Des prothèses auditives pour 450 enfants

Published in La Revue de Presse تشرين1/أكتوير 20 2014

Un contingent de 450 enfants malentendants, scolarisés dans les centres spécialisés de la wilaya, qui sont rattachés au secteur de la solidarité nationale ou dans les établissements du secteur de l'éducation nationale, vont être pris en charge par la DAS qui va leur fournir des prothèses auditives équipées d'amplificateurs de son. «Cette opération que nous avons lancée la semaine dernière est exécutée actuellement par les APC auxquelles nous avons fourni les fonds nécessaires. Quant au recensement des élèves qui nous a permis de déterminer le nombre exact de ceux dont l'état nécessite l'emploi de tels appareils, il a été mené avec le secteur de l'éducation», nous a expliqué hier M. Abderrahmane Tigha, directeur de l'action sociale de la wilaya de Constantine.

Profitant de l'opportunité, M. Tigha nous a révélé une autre action de solidarité qui vient d'être initiée par sa direction dans le domaine du transport scolaire en milieu rural. «Pour ce qui est du transport scolaire en faveur des élèves des zones rurales, nous avons proposé à notre ministère de tutelle de doter la commune de Constantine de 10 bus de transport scolaire qui seront opérationnels, si le projet est accepté, au mois de décembre prochain». «En tout cas, précise le DAS de Constantine, la promesse nous a été faite par la tutelle». Et d'ajouter que l'objectif visé par cette opération est de lutter contre l'exclusion des filles du bénéfice de l'éducation scolaire. «Il faut dire, hélas ! a affirmé M. Tigha, que dans nos campagnes la catégorie d'élèves la plus visée par l'exclusion sont bien entendu les filles. Et quand bien même la fille rurale est studieuse, qu'elle réussit dans tous ses examens, elle reste soumise aux aléas d'ordre matériel et social car il suffit d'un petit problème, comme celui de l'absence de transport scolaire, pour que ses parents décident de la retirer de l'école».

Il expliquera ensuite que la DAS de Constantine a élaboré une étude sociale pour déterminer les besoins de la wilaya dans ce genre d'équipement, à savoir le transport scolaire. Ensuite, a-t-il signalé, le wali a donné des instructions aux présidents des APC afin de renforcer ce secteur, et ce en les invitant à signer des conventions avec le secteur privé pour la prise en charge du transport scolaire des enfants habitant dans les zones rurales et ce en s'appuyant sur les budgets supplémentaires qui leur sont souvent alloués par la wilaya.

«Les besoins que nous avons dénombrés dans ce domaine sont de l'ordre de 27 bus. Et toute dotation qui viendra d'un secteur ou de l'autre est la bienvenue», a conclu le directeur de l'action sociale.


Une formation en ferronnerie d'art pour 30 jeunes

Published in La Revue de Presse تشرين1/أكتوير 20 2014

La chambre des arts et des métiers de Constantine a lancé un cycle de formation en ferronnerie d'art, qui a démarré hier et va durer jusqu'au 18 novembre, au profit de 30 jeunes artisans, originaires d'une dizaine de wilayas de l'est du pays. C'est ce que nous a annoncé hier la responsable du service «formation» à ladite chambre. Les participants à ce stage, qui viennent notamment des wilayas de Mila, El Taref, Skikda, Annaba, Sétif, Oum El Bouaghi et Jijel, auront à suivre un enseignement théorique concernant le volet conception de cet artisanat d'art, mais également une formation pratique sur le tas. Ainsi et selon notre interlocutrice, en vertu d'une convention signée avec la direction de la formation professionnelle de la wilaya de Constantine, les cours de conception seront assurés par des enseignants du centre de formation CFPA «Palma» et au niveau de ce centre, qui est situé à la zone industrielle du même nom, à proximité de la gare routière de la cité Boussouf. Tandis que le volet pratique et la formation sur le tas se fera auprès de deux maîtres artisans, dont les ateliers sont situés au quartier de Sidi Mabrouk. Et d'indiquer que ce cycle de formation initié pour la première fois dans la wilaya donnera droit à terme à des attestations de qualification délivrées par la chambre, qui ouvriront droit à l'obtention de la carte d'artisan.

