décembre 2012 - Université Frère Mentouri - Constantine 1
mercredi, 02 octobre 2013 15:52

Samira Kadiri sur les pas de Zyriab

 

Fait inédit dans cette manifestation : la fille de la ville marocaine d’Essaouira a chanté un mouachah en galicien, un parler régional de la Galice, en Espagne.

Quand une femme chante avec une telle splendeur et un tel raffinement, elle finit, forcément, par gagner tout le respect du public, un public, à vrai dire, émerveillé. Ce dernier a gardé un silence religieux pendant tout le spectacle animé, lundi dernier, par la Marocaine Samira Kadiri, lors de la troisième soirée du festival international du malouf organisé au théâtre régional de Constantine. Accompagnée par la troupe Arabesque de la ville de Tetouan, douée d’une voix douce et suave, elle étalera tous ses talents de cantatrice en interprétant non seulement des mouachahate des plus connus, mais aussi le Qasida mystique soufi d’Ibn El Arabi. Il est rare de voir une chanteuse allier à la fois une voix merveilleuse, au timbre naturellement cristallin, et une connaissance parfaite de leur répertoire.

L’exemple de Samira Kadiri, qui a chanté Faïrouz dès l’âge de neuf avant, avant de faire une longue carrière musicale, est vraiment édifiant. «Nous devrions être fiers de ce riche patrimoine musical qui nous a été légué par nos ancêtres, depuis Zyriab, avec toutes ses règles et ses bases, et quoique nous chantions le malouf, El Gharnati, El Ala ou El Mouachah, nous devrions le sauvegarder jalousement et le transmettre aux générations futures, même s’il provient de l’Andalousie, c’est un répertoire qui nous appartient et il nous revient de l’authentifier», a-t-elle noté entre deux partitions.

Des propos émanant d’une femme connue pour être une icône dans le bassin méditerranéen, pour ses qualités artistiques et son engagement en faveur du partage de la musique comme langage universel entre différentes cultures. Issue d’une famille de chorafa de la zaouia Kadiria Charkaouia, l’enfant d’Essaouira, actuellement à la tête de la direction de la culture de Tetouan, a étonné tout le monde, lundi dernier, en chantant un mouachah en galicien, parler régional de la Galice (dans l’extrême nord-ouest de l’Espagne), proche du portugais.

Un