Hier a eu lieu, à l'amphithéâtre 500 places du campus Tidjani Haddam de l'UC I, le lancement de la 3ème université maghrébine d'été. Organisée sous le slogan "Étudiants créateurs de richesses", cette édition connaît la participation de délégations d'étudiants en provenance du Maroc et de la Mauritanie, en attendant la confirmation de la venue de celle tunisienne (annoncée pour aujourd'hui) et devra s'étaler jusqu'à jeudi. Au sujet de cette manifestation, le recteur de l'UC I, le professeur Abdelhamid Djekoun, nous déclarera: "C'est une belle chose que des étudiants issus de différents pays maghrébins puissent se réunir à Constantine. Nous sommes déjà dans les prémices de l'événement 'Constantine Capitale de la Culture Arabe' et nous essaierons, dans cette optique, de réunir le 5 juillet 2015, à l'occasion de la fête de l'Indépendance et de la Jeunesse, des étudiants appartenant à tous les pays du monde arabe. Nous projetons également d'organiser, pour le 16 avril prochain, un festival de théâtre estudiantin et en octobre de la même année, pour rester dans cette dynamique, une rencontre des recteurs et présidents des universités arabes". Ainsi, les participants prendront part à divers ateliers qui porteront sous les thèmes "Parcours pédagogique et construction du projet professionnel de l'étudiant", "Clubs scientifiques et construction du projet professionnel de l'étudiant" et "Du projet professionnel à la création d'entreprise". Faisant partie de l'équipe d'encadrement, la professeure Nadia Ykhlef, maître de conférences à la faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, nous en apprendra davantage sur le l'objectif et déroulement de ces journées: "Cette université d'été comprend des activités de formation lesquelles se dérouleront le matin. Ces dernières consistent en des enseignements et des ateliers de formation et seront encadrés par le personnel du centre des carrières et les enseignants, responsables pédagogiques, et ceux impliqués dans la professionnalisation des formations LMD. Les après-midi seront quant à elles réservées à des activités culturelles comprenant notamment des visites aux différents sites de la ville, notamment aux musées et au Palais Ahmed Bey. À l'issue de cette formation, les participants recevront des attestations de l'université."

Issam Boulksibat

El Moudjahid


Dans bonnes conditions

À l'instar des autres universités du pays, l'opération des inscriptions universitaires définitives a débuté ce samedi à l'université Constantine I et se poursuivra jusqu'au 7 août prochain. Ainsi, les six facultés et les deux instituts qui composent l'UC I recevront 6.300 étudiants supplémentaires qui viendront remplir les amphithéâtres à partir de la prochaine rentrée. Concernant la répartition de ces derniers, le Pr Mimoune Mostefa, vice-recteur chargé de la pédagogie, nous déclarera: "La faculté des Sciences de la Technologie enregistre, avec 1600 nouveaux bacheliers, le taux le plus important des arrivées. Nous avons également 900 nouveaux inscrits au niveau de la faculté des Lettres et des Langues, 1000 au niveau de celle des Sciences de la Nature et de la Vie et 550 au niveau de l'Institut des Sciences Vétérinaires. Le reste est partagé sur les autres facultés. Fait notable, la faculté de Droit, qui accueille habituellement un grand nombre de bacheliers, ne compte que 490 nouveaux inscrits." Au sujet de la faible affluence constatée en ce premier jour, le Pr Mimoune nous dira: "C'est démarre toujours de manière calme, mais nous enregistrons toujours un pic aux deuxième et troisième jours".  De son côté, le recteur de l'UC I, le Pr Abdelhamid Djekoun, nous donnera son impression sur le déroulement de l'opération: "Cela se passe de manière générale dans de bonnes conditions. Nous avons mis en place un dispositif pour prendre en charge, en termes d'information et d'orientation, les nouveaux bacheliers orientés vers l'UC I, et ce avec le souci qu'ils puissent trouver des réponses à leurs doléances. Nous avons mis le paquet, matériellement et humainement, pour que cette opération soit une véritable réussite". Concernant la nouveauté de ces inscriptions, et laquelle consiste en la confection sur place de badges pour les nouveaux étudiants, le Pr Djekoun avancera: "Nous avons lancé cette opération au niveau des facultés l'année passée, mais c'est la première fois que les nouveaux étudiants vont en bénéficier. Le recours aux badges permet d'améliorer la qualité des documents réservés aux étudiants en ce sens que les anciennes cartes étaient généralement détériorées au bout d'une ou deux années. En plus, les badges équipés d'une puce électronique nous permettent de disposer  d'un ensemble d'informations sur n'importe quel étudiant. Pour le moment, cette opération se déroule bien vu que le personnel s'est entrainé sur les badgeuses depuis l'année passée".

