Wednesday, May 15, 2024

December 2016 - Université Frère Mentouri - Constantine 1
Tuesday, 01 October 2013 15:59

Une voiture électrique au Vieux Rocher

Hichem Lami, un jeune inventeur de 38 ans, autodidacte, natif de Constantine, met au point la première automobile électrique
algérienne, - conçue avec au moins 90% de matériau national-, dont le prototype sera présenté au public le 1er novembre 2014. La date du 1er novembre, bien évidemment, n’a pas été choisie fortuitement, l’on s’en doute ! C’est donc depuis tout petit que ce jeune homme, vraiment doué pour la vie, rêve d’inscrire son nom dans l’histoire. Enthousiaste, des projets plein la tête, une foi inébranlable (même s’il paraît utopique aux esprits sceptiques et railleurs), en une vie meilleure pour tous, par le travail et la persévérance, il refuse de céder à la fatalité, ou encore de baisser les bras et de partir ailleurs, comme le lui conseillent beaucoup. Non, il aime son pays, mieux encore, Le design de la voiture en question il croit fermement que la plupart des Algériens sont très brillants, pour peu qu’ils reprennent confiance en eux-mêmes. «J’ai toujours refusé de me fondre dans la masse, d’être un simple consommateur qui laisse dépérir ses neurones, au moment où ailleurs on les utilise au maximum ; je me dis qu’on naît tous avec les mêmes chances, alors pourquoi geindre, au lieu d’agir ? Il faut sacraliser le travail, c’est ça la clé de tout !» Des paroles aujourd’hui presque insolites dans la bouche d’un jeune, un rebelle du système éducatif qui a quitté, sans hésiter, le collège pour l’école de la vie et pour pouvoir titiller ses neurones à souhait. Il y a une année, il a mis au point toute la conception virtuelle de cette première voiture algérienne, dont il en fait un challenge. Il travaille en équipe, dans son garage, avec d’autres jeunes, notamment trois ingénieurs et deux mécaniciens. Son idée c’est de promouvoir un nouveau concept intelligent, pragmatique, mais populaire, qui consiste à se prendre en charge et à utiliser tout le potentiel mis à disposition par la nature, à moindres frais. Pour lui, la poubelle est déjà une première source de richesses. Encourageons donc cette intelligence brillante, cette énergie positive qui se met au service de ses semblables ! Osons y croire ! Osons dire que ce marasme n’est pas notre lot éternel ! Voici le site Internet de notre inventeur:
h25lami.blogspot.com.
Farida Hamadou

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Pour sa première prestation en Algérie à l’occasion de cet évènement, la fille de la petite ville de Oued Chahrour a enflammé les planches du théâtre du Vieux Rocher.

En dépit de toutes les crises et les guerres, les Libanais, toutes confessions confondues, vouent un attachement incomparable à leur terre et à leur pays. «Bhabek Ya Lebnan» (Je t’aime Liban), dont tout le monde connaît un bout, grâce à la diva Fairouz, a marqué le lever du rideau d’une soirée riche en sonorités, animée dimanche dernier par une femme qui porte son pays dans son coeur. Pour sa première prestation en Algérie à l’occasion du 7ème festival international du malouf, la Libanaise Nadine El Barouki a chanté et surtout enchanté un public qui n’en demandait pas tant. Pas surprenant pour les connaisseurs du patrimoine d’un pays qui a enfanté des voix légendaires. Dès son entrée sur scène, elle emballe tout le monde en chantant «Ghebtou ktir ya habayeb» (Vous vous êtes tant absentés mes amis). Comme si elle les connaissait depuis longtemps. Avec sa voix forte et fluide, l’enfant terrible de la petite ville de Oued Chahrour a étalé toute sa classe.

Une parfaite maîtrise de tous les genres musicaux du riche patrimoine arabe et surtout du répertoire populaire libanais, notamment avec une succession de mouachahate, de mawawil et de chansonnettes, dont certaines ont marqué des générations de mélomanes comme «Hali hal», «Ana ou habibi fi djenina», «Qadouka el mayasse ya omri». Le public a découvert aussi ses talents de soliste lorsqu’elle joue de son instrument préféré, le oûd. Parfois, elle donne l’impression de le caresser, de cajoler ses cordes, de dorloter son manche, comme dans une histoire d’amour. Un vrai régal. Pas étonnant lorsqu’on sait que Nadine El Barouki est diplômée avec la mention Excellent du conservatoire national où elle s’est spécialisée dans le chant oriental. Elle embrassera par la suite la carrière de professeur où elle excellera aussi dans la direction des chorales. Fondatrice d’une troupe féminine, Ladies oriental ladies, elle est soliste principale dans l’orchestre du Liban.

