(CIRCULAR N ° 05) BACHELIERS 2019 INDIVIDUAL CASES
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Announcement of the death of Professor Chibat Ahmed Department of Mathematics
with hearts believing in God's destiny and full of sadness and sorrow We announce the death of our colleague Chibat Ahmed (professor in the Department of Mathematics) funeral will be today 14-09-2019, Zouaghi Slimane cemetery after the afternoon prayers The Frères Mentouri Constantine1 University in his own name and on behalf all the university family present their sincerest condolences to the family of the deceased, asking God Almighty to inspire them beautiful patience and solace and to shed His mercy wide and blessed by the highest paradise. We belong to Allah and to Him we shall return.
ICEECA’19 - Fourth International Conference on Electrical Engineering And Control Applications
December, 17-19, 2019, Constantine, Algeria
Welcome to the International Conference on Electrical Engineering and Control Applications (ICEECA’2019).
The Fourth International Conference on Electrical Engineering and Control Applications (ICEECA’19) provides a forum for specialists and practitioners to present and discuss their research results in the several areas of the conference, and also state of the art findings in using the applied electrical engineering and automatic control to solve national problems that face developing countries. The conference ICEECA’19 publishes papers on theoretical analysis, experimental studies and applications in the domain of automatic control and computer engineering. The objective of the conference is not only the exchange of knowledge and experience, since the conference is an open door to students, but also provides opportunities for researchers to target future collaboration on current issues.
The conference attracts participants in a diverse range of fields, including Control and systems engineering, Renewable Energy, Faults Diagnosis-Faults Tolerant Control, Large Scale Systems, Unconventional algorithms in control engineering, Signal and Communications and some other related fields.
Université des Frères Mentouri (Constantine1) Installation du FabLab Cirta
C’est une nouvelle structure dédiée à la création, l’innovation, la recherche, la technologie et les applications que vient de mettre en place l’université des Frères Mentouri de Constantine.
Il s’agit d’un FabLab, de l’anglais Fabrication Laboratory (laboratoire de fabrication) «qui est un lieu ouvert au public où il est mis à sa disposition toutes sortes d’outils, notamment des machines-outils, pilotées par ordinateur, pour la conception et la réalisation d’objets».
Pour les spécialistes, la caractéristique principale des FabLabs est leur ouverture : «Ils s’adressent aux entrepreneurs, designers, artistes, bricoleurs, étudiants ou aux hackers en tous genres, qui veulent passer plus rapidement de la phase de concept à celle de prototypage, de la phase de prototypage à celle de mise au point, de la phase de mise au point à celle de déploiement, etc. Ils regroupent différentes populations, tranches d’âge et métiers différents. Ils constituent aussi un espace de rencontres et de création collaborative qui permet, entre autres, de fabriquer des objets uniques : objets décoratifs, objets de remplacement, prothèses, orthèses, outils…, mais aussi de transformer ou réparer des objets de la vie courante.»
L’université des Frères Mentouri (UFMC) a ouvert donc un espace similaire à l’occasion du 16 avril, Journée du savoir, pour l’exposition des produits réalisés par des étudiants et des chercheurs. A cet effet, 30 projets ont été concrétisés dans cinq filières, à savoir électronique, mécanique, électrotechnique, sciences de la nature et de la vie et technologie alimentaire(Inataa). «Dans le monde des objets connectés et de l’industrie 4.0, l’innovation et le savoir-faire sont les clés de la réussite économique. Dans ce nouveau contexte économique et technologique, les FabLabs et les centres des carrières seraient de véritables ponts reliant l’université avec son environnement socioéconomique», expliquent les organisateurs.
Dans cette mouvance universelle, l’UFMC s’est dotée d’un FabLab pluridisciplinaire organisé en sections, dont la mission sera d’offrir aux étudiants et aux chercheurs un espace pour exprimer, concevoir et construire des prototypes et des équipements destinés à la réalisation des différents projets. Pour réussir ce challenge, le rectorat avec une jeune équipe d’enseignants chercheurs se sont mobilisés pour concrétiser ce projet dans les meilleurs délais.