Toujours selon notre vis-à-vis, cette carte qui fait office de registre de commerce donne également droit à son titulaire la possibilité d'ouvrir un atelier pour travailler à son propre compte, ou de se faire recruter dans un atelier de ferronnerie d'art. La même source indique, encore, que la chambre des arts et métiers de Constantine a déjà organisé une formation de 32 candidates dans la fameuse et célèbre «Djouzia», confiserie typique du terroir et spécialité constantinoise, s'il en est, dont la durée a été d'une semaine et qui a vu des candidates du centre du pays (Tipaza) y participer et passer le stage avec succès. Et de signaler, enfin, que la chambre est actuellement en train de préparer un autre cycle de formation programmé pour le mois de décembre prochain, dont la durée sera de près de 30 jours, et qui concernera un autre artisanat d'art et spécialité du terroir, à savoir la dinanderie ou travail sur cuivre.


Des hommes d'affaires allemands, en prospection

Published in La Revue de Presse تشرين1/أكتوير 20 2014

La chambre de Commerce et d'Industrie «Rhumel» (C.CI.R) de Constantine, a reçu, hier, une délégation d'hommes d'affaires allemands, dont la visite à la ‘ville des ponts' constitue une première halte d'une tournée qu'ils effectuent, dans le pays, et qui va les mener, également, à Oran, Annaba et Alger.

Selon la représentante de la chambre algéro-allemande de Commerce et d'Industrie, Sabrina Abdelatif, il s'agit, surtout, d'entreprises spécialisées dans les équipements de Travaux publics, qui sont venues pour présenter leurs matériels, mais aussi pour prospecter toutes les possibilités d'accord de partenariat, dans ce domaine. Domaine qui a trait à la réalisation de tunnels et de pose de conduites, sans tranchées, concernant les gros diamètres (jusqu'à 19 m), toutes les géologies destinées aux domaines d'application, chemin de fer, route et autoroute, métro, énergie hydraulique, etc. Les micro-tunnels ne sont pas, non plus, exclus, à l'instar de l'installation, dans les communes, de réseaux d'alimentation d'eau potable, de réseaux d'assainissement et d'évacuation des eaux usées.

A l'atelier, organisé pour l'occasion, au siège de la chambre de Commerce et d'Industrie «Rhumel», l'assistance était nombreuse et on y comptait des représentants de la Seaco, de l'Office national d'assainissement (ONA), de la direction des TP, de l'Hydraulique et de la Société de distribution d'électricité et de gaz de l'Est (SDE.) Selon le membre du bureau de la chambre C.C.I.R chargé de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire, Riad Lakrem, «cette visite représente une bonne opportunité pour réfléchir à ces possibilités et technologies de pointe qui creusent des tunnels, sans tranchées, qui n'impactent pas la circulation (automobile et piétonne), ni sur l'économie ni sur l'environnement».


«Une académie des sciences et des technologies sera bientôt créée en Algérie» a indiqué, hier, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Med Mebarki, sur les ondes de la Chaîne 3.

