Course des ponts

Programme Culturel

 
 
 
 
 

Pour célébrer la fête de la victoire Algérienne le 19 mars Constantine capitale de la culture arabe 2015 organise 

La course des ponts 

Un semi marathon populaire de 13 Klm à travers les ponts et les rues de la ville l'inscription est ouverte a tous pour y participer veuillez remplir le formulaire suivant :  
Le parcours de la course :

 
 
www.constantine2015.dz | contact | Facebook | Twitter

 


Trouble in Tibet

Published in Articles à Lire mars 15 2016

Rapid changes in Tibetan grasslands are threatening Asia's main water supply and the livelihood of nomads.

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In the northern reaches of the Tibetan Plateau, dozens of yaks graze on grasslands that look like a threadbare carpet. The pasture has been munched down to bare soil in places, and deep cracks run across the snow-dusted landscape. The animals' owner, a herder named Dodra, emerges from his home wearing a black robe, a cowboy hat and a gentle smile tinged with worry.

“The pastures are in a bad state and lack the kind of plants that make livestock strong and grow fat,” says Dodra. “The yaks are skinny and produce little milk.”

His family of eight relies on the yaks for most of its livelihood — milk, butter, meat and fuel. Dodra was forced to give up half of his animals a decade ago, when the Chinese government imposed strict limits on livestock numbers. Although his family receives financial compensation, nobody knows how long it will last.

“We barely survive these days,” he says. “It's a hand-to-mouth existence.” If the grasslands continue to deteriorate, he says, “we will lose our only lifeline”.

The challenges that face Dodra and other Tibetan herders are at odds with glowing reports from Chinese state media about the health of Tibetan grasslands — an area of 1.5 million square kilometres — and the experiences of the millions of nomads there. Since the 1990s, the government has carried out a series of policies that moved once-mobile herders into settlements and sharply limited livestock grazing. According to the official account, these policies have helped to restore the grasslands and to improve standards of living for the nomads.

But many researchers argue that available evidence shows the opposite: that the policies are harming the environment and the herders. “Tibetan grasslands are far from safe,” says Wang Shiping, an ecologist at the Chinese Academy of Sciences' (CAS) Institute of Tibetan Plateau Research (ITPR) in Beijing. “A big part of the problem is that the policies are not guided by science, and fail to take account of climate change and regional variations.”

The implications of that argument stretch far beyond the Tibetan Plateau, which spans 2.5 million square kilometres — an area bigger than Greenland — and is mostly controlled by China. The grasslands, which make up nearly two-thirds of the plateau, store water that feeds into Asia's largest rivers. Those same pastures also serve as a gigantic reservoir of carbon, some of which could escape into the atmosphere if current trends continue. Degradation of the grasslands “will exacerbate global warming, threaten water resources for over 1.4 billion people and affect Asian monsoons”, says David Molden, director general of the International Centre for Integrated Mountain Development (ICIMOD) in Kathmandu, Nepal.

Such concerns propelled me to make a 4,700-kilometre journey last year from Xining, on the northeastern fringe of the plateau, to Lhasa in the Tibetan heartland (see 'Trek across Tibet'). Meeting with herders and scientists along the way, I traversed diverse landscapes and traced the Yellow and Yangtze Rivers to their sources. The trip revealed that Tibetan grasslands are far less healthy than official government reports suggest, and scientists are struggling to understand how and why the pastures are changing.


Les lycéens notamment ceux de la série lettres et langues étrangères auront l’embarras du choix dès la prochaine rentrée scolaire.

Et pour cause, en plus du français, de l’Anglais, de l’espagnol, de l’italien, de l’allemand et du russe déjà enseignés, ils pourront désormais apprendre le chinois et le coréen.

C’est la ministre de l’Education, Mme Nouria Benghebrit, qui l’a annoncé aujourd’hui dans un entretien accordé à notre confrère le Quotidien d’Oran. La ministre a, tout de même, précisé que les cycles primaire et moyen ne seront pas touchés par ces nouveautés.

« Outre les langues espagnole, italienne, allemande et russe enseignées en filière lettres et langues étrangères, le ministère compte élargir les choix des élèves du secondaire au chinois et au turc et probablement au coréen », a déclaré Mme Benghebrit.

Elle assure tout de même que la langue arabe reste largement dominante dans les trois cycles de l’éducation. « Dans tous les cycles, toutes les matières, en dehors des langues étrangères, se font en langue arabe en sus de la discipline langue arabe ».