Aussi, plusieurs activités de construction d’appareils et d’applications en cours d’exploitation ont été mises en avant aux fins de les proposer aux industriels. «A travers le FabLab de l’université des Frères Mentouri, nous envisageons, d’une part, de multiplier les dispositifs qui lient notre université avec les secteurs socio-économiques et de développer la culture entrepreneuriale au sein de cette institution, d’autre part. Notre FabLab est fédérateur des motivations, rassembleur des ambitions et générateur de richesses et d’emplois. Un lieu où se partagent les idées et naissent des génies. Cet espace sera ouvert à un large public motivé par la création, l’innovation, la recherche, la technologie et l’application», précisera le recteur Abdelhamid Djekoun.
LEARNING BY DOING
Si les FabLabs offrent aux étudiants des formations pratiques et l’accompagnement à la concrétisation de projets innovants et la mise en forme d’idées prometteuses sous forme de prototypes et produits éligibles à la commercialisation, il n’en demeure pas moins que pour ce faire, ils nécessitent l’implication d’autres organismes intermédiaires, dont les centres de carrière. Ces derniers offrent aux étudiants diplômés les mécanismes de mise en valeur de leurs compétences auprès des recruteurs potentiels, afin d’optimiser leurs chances de recrutement et de faciliter leur insertion dans le marché du travail en tissant des liens entre ces étudiants diplômés et les milieux professionnels. L’UFMC a actionné le sien dans cette perspective du fait «de la relation de complémentarité entre les deux», sera-t-il soutenu.
A travers plusieurs publications, il ressort que le phénomène FabLabs sera la prochaine révolution industrielle. Ces laboratoires de fabrication seront présents partout, où chacun pourra alors s’y rendre afin d’imprimer une pièce, de construire de nouveaux appareils, voire, pourquoi pas, fabriquer un nouveau smartphone. Pour les experts, «le mouvement Open Hardware laisse en effet entrevoir la possibilité de construire dans l’avenir des produits électroniques et des biens grâce aux machines et équipements dont disposent ces nouvelles structures». Le FabLab représente aujourd’hui le générateur de projets innovants créateurs de start-up, qui deviennent l’infrastructure de base pour l’économie. «De nos jours, de nombreuses start-up naissent après leur passage dans un FabLab.
Ces usines en accès libre, où l’on trouve des imprimantes 3D et des machines-outils pilotées par ordinateur, sont en train de configurer ce que sera l’industrie de demain», soutient-on dans le milieu universitaire. Les FabLabs sont adoptés par les universités pour instaurer le concept de «Learning by doing». Une autre démarche pour rendre l’étudiant acteur de sa formation et créateur de projets d’entreprises.
Naïma Djekhar
Journée numérique (RUN-UP) L’université Mentouri fait l’inventaire de sa stratégie
Le numérique est devenu omniprésent dans notre quotidien, il a bouleversé nos habitudes, nos comportements ainsi que les rapports entre individus et les communautés.
Ceci nous laisse dire que le numérique a induit d’importantes mutations au niveau des institutions et des sociétés», a déclaré le recteur de l’université Frères Mentouri de Constantine 1 à l’entame de son allocution, lundi, lors de la Journée numérique (RUN-UP,) organisée au campus des 500 places. Abdelhamid Djekoun développera son préambule en insistant sur les secteurs de l’éducation et l’enseignement supérieur : «L’éducation comme l’enseignement supérieur sont aussi des secteurs qui sont marqués par ce bouleversement généré par le développement du numérique du fait que l’internet a permis de mettre à la disposition de tout un chacun des savoirs, des connaissances et de l’information en dehors des structures et des institutions conventionnelles reconnues.
