000 DA, applicable autant de fois que l’infraction est constatée pour les récalcitrants. Devant le manque d’exécution des lois et la frilosité ou l’ignorance du secteur socioéconomique, la réglementation durcit d’année en année. Ainsi, le décret exécutif du 13 ami 1998 fixe une amende de 1% de la masse salariale aux entreprises qui n’assurent pas l’apprentissage des jeune ou la formation de formateurs.
En 2013, une instruction du Premier ministère exhortait les entreprises à se conformer à la loi et instruisait l’ensemble des départements ministériels pour inscrire dans leurs contrats avec les entreprises des garanties dans ce sens. «Il y a une nette amélioration sur ce point», assure Mme Aloune en annonçant que l’objectif du ministère est d’inscrire 70 à 75% des stagiaires du secteur dans le mode par apprentissage. «Pour l’année 2014-2015, nous avons compté plus de 254 000 apprentis contre 170 000 en 2000», révèle-t-elle.
L’autre avantage de ce mode de formation concerne directement les apprentis. Ces derniers perçoivent un près-salaire qui varie selon la durée de la formation, de 3000 DA (les 6 premiers mois) à près de 17 000 DA pour les BTS en fin de cursus.
Samir Azzoug
Le programme des énergies renouvelables est une priorité nationale
Intervenant au cours d’un Conseil des ministres restreins, le président de la République Abdelaziz Bouteflika a insisté sur la poursuite et la dynamisation du programme de développement des énergies renouvelables adopté en Conseil des ministres en mai 2015.
Le chef de l’Etat a donné des directives par lesquelles il a demandé à ce que ce programme soit considéré comme une priorité. A cet effet, le président de la République a présidé un Conseil des ministres consacré à la politique nationale dans le domaine du gaz. En sus du Premier ministre Abdelmalek Sellal, le ministre d’Etat, directeur du Cabinet de la présidence de la République Ahmed Ouyahia, le conseiller spécial auprès du président de la République, Youcef Yousfi, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, général de corps d'armée, Ahmed Gaïd-Salah, ainsi que plusieurs membres du gouvernement ont pris part à cette rencontre.
Le Conseil restreint a entendu une communication du ministre de l’Energie qui a notamment porté sur les capacités nationales en gaz naturel conventionnel, les perspectives de consommation locale de cette ressource et celles liées aux exportations futures de gaz, ainsi que le programme national de développement des énergies renouvelables.
A l’issue du débat, le président de la République «a ordonné la poursuite et l’intensification de la prospection des ressources en gaz naturel, insistant également sur le respect des plannings d’amélioration des capacités de production des gisements déjà en cours d’exploitation. En outre, le président Bouteflika a donné des directives pour la poursuite et la dynamisation du programme de développement des énergies renouvelables adopté en Conseil des ministres en mai 2015, soulignant que ce programme doit être considéré comme une priorité nationale.
Le chef de l’Etat a rappelé que le développement des énergies renouvelables est à même de prolonger durablement l’indépendance énergétique de notre pays et de générer aussi une dynamique de développement économique dans son sillage. Le président de la République a également chargé le gouvernement d’accorder une importance particulière au développement de la pétrochimie. Par ailleurs, le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, a ordonné la poursuite des efforts de rationalisation de la consommation nationale d’énergie en général, dont le gaz naturel, y compris à travers la consommation de l’électricité.
Au sujet des énergies renouvelables, le ministre de l’Energie a rappelé que l’Algérie produira jusqu’à 4 500 mégawatts d’électricité à l’horizon 2020. Salah Khebri a ajouté que Sonelgaz gère un programme de 400 mégawatts qui est en cours de réalisation. Par la même occasion, le ministre de l’Energie a souligné qu’à ce jour 84 mégawatts sont déjà opérationnels et que d’ici à juin ou juillet prochains, cette capacité sera portée à près de 400 mégawatts.
A ce même sujet, le dispositif juridique qui permet aux investisseurs privés nationaux et étrangers d’investir dans ce programme est mis en place et des contacts ont eu lieu avec plusieurs wilayas des Hauts Plateaux et du Sud du pays pour dégager de sites devant recevoir les équipements nécessaires en matière de panneaux solaires. A l’instar de l’Algérie, de nombreux pays de la Méditerranée ont donné plus d’importance aux énergies renouvelables. A titre d’exemple, la France a fixé comme pour objectif d’augmenter de 23% la part des énergies renouvelables d’ici 2020, a-t-on appris.