La ministre souligne en effet que 100% des matières sont enseignées en arabe pour la 1ère et 2ème années primaires et qu’à partir de la 3ème année primaire l’enseignement en langue arabe occupe 80% des matières enseignées.

Résultat, l’enseignement des matières scientifiques en langues étrangères (français ou anglais) comme réclamé par certains experts n’est pas à l’ordre du jour.

Sur le plan social, la ministre s’est exprimée sur les réserves soulevées par deux syndicats le CLA et le CNAPEST en l’occurrence, à propos de la charte de l’éthique relevant du secteur.

Elle a révélé qu’une rencontre est prévue avec ces deux syndicats auxquels elle assure sa « disponibilité » à résoudre les questions posées « pour peu que la réglementation le permette ».


Le Centre de recherche sur l'information scientifique et technique, créé en mars 1985, réédite ses bonnes performances et préserve sa position de leader au niveau national et du monde arabe, selon le classement webometrics. En 2015, le Cerist a occupé la 3e place africaine. Sa mission principale, c’est de mener toute recherche relative à la création, à la mise en place et au développement d'un système national d'information scientifique et technique.
Le Cerist a été déclaré comme étant un établissement public à caractère scientifique et technologique à vocation intersectorielle, et placé sous la tutelle du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le décret no 03-454 du 1er décembre 2003. Son organisation interne a été fixée et modifiée dans l'arrêté du 2 septembre 2006. En effet, le Cerist est organisé en départements administratifs et techniques et en divisions de recherche. Outre le siège central fixé à Alger, le centre dispose de sites régionaux et de bureaux de liaison répartis géographiquement au niveau de trois pôles principaux du territoire.
Le centre est chargé de la réalisation des programmes de recherche scientifique et de développement technologique dans le domaine de l'information scientifique et technique.
Ses missions sont nombreuses. Il est question de mener toute activité de recherche relative à la création, la mise en place et le développement du système national d'information scientifique et technique, promouvoir la recherche dans les domaines des sciences et des technologies de l'information et de la communication et de participer à leur développement.
Aussi, le Cerist contribue à la coordination et à la mise en œuvre des programmes nationaux d'information scientifique et technique dans un cadre concerté et en liaison avec les secteurs concernés.
D’autre part, le centre spécialisé participe à la modernisation du système documentaire universitaire national par la mise en place, notamment, de bibliothèques virtuelles, et réunit les éléments nécessaires à la constitution de bases de données nationales dans les domaines des sciences et de la technologie et en assurer la diffusion.
F. I.


Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la  Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé que le Colloque international  sur la confection des dictionnaires monolingues en langue amazighe, qui se tient à Béjaïa, fait partie de l'aménagement linguistique du tamazight et il est «essentiel» pour l'unification de cette langue, désormais constitutionnellement officielle.

Il a estimé que ce Colloque, ouvert samedi à l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa, ouvrira de nouvelles possibilités pour le développement de la  langue amazighe, annonçant, à ce propos, la création prochaine d'un centre de recherche sur la langue amazighe au sein de la même université. De son côté, le recteur de l'université Abderrahmane-Mira, le Pr Boualem Saidani, a affirmé que ce Colloque sera une opportunité «inouïe» pour les chercheurs venus de différents pays (Algérie, Maroc, Suisse, France, Italie) pour échanger leurs connaissances et expériences dans le domaine de la lexicographie amazighe.          
Noura Tigziri, membre du Laboratoire de l'aménagement et d'enseignement de la langue amazighe (LAELA), a indiqué, pour sa part, que de nombreux dictionnaires de la langue amazighe ont déjà été publiés, soulignant, dans le même sillage, que «désormais, il faudrait chercher la qualité du contenu plutôt que la quantité». Pour elle, le dictionnaire, qui reste un outil important dans le domaine de l'enseignement, devrait également être disponible sous forme électronique  sur Internet, car, a-t-elle expliqué, «le dictionnaire en ligne est non seulement facile à utiliser, mais également facile d'accès à un grand nombre d'utilisateurs». Elle a affirmé ainsi que c'est dans cette optique que le laboratoire qu'elle dirige à l'université de Tizi Ouzou travaille sur un dictionnaire électronique du tamazight.  
Lors de ce Colloque, dont les travaux se poursuivront jusqu'au 14  mars (aujourd’hui, ndlr) avec un riche programme scientifique, plusieurs universitaires et chercheurs  aborderont différentes problématiques relatives à l'élaboration de dictionnaires monolingues amazighs modernes, comme l'utilisation d'une métalangue amazighe dans la définition des mots et comment traiter les néologismes et lesquels adopter  dans les dictionnaires amazighs.          D’autres thèmes, tels que le classement des unités lexicales dans un  dictionnaire amazigh, ainsi que l'utilisation des nouvelles technologies pour la construction de bases de données lexicales et de dictionnaires  électroniques, seront au menu de ce Colloque.       
   L'ouverture du Colloque, organisé par le Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA), en collaboration avec le LAELA, s'est déroulée en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, du secrétaire général du HCA, Si El-Hachemi Assad, du recteur de l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa ainsi que de représentants des autorités locales.
 