A l’université, le numérique est devenu porteur de nouvelles formes d’enseigner, d’apprendre, de travailler et de produire le savoir. Cette évolution des pratiques pédagogiques liées à l’utilisation du numérique est le fruit de la synergie créée par la recherche dans le domaine de l’innovation pédagogique, qui a fait du digital un support incontournable dans le champ de la formation universitaire.» D’où l’essence de cette rencontre universitaire numérique (RUN) dédiée aux structures, formations, plateformes, innovations et stratégie enclenchées depuis plusieurs années. «L’UFMC a, depuis 2012, mis en place une stratégie de formation des concepteurs pour une durée de six mois», a détaillé Ahmed Belhani, chargé de la présentation du volet «Tic et pratiques pédagogiques» qui reviendra sur les dispositions humaines et matérielles à cet effet dont les salles de formation et l’encadrement par l’équipe d’ingénieurs. Pour mieux mettre en évidence cette stratégie universitaire en numérique, la vice-rectrice, Nadia Yekhlef, rappellera entre deux interventions que l’université Mentouri avec ses 14 tuteurs assure sept formations ouvertes aux 71 établissements du territoire national, soit 2000 enseignants. Autrement, 59% des établissements à l’échelle nationale ont bénéficié de la compétence de l’UFMC.
MASTER À DISTANCE
Et ce n’est pas tout. La même université leur dispense aussi des cours de langues étrangères. Et l’ambition mesurée pour la création d’écoles numériques de langues arabe, française et anglaise. Concernant le E-Learning, sa couverture est de 24%.
C’est pour répondre à une demande et en vue d’acquérir une compétence que le Master à distance en administration locale a été initié à partie de l’année 2017. Selon Riad Siaf l’un des formateurs, cette option a fédéré 649 apprenants inscrits, répartis sur le nord et le sud du pays dont d’ailleurs un Qatari et deux Tunisiens.
«Ce cursus engage 20 tuteurs, 5concepteurs de cours, un coordinateur, un concepteur de module, un responsable de tutorat, 8 responsables pédagogiques de modules, un responsable de la formation, un responsable technique et 2 tutorats techniques», a-t-il expliqué, précisant que le programme s’effectue sur 40 heures en moyenne : «L’unique désavantage de l’enseignement à distance est l’isolement que peut ressentir l’apprenant. Nous tenterons d’y remédier avec l’apprentissage collaboratif». Et de rappeler que la mise en ligne des cours sur la plateforme ne peut avoir lieu qu’après validation par un second concepteur.
Et partant, la relation entre enseignant et apprenant prend d’autres formes et appellations. «Tous ces aspects montrent bien qu’avec l’avènement du numérique et son utilisation dans la pédagogie, que la relation entre l’enseignant et l’étudiant s’est complètement transformée, où l’enseignant est devenu un accompagnateur, un médiateur, un tuteur, un coordonnateur et l’étudiant un acteur de sa formation. Aussi, cette situation fait qu’aujourd’hui nous assistons à l’émergence de nouveaux métiers dans le monde de l’éducation en général et celui de l’enseignement supérieur en particulier. Métiers qui méritent d’être répertoriés, référencés et classés en tant que métiers du futur», indiquera Abdelhamid Djekoun.
CLOMs, MOOCs et ATAWADAC
Pour les organisateurs de cette RUN-UP, les avancées dans l’utilisation de numérique au profit de la pédagogie ont dépassé largement la logique du recours à un simple outil ou à un simple moyen pour réaliser un travail intellectuel, scientifique ou d’enseignement, car «nous sommes en face d’une véritable culture, celle du numérique qui a ses règles, sa démarche, sa philosophie et ses concepts. C’est une véritable révolution qui nécessite de la médiation, surtout entre les natifs et les immigrants de cette culture, de l’éthique, de la régulation et de la maîtrise de ses fondements.» Et à eux de noter que le numérique, quand il est au service de la formation et de l’apprentissage, a réussi à engendrer une importante production de contenus qui sont déclinés en cours en ligne ouverts et massifs (CLOMs ou MOOCs), une diversité et une richesse de ressources pédagogiques, la construction de plateformes d’acquisition des compétences et de découvrir des métiers et cela grâce à la simulation et la modernisation, la création de nouvelles technologies destinées à l’exploitation et l’élaboration de nouveaux produits et savoirs originaux dont les technologies de la vidéo numérique, la promotion d’environnements collaboratifs, donnant une autre dimension à la relation d’apprentissage et de formation entre l’étudiant et l’enseignement, et enfin l’accès à n’importe quel savoir, de n’importe quel endroit, à n’importe quel moment et à n’importe quel contenu (ATAWADAC).