Interpréter des chansons comme «Nassam alaina el haoua», «El bousta», «laou kana qalbi maâi», c’est aussi faire un clin d’œil à la diva Faïrouz et  à tout le travail accompli par l’école des Frères Rahabani. Mais Nadine s’est dite aussi reconnaissante à d’autres célébrités du monde arabe, dont Houyam Younes, connue pour sa mythique «Taâlaka qalbi bi tiflatane arabiatane». Elle n’oubliera pas non plus la grande Warda à laquelle elle rend hommage en interprétant l’inusable «Fi Youm wi lila». C’était le plus beau des hommages. 

 
Des jeunots sur les pas des grands


Tous les présents, dimanche dernier à la deuxième soirée du festival du malouf, étaient unanimes à dire que l’école El Inchirah de la musique andalouse méritait amplement son premier prix décroché en juillet au festival national du malouf, organisé au palais Malek Haddad. Une distinction qui couronne un travail de longue haleine mené par plusieurs encadreurs à différents niveaux pour entretenir une véritable pépinière de talents, dirigée par l’infatigable maître Khaled Zarabi. Un homme passionné qui a toujours travaillé dans la discrétion, avec la persévérance, la rigueur et la discipline qui ont fini par payer. Il n’est guère aussi heureux que le public mélomane ou profane, dont les nombreuses familles des élèves, qui a assisté à une soirée ou des pupilles ont interprété leur programme avec brio, en sus de belles prestations de solistes. Ce qui augure d’un meilleur avenir pour le malouf à Constantine où la relève est pratiquement assurée.                            

Vibrant hommage à Baba Abeid :

El Hadja Atika est née en 1924. A 90 ans, elle garde toujours ses facultés mentales intactes et sa bonhomie. Elle est encore en verve sous sa m’laya qui ne la quitte jamais. C’est avec cette mlaya qu’elle a marqué sa présence au théâtre de la ville dimanche dernier lors d’un hommage rendu à son père, le grand cheikh Abderrahmene Kara-Baghli, plus connu aussi par Baba Abeid, surnommé aussi Abderrahmene Eddo (une déformation involontaire du mot doux), car l’homme était, outre sa douceur, d’une extrême générosité.

El Hadja Atika, fille unique de son père, qui dirigeait elle-même une troupe de fkirate, habite toujours sa maison dans le quartier mythique de Sidi Djeliss. Un haut lieu de la vieille ville qui a aussi donné naissance à d’illustres personnalités culturelles. Pour l’histoire, Baba Abeid comptait parmi ses nombreux élèves, le maître du malouf El Hadj Mohamed Tahar Fergani à qui il a appris à jouer de la flûte.       S. A.

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Wednesday, 25 September 2013 14:45

ASSOCIATION RYM EL BLED DE LA CULTURE POUR TOUS

Composée essentiellement de jeunes étudiants, Rym El Bled est une nouvelle association culturelle de Constantine qui a vu le jour au mois de juillet dernier. Elle regroupe jusque-là 15 membres. Khadidja Boumaâraf, étudiante en 2ème année de médecine et membre de Rym El Bled, nous dira, à propos : «Rym est un mot arabe qui veux dire gazelle ; celle-ci comme le savent tous, est le symbole par excellence de la beauté ; nous voulons nous en inspirer pour donner le meilleur de l’activité culturelle à Constantine et ailleurs. Notre association réunit des jeunes intéressés par la culture et par la nécessité d’en faire la promotion ; pour cela nous comptons principalement sur les ressources humaines, avec les ateliers de théâtre, d’informatique, de musique et de chant malouf qui seront abrités par les maisons de jeunes, et ainsi aider ceux qui désirent avoir accès à la culture.»
Pour l’heure, cette association organise du 17 au 25 du mois en cours, en collaboration avec la direction du tourisme et de l’artisanat de Constantine, un concours de photographie à l’occasion de la Journée mondiale du tourisme coïncidant avec le 27 septembre de chaque année. Les thèmes choisis pour ce concours s’articulent autour des monuments et autres vestiges anciens de Constantine, nous dit notre interlocutrice, qui précise que l’objectif de ce concours est la réactualisation et l’enrichissement de la photothèque de la ville du Vieux Rocher. Rym El Bled active surtout sur la Toile via son compte Facebook.
O.-S.Merrouch