Cet objectif repose en grande partie sur l’utilisation de la biomasse issue de la forêt, c'est-à-dire les déchets et résidus forestiers. Plusieurs autres pays ont fait de même pour bénéficier de ces sources d'énergies dont le renouvellement naturel est assez rapide pour qu'elles puissent être considérées comme inépuisables à l'échelle de temps humaine. Fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, les marées ou encore la croissance des végétaux, les énergies renouvelables n’engendrent pas ou peu de déchets ou d’émissions polluantes. Elles participent à la lutte contre l’effet de serre et les rejets de CO2 dans l’atmosphère facilitent la gestion raisonnée des ressources locales et génèrent des emplois.
Le solaire (solaire photovoltaïque, solaire thermique), l’hydroélectricité, l’éolien, la biomasse, la géothermie sont des énergies de flux inépuisables par rapport aux «énergies stock» tirées des gisements de combustibles fossiles en voie de raréfaction : pétrole, charbon, lignite, gaz naturel.
Bourses d'études à la Nouvelle Zélande
L'Ambassade de la Nouvelle Zélande a l'honneur de vous informer que l'appel aux candidatures des bourses de la Nouvelle Zélande pour le développement (NZDS) est ouvert du le 1 février 2016 jusqu'à avril 2016 et que le étudiants de l'Algérie sont invités à se candidater pour les bourses.Les bourses sont un élément central de l'assistance au développement du gouvernement néo-zélandais à l'Afrique. Elles soutiennent des études qui contribueront au développement économique durable des pays d'origine des étudiants.Les bourses sont offertes pour les études de troisième cycle dans les domaines de l'agriculture et de l'énergie renouvelable. Elles sont adressées aux diplômés du secteur public, du secteur privé et de la société civile ayant au moins 2 ans d'expériences de travail.
Les candidats intéressés sont encouragés à consulter le site suivant
https://www.mfat.govt.nz/en/aid-and-development/scholarships/types-of-scholarships
Sous « New Zélande Development Scholarships (NZDS), ils doivent cliquer sur "African non Commonwealth Countries" pour trouver toutes les informations nécessaires concernant les bourses. Les candidats sont aussi encouragés à visiter la section des "Frequently Asked Questions" pour apprendre davantage sur les conditions de bourses.Le processus d'application a été simplifié en le comparant aux années précédentes. Par exemple, les étudiants n'ont plus besoin d'avoir une offre d'admission d'une université avant de se candidater pour les bourses. En plus, le teste de compétence en langue anglaise n'est plus demandé que lorsqu'un candidat a été présélectionné.Les candidats sont encouragés à faire leur demande de bourses en ligne. Dans le cas où ils n'ont pas accès à internet, ils auront besoin de contacter l'Ambassade de la Nouvelle Zélande au Caire sur +202 24616000 pour recevoir un formulaire de demande de bourse sur papier.On serait reconnaissant si vous pourriez diffuser le message aux étudiants/ fonctionnaires qui peuvent s'intéresser à ces bourses.
Le gouvernement de la Nouvelle Zélande sera heureux de recevoir des formulaires de candidature de l'Algérie et particulièrement de votre Université réputée. C'est un moyen qui contribuera à approfondir davantage les relations et la coopération entre les deux pays.
Appel à candidature PHC Maghreb 2017
Les 3 Partenariats Hubert Curien (PHC) du Maghreb (PHC franco-algérien « Tassili », PHC franco-tunisien « Utique » et PHC franco-marocain « Toubkal ») encouragent à travers le PHC Maghreb les coopérations multilatérales en finançant conjointement des projets régionaux impliquant les 3 pays du Maghreb et la France. Ces projets sont financés sur une durée de 3 ans.
Plusieurs équipes d’un même pays peuvent être associées au projet déposé.
Outre les critères généraux des 3 PHC (voir appels à projets bilatéraux Tassili, Utique et Toubkal), les projets multilatéraux doivent relever des thématiques suivantes :
- Énergies renouvelables, production, stockage, gestion, smart-grids,
- Environnement, santé, alimentation et sécurité alimentaire,
- Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication, Big data et ses applications,
- Maîtrise et gestion des risques (naturels et technologiques),
- Sciences Humaines et Sociales : Mutations des sociétés contemporaines.