Une rencontre à laquelle ont pris part quelque 200 chefs d’entreprise, professionnels et responsables d’institutions économiques et personnalités politiques.

“Algérie-France, un partenariat d’excellence”, c’est sous ce thème et sous le haut patronage du Premier ministre que s’est ouvert, hier, à l’hôtel Renaissance de Tlemcen, un forum économique organisé à l’initiative de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie-France (Caci-France) et de la délégation du Forum des chefs d’entreprise (FCE) de Tlemcen. Cette rencontre à laquelle ont pris part quelque 200 chefs d’entreprise, professionnels et responsables d’institutions économiques, personnalités politiques, fait suite à la tenue le 11 juin 2015 à Paris du premier symposium économique Algérie-France “initié par les deux présidents Abdelaziz Bouteflika et François Hollande, de leurs gouvernements respectifs, avec pour sujet principal
la dynamique économique algéro-française”.
Partant du constat qu’en 2015, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays avait atteint 10,3 milliards de dollars, en baisse cependant par rapport à 2014 (13,086 milliards de dollars), et que selon les statistiques, 450 firmes françaises sont présentes en Algérie, ayant permis la création de 140 000 emplois dont 40 000 directs, les patrons des entreprises des deux rives ont estimé nécessaire de poursuivre cet effort jugé innovant dans le cadre de la formule “gagnant-gagnant”. Cette démarche, fait-on remarquer, s’inscrit aussi dans la perspective d’en renforcer l’impact économique pour générer une dynamique d’investissement fructueuse de part et d’autre. Opérateurs économiques issus de la communauté algérienne installée en France, chefs d’entreprise algériens et patrons français ont travaillé en ateliers interactifs et de networking pour cibler les principaux objectifs en rapport avec trois thèmes proposés : “Jeunesse et formation : arme de développement”, “La nouvelle économie : la diaspora algérienne : un atout ?” et “Investissement : Tlemcen au rendez-vous ?”. La baisse drastique des revenus tirés de l’exportation du pétrole a occupé une place prépondérante dans les discussions des opérateurs économiques qui ont estimé que cette situation va davantage faire prendre conscience de la nécessité d’orienter à présent les efforts vers une économie hors hydrocarbures en privilégiant aussi le made in Algeria.   “Venez investir et vous investir en Algérie”, a déclaré le wali de Tlemcen à l’adresse de la diaspora soulignant les nombreuses possibilités de partenariat offertes par de nombreux secteurs d’activité comme l’industrie, l’agroalimentaire, la pharmacie, les matériaux de construction, les travaux publics, les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le président de la Caci France, Kaci Aït Yala dira, pour sa part, que “nous ambitionnons de construire à terme un véritable pont économique entre la France et l’Algérie d’une part en mobilisant les 400 000 chefs d’entreprise et cadres de la diaspora algérienne et leurs amis sur les deux rives et, d’autre part, d’impulser une nouvelle dynamique de partenariat entre les PME françaises et algériennes à travers des projets à haute valeur ajoutée”. Il a indiqué, par ailleurs, “que l’axe Paris-Alger doit être à l’image de ce qu’a été l’axe Paris-Berlin après la Seconde Guerre mondiale, un axe structurant pour l’avenir de tout le continent africain qui sera de 1,2 milliard de personnes en 2050”. L’Algérie, a-t-il souligné, sera le “hub” pour aller conquérir le marché africain. À noter qu’il est prévu la mise en place d’un comité de suivi des recommandations émises à l’issue de ce forum.


B. Abdelmadjid


La virtuosité des danseurs qui ont exécuté, samedi soir à Constantine, le spectacle chorégraphique Juba II, leur précision et l’émotion qu’ils ont transmise dans la salle du théâtre régional ont littéralement captivé le public.