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Annoncé il y a trois ans, le projet de réalisation de deux nouvelles lignes de téléphérique dans la ville de Constantine semble se concrétiser, à en croire les déclarations faites hier sur les ondes de la radio locale par Farid Khelifi, directeur des transports. Le projet avait été officialisé il y a une année lors d’une visite de l’ex-ministre des Transports, Amar Tou, qui avait confirmé la mobilisation du budget nécessaire, sans donner plus de détails.
Toutefois, l’aspect technique de cette opération, qui sera plus importante que celle du téléphérique inauguré il y a cinq ans entre la place Tatache et la cité Emir Abdelkader, demeure encore inconnu, surtout que les travaux seront plus importants au vu de la distance parcourue. Il s’agit en fait de deux lignes, dont la première reliera le centre-ville à la cité Sidi Mabrouk, alors que la seconde devra relier le CHU à Bekira en passant par Sidi M’cid. Ces deux lignes dont le lancement est prévu pour la fin de l’année en cours, devront être réceptionnées, sauf impondérable, durant l’année 2015, selon le directeur des Transports. Une opération qui aura surtout à alléger la pression sur le centre-ville, notamment en direction de la banlieue Est de la ville qui souffre d’embouteillages énormes, alors que la partie de Sidi M’cid et Bekira a de tout temps été aléatoirement desservie en matière de transport.
S. A.

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Le développement rapide des nouvelles technologies de l’information et de la communication induit une consommation accrue des flux data de plus en plus important, cela oblige les opérateurs de télécommunications à faire évoluer leurs infrastructures d’accès. Dans ce cadre, Algérie Télécom (AT) a mis en place une politique soutenue pour le développement de son infrastructure de base sur les 10 prochaines années, qui lui assurera une présence nationale, et un plan de charge important. Dans ce contexte, un workshop a été organisé, hier, au siège de l’opérateur historique des télécommunications « Algérie Télécom » sur "l’implication des jeunes dans le développement des TIC en Algérie". Présidée par le président-directeur général, M. Azouaou Mahmel, cette rencontre a été rehaussée par la présence de Mme Cristina Amaral représentante résidente du PNUD en Algérie. Cette rencontre intervient à l’occasion de la manifestation annuelle "social good summit" qui se tient du 22 au 24 septembre à New York, avec le soutien du bureau du PNUD d’Alger en partenariat avec l’ANSEJ et la participation de l’USTHB. Le PDG d’AT qui s’est félicité d’accueillir ce workshop baptisé au niveau du siège de son département, a estimé que « la ressource humaine constitue, aujourd’hui, la ressource la plus importante dans notre société », « nous nous dirigeons, aujourd’hui, vers une économie fondée sur la connaissance, donc tout se repose sur la construction de la ressource humaine », a-t-il ajouté. Il a affirmé que « l’évolution technologique a fait que les TIC se retrouvent au cœur du développement social », « et l’AT est entièrement impliquée, nous avons un énorme plan de charge dans le cadre du plan gouvernemental », a-il-précisé. Le thème de ce workshop, selon le premier responsable du groupe Algérie Télécom « illustre l’importance de l’activité d’AT en terme de réalisation du contrat qui ne pourra se réaliser sans une ressource humaine qualifiée », a-t-il dit. Le groupe envisage de faire davantage confiance aux jeunes. Pour lutter contre le chômage, Algérie Télécom voudrait de plus faire appel aux entreprises nationales de sous-traitance notamment celles créées par des jeunes. Dans cette perspective, AT en partenariat avec l’Ansej a mis en place un programme d’envergure pour la création d’un écosystème favorisant la sous-traitance dans la réalisation de réseaux d’abonnés. En effet, ce partenariat apporte un soutien et une aide aux porteurs de projets pour la création de micro-entreprises spécialisées dans des segments d’activités d’Algérie télécom, il permet aussi de mobiliser et de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour la concrétisation des objectifs d’AT. S’adressant à Mme Amaral, M. Mahmel a déclaré « prêt à partager notre expérience et de vous faire part de l’évolution de cette expérience et ses résultats. » De son côté, Mme Amaral a affirmé qu’« il y a énormément de progrès à travers le monde et on voit que le rapprochement entre le citoyen et le gouvernement ainsi que l’utilisation de ces technologies pour la gouvernance, permet de raccourcir les distances », « c’est un grand boulevard pour le développement », a-t-estimé. Dans ce sillage elle a espéré « voir les idées d’AT avec la possibilité de réaliser ce partenariat que les jeunes trouvent dans les TIC l’emploi du future. » Dans une première phase, l’ANSEJ, qui accompagnera les porteurs de projets dans leur parcours de création d’entreprise et assurera une formation aux porteurs de projets sur la gestion d’entreprise, procédera à la sélection et à l’étude des dossiers dans le cadre des spécifications des métiers d’AT. Dans une deuxième phase, AT contribuera à la formation dans l’action, des promoteurs par des sessions de recyclage et de perfectionnement, elle assurera l’assistance technique nécessaire à la réalisation des projets à réaliser dans le cadre des dispositifs prédéfinis.