Issam Boulksibat

El Moudjahid

 


Les journées portes ouvertes sur l'université, initiées dimanche dernier pour accompagner la période des préinscriptions universitaires et lesquelles ont pris fin jeudi, on connu un franc succès, tant l'espace informatique mis en place afin de guider les nouveaux bacheliers dans leurs démarches d'inscription, ainsi que les stands dédiés aux différentes filières enseignées au niveau de l'UC I furent l'objet des sollicitations des concernés, accompagnés le plus souvent de leur parents, et ce afin d'éviter toute erreur ou fausse manipulation pouvant entraîner des conséquences fâcheuses concernant leur orientation. Ainsi, après deux premières journées plutôt calmes, les futurs étudiants ont commencé à affluer dès la matinée de mardi. Sur place, des agents spécialement mobilisés pour la circonstance s'occupaient de leur accueil, ainsi que de la simulation de préinscriptions en ligne, histoire de les aider à se familiariser avec l'interface qui y est dévolu. De leur côté, les responsables des offres de formation se prêtaient volontiers aux questions émanant de bacheliers intéressés ou simplement curieux. Pour le recteur de l'UC I, le professeur Abdelhamid Djekoun, l'objectif principal de ces journées était de "donner, par le biais de l'important éventail d'informations mises à la dispositions des nouveaux bacheliers, une idée sur le chemin à suivre afin de faire le bon choix de filière". Dans cette optique, deux publications importantes ont été mises à la portée de ces derniers : un guide qui regroupe toutes les formations disponibles au niveau de l'UC I, et un dépliant qui précise la démarche et les différentes étapes des inscriptions. Au sujet de la prochaine rentrée universitaire, le Pr Djekoun assurera que toutes les conditions sont réunies pour que celle-ci se déroule dans les meilleures conditions possibles. "Pour cette fois, les réinscriptions, ainsi que les inscriptions en première année de mastère se sont déroulées en fin d'année. De la sorte, les étudiants entameront directement les cours à la date fixée", dit-il, notamment. Concernant le nombre de nouveaux étudiants, le recteur de l'UC I déclare : "Nous avons eu près de 7.000 diplômés cette année, et nous comptons en accueillir de 6.500 à 7.000, issus principalement de Constantine et des wilayas limitrophes. Ainsi, le nombre global qui s'élève à 40.000 étudiants, dont 2.000 en CAPA et 3.000 doctorants, restera inchangé." Quant à l'encadrement, le Pr Djekoun avance que "70 enseignants seront recrutés au titre de la prochaine année universitaire", et que "l'UC I, avec une moyenne d'un enseignant pour 20 étudiants, est largement dans les normes". À propos des nouvelles formations proposées, le recteur évoque le lancement de deux nouveaux mastères, le premier dans la filière du génie des transports, et le second dans celle des sciences juridiques et administratives lequel concernera l'administration locale et celle des institutions publiques, et ce "vu le manque constaté concernant ces aspects", précise le Pr Djekoun qui ne cache pas son ambition d'"ériger ces disciplines en formations d'excellence". Aux nouveaux mastères s'ajoutent à deux nouvelles licences en sciences de la nature et de la vie, biologie appliquée et apiculture. Cette dernière filière, "autour de laquelle il existe tout un dispositif de financement", bénéficiera d'un intérêt particulier de la part de l'administration de l'université. "Nous comptons mettre en contact, les étudiants avec les apiculteurs et les dispositifs d'aide à l'emploi. Ainsi, ils pourront commencer à construire leur projet professionnel dans le domaine dès le début de leur cursus", ajoute-t-il. Ce souci du renforcement des liens entre l'université et le monde socio-économique se retrouve également dans l'usage que compte faire l'UC I des locaux récupérés au niveau des campus Mentouri et Ahmed Hamani. "Nous ne voulons pas réitérer la triste aventure que nous avons vécue avec les anciens locataires. Maintenant que l'UC I est bien desservie et implantée dans le tissu urbain, nous comptons utiliser les locaux inoccupés pour améliorer les conditions de travail à l'université, notamment en ce qui concerne les activités de la Maison de l'entrepreneuriat, et ce en permettant aux étudiants de disposer d'un espace pour préparer leur projet professionnel. Nous programmons aussi de dédier certains locaux aux clubs scientifiques, ainsi qu'aux masterants qui ont besoin d'un espace pour travailler avec leurs encadreurs. C'est là aussi un besoin qu'il faudra combler", martèle le recteur. Il est à noter que l'UCI a été choisie pour abriter, du 3 au 7 août, l'université d'été des étudiants maghrébins, laquelle, selon les dires du Pr Djekoun, pourra représenter "un préambule à une autre université d'été l'année prochaine laquelle concernera des étudiants issus de pays arabes, et ce à l'occasion de la manifestation Constantine Capitale de la Culture Arabe". Dans cette même perspective, le recteur de l'UC I nous fera part de son vœu de réunir un grand nombre de recteurs et de présidents d'universités arabes autour de la thématique de l'enseignement dans le monde arabe et son apport dans le développement de la culture arabe.

Issam Boulksibat
EL Moudjahid


Les préinscriptions universitaires ont commencé hier. Les nouveaux bacheliers sont appelés à se connecter sur le site web du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour exprimer leurs choix en remplissant leur fiche de vœux. 

La procédure d’inscription comporte 5 phases. La première se déroule du 6 au 10 juillet 2014. Elle consiste, selon les explications fournies par le ministère, à remplir une fiche de vœux pour faire un choix parmi les filières proposées. Une fois traitées, ces fiches recevront des réponses, le 20 juillet 2014. L’orientation se fait selon le choix exprimé par l’étudiant, la moyenne obtenue et les capacités d’accueil dans les universités. Les étudiants ne se sentant pas satisfaits de leur orientation, pourront introduire des recours durant la période du 20 au 26 juillet 2014, explique-t-on au ministère. Les inscriptions définitives sont prévues du 2 au 7 août prochain. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, estime que le mode d’inscription et d’orientation des nouveaux bacheliers via internet, adopté depuis 2007, est «efficace et a permis d’assurer l’équité sur la base du mérite».

Le ministre a expliqué, hier, lors d’une allocution prononcée à l’occasion du lancement des préinscriptions des nouveaux bacheliers, que «le mode de préinscription et de traitement informatique des fiches de voeux des étudiants s’est révélé efficace et a permis d’assurer l’équité sur la base du mérite, de renforcer la transparence et de rationaliser leurs choix». Cette méthode a réduit le nombre de recours depuis son adoption, révèle le ministre qui a souligné que «tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour accompagner les étudiants lors des inscriptions», en sus des journées portes ouvertes organisées dans tous les établissements universitaires et coïncidant avec la période de préinscriptions des nouveaux bacheliers. Pour cela, a ajouté le ministre, «des espaces internet hautement  sécurisés ont été mis en place dans les établissements universitaires et des cadres mobilisés pour accompagner et orienter les nouveaux bacheliers, notamment lors de la période des préinscriptions.»

Fatima Arab

El Watan


«Plus de 20% de lauréats ont déjà pu accéder au site fort sollicité, et procédé aux préinscriptions en ligne depuis le début de l’opération dimanche dernier», a déclaré, hier à Alger, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, lors d’un point de presse organisé en marge d’une visite à l’université Alger 3.

M. Mebarki a expliqué qu’«il y a un engouement certain pour ces journées portes ouvertes. Tous les moyens en été mis en place afin d’aider les nouveaux étudiants à effectuer l’opération des préinscriptions dans les délais fixés, c'est-à-dire avant le 10 juillet». Et d’ajouter : «Les nouveaux étudiants doivent respecter l’emploi du temps, car c’est une étape très importante et elle va faciliter les autres étapes qui suivent.»
Le ministre a conseillé les nouveaux bacheliers de bien lire les dix choix afin de ne pas regretter après.
«Il y a une collaboration étroite avec la direction afin d’expliquer aux étudiants comment bien organiser leur choix», a indiqué M. Mebarki.  
Il a également annoncé que le secteur recèle, selon lui, plus de 1,4 million de places pédagogiques et 600.000 lits à même d'accueillir les étudiants, dont les 225.000 nouveaux bacheliers qui vont rejoindre les bancs des études supérieures, ajoutant que  «seulement 2 ou 3 villes connaissent une pression».
 Par ailleurs, M. Mebarki a insisté sur l'impératif d'«unifier les systèmes des  études» en intégrant totalement le système LMD. Il a appelé à mettre fin à la «duplicité» des systèmes (classique et  LMD), laquelle ne permet pas "d'approfondir la réforme", relevant qu'il y a des mécanismes pour cela.
Le ministre avait indiqué, lors d'une allocution prononcée à l'occasion du lancement des préinscriptions des nouveaux bacheliers, que «le mode de préinscriptions et de traitement informatique des fiches de vœux des étudiants s'est révélé efficace et a permis d'assurer l'équité sur la base du mérite, de renforcer la transparence et de rationaliser leurs choix».           
Une fois les préinscriptions terminées, le traitement des fiches de vœux des nouveaux bacheliers se fera en fonction des moyennes obtenues du 12 au 20 juillet, et sera suivi des recours jusqu'au 26 juillet.
Les inscriptions définitives, selon les orientations, sont prévues du  2 au 7 août. Le taux de réussite aux épreuves du baccalauréat, session juin 2014,  est de 45,01 %, et les résultats enregistrés dans les filières scientifiques, technologiques et les mathématiques ont connu une légère amélioration.
Selon l'Office national des examens et concours, le bac 2014 a vu la participation  de 444.783 candidats, le taux de réussite chez les garçons est de 32,39% et  de 67,61% chez les filles, le taux des réussites avec mention est de 33,63% et le meilleur taux de réussite par filière a été enregistré chez la filière des mathématiques avec 72,33%, suivie des sciences expérimentales (49,23%) et  de la gestion et économie (48,06%).          
Le taux de réussite de l'année 2014 (45,01%) avoisine celui de l'année 2013 (44,78%) avec un écart positif de 0,23%.

Wassila Benhamed

El Moudjahid


L’université Constantine I offre plus de 6.500 postes pédagogiques répartis sur 13 domaines de formation aux nouveaux bacheliers, a indiqué, mercredi, le recteur de cette institution d’enseignement supérieur, le Pr. Abdelhamid Djekoun. Ce responsable a précisé, au cours d’une conférence de presse organisée en marge des journées d’information sur les étapes à franchir pour les inscriptions des nouveaux étudiants, que ces offres de formation sont domiciliées aux blocs des lettres et des sciences, au campus Tidjani-Haddam, à la faculté des sciences vétérinaires d’El Khroub et à l’Institut national de l’agriculture et des technologies alimentaires (INATA), situé sur la route d’ Ain Smara. Le Pr. Djekoun a également fait état de l’ouverture, à compter de cette année universitaire, de nouvelles filières et spécialités à même de renforcer la vocation de cette université de ‘‘s’ouvrir davantage sur son environnement pour répondre aux besoins de la recherche scientifique et du développement du pays dans tous les domaines du savoir et de la technologie’’. La biologie appliquée, la topographie, le génie climatique, l’apiculture et le génie du transport figurent parmi les nouvelles spécialités offertes, a-t-il précisé

El Moudjahid


par A. Mallem (Le Quotidien d'Oran)

Le recteur de l'université «Constantine 1» (ex-Mentouri), M. Abdelhamid Djakoune, a donné hier matin une conférence de presse pour présenter toutes les données de la rentrée universitaire 2014/2015, en révélant les nouvelles offres de formation mises en place cette année.

Il commencera par présenter les portes ouvertes qui sont organisées du 6 juillet au 10 août dans le bloc des lettres, pour orienter les futurs étudiants pendant l'inscription. En visitant ces portes ouvertes et stands des inscriptions, nous avons remarqué que celles-ci sont fortement encadrées par des enseignants et comprennent trois étapes distinctes. La première est celle de pré-inscription qui se fera du 6 au 10 juillet. Du 11 au 12 juillet, c'est la période de confirmation des choix. Entre le 20 et le 27 juillet seront publiés les résultats des orientations et l'ouverture du recours on-line. Enfin, la période du 2 au 7 août sera réservée aux inscriptions définitives. Selon M. Djakoune, les affectations des étudiants se feront en fonction des choix exprimés et chaque étudiant pourra faire une dizaine de choix, en fonction des notes obtenues au bac, bien sûr. « Car il faut remplir certaines conditions spécifiques pour prétendre à certaines filières, comme la médecine par exemple où il faut avoir obtenu la note 14 au bac pour y prétendre. C'est le même principe pour l'informatique », ajoute-t-il. Le recteur annoncera ensuite que l'université 1 de Constantine aura à accueillir cette saison entre 6500 et 7000 nouveaux étudiants. Ce qui portera les effectifs à 35000. En comptant les 3000 doctorants et 2000 au Capa, et en soustrayant le nombre de diplômés de cette année qui est de 7000, nous serons à peu près à 40.000. Il faut compter aussi les lauréats des autres wilayas, comme Mila par exemple où 50 % des bacheliers, au moins, s'inscrivent aux universités de Constantine. Constantine 1 compte 13 facultés allant du droit, aux lettres en passant par les sciences exactes, les sciences vétérinaires aux technologies de l'agriculture et de l'agro-alimentaire. En matière d'encadrement, le conférencier annoncera : « Nous allons recruter cette année 70 nouveaux enseignants ». Et d'indiquer dans la foulée que le nombre actuel des enseignants à l'Université 1 est de 1600. « Nous avons maintenant un enseignant pour 20 étudiants en moyenne. Et dans certaines filières 1 pour 15 et même 1 pour dix. Et nous faisons périodiquement appel à des enseignants étrangers (une quarantaine cette année) pour enseigner durant une période de 3 à 10 jours dans certaines filières, notamment les disciplines scientifiques de haut niveau. De nouvelles filières vont ouvrir à partir de cette saison. Ce sont l'apiculture et la biologie appliquée en licence, le transport et l'administration en master. A ce sujet, le recteur dira : «Nous allons ouvrir, en droit, des masters en administration locale en administration des institutions et établissements publics parce que nous avons constaté qu'un problème de gouvernance se pose au niveau de ces institutions et établissements, aussi bien sur le plan local que sur le plan national, et qu'ils souffrent en terme d'encadrement. Nous prétendons même, ajoute le conférencier, ériger ces formations au rang d'excellence comme à l'ENA, par exemple ». En matière de doctorat, l'université 1 a ouvert pratiquement dans toutes les facultés des formations doctorales et prépare les concours d'entrée pour le début du mois d'octobre prochain. Au plan classique, M. Djakoune affirme que la formation est très réduite dans son université. A une question sur la mobilité des étudiants, le recteur a déclaré que ses services inscrivent chaque année plus de 600 étudiants qui viennent des autres universités. Enfin, à une question sur la disponibilité des places pédagogiques, il répondra tout de suite qu'avec la naissance des deux nouveaux pôles universitaires, Constantine 2 et Constantine 3, la question ne se pose plus. « Nous sommes très à l'aise dans ce domaine, comme dans celui de l'hébergement avec l'apport de 40.000 places offertes par les nombreuses résidences universitaires nouvelles », a affirmé M. Djakoune. Et de conclure : « Cela nous permet de s'orienter résolument vers la qualité de la formation ».


De nouvelles filières et spécialités ont été ouvertes cette année au profit des nouveaux bacheliers, dans le but de les orienter facilement vers le
milieu du travail, après l’obtention de leurs diplômes, a-t-on appris hier à l’occasion de la conférence de presse animée par Abdelhamid Djekoun, recteur de l’université Constantine I. Parmi les spécialités que le conférencier a citées, on notera l’apiculture, la topographie, le transport, et un master administratif. Selon le conférencier, il y a un besoin très important d’encadrement lié à la gouvernance locale et nationale des établissements publics. «Nous comptons recevoir à l’université Constantine 1 entre 6500 à 7000 nouveaux bacheliers en fonction des formations choisies. C’est pourquoi, il y a eu de nouvelles formations que nous avons mises en évidence par rapport à la relation université- entreprise. Autour de l’une de ces filières, telle l’apiculture, il y a tout un dispositif de financement pour que ces étudiants puissent, plus tard, travailler avec un apiculteur ou obtenir un crédit avec
l’ANEM ou l’ANSEJ. C’est une manière de les prendre en charge, les orienter et les préparer pour le terrain», a expliqué Abdelhamid Djekoun. D’autre part, le recteur de l’université Constantine1 a indiqué que 70 nouveaux enseignants seront recrutés à la rentrée universitaire, en plus de 1 600 enseignants qui y exercent déjà. Ceci dit, il y aura en moyenne un enseignant pour 25 étudiants étant donné que le nombre des étudiants sera environ de 45 000 (35 000 étudiants actuels en plus de 3000 doctorants et les nouveaux bacheliers).

Yousra Salem

El Watan


 

Le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique est en pleine mutation.

Après l’intégration du système LMD, connu pour être universel, à l’université algérienne, l’on parle d’internationalisation des universités du Maghreb, entre autres celle algérienne. Aligner les programmes pédagogiques enseignés en Algérie et ceux enseignés en Europe, et faire valoir par la suite le diplôme algérien comme étant international sont les principaux objectifs visés. C’est ce que la vice-recteur de l’université Constantine 1 (UCN1), Farida Hobar, chargée également des relations extérieures, s’est efforcée d’expliquer. Rencontrée en marge des journées du lancement du projet «Européens Réseau Averroès (Compere-Averroès) qui ont eu lieu du 4 au 6 du mois en cours, à la même université, notre interlocutrice nous a fait savoir que le «doublement» des diplômes est une expérience «plutôt satisfaisante» chez nous.

Ainsi, le jumelage entre l’UC1 et l’université de Saint-Etienne (France) entrepris en 2011 a donné naissance à un diplôme double en optique, que plusieurs de nos étudiants ont obtenu. Pour le projet Compere-Averroès qui vient d’être lancé, elle dira : «C’est un projet s’intégrant dans le cadre du TEMPUS, (Trans-European Mobility Program for University Studies) 2014-2016. Ce Tempus spécial Maghreb est destiné à la formation des formateurs.

Les meilleures compétences intellectuelles (chercheurs et enseignants) des universités d’Alger, Tlemcen, Ouargla et Constantine seront formées dans le montage et la gestion des projets scientifiques européens d’intérêt général. L’université Montpellier 2 pilote cette formation assurée par les formateurs européens qui viennent de France, d’Espagne, d’Italie, d’Islande et de Turquie. L’énergie renouvelable, l’environnement, les TIC, les langues et Lettres sont les terrains de recherche que nos chercheurs ‘‘porteurs de projets’’ vont développer de concert avec les experts étrangers.» Il nous a paru intéressant de connaître l’avis de la coordonnatrice au Maghreb du projet Tempus, l’experte française Maggy Pezeril, qui a animé, toujours à l’UC1, plusieurs tables rondes à l’occasion du lancement du projet en question.

Cette sexagénaire, hautement qualifiée, explique : « L’Algérie, qui est présente parmi nous depuis 2008, doit passer du statut partenaire du programme à celui d’acteur. Elle doit faire tache d’huile en ce qui concerne l’intégration de ces scientifiques en Europe. Il faut dire que ces derniers représentent une minorité comparativement à leurs confrères marocains ou tunisiens. D’ici là, un grand travail doit s’accomplir.» Le programme Tempus permettra, pour ainsi dire, d’assainir l’état actuel de l’enseignement supérieur à travers la réalisation d’enquêtes et d’études. Le plan de la formation sera mis en place à partir des résultats que donneront ces enquêtes.

Enfin, les formations prévues s’articuleront autour du montage et de la gestion d’un projet scientifique. Pour l’entretien des relations entreprises entre l’UC1 et l’Union européenne, à laquelle revient le financement du projet Tempus, une sélection d’administrateurs de l’UC1 suivra une formation axée sur le côté administratif, qui sera chapeautée par les mêmes compétences. Rappelons que la clôture des journées du lancement du projet Tempus Compere-Averroès a été marquée surtout par la validation des différents chapitres traitant des spécialités ciblées dans le cadre du Tempus, et la signature de plusieurs conventions cadres. Notons que ce programme est destiné essentiellement aux chercheurs ayant obtenu au moins un master 2, et fait l’objet de publications scientifiques dans des revues de  renommée internationale.
 

O. S. Merrouche

Un long-métrage en tournage au Vieux Rocher

Published in La Revue de Presse كانون1/ديسمبر 25 2013

C’est depuis dix jours que la ville de Constantine est le théâtre du tournage d’un nouveau long-métrage, au titre romantique : «Qalbi» (Mon cœur).

 

C’est un film de Mohamed-Fouzi Delmi, financé par «Merri marque groupe», d’après un scénario co-écrit par le réalisateur lui-même et Nassima Bekouche. Le directeur de la production est Karim Hakim Delmi et celui du casting Yacine Bousseboua. Le premier tour de manivelle a été donné le 9 décembre courant à la place Si El Haouès (ex-Place Générale), à proximité du palais Hadj Ahmed Bey. Selon le réalisateur, le film est une fiction inspirée de la réalité. Beaucoup de problèmes sociaux y sont traités: l’amour, la trahison, l’héritage, la famille, la cupidité, le mariage forcé… Enfin, des tares insupportables qui empêchent la société algérienne d’avancer. «D’habitude je suis plus intéressé par les films d’action, mais cette fois j’ai eu envie de lever un pan du voile qui cache les maux de notre société», nous confie le réalisateur, Mohamed-Fouzi Delmi. Voici un résumé du synopsis tel qu’il nous a résumé par un des acteurs principaux, Salah-Eddine Bouraiou.

En 2013, Acil (rôle campé par ce dernier) est un jeune homme issu d’une famille riche. Après la rupture de ses fiançailles, il rencontre Narimane (Selma Boukabbabi), dont il tombe amoureux. Croyant avoir trouvé le véritable amour, il l’épouse. Mais Moukim, le cousin de Acil, inspecteur de police (Mohamed-Cherif Bouaker, plus connu par Zinou) et le bien-aimé de Besma, -la sœur de Acil (Sarah Khrief), n’aime pas Narimane, et doute que sa rencontre avec Acil soit fortuite. Celle-ci, déçue de découvrir que c’est Wassel (Rachid Manghour), le fils aîné et frère de Acil, qui contrôle et gère tous les biens de la famille. Elle essaie alors de monter son mari contre son frère et le pousse à revendiquer sa part d’héritage. Acil l’écoute, avant de réaliser la mauvaise action de sa femme. Un accident de la route le laisse alors handicapé. S’ensuivra un complot qui sera déjoué par Moukim… Arrêtons là, et donnons plutôt envie au lecteur de découvrir lui-même ce film qui s’annonce plein de suspense.  
 

 

Yousra Salem

 


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