La générale de ce spectacle, monté par l’association culturelle Nouara, écrit par Hocine Taileb et mis en scène par Nouara Adami, s’ouvre sur un tableau de danses épousant les rythmes d’une chanson de la diva de la chanson chaouie, Markunda Aurès.
Dix danseurs ont exécuté en symbiose des scènes envoûtantes servies par des mélodies aux rythmes presque «hypnotiques» sur l’assistance, tandis que le narrateur, campé par Lakhdar Aouan Khalil, relatait les signes précurseurs du parcours exceptionnel qui allait être celui du roi berbère Juba II.

Poussant à l’extrême les limites de leurs corps élastiques, les danseurs, en groupe, en solo et en duo, se sont déployés pour «imager» Juba II reconquérant la terre de ses ancêtres et régnant sur la Numidie depuis Césarée de Mauritanie (actuellement Cherchell). Alors que le narrateur guide l’assistance, Abderrahmane Kerroubi (Juba II) et Samer Bendaoud (Cléopâtre Séléné) effectuent un fabuleux tableau reflétant l’amour que se vouaient les deux personnages, sous les applaudissements nourris d’une assistance conquise. Sur des airs de musique universelle, accompagnés par une projection retraçant, en arrière-scène, des vestiges numides, les danseurs aux silhouettes souples et frêles dégageaient toute l’émotion d’un Juba désemparé face au décès de «sa» Cléopâtre.

Le rideau tombe sur la narration de la mort de Ptolémée, fils de Juba II, dernier de la dynastie de Maurétanie, exécuté par l’empereur romain Caligula. Un moment de pure émotion. De nombreux spectateurs, approchés par l’APS à la fin du spectacle, ont salué «l’originalité du spectacle» et affirmé avoir passé une «soirée exquise», pleine de «découvertes». Inscrit dans le cadre du programme d’animation du département théâtre de la manifestation «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe», le spectacle chorégraphique Juba II observera prochainement des haltes dans quinze wilayas du pays.


CONGRES INTERNATIONAL D'ORL-ENT-CONSTANTINE 2016
Date limite de soumission:10 AVRIL 2015

Votre résumé devra être soumis en FRANCAIS ou en ANGLAIS.
Il devra être composé de maximum 500 Mots (fichier WORD) Times New Roman- Police 12

PRECISEZ LA RUBRIQUE:

  • COMMUNICATION ORALE.
  • COMMUNICATION AFFICHEE (format e-poster).

Votre résumé devra s’articuler en 4 parties prévues à cet effet sur le site de soumission :

  1. Introduction et objectifs
  2. Méthode
  3. Résultats
  4. Conclusion

Date limite de réception des résumés : 10 AVRIL 2016
Cliquer sur le lien suivant pour remplir le formulaire d'inscription:

http://ent-constantine2016.org/index.php/fr/?option=com_rsform&formId=4


C’est à l’âge de 35 ans que j’ai réalisé l’importance de la langue anglaise dans ma vie professionnelle.

A l’époque, j’étais installé à Paris depuis quelques années et je me rendais compte que mes connaissances en anglais étaient insuffisantes, et ce, en dépit de bonnes bases acquises au lycée Larbi Tebessi de Skikda. J’ai alors décidé d’élever mon niveau d’anglais et je me suis mis à la langue de Shakespeare pour enrichir mon vocabulaire, améliorer ma prononciation et rafraîchir mes connaissances grammaticales.

D’abord chez moi : j’ai emprunté des livres et des cassettes de langue anglaise, je me suis abonné à la revue Newsweek, j’ai acheté un traducteur anglais-français, j’ai réglé la télévision sur la BBC et je me suis mis à écouter des cassettes d’anglais en voiture. Je me rappelle encore que je préparais des listes de mots à apprendre et m’appliquais à faire les exercices de grammaire et de vocabulaire. Ensuite, je me suis inscrit à un stage intensif de deux semaines. Six mois plus tard, j’ai effectué un stage d’immersion de trente jours. Après quelque temps, j’ai réussi à intégrer une société internationale de premier plan et l’anglais était devenu ma langue de travail.

De retour en Algérie, j’ai pris connaissance de l’acuité du problème d’apprentissage des langues. Nombre d’étudiants ont des difficultés pour s’exprimer en langues étrangères, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. C’est un vrai problème ! Surtout pour ceux dont la langue d’étude est une langue étrangère.

Comment peuvent-ils assimiler ce qui leur est enseigné s’ils ne maîtrisent pas la langue d’enseignement ?