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Sunday, 22 September 2013 10:07

Batna Deux projets ambitieux

La wali de Batna, El Hocine Maâzouz, a annoncé mardi dernier le choix des terrains prévus pour la réalisation de deux grands projets : un centre hospitalo-universitaire et un complexe olympique.

 

Ces deux projets, pour rappel, ont été retenus lors de la dernière visite du Premier ministre dans la wilaya et rentrent dans le cadre d’un programme complémentaire de développement. Parmi plusieurs propositions concernant l’emplacement du CHU, le choix a porté sur une assiette de 2 ha située à une quinzaine de kilomètres à la sortie ouest de la ville.

Le choix a tenu compte de la proximité des axes routiers, tels que l’évitement menant à Merouana ou encore la RN3. Pour le deuxième projet qui consiste en un stade d’une capacité de 30 000 places et une piscine olympique, les bureaux d’études en charge ont opté pour la sortie Est en allant vers Ayoune El Assafir. L’assiette qui où sera érigée le complexe sportive s’étend sur une surface de 52 ha. Les travaux, a annoncé le premier responsable de la wilaya, débuteront dès que l’enveloppe budgétaire sera débloquée. 

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L’initiative Global Entrepreneurship Algeria (GEW Algeria 2013) organise la 3e édition de la Semaine de l’entrepreneuriat dans le cadre Partenariat nord-africain pour les opportunités économiques (Napeo).

 

L’édition 2013 devrait être, selon ses concepteurs, «un grand moment d’échange, de partage et d’apprentissage autour de la création d’entreprise». Le rendez-vous vise également à «encourager les initiatives, permettant la mise en place de passerelles entre les nombreux jeunes talents porteurs de projets et des professionnels bénévoles qui prêteraient leur temps et leur expertise afin de mettre les jalons d’un réseau national de compétences».

 

Les talents ciblés par cette initiative, selon Fatiha Rachedi, responsable du projet et membre du Napeo Algeria, se situent dans diverses sphères comme «les entreprises, grandes et petites, les laboratoires de recherche universitaires, les chercheurs et les inventeurs indépendants, et les collectivités locales». Mme Rachedi, qui animait, hier, une conférence de presse au siège d’El Watan, a indiqué que pas moins de 250 partenaires prendront part à l’événement qui se déroulera du 18 au 24 novembre 2013 autour de 1000 activités dont les journées entrepreneuriales, les ateliers de mentorat, les startup week-end, les sessions de l’entrepreneuriat féminin, les workshops des technologies propres et les ateliers de l’éveil entrepreneurial.

 

Un large public est ciblé par ces activités, dont les entrepreneurs à travers les chambres de commerce et les organisations patronales, les stagiaires des centres de la formation professionnelle, les étudiants, les écoliers, les collégiens,  les lycéens, les chercheurs, les associations et les clubs scientifiques. En attendant le déroulement de ce programme, le Napeo Algeria, présidé par Mehdi Bendimerad, organise d’ores et déjà pour la seconde année consécutive, le concours national des meilleurs business plan intitulé «Start-up Challenge».