Appel à candidature PHC Maghreb 2017
- Guide de bonnes pratiques
- Dépôts de candidature
- Canevas à remplir par l'équipe du projet
- Deadline : 4 avril 2016
Stewards of China's future
During the past two decades, Chinese science has undergone profound growth. China's investment in research and development surpassed that of the European Union in 2013, and it is predicted to overtake that of the United States by the end of the decade (see Nature http://doi.org/w5r; 2014).The proportion of published scientific papers that include Chinese co-authors has jumped from 2.4% in 1997 to 19% in 2014 — second only to the US contribution last year of 25%.
Those statistics are impressive. But if China is to become a true scientific superpower, it must be able to produce great scientists who are not just knowledgeable but also creative and skilled in innovation. And great scientists need great mentors to lead the way.
In recognition of the vision, dedication and hard work of those charged with nurturing the next generation of Chinese researchers, this year's Nature Awards for Mentoring in Science honour five researchers in China. The winners, feted in an 8 December ceremony, were chosen by panels composed of Chinese scientists and Springer Nature editorial representatives (see go.nature.com/hdi5k7). Submissions included statements from five people who had been mentored by the nominee and statements from the nominees reflecting their own thoughts on mentoring.

Right: Yale Univ.
Immunologist Xuetao Cao (left) and plant scientist Xingwang Deng (right) shared the 2015 Nature award for lifetime achievement in mentoring in northern China.
Owing to China's size, submissions were divided into 'north' and 'south', with awards for lifetime and mid-career achievement in each. The 50,000-yuan (US$7,815) lifetime-achievement award for northern China was shared between immunologist Xuetao Cao, who is president of the Chinese Academy of Medical Sciences, and plant scientist Xingwang Deng, dean of the School of Advanced Agricultural Sciences at Peking University. The winner for southern China is Hongyuan Chen, an electroanalytical chemist and director of the Institute of Chemical Biology at Nanjing University.
In the mid-career category, the 50,000-yuan awards for northern and southern China went, respectively, to Yigong Shi, a structural biologist and dean of life sciences at Tsinghua University in Beijing, and Hongbing Shu, an immunologist at Wuhan University.
Challenge to convention
Like many Asian nations, China is often seen as a place of rigid hierarchies rooted in deference to power. One trait shared by all the winners, and indeed by all those nominated, is an understanding that the only authority in science is evidence — and that conventional wisdom must always be open to question.
Shi, who was named a chair professor of molecular biology at Princeton University in New Jersey before he returned to China in 2008, thinks that most Chinese students are too wary of contradicting senior researchers and accepted scientific ideas. “I encourage my students to think critically and to challenge the authorities, including myself, so that they can learn that established rules can be broken, and with that, new fields of research can be built,” he says.

Structural biologist Yigong Shi won the mid-career award for northern China.
Cao agrees. “We should inspire students to have confidence to challenge the dogma in the textbook and address fundamental questions in science,” he says.
The lesson is not lost on the winners' protégés. “The scientific literature is a baffling mass of conflicting ideas and results, accepted wisdom and false assumptions,” notes Weilin Chen, a cancer immunologist at Zhejiang University and one of Cao's former PhD students at the Second Military Medical University in Shanghai. “Professor Cao often said that creativity comes from different directions with different views,” she says. “And he treats everyone, regardless of whether they are a PhD student or a visiting scholar, with the same high regard.”
In the past, most Chinese labs were indeed quite rigid, with a single senior professor directing junior professors, postdocs and students along strictly hierarchical lines. With the rapid expansion of research institutes, however — fuelled by a large influx of researchers returning from overseas — the structure of many labs has begun to follow a less-hierarchical model, with many independent principal investigators all pursuing their own agendas and research directions.
A teacher's philosophy

Electroanalytical chemist Hongyuan Chen won the lifetime-achievement award for southern China.
The mentors honoured by Nature have recognized the importance of instilling young researchers with the self-confidence that they need to establish their own intellectual identity and to make their own way in the world. “In my opinion, simply imparting knowledge is not enough,” says Hongyuan Chen. “A mentor should teach students the way of thinking. In the area of science, I guide my students to think in a scientific way, and give them the opportunity to solve problems independently.”
He thinks that a good mentor must have a keen sense of when a student requires guidance and when he or she needs freedom. “For students who are just starting out, we need to give them more-detailed instructions to let them get used to research gradually,” he says. “And for those who have a solid knowledge base, strong independence and creativity, I let them think and practise in their own ways.”