Au sujet de l'approfondissement de la réforme en cours de l'enseignement supérieur en Algérie, le premier responsable du secteur a déclaré qu'elle «répondait à de nombreux objectifs, à commencer par la lutte contre les déperditions constatées dans ce segment stratégique qu'est la formation supérieure, l'ouverture sur l'environnement socio-économique par la définition d'un certain nombre de formations et, surtout, l'alignement de l'université algérienne sur les normes internationales». L'invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la radio nationale a également indiqué que cette réforme «sera appliquée, progressivement, tout au long de l'année universitaire en cours et qu'elle vise, par ailleurs, à adapter les modules dispensés dans les établissements d'enseignement supérieur aux besoins socio-économiques du pays». Concernant la cohabitation des deux systèmes (classique et LMD), Mohamed Mebarki a affirmé que «des mesures sont en train d'être prises pour écourter cette transition», ajoutant que «cela sera fait avant la fin de l'année universitaire en cours». Explicitant sa pensée, Med Mebarki a expliqué que «l'heure est venue pour que l'université se mette au service du développement du pays, en initiant des profils de formation qui soient au diapason des besoins en cours d'identification du marché de l'emploi» a-t-il souligné, ajoutant que «l'université algérienne n'a pas pour vocation de recruter son produit que sont ses diplômés». A une question sur les raisons à l'origine de la saturation de certaines filières comme les sciences commerciales, le marketing ou encore le management, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a expliqué «qu'il ne s'agit pas là d'un effet de mode, mais plutôt d'une adaptation à l'environnement socio-économique en ce sens que l'étudiant cherche à faire une formation qui lui assure du travail à court terme» a-t-il affirmé. Estimant que «la démocratisation de l'enseignement supérieur est aujourd'hui une réalité palpable avec l'existence d'au moins un centre universitaire dans toutes les wilayas du pays», M. Med Mebarki a expliqué qu'outre la réception de plusieurs infrastructures dans certaines régions du pays, plus de 62.000 places pédagogiques et plus de 60.000 lits nouveaux ont été créés, au titre de l'année universitaire en cours. Avec actuellement plus de 1,3 million de places pédagogiques physiques au niveau national, l'invité de la Chaîne 3 a reconnu que «certains problèmes persistent, comme la mauvaise répartition des nouvelles infrastructures», citant l'exemple de la wilaya d'Alger qui «se retrouve avec plus de 140.000 étudiants» a-t-il dit.

Concernant une éventuelle révision du prix du ticket de restauration, actuellement fixé symboliquement à 1,20 DA, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a expliqué que «le souci des autorités publiques était plus dans l'amélioration de la qualité de vie de l'étudiant à l'intérieur des campus, qui influe directement sur la qualité de l'enseignement dispensé» a-t-il souligné. Interrogé sur la création d'universités privées, M. Med Mebarki a répondu que «la loi le permet depuis plus de six ans, et qu'un cahier des charges et des règles ont été mises en place pour cela», ajoutant «qu'à ce jour, un seul soumissionnaire s'est manifesté, il y a moins de trois mois». De la reconnaissance par l'Etat des diplômes délivrés par des écoles privées d'enseignement supérieur, le ministre a répondu que celles-ci «ne sont pas censées exister, ceux qui les gèrent ont des agréments pour faire de la formation professionnelle à l'origine, avant de s'accorder à eux-mêmes l'autorisation de faire de formation supérieure sans être qualifiés pour cela. Les diplômes qu'ils délivrent ne sont, donc, pas reconnus par l'Etat algérien» a-t-il mis en garde. Au sujet du système LMD et de son éventuel abandon, Med Mebarki a indiqué «que, si beaucoup de voix montent au créneau pour réclamer son abandon, toutes les conditions ne sont pas encore réunis pour faire une évaluation globale et objective de ce système», non sans faire remarquer que des universités algériennes ont gagné plus de mille places dans le dernier classement académique des universités mondiales, publié par le Centre pour les universités de niveau mondial (CUNM) attaché à l'École universitaire d'éducation de l'Université Jiao Tong de Shanghai en Chine.


Une première en Algérie

Le couple Louiza et Mustapha Aknouche, ayant réussi un grand défi, espèrent un soutien des autorités de la wilaya pour développer une activité qui s’est avérée très prometteuse.

C’est la belle aventure qui continue pour le couple Louiza et Mustapha Aknouche. L’histoire retiendra qu’ils ont été les premiers à introduire la culture du safran, plus connu par l’or rouge en Algérie, et précisément dans la commune de Benbadis, située à 40 km de Constantine. «Après les premiers débuts en 2010 avec une petite parcelle de terrain pour les essais, nous exploitons aujourd’hui un hectare qui s’est avéré insuffisant pour développer une activité au demeurant fort prometteuse», nous expliquent-ils.