 

Ce concours, axé sur les volets de l’entreprise innovante, les dynamiques territoriales, les technologies propres et le développement durable, et les industries créatives, vise à «stimuler et promouvoir l’initiative entrepreneuriale, à mettre en lumière et récompenser des projets et à valoriser le rôle de l’accompagnement dans le processus de création d’entreprises». Il tend également à «détecter et faire émerger les porteurs de projets de création d’entreprises viables et de soutenir les meilleurs d’entre eux par un accompagnement adapté et une aide financière».

Les candidats au Start-up Challenge peuvent concourir dans les thématiques : «Entreprise innovante», «Dynamiques territoriales», «Technologies propres et développement durable» et «Industries créatives». Selon les explications fournies hier, «les 84 meilleurs candidats bénéficieront d’une formation et d’un accompagnement pour la création de leur entreprise dans l’objectif de contribuer concrètement au développement de la nouvelle activité créée par des conseils personnalisés au créateur».
Les résultats du Start-up Challenge seront annoncés durant la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat prévue du 16 au 24 novembre 2013. Les jeunes intéressés peuvent s’inscrire jusqu’au 20 octobre 2013 sur le site www.startupchallenge-dz.com afin de soumettre un business plan.

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Tuesday, 17 September 2013 10:48

L’adieu du wali Noureddine Bedoui

Promu ministre de la Formation professionnelle, le désormais ex-wali de Constantine, Noureddine Bedoui, aura laissé une emprunte que beaucoup ne sont pas près d’oublier. L’émotion était au rendez-vous, avant-hier, à la cérémonie d’adieu organisée au siège de la wilaya, sis boulevard Souidani Boudjemaâ. Une foule nombreuse, constituée des autorités de la ville et de personnes de la société civile, était accourue pour féliciter le commis de l’Etat.

Nous avons recueilli quelques impressions sur le vif. Pour Abdelhamid Djekoun, recteur de Constantine I, «Noureddine Bedoui entretenait une étroite relation avec la communauté universitaire ; l’homme, doté d’un profond sens de la responsabilité, a su en un laps de temps relativement court, régler plusieurs dossiers délicats, pour la plupart». Le P/APW, Abdelghani Yaïche, déclare ceci : «Au-delà de cette promotion, c’est une perte pour la ville de Constantine qui a connu en cet homme un vrai commis de l’Eta ; sa connaissance de tous les dossiers et leur traitement, notamment celui de
la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015, risque d’en pâtir.» Le P/APC, Seïf Eddine Rihani, abonde dans le même, disant : «Je lui suis redevable des bons conseils qu’il m’a prodigués ; son départ nous attriste, mais sa promotion est méritée.» L’intéressé, quant à lui, submergé
par une émotion difficilement contenue, dira, en substance : «Mon attachement si particulier à cette ville date depuis mon passage à l’Ecole nationale d’administration, antenne de Constantine. Ma nomination en tant que wali de cette ville a été pour moi un grand honneur, elle m’a permis de
m’investir davantage dans les préoccupations citoyennes, devant donner à cette ville sa dimension pour le rendez-vous de 2015; j’ai eu aussi l’occasion de connaître de grandes personnalités aux nobles qualités humaines.»

N. Benouar

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Sunday, 15 September 2013 10:56

Les 1077 jours de Bedoui

Il est extrêmement rare à Constantine que le départ d’un wali suscite autant de discussions et d’avis partagés au sein de la population. Entre sa nomination à la tête de la wilaya le 30 septembre 2010 et son départ pour le nouveau gouvernement le 11 septembre dernier, Nouredine Bedoui a su gagner la sympathie d’une importante partie des citoyens, même s’il a laissé aussi des mécontents. Il faut dire qu’en 1077 jours (soit moins de
trois ans), la période la plus courte pour un wali à Constantine, N. Bedoui a eu à relever de nombreux défis.

Après les premiers mois de la conquête du terrain dans les communes et les localités éloignées de la wilaya, et le lancement d’une véritable mise à niveau, il fera des secteurs du logement, de l’emploi et de l’investissement ses principaux chevaux de bataille. Pour ceux qui sont au fait des problèmes de la wilaya, l’on sait qu’il a relancé tous les projets en hibernation dans le logement rural et social. Et surtout les fameux contrats programmes avec les associations de quartiers pour l’éradication des bidon-villes. Ainsi 65 sites habités par plus de 8 600 familles ont été rasés, en dépit de toutes les défaillances et mouvements de protestation menés durant ces derniers mois. Il y a eu la régularisation du foncier pour les postulants au logement rural, la décentralisation de la délivrance des actes de naissance S12, l’aboutissement de l’informatisation de l’état civil, la
relance des projets d’aménagement et la mise en place d’Epic chargés des travaux d’assainissement et de collecte d’ordures, sans oublier la réhabilitation des parcs d’El Meridj et de Djebel Ouahch et le suivi au jour le jour des projets du tramway et du Transrhumel.