Certes, des initiatives sont prises par les pouvoirs publics pour pallier ce problème, des initiatives telles que les accords de coopération pour l’apprentissage des langues, la création de centres de langues dans certaines universités, les agréments donnés à des écoles de langues privées… Mais hélas, ces mesures restent insuffisantes aussi bien en qualité qu’en quantité. Car le problème est toujours là. Il tend même à s’aggraver vu que certains jeunes enseignants éprouvent eux-mêmes des difficultés pour s’exprimer correctement dans la langue qu’ils utilisent pour enseigner.

Si on continue comme cela, les conséquences seront désastreuses pour notre capital humain. Que faire alors ? Des mesures urgentes s’imposent dans la sélection et l’accompagnement des enseignants. Parallèlement à ces mesures, de nouvelles solutions d’apprentissage des langues, conçues avec les meilleurs spécialistes et utilisant les technologies de l’information et de la communication, doivent être mises en œuvre rapidement dans les différents cycles de l’éducation.

Les étudiants, quant à eux, ne doivent pas rester dans l’expectative : ils doivent être proactifs et prendre l’initiative d’améliorer leur niveau en langue étrangère.

Comme je l’ai souligné dans mon témoignage, on peut apprendre à tout âge. Et les moyens d’aujourd’hui sont vraiment en leur faveur : la télévision et internet facilitent considérablement l’accès aux formations linguistiques. On peut apprendre en suivant des cours en ligne, en regardant des films sous-titrés ou des documentaires, en lisant des journaux sur internet, en faisant une visite virtuelle à Londres, en faisant des courses dans un supermarché virtuel, en écoutant les radios sur internet, en jouant avec une console de jeux, en utilisant les logiciels de traitement de texte et leurs correcteurs d’orthographe et de grammaire, en utilisant les réseaux sociaux, etc. Pour bien apprendre, il faut combiner plusieurs de ces moyens technologiques et, dans la mesure du possible, suivre des cours de langue à l’université, dans un centre culturel ou un établissement privé.

Vous aussi, vous pouvez donc apprendre et vous améliorer ! Mais il n’y a pas de recette magique : il faut consentir un effort personnel régulier. Il faut s’y mettre et progresser un peu tous les jours. En enrichissant votre vocabulaire, en faisant l’effort de parler dans la langue que vous souhaitez maîtriser, etc. Concentrez-vous et ne regardez pas trop le temps. Vos progrès seront un facteur de motivation pour vous permettre d’aller plus loin. A vous d’agir… à votre rythme.

Pour vous aider, voici quelques centres culturels et sites internet proposant des ressources pour apprendre les langues étrangères en ligne :

- Langue allemande : institut Goethe, Deutsche Welle
- Langue anglaise :  British Council à Alger, cours pour enfants (learn english kids)
- Langue chinoise : Chine nouvelle
- Langue espagnole : institut Cervantes à Alger
- Langue française : Institut Français d’Algérie
- Langue italienne : Institut culturel italien d’Alger.

Zoubir Benleulmi

El Watan


Le département de physique de l’université Mentouri sera à l’honneur à la rentrée universitaire prochaine. Il prépare l’introduction d’un mastère en astrophysique, le premier du genre dans les annales universitaires.

Une ambition qui deviendra dans quelques mois une réalité. Les initiateurs du projet ne sont pas peu fiers de cette future naissance qui augure de belles perspectives pour les chercheurs dans le domaine.

Dans un communiqué signé conjointement par les professeurs N. Mebarki et Jamal Mimouni, respectivement directeur du LPMPS et chef de l’équipe de recherche en cosmologie et UHECR du département de physique de l’université Mentouri, il est signalé que «La recherche en astrophysique en Algérie est menée principalement au Craag d’Alger et, en ordre dispersé, dans différentes universités algériennes.

La rentrée prochaine verra l’ouverture à Constantine du premier mastère d’astrophysique du pays. Elle fera intervenir, en plus de l’équipe du Laboratoire de physique des particules (LPMPS) qui en aura la charge, un certain nombre de compétences de plusieurs universités algériennes et étrangères». Un atout de taille pour l’université Mentouri qui fera «un bond dans l’univers» passionnant et complexe de l’astrophysique.

Au département de physique, il est actuellement enseigné «les différentes branches traditionnelles de la physique, de la physique énergétique à celle des matériaux, la cristallographie, celle théorique et plus récemment celle médicale, anciennement nucléaire, l’air du temps oblige», précise le Pr Mimouni, qui est aussi le président de l’association Sirius d’astronomie que l’on ne présente plus.