L’université FMC, en organisant cette rencontre sur le numérique et sa relation avec les activités pédagogiques, vise à travers ces 5 plans d’action à établir un état des lieux en la matière, partager les bonnes pratiques, concevoir un dispositif construit entièrement sur le numérique pour permettre le rapprochement de l’université avec le monde de l’entreprise. «Investir dans le numérique, c’est investir dans l’innovation et le développement des capacités de notre université, particulièrement pour améliorer sa visibilité internationale. Le programme de cette journée est aussi conçu pour encourager les enseignants à utiliser les outils numériques pertinents dans leurs enseignements, de se familiariser avec les différentes plateformes et d’exploiter les potentialités de ces outils numériques (calcul, simulation, modélisation, dessin, portfolio…) pour la réussite de l’étudiant», a conclu le recteur de l’UFMC.
Naima Djekhar
EL WATAN
UN TEST POUR MESURER LES CAPACITÉS DES ENTREPRISES DANS LA COMPÉTITIVITÉ ET L’INNOVATION
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a publié, le 14 septembre au Journal officiel, un arrêté fixant les modalités de la recherche scientifique au sein de l’entreprise. Cette décision est-elle profitable à l’université ?
De la sorte, la tutelle a instauré des assises réglementaires en matière de recherche. Cet arrêté est venu inciter les entreprises et universités à la recherche utile, à l’engagement mutuel dans une vision de développement. C’est aussi un test pour mesurer les capacités des entreprises dans la compétitivité et l’innovation.
Où en est le partenariat en matière de recherche avec les pôles mécanique, pharmaceutique et autres ? Y a-t-il réellement des projets ou seulement des promesses brandies lors des journées de l’entrepreneuriat ?
Il existe un partenariat, à l’exemple des stages en entreprise pour les étudiants en fin de cycle. C’est l’équivalent de 30% des mémoires dans les filières des sciences et de la technologie qui se réalise en entreprise. Nous sommes amenés, voire obligés, de développer cette synergie de manière optimale pour des retombées positives pour les partenaires.
A l’université Frères Mentouri, nous sommes déjà au stade de la thèse à l’intérieur de l’entreprise, comme c’est le cas avec une laiterie privée pour la valorisation du lactosérum. L’arrêté interministériel vient donc à point nommé encourager ce type d’initiative.
L’arrêté en question motive la démarche des entreprises par les avantages fiscaux. Serait-ce là un bon moyen de les contraindre à recourir inéluctablement à l’université dans un processus gagnant-gagnant ?
Cela va de soi. Cette stratégie incitative ne peut qu’aboutir à un ticket gagnant. Pour ce faire, il nous incombe aussi de proposer des projets de recherche-développement, bien entendu, dans le respect des activités de la nomenclature. L’approche peut aussi venir de l’université. L’essentiel est d’en faire une impulsion.
L’université va-t-elle s’inscrire dans une logique de démarchage ou ce sont les entreprises qui feront le premier pas ?
L’attitude privilégiée est la réactivité. Si les entreprises ne prennent pas l’initiative, l’université le fera. Il est de son devoir d’établir une association avec le monde du travail. C’est une émulation qu’il faut saisir et faire fructifier, même si elle exige des efforts et un programme rigoureux. Nous devrions nous rencontrer et établir le champ d’action, balisé par les thématiques susmentionnées.