Ceci en dépit de toutes les critiques sur sa manière de gérer certains conflits sociaux qui demeurent encore en suspens, notamment ceux des logements LSP et Cnep non attribués et celui du fameux projet du pôle d’El Menia. A quelques jours de sa promotion à la tête du ministère de la Formation professionnelle, N. Bedoui aurait confié à ses proches qu’il souhaitait rester encore pour concrétiser d’autres projets. Celui d’être au rendez-vous de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe 2015 lui tenait à cœur. Mais...

S.A.

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Sunday, 15 September 2013 10:38

Université : c'est la rentrée

Après la période (du 1er au 12 septembre) consacrée à la réception des dossiers d'inscription et des transferts, la prise en charge et le traitement des différentes demandes, préparation des emplois du temps et affectation des enseignants etc., c'est aujourd'hui que les cours reprennent pour environ 80.000 étudiants inscrits dans les trois universités de Constantine : Constantine 1, Constantine 2 et Constantine 3. Contactés hier, les recteurs de ces universités ont donné, tour à tour, les fiches techniques de la rentrée concernant leurs institutions universitaires. Aussi, et avec l'accueil de 6000 nouveaux bacheliers qui sont venus s'ajouter aux 35000 étudiants, l'université de Constantine 1 ( Mentouri) fonctionnera cette année avec un effectif de 41000 étudiants, nous a expliqué hier le recteur, M. Abdelhamid Djekoune, ajoutant que cet effectif sera accueilli dans 6 facultés (sciences de la terre, des sciences de l'ingénieur, sciences exactes, droit et sciences administratives, lettres et sciences de la vie) et deux instituts (Institut national de l'agriculture et des technologies agro-alimentaires (INATAA) et l'Institut vétérinaire). L'encadrement pédagogique se situe à hauteur de 1600 enseignants. «On peut dire que 90 % des emplois du temps des étudiants sont déjà affichés. Ajoutons à cela le fait que, nous allons organiser des rencontres académiques avec les nouveaux bacheliers», indique M. A. Djekoune. Constantine 2, selon son recteur, le professeur Latrèche, accueille un peu plus de 16.000 étudiants en graduation et plus de 1500 en post-graduation. «Parmi le planning des opérations importantes, il y a la préparation des concours d'entrée aux formations doctorales et magisters qui sont prévus pour le samedi 19 et le samedi 26 octobre où se dérouleront les examens d'entrée au cycle doctoral. Et cela fait également partie de la rentrée», souligne M. Latrèche.

 Avec ses cinq facultés des sciences politiques, des sciences de l'information et de la communication, de l'urbanisme, l'institut des techniques urbaines et la faculté de l'ingénierie routière, l'université Constantine 3, dont le siège se trouve à la ville universitaire de Aïn el-Bey, qui ouvre ses portes (partiellement) cette année, a préparé toutes les conditions de cette rentrée qui s'effectuera également aujourd'hui. En ajoutant que les sièges d'un certain nombre de ces facultés se trouvent actuellement dans le nouveau campus universitaire et d'autres sont en cours de transfert à partir du siège initial, le recteur de l'université Constantine 3, M. Hosni Boukerzaza, a indiqué que cette nouvelle institution universitaire dispose de plus de 20.000 places pédagogiques. «Les grands travaux qui ont été menés dans la ville universitaire sont tous achevés et nous allons pouvoir accueillir les étudiants dans de bonnes conditions», a-t-il affirmé. Et d'ajouter que, hormis les étudiants de la faculté de médecine du Chalet des pins, l'université a commencé à accueillir les étudiants en formation dans ces instituts ainsi que leurs enseignants. D'autre part, les 20.000 places pédagogiques disposent tous d'un équipement neuf en moyens matériels et logistiques, en salles de travaux pratiques et travaux dirigés, d'amphithéâtres, etc.

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