En fait, le couple a entamé juste après le Ramadhan de l’année en cours, soit vers le début du mois d’août, les travaux de désherbage de la parcelle, avant de déterrer et de séparer les bulbes. Ainsi, les petits bulbes iront à la pépinière et les gros pour la plantation. «Nous avons mené le travail durant tout le mois d’août, car les bulbes risqueront de s’étouffer s’ils ne seront pas déterrés en raison du petit espace dans lequel ils sont plantés», diront nos interlocuteurs. «La nécessité d’avoir une superficie plus grande s’impose comme une priorité, surtout, que la safranière que nous avons installée depuis 2010, a donné de meilleurs résultats», nous confie Louiza Aknouche.

Elle nous affirme que lors d’un exposé de leur expérience, présenté récemment au wali de Constantine, ce dernier a montré tout son intérêt pour cette activité, lancée pour la première fois en Algérie dans la commune de Benbadis. «Le wali nous a promis de nous aider pour agrandir notre safranière, et pourquoi pas ne pas développer encore plus cette culture dans la commune de Benbadis, surtout que nous avons embauché pour le moment huit jeunes d’El Haria, et nous comptons faire mieux avec une assiette plus importante», révèle le couple Aknouche.

La plantation des bulbes, qui a commencé en ce début du mois de septembre, promet une bonne récolte au vu des conditions climatiques de la région. Pour les Aknouche, la récolte du safran, prévue entre octobre et décembre, nécessitera également de recourir à une main d’œuvre importante et qualifiée qui sera formée sur terrain.

Quatre ans déjà

Lorsqu’ils ont commencé leur aventure en 2010, Louiza et Mustapha Aknouche ne s’attendaient guère à ce que leur expérience de cultiver le safran dans une exploitation à la commune de Benbadis, connaisse un tel succès. Une expérience originale en Algérie, dont le couple parle avec une grande passion. Les deux safraniers, qui ont acquis une expérience dans ce domaine, après avoir suivi une formation et géré une exploitation à Cuers, dans le département français du Var, ont entamé leurs premiers pas après avoir constaté que le climat et l’altitude à Constantine sont très favorables à ce type de culture.

La rencontre avec Abdelatif Benhamadi, un céréaliculteur qui s’est intéressé à leur projet, leur permettra d’avoir un lot de terrain pour les essais. Commenceront alors les préparatifs de la pépinière et la plantation des premiers bulbes vers la fin du mois d’août 2010. Et les premières fleurs seront récoltées dès le début du mois de novembre. «Nous avons constaté que les bulbes se sont bien comportés et se sont adaptés avec la nature du sol, ce qui était déjà encourageant», notera Mustapha avec grande satisfaction.

La grande surprise qui attendra le couple sera révélée par les résultats d’un laboratoire français auquel les jeunes safraniers ont soumis des échantillons de leur première cueillette. «Le laboratoire nous a certifié que ce type de safran cultivé à Constantine est le meilleur au monde du point de vue arome, goût et odeur, chose à laquelle on ne s’attendait pas», déclare Mustapha. Et la belle aventure continuera encore avec une seconde expérience qui s’est avérée plus importante. Les succès se suivent, et le couple exposera les résultats de son expérience baptisée Safran Tariki (Safran, ma route) en novembre 2012, lors du salon de l’agriculture Expofilaha organisé à Alger.

Les visiteurs, dont le ministre de l’Agriculture de l’époque, se sont dits très impressionnés par cette expérience inédite en Algérie. Le couple sera surpris par ces nombreux jeunes désireux d’apprendre les techniques de cette culture. Une activité qui pourra générer des ressources financières importantes pour l’Algérie mais qui permettra aussi d’offrir des postes d’emplois aux jeunes.

«Un kilo de safran coûte entre 30 000 et 40 000 Euros en France, mais il faut savoir aussi que pour avoir un gramme de safran il faut traiter jusqu’à 240 fleurs, et pour une bonne récolte in faudra planter jusqu’à 40 bulbes/m2. Tout cela demandera une parcelle plus importante», notent nos interlocuteurs. Alors pourquoi les décideurs de la wilaya ne saisiront pas cette opportunité pour faire de Constantine une pionnière dans ce domaine ? Du safran labellisé à Constantine sera une première en Algérie.