C’est donc un nouveau cap, plutôt un défi pour la corporation des physiciens algériens d’autant que les compétences existent. «Nous avons dans notre équipe de formation, en plus des compétences locales, des enseignants de Batna, Annaba et aussi du Craag d’Alger et même de l’étranger», a ajouté notre interlocuteur.

A l’annonce d’une quelconque nouvelle filière, des aspirations se manifestent et des ambitions se dessinent. L’ouverture d’un diplôme de mastère en astrophysique suscitera quelques vocations. Dans sa plus simple définition, l’astrophysique — du grec astêr : étoile, astre et physis : science de la nature, physique — est une branche interdisciplinaire de l’astronomie qui concerne principalement la physique et l’étude des propriétés des objets de l’univers : étoiles, planètes, galaxies, milieu interstellaire… Une telle filière focalisera probablement l’intérêt de quelques étudiants qui auront «la tête dans les étoiles».

C’est une filière qui fait «rêver», c’est un es-qualité qui nous le confirme. «Etudier l’astrophysique est le désir sinon le rêve de nombre d’étudiants en physique. C’est un peu la branche noble de la physique. Il y a un certain romantisme à étudier l’univers, cet appel de l’infini spatial et temporel, ces mystères ayant pour noms trous noirs, supernovas, quasars, matière noire...», explique avec passion Jamal Mimouni. Il est vrai que l’univers fascine : les étoiles, les planètes et les milieux interstellaires regorgent de mystères que les astrophysiciens dévoilent progressivement.


Projet d’Observatoire National des Aurès

Un appel à candidature est donc lancé. Mais faudrait-il encore détenir les qualifications requises. Les critères d’inscription rejoignent, à quelques différences près, ceux exigés pour n’importe quel mastère. «Dans le système LMD, l’inscription au lastère est ouverte en général à tous les titulaires d’une licence, dans la limite des places disponibles et avec quelques garde-fous et parfois un entretien. Depuis cette année sont acceptés les détenteurs d’un DES du système classique qui sont prêts à refaire leur quatrième année pour tenter de décrocher le mastère 2.

Au niveau du doctorat, c’est un concours national avec un nombre de postes précis. Pour notre mastère en astrophysique, vu la demande à laquelle nous nous attendons, nous accepterons les candidatures dans la limite des places disponibles, c’est-à-dire une douzaine, et éventuellement nous procéderons à l’étude du dossier et à un entretien pour ne garder que les plus prometteurs. Nous sommes disposés à jouer le jeu d’une formation ouverte à tous les candidats au niveau national. Nous espérons obtenir les plus motivés et les mieux préparés», nous affirme-t-on.

L’introduction d’un mastère en astrophysique dans le cursus universitaire algérien est en réalité une préparation, en amont, d’experts en la matière dans la perspective de la concrétisation du projet de l’observatoire national des Aurès. Le département de physique servira de vestibule pour fournir la matière grise apte et qualifiée pour faire fonctionner ce futur temple de la haute technologie. La corrélation entre le mastère en astrophysique et le futur observatoire de Khenchela est vite établie.

«Le projet d’observatoire national des Aurès dont le maître d’œuvre est le Craag d’Alger avec la participation de chercheurs de plusieurs universités (dont celle de Constantine) est fortement impliqué dans un projet européen concurrent à celui de LIGO. Il s’agit du projet Advanced Virgo dont le laboratoire principal se trouve près de Pise, en Italie, et qui, une fois complétée sa mise à jour en 2017, aura des caractéristiques proches de celles du LIGO. Un télescope sophistiqué dédié au suivi optique pour d’’éventuelles détections d’ondes gravitationnelles par Virgo sera implanté à Alinas, dans la wilaya de Khenchela. Le mastère d’astrophysique est un peu une renaissance de cette école sous une autre forme. L’observatoire devrait, à terme, supporter les enseignements pratiques du mastère et même ultérieurement permettre le recrutement», conclut notre interlocuteur.

A rappeler que le LIGO est le laboratoire américain qui a annoncé, le 11 février 2016, la découverte, pour la première fois dans l’histoire, d’ondes gravitationnelles prédites par la théorie de la relativité générale d’Einstein il y a précisément 100 ans. L’événement avait été enregistré le 14 septembre 2015, mais la nécessité d’effectuer des vérifications minutieuses, vu sa portée, a donc pris cinq mois pour sa confirmation et couronne ainsi 40 ans de recherches infructueuses de différents laboratoires de par le monde de ces ondes extrêmement ténues.


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