Naima Djekhar
Prix Nobel de médecine 2016 : Yoshinori Ohsumi récompensé pour ses travaux sur l'autophagie
Le prix Nobel de médecine et physiologie 2016 a été décerné au japonais Yoshinori Ohsumi pour ses travaux sur les mécanismes de l'autophagie, mécanisme crucial pour comprendre le renouvellement des cellules et la réponse du corps à la faim et aux infections.
Convention-cadre de partenariat avec la SNTF
L’université Frères Mentouri de Constantine vient de signer une convention-cadre de partenariat avec la société nationale de transport ferroviaire (SNTF)
«Dans la perspective de développer une dynamique de collaboration et d’échange avec la société nationale des transports ferroviaires SNTF, l’université Frères Mentouri de Constantine (UFMC), représentée par son recteur, le Pr Abdelhamid Djekhoune, a signé, le 20 avril 2016 à Alger, une convention-cadre de partenariat d’une durée de trois ans avec la SNTR, représentée par son directeur général, Bendjaballah Yacine», peut-on lire dans un communiqué du rectorat adressé à notre rédaction.
L’université Constantine 1 a endossé le rôle de VRP pour aller à la conquête du marché de l’emploi. Une passerelle est donc jetée entre l’université en tant que pourvoyeur de compétences et une société étatique, éventuel creuset de recrutement. «L’objectif de cette convention s’articule sur les modalités de partenariat entre les deux parties afin de conjuguer les potentialités humaines et matérielles dans le domaine de la recherche, de la formation professionnalisante des étudiants à travers des stages pratiques, des encadrements de mémoire de fin d’études, de définition de projets conjoints», explique le signataire du document, le recteur Abdelhamid Djekhoune.
En d’autres termes, il est question d’un échange de bons procédés préservant les intérêts de l’une comme de l’autre partie, évoluant dans la sphère de l’encadrement professionnel et de la recherche technologique : «Au titre de ce partenariat, la SNTF s’engage à accueillir au sein de ses unités les étudiants stagiaires de l’UFMC dont le nombre et le profit ainsi que les thèmes de stages seront convenus au préalable d’un commun accord entre l’UFMC et la SNTF.
Il est question également de co-encadrement des projets de fin d’études des étudiants stagiaires au sein de la société, en collaboration avec les enseignants de l’UFMC.» En contrepartie, l’université Frères Mentouri est soumise à des engagements qu’elle est tenue d’honorer .«Pour sa part, l’université s’engage à mettre à la disposition de la SNTF les listes des promotions sortantes d’étudiants pour un éventuel recrutement, de soumettre aux différents partenaires de l’UFMC les thèmes de recherche qui intéressent la SNTF, de participer aux différentes manifestations organisées par la société et d’organiser d’éventuelles formations qualifiantes au profit du personnel de la SNTF», dixit le communiqué, qui rappelle que «la rencontre entre les deux parties a permis d’exposer les différentes formations du domaine des transports».
Cette convention pourrait faire l’objet d’une reconduction : «Cette convention, qui reste ouverte à toute action de valorisation des formations et de promotion des relations entre les deux partenaires, sera évaluée à la fin du contrat et pourrait être soumise à un nouvel accord de partenariat pour une nouvelle durée.» L’université Frères Mentouri ou Constantine 1 est dotée d’un centre audiovisuel (CAV) qui dispose d’un fond numérique non négligeable mis à la disposition des étudiants et chercheurs. C’est du moins ce qui est présenté par l’institution universitaire dans un communiqué de vulgarisation : «Afin de faire face aux exigences des sciences et des technologies et pour répondre aux besoins de développement pédagogique et de recherche scientifique, l’université Frères Mentouri de Constantine est dotée d’un centre audiovisuel depuis 1972.