S. Arslan

Une quinzaine pour le livre

Published in La Revue de Presse أيلول/سبتمبر 01 2014

La quatrième édition du festival culturel local «lire en fête» sera ouverte jeudi prochain à Constantine sous le slogan «Constantine, le livre, rescapé de la civilisation», a-t-on appris dimanche auprès de la direction de la culture. Prévu sur une quinzaine de jours, cet événement littéraire dont le coup d’envoi sera donné la veille de la rentrée scolaire, vise à «encourager la lecture et à inculquer l’amour du livre, tout en favorisant la créativité des enfants qui se verront offrir davantage d’opportunités de s’adonner à la lecture», a-t-on souligné. Le programme d’animation concocté à cette occasion sera ponctué par une multitude d’activités, notamment des expositions de livres pour enfants, des conférences, des spectacles divertissants (représentations théâtrales, contes)ainsi que des travaux d’ateliers, a précisé la même source.
   Outre la grande tente aménagée aucentre ville et le siège de la direction de la culture, d’autres espaces disséminés à travers la wilaya seront ouverts pendant cette manifestation afin d’accueillir les nombreuses activités ludiques et de loisirs prévues, a précisé un responsable de la direction de la culture, soulignant qu’un bibliobus disposant de plus de 11.000 ouvrages de différentes disciplines sera mis à la disposition des petits lecteurs au centre de l’antique Cirta.
   Cette manifestation qui a déjà fait son petit bout de chemin puisqu’elle se tient chaque année dans plusieurs wilayas du pays s’articulera, en grande partie, autour de : l’enfant et le livre, le théâtre, l’enfant et l’art, l’enfant et les contes et l’enfant et les excursions culturelles.
Selon la direction de la culture, l’ouverture du festival donnera lieu à un carnaval «coloré» qui sillonnera le centre de la cité des ponts, avec la participation d’associations théâtrales et de clowns aux quels sera associée la fanfare des scoutsmusulmans algériens.
   Un concours de dessin pour les enfants âgés de 6 à 15 ans, ayant pour thème «les sites et les monuments de l’antique Cirta» sera également organisé pour la circonstance. Il va permettre de sélectionner les meilleures oeuvres dont les auteurs seront récompensés à la clôture de ce festival.


Une rencontre à huis clos s’est tenue la semaine écoulée au siège de l’office national des droits d’auteur (ONDA), sis à la cité du 5 juillet 1962, sous la houlette du nouveau commissaire de la manifestation culturelle de 2015, et non moins directeur général du même office, Sami Bencheikh El-Hocine, récemment désigné à cette fonction.

Il y a lieu de noter que deux commissaires l’ont précédé, Feu Benblia, décédé récemment et Houria Hankour désignée par l’ancienne ministre de la culture, Khalida Toumi. Selon certaines indiscrétions qui nous sont parvenues de ce conclave où la presse n’était pas conviée, une assistance hétéroclite avait assisté, composée essentiellement de personnalités connues sur la place constantinoise, mais non moins représentative, du moins pour la plupart d’entre eux.

Le but, quoi qu’informel, était de discuter du déroulement de cette manifestation qui continue d’alimenter la polémique et susciter les appréhensions quant à sa réussite. «Le nouveau commissaire, bien qu’il soit natif de la ville, semble avoir coupé tout lien avec cette dernière et ce depuis plus de vingt ans, cela est d’autant plus vrai que ses interventions nous ont montré des signes d’ignorance de tout ce qui a été entrepris, si ce n’est ce que la presse a rapporté et ce que a bien voulu lui transmettre comme information», nous révèle une personnalité invitée à cette rencontre.

«Ainsi, parler de quarante chars devant être récupérés par l’armée, permettant un défilé grandeur nature la veille de l’ouverture de la manifestation, est un signe avant coureur d’une insouciance caractérisée des vrais enjeux qui entourent les projets, mais plus encore, en occultant un cadre de travail devant recenser toutes les potentialités de la ville avec une représentativité digne de ce rendez-vous, démontre, si besoin est, une gestion improvisée faite d’effets d’annonce», ajoute notre source.