Jingjuan Xu, a former PhD student of Hongyuan Chen's and now an analytical chemist at Nanjing University, says that Chen provided an open environment that fostered imagination and creativity. “He encouraged us to read philosophy and literature, and think from different aspects,” recalls the chemist. “He said that every student is an independent, thinking being; a good mentor should nurture them to become 'horses' rather than 'sheep'.”
Good mentors also recognize that it is not enough to produce successful scientists — it is just as important to teach others how to be effective, inspiring leaders themselves. Lei Li, a postdoc of Deng's at Yale University in New Haven, Connecticut, and now a professor in the School of Life Sciences at Peking University, recounts her own training in Deng's lab. “As I became more senior in the lab, Professor Deng started to ask me to help others in their lab techniques and in reading their manuscripts, which I soon realized was part of a system,” she says. “When he discovered performance issues, he never just criticized; he took time to find the root of the problem. And in several instances, he delegated me to do the pep talk.”
The testimonials for the award winners all strongly reflect the scientists' unwavering dedication to the success of their protégés. But one story in particular stands out.

Immunobiologist Hongbing Shu won the mid-career award for southern China.
In 2005, immunologist Bo Zhong, now at Wuhan University, applied to do a PhD in Hongbing Shu's lab after graduating with a major in English. “I was determined to study biology after graduation because I was interested in nature,” says Zhong. At Wuhan, “Dr Shu had recently been appointed as dean of life sciences, and his group [at the National Jewish Medical and Research Center in Denver, Colorado] had just published a milestone discovery in Molecular Cell. Every student with ambition wanted to join his lab — and so did I”.
Never give up
Zhong knew that it wouldn't be easy. “I had to admit that my background was much weaker than those who majored in biology,” he says. “I downloaded all his publications but found that I could hardly understand them. I knocked on the door to his office, and asked many naive questions. He patiently explained the details, recommended more publications to me and encouraged me to ask him if I had any difficulty in understanding the studies. Following his instructions, I read more papers, and wrote a five-page summary about pattern recognition and signalling, and asked whether I could join his lab. To my surprise, he agreed.”
Shu admits that he was unsure about Zhong's potential at first, but after seeing his determination, Shu felt that Zhong deserved a chance to show what he could do. He doesn't regret the decision. “After I was convinced of his ambition and drive for a scientific career, I took him without hesitation. He has so far proved himself as one of the most successful students trained in my lab.” After taking him on, Shu asked Zhong to turn the summary that he had written into a full review paper, which became the first publication to come out of the newly formed lab.
" We should inspire students to have confidence to challenge the dogma in the textbook. "
Shu thinks that patience and perseverance are among the most important traits of good mentorship, something he learnt from one of his own mentors: his PhD supervisor, Harish Joshi, a cell biologist at Emory University in Atlanta, Georgia. “I have always remembered what he told me when I was in his lab. 'Do not fire them; fire them up!',” Shu recalls. “In my 17- years' mentoring life, I have never given up on any one of my students.”
A well-known Chinese saying goes, “If someone is your teacher for just one day, you should regard that person as your parent for the rest of your life.” The influence that great mentors have does indeed live long — and not just in their students, but in their students' students. “When I started my own lab in 2012, I often asked myself what Yigong would do,” says Liang Feng, a structural biologist at Stanford University in California and a former PhD student of Shi's. “I kept all e-mail communications Yigong sent to me or to the lab, and often went back to read them. They are like a 'how-to' guide for running a lab. For me and many others, Yigong was not only a great mentor and a role model, but also a relentless supporter and a lifelong friend.”
The word used to describe the most revered teachers, shifu — a portmanteau of the words for teacher, laoshi, and father, fuqin — echoes the deep connection that forms between exceptional mentors and their protégés. None of the scientists who nominated their mentors for an award takes this filial bond for granted. In the words of Hongyuan Chen's protégé Jing-juan Xu, “I think that 'father' is really too high a standard to expect from a teacher. But we are the lucky children, because Professor Chen treated us like his own kids.”
Cancer : l’immunothérapie gagne du terrain
Bonne nouvelle sur le front du cancer. Un traitement d’immunothérapie s’avère très efficace dans la prise en charge des cancers de la tête et du cou. A tel point qu’un essai thérapeutique a dû être interrompu afin d’offrir à davantage de patients cette alternative thérapeutique.