Ce service a débuté ses activités à la médersa avec l’installation d’un laboratoire de montage photo. Actuellement, le centre est considéré comme l’un des plus importants en matière d’infrastructures et en réalisation deressources numériques. Il a pour objectif de concevoir, produire et diffuser les ressources à des fins pédagogiques sur supports numériques pour le secteur universitaire, mais aussi pour tout autre public intéressé par la production universitaire.» Les perspectives du CAV sont énumérés par le rédacteur du document : «Le centre audiovisuel se charge de former le personnel désirant se perfectionner dans les nouvelles technologies et le multimédia.
Le service est doté d’un studio équipé de toutes les commodités pour l’enregistrement de cours pédagogiques et d’émissions scientifiques dans les meilleures conditions.»Et d’égrener les multiples fonctions qu’il assure : «Le centre audiovisuel dispose aussi d’une cellule chargée de la numérisation, de l’indexation et de l’archivage des vidéos et des photos de toutes les manifestations scientifiques qui se sont déroulées au sein du campus dont les visites officielles, colloques, conférences, cérémonies de récompenses des étudiants et des enseignants…»
En résumé, le CAV de l’université Frères Mentouri a répertorié plus de 600 vidéos référencées et indexées et plus de 30 000 clichés photographiques sont numérisés à ce jour. «Ce fonds numérique est à la disposition des étudiants, des enseignants et des chercheurs sur différents formats et peut être consulté sur le site www.cav.umc.edu.dz», est-il mentionné, sauf que ce lien est inaccessible...
Naima Djekhar
Constantine - Convention entre l'université Mentouri et la SNTF: Le bout du tunnel pour les étudiants de la filière transport ?
Un partenariat du genre « gagnant-gagnant » est en train de s'ébaucher entre l'université des Frères Mentouri de Constantine (UFMC) et la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), en considération du contenu et des objectifs visés par la « convention-cadre de partenariat » d'une durée de trois ans qui a été signée le 20 avril dernier entre les deux parties. Ce contrat qui définit les modalités de ce partenariat engage les deux parties à « conjuguer leurs potentialités humaines et matérielles dans le domaine de la recherche, de la formation professionnalisante des étudiants à travers des stages pratiques, des encadrements de mémoire de fin d'études, de définition de projets conjoints, etc. ». Et c'est incontestablement une véritable bouffée d'oxygène pour les étudiants de la filière transport de l'université qui ne cessent de réclamer des débouchés pour leur diplôme de fin d'études en organisant, tout au long de cette année universitaire, des mouvements de protestation, des grèves, etc. Et pour cause, en vertu de cette convention, la SNTF s'est engagée à accueillir au sein de ses unités les étudiants stagiaires de l'UFMC, dont le nombre et les profils ainsi que les thèmes de stage seront convenus au préalable d'un commun accord entre les deux partenaires. Il est question également, dans cette convention, de co-encadrement des projets de fin d'études des étudiants stagiaires au sein de la société en collaboration avec les enseignants de l'UFMC. De son côté, l'université s'est engagée à mettre à la disposition de la SNTF les listes de promotions sortantes des étudiants pour un éventuel recrutement, de soumettre aux différents départements de l'UFMC les thèmes de recherche qui intéressent la SNTF, de participer aux différentes manifestations organisées par la société et d'organiser d'éventuelles formations qualifiantes au profit du personnel de la SNTF. Et dans le même ordre d'idées, la rencontre entre les deux parties a permis d'exposer les différentes formations du domaine des transports.