Pire encore, notre interlocuteur nous révèle que le commissaire, plus enclin à en découdre avait désigné un vice président et un chargé de gestion pour la salle de spectacles Le Zenith, sans concertation ni consultation des parties concernées. Certains parmi les présents n’ont pas manqué d’exprimer leur craintes quant à une récupération de l’évènement, notamment lorsque le même commissaire lancera à l’assistance qu’il y aura dans les jours prochains une opération de nettoyage des berges du Rummel.

Une opération déjà entreprise, mais sans grande réussite du fait que nos collectivités locales peinent à gérer l’enlèvement des ordures et c’est l’un des points noirs, notamment avec la fermeture du seul centre d’enfouissement technique de la wilaya. Le monde artistique, culturel ou créatif de la ville est marginalisé depuis des lustres, témoins toutes ces activités folkloriques qui ont envahi la ville pour lui ôter toute sa sève et laisser libre court à des opportunistes de tout bord envahir le monde, si noble qu’est la culture.

Le théâtre, les salles de cinéma ou encore ces malheureuses maisons de culture, plus promptes à s’illustrer dans les joutes électorales ou des expositions qui n’accueillent pas grand monde. Notre interlocuteur, nous dit en conclusion : «Cela n’augure rien de bon au regard des méthodes d’approche qui n’obéissent à aucun critère de sérieux, il y a là comme une manière de faire du surface et c’est bien dommage pour Constantine qui mérite mieux».

N. Benouar

Le marché de voitures, qui demeure la principale destination de potentiels acheteurs, connaît une réelle désorganisation, en dépit des aménagements réalisés par la commune.

Créé dans les années 1990, le marché tri-hebdomadaire de Hamma Bouziane est devenu 20 ans plus tard l’un des marchés les plus importants de la région de par les rentrées financières qu’il génère mais surtout de par sa superficie et la notoriété acquise, grâce au marché des fruits et légumes qui s’y tient chaque mercredi et celui des voitures d’occasion qu’il abrite le week-end. Le marché de Hamma Bouziane occupe une superficie de plus de 4 hectares et permet à la mairie de récolter la coquette somme de 30 millions de dinars par an.

En plus des recettes fiscales, mais surtout des rentrées financières provenant de la cimenterie implantée sur son territoire, on serait tentés de croire que l’APC de Hamma Bouziane est tout à fait à l’abri du besoin. Du côté de la mairie de Hamma l’on souligne cependant que cet apport financier qui arrive du marché constitue certes une bouffée d’oxygène pour la commune, mais reste insuffisant eu égard aux exigences énormes en matière de développement des localités territorialement dépendantes de sa commune. Pour ce qui est du Souk de Hamma, sa notoriété il la doit surtout à la diversité des produits proposés à la vente.

Chaque mercredi matin, ce sont principalement les femmes et les pères de famille qui investissent les lieux pour s’approvisionner en fruits et légumes et autres denrées alimentaires. La concurrence, comme nous avons pu le constater sur place, rend les prix très attractifs. Soulignons que le marché du mercredi n’est pas uniquement consacré à la vente des fruits et légumes. On peut y trouver toute sorte de marchandises installées sur des dizaines de petits étals de fortune posés à même le sol.

Outre la viande caprine et ovine, les produits cosmétiques, en passant par la vaisselle, téléphones portables, lunettes de vue ou de soleil on peut également y dénicher un téléviseur d’occasion, des… chambranles de portes usagées ou des costumes «griffés» au beau milieu des balles monumentales au rayon « friperie».

Des voitures de toutes les marques

Les vendredis et samedis constituent, cependant, les journées les plus longues pour les habitués car le marché accueille, dès les premières heures de la matinée des centaines de voitures toutes marques confondues. Les revendeurs s’empressent d’occuper les meilleures places, ayant pris le soin, la veille, d’effectuer un toilettage complet du véhicule mis à la vente. Pour accéder au marché ceux-ci doivent s’acquitter de la somme de 500 DA par véhicule, mais notons que l’organisation à l’intérieur de cet espace laisse à désirer. Le stationnement des véhicules se fait dans la désorganisation la plus totale.

Au milieu du marché de gargotes, des vendeurs de pièces d’occasion et même des vendeurs de friperie foisonnent. Signalons toutefois que la mairie de Hamma Bouziane a engagé récemment de menus travaux pour l’aménagement de nouveaux accès au site et d’aires de stationnement délimitées. Des aménagements qui demeurent insuffisants puisqu’ils n’ont pas été accompagnés de la pose de bitume sur les différents accès et à l’intérieur du site où des nuages de poussière rendent l’atmosphère irrespirable pour les visiteurs des lieux. Pour ce qui est du négoce des véhicules l’acquéreur n’a que l’embarras du choix. «La gamme proposée va de la petite citadine au 4/4.

Certains véhicules haut de gamme se négocient autour de 5 millions de dinars et trouvent cependant acquéreurs», nous dira un habitué des lieux. «La classe moyenne a aussi la possibilité d’acheter un véhicule neuf, avec zéro au compteur, selon le jargon utilisé par les revendeurs», poursuit un autre. Il s’agit de véhicules très prisés tels la Polo volkswagen, la Seat Ibiza ou Kia Picanto dont les délais de livraison chez les concessionnaires varient entre deux et six mois. Les clients pressés peuvent donc les acquérir au marché de Hamma Bouziane contre une majoration du prix concessionnaire qui peut atteindre les 50.000 DA pour certains véhicules.

«Pour s’acquérir un véhicule récent de moins de trois ans il faudrait débourser entre 1,3 et 1,8 millions de dinars. La gamme proposée est très large : Peugeot 307 et 308, Seat Leon, Renault Scenic, Golf Volkswagen tiennent le haut du pavé suivies des coréennes tels les Sportage Kia et Hyundai Tucson», nous révèle un vendeur. Pour les voitures de plus d’une dizaine d’années d’âge l’espace qui leur est réservé est communément appelé El Khorda, c’est-à-dire la ferraille et situé à l’écart des véhicules de luxe.

On y trouve des voitures à la portée de toutes les bourses. De le Renault Mégane qui a connu ses années de gloire dans les années 1990 et qui est cédée selon son état autour des 500.000 DA à la Hyundai Atos des années 2000 vendue autour des 600.000 DA. On peut néanmoins à partir de 300.000 DA repartir avec un véhicule en marche mais sans garantie. La cotation des véhicules n’obéit par ailleurs à aucun critère mais il semble que les revendeurs se passent le mot pour fixer le prix de chaque gamme de voitures.

L’acheteur doit faire en outre attention, à l’arnaque, monnaie courante dans ce genre d’activités à l’exemple du kilométrage affiché sur le compteur qui n’est pas toujours le bon ainsi qu’à l’authenticité des papiers. Pour éviter les mauvaises surprises, la préférence des acheteurs va aux véhicules immatriculés dans la wilaya de Constantine, par rapport aux immatriculations des autres régions de l’est du pays notamment celles frontalières à la Tunisie qui constituent le lieu privilégié des trafiquants de voitures.

F. Raoui

Hier a eu lieu, à l'amphithéâtre 500 places du campus Tidjani Haddam de l'UC I, le lancement de la 3ème université maghrébine d'été. Organisée sous le slogan "Étudiants créateurs de richesses", cette édition connaît la participation de délégations d'étudiants en provenance du Maroc et de la Mauritanie, en attendant la confirmation de la venue de celle tunisienne (annoncée pour aujourd'hui) et devra s'étaler jusqu'à jeudi. Au sujet de cette manifestation, le recteur de l'UC I, le professeur Abdelhamid Djekoun, nous déclarera: "C'est une belle chose que des étudiants issus de différents pays maghrébins puissent se réunir à Constantine. Nous sommes déjà dans les prémices de l'événement 'Constantine Capitale de la Culture Arabe' et nous essaierons, dans cette optique, de réunir le 5 juillet 2015, à l'occasion de la fête de l'Indépendance et de la Jeunesse, des étudiants appartenant à tous les pays du monde arabe. Nous projetons également d'organiser, pour le 16 avril prochain, un festival de théâtre estudiantin et en octobre de la même année, pour rester dans cette dynamique, une rencontre des recteurs et présidents des universités arabes". Ainsi, les participants prendront part à divers ateliers qui porteront sous les thèmes "Parcours pédagogique et construction du projet professionnel de l'étudiant", "Clubs scientifiques et construction du projet professionnel de l'étudiant" et "Du projet professionnel à la création d'entreprise". Faisant partie de l'équipe d'encadrement, la professeure Nadia Ykhlef, maître de conférences à la faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, nous en apprendra davantage sur le l'objectif et déroulement de ces journées: "Cette université d'été comprend des activités de formation lesquelles se dérouleront le matin. Ces dernières consistent en des enseignements et des ateliers de formation et seront encadrés par le personnel du centre des carrières et les enseignants, responsables pédagogiques, et ceux impliqués dans la professionnalisation des formations LMD. Les après-midi seront quant à elles réservées à des activités culturelles comprenant notamment des visites aux différents sites de la ville, notamment aux musées et au Palais Ahmed Bey. À l'issue de cette formation, les participants recevront des attestations de l'université."

Issam Boulksibat

El Moudjahid


Dans bonnes conditions

À l'instar des autres universités du pays, l'opération des inscriptions universitaires définitives a débuté ce samedi à l'université Constantine I et se poursuivra jusqu'au 7 août prochain. Ainsi, les six facultés et les deux instituts qui composent l'UC I recevront 6.300 étudiants supplémentaires qui viendront remplir les amphithéâtres à partir de la prochaine rentrée. Concernant la répartition de ces derniers, le Pr Mimoune Mostefa, vice-recteur chargé de la pédagogie, nous déclarera: "La faculté des Sciences de la Technologie enregistre, avec 1600 nouveaux bacheliers, le taux le plus important des arrivées. Nous avons également 900 nouveaux inscrits au niveau de la faculté des Lettres et des Langues, 1000 au niveau de celle des Sciences de la Nature et de la Vie et 550 au niveau de l'Institut des Sciences Vétérinaires. Le reste est partagé sur les autres facultés. Fait notable, la faculté de Droit, qui accueille habituellement un grand nombre de bacheliers, ne compte que 490 nouveaux inscrits." Au sujet de la faible affluence constatée en ce premier jour, le Pr Mimoune nous dira: "C'est démarre toujours de manière calme, mais nous enregistrons toujours un pic aux deuxième et troisième jours".  De son côté, le recteur de l'UC I, le Pr Abdelhamid Djekoun, nous donnera son impression sur le déroulement de l'opération: "Cela se passe de manière générale dans de bonnes conditions. Nous avons mis en place un dispositif pour prendre en charge, en termes d'information et d'orientation, les nouveaux bacheliers orientés vers l'UC I, et ce avec le souci qu'ils puissent trouver des réponses à leurs doléances. Nous avons mis le paquet, matériellement et humainement, pour que cette opération soit une véritable réussite". Concernant la nouveauté de ces inscriptions, et laquelle consiste en la confection sur place de badges pour les nouveaux étudiants, le Pr Djekoun avancera: "Nous avons lancé cette opération au niveau des facultés l'année passée, mais c'est la première fois que les nouveaux étudiants vont en bénéficier. Le recours aux badges permet d'améliorer la qualité des documents réservés aux étudiants en ce sens que les anciennes cartes étaient généralement détériorées au bout d'une ou deux années. En plus, les badges équipés d'une puce électronique nous permettent de disposer  d'un ensemble d'informations sur n'importe quel étudiant. Pour le moment, cette opération se déroule bien vu que le personnel s'est entrainé sur les badgeuses depuis l'année passée".

Issam Boulksibat

El Moudjahid

 


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