Le nivolumab, un anticorps qui reconnaît la protéine PD-1 permet d’allonger la survie des patients atteints de cancer de la tête et du cou métastatique et réfractaires aux traitements classiques. Ce sont les conclusions d’un comité de surveillance indépendant qui a d’ailleurs recommandé l’arrêt de l’essai clinique de phase III en cours. Objectif, administrer à tous les patients de l’essai le nivolumab et accélérer les procédures réglementaires afin d’obtenir une autorisation de mise sur le marché.
Le nivolumab agit en bloquant la protéine PD-1, présente à la surface des cellules immunitaires, l’empêchant ainsi de se lier à la protéine PD-L1, qui elle se trouve sur les cellules tumorales. La liaison entre PD-1 et PD-L1 a pour conséquence d’inactiver la cellule immunitaire qui aurait normalement dû reconnaitre et attaquer la cellule tumorale. Cette approche d’immunothérapie permet ainsi de remobiliser le système immunitaire du patient.
Depuis plusieurs années, cette approche a obtenu des résultats très prometteurs dans plusieurs cancers. Différents essais cliniques ont ainsi permis d’obtenir des réponses durables de 20% des patients chez lesquels les traitements classiques restaient inefficaces. En Europe, le nivolumab est pour l’instant indiqué dans le traitement de mélanomes et de cancers du poumon. Il l’est aussi dans la prise en charge des tumeurs rénales aux Etats-Unis. La liste pourrait donc au cours des prochaines années s’allonger.
DestinationSante
yennayer célébré dans 280000 établissements scolaires
La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a indiqué hier à Oran que le Nouvel An berbère, Yennayer, a été célébré cette année dans sa dimension nationale dans les 28.000 établissements scolaires du pays, célébration inédite dans le système éducatif qui a coïncidé avec la nouvelle disposition constitutionnelle d'officialiser tamazight comme langue officielle.
S'exprimant à l'ouverture d'une journée
d'étude sur les «procédés de classement et de valorisation de la fête de Yennayer», elle a estimé que «de par son ampleur, la richesse de Yennayer dans ses expressions culturelles les plus diverses et ses manifestations festives les plus authentiques est un événement à saisir à plusieurs niveaux, prioritairement dans sa dimension éducative la plus imaginative, celle qui consiste à allier avec pertinence l'intelligence d'une tradition sociale et culturelle typiquement locale et ses valorisations et réinvestissements dans le cadre du développement économique et social du pays».
La ministre a ajouté que le système éducatif national est «de plus en plus interpellé», dans les conditions géopolitiques régionales et internationales actuelles, sur la conception actualisée d'un cadre général intellectuel de gouvernance, dans ses volets pédagogiques et administratifs, inhérent à un enjeu structurant à caractère sociétal, en l'occurrence la dimension nationale dans l'Ecole algérienne. Dans ce cadre, a indiqué Mme Benghebrit, il s'agit de faire prendre conscience de l'appartenance à une identité collective commune et unique consacrée officiellement par la nationalité. Il s'agit également, a-t-elle ajouté, d'assurer la cohésion sociale de la nation, la revalorisation de l'histoire et des langues en tant que pièces maîtresses de la trame des appartenances et des solidarités traditionnelles plusieurs fois millénaires concrétisées dans un territoire.
Pour la ministre, «un enseignement intégré permettrait de sortir d'une perception éclatée de faits et d'asseoir la dimension nationale dans la représentation éducative en tant que totalité algérienne posée et pensée comme un tout, but et moyen à la fois, profondément ancré dans ses réalités historiques, culturelles et symboliques, œuvrant à la construction de modes de pensées basés sur la recherche et l'investigation, en vue de développer chez l'apprenant l'esprit critique et la capacité à rationaliser les expériences humaines».
Mme Benghebrit a ajouté que les activités que comporte le curriculum de l'élève et tout particulièrement les programmes disciplinaires spécifiques doivent assurer la formation d'une conscience citoyenne, une connaissance du patrimoine et la formation d'une conscience nationale basée sur le respect des composantes fondamentales: Islamité, Arabité et Amazighité, «des symboles représentant la Nation algérienne», a-t-elle souligné. Cette rencontre est organisée au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) par le Haut Commissariat à l'amazighité (HCA), en collaboration avec le ministère de la Culture, le ministère de l'Education nationale et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Les rendez-vous à venir de Constantine
![]() |
|||||||
Les rendez-vous à venir de Constantine | |||||||
|
|||||||
|
|||||||
|
|||||||
|
|||||||
|