Et, ce qui est encore plus intéressant pour les étudiants de la filière transport de l'université des Frères Mentouri qui sont en cours de cycle, est que cette convention, « qui reste ouverte à toute autre action de valorisation des formations et de promotion des relations entre les deux partenaires », lit-on encore dans le texte signé par les deux partenaires, sera évaluée à la fin du contrat et pourrait aboutir à un nouvel accord de partenariat pour une nouvelle durée, dont l'importance sera, bien entendu, déterminée d'un commun accord. Ce qui ouvre incontestablement de larges perspectives d'avenir pour les étudiants concernés. Et pour la SNTF, elle pourra avoir à sa disposition tout le potentiel scientifique de l'université et les cadres formés pour mener son programme de développement qu'elle a défini dernièrement. Ce partenariat, dont la réussite est souhaitée par tous, qui pourrait servir d'exemple pour les autres secteurs de l'économie nationale et faire tache d'huile, répond parfaitement à la politique d'ouverture de l'université sur son environnement socio-économique.
A MallemPublié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 04 - 2016
SFAX CAPITALE DE LA CULTURE ARABE 2016 Cirta se réconcilie avec Syphax
«...Une vision commune visant le développement durable, qui met les bases d’une culture d’ouverture sur la vie et rompt avec la culture de la mort, de l’extrémisme et du repli », dira hier, Mme Sonia M’barek, la ministre tunisienne de la Culture en recevant le flambeau lui passant l’honneur d’organiser à Sfax la ville du sud, l’événement culturel de « Capitale de la culture arabe », de son homologue algérien, M. Azzedine Mihoubi. Une invitation officielle a été, par ailleurs, adressée au président tunisien de la commission d’organisation de la manifestation culturelle « Sfax Capitale de la Culture Arabe 2016 », afin de faire bénéficier ce pays frère de la riche expérience algérienne dans ce domaine, l’événement CCCA formidablement réussi, selon la ministre. Constantine capitale de la culture arabe 2015, a passé le flambeau de la manifestation à Sfax, la ville tunisienne lors d’une soirée pleine de musicalité animée, hier, au niveau de la salle des Grands Spectacles Ahmed Bey. Symbolisant la réconciliation entre Cirta et Syfax et renforçant ainsi, par ce passage intermaghrébin de l’événement culturel, les liens très étroits, remontant aux époques les plus anciennes, entre les deux pays frères et voisins, comme l’a souligné M. Azzedine Mihoubi, notre ministre de la Culture. Ces liens, nul ne l’ignore, vont du domaine politique au sportif, passant par le social, familial, pour toucher le sécuritaire, ces liens sont une histoire commune et un avenir inéluctablement commun. C’était une soirée où les plus belles voix algériennes et tunisiennes, se sont entremêlées harmonieusement, Ziad Gharssa, Djamel Chabbi Abdallah El Menai, Sofia Sadek qui a chanté les paroles d’Azzedine Mihoubi, Abdou Deriassa qui a fait revivre les chansons de son père, Mehrzia Touil a épaté dans le style Tarabi, ainsi que des chansons collectives tirées du répertoire de Mohamed El Djemmoussi, et de Dahmene El Harrachi « ya rayh wine messefer ». Soulignons qu’hier, à son arrivée à Constantine, Mme M’barek, la ministre tunisienne accompagnée par M. Azzedine Mihoubi et le wali de Constantine, a été invitée à inaugurer l’annexe de la maison de la culture d’Ali Mendjeli. Après une présentation de cette infrastructure, une visite guidée à travers ses différentes ailes, une belle exposition de tableaux de peinture attendait la ministre. Au niveau de la salle des spectacles flambant neuve, une chorale de 7 jeunes talents, a chanté à la mémoire de Benbadis, « Chaab el djazir mouslimoune », en version moderne très rythmée et ensuite classique, une œuvre mise en scène par Islam Mamoune. On soulignera à la fin, que la ville de Sfax va bénéficier dans le cadre de cet événement de beaucoup de projets, citons la transformation de l’église catholique en bibliothèque numérique et un théâtre accueillant 200 spectateurs, la réhabilitation de l’ancienne ville afin de l’introduire dans le patrimoine international de l’Unesco et l’aménagement de la corniche de Sfax pour devenir un espace de détente.
Rekibi Chikhi
L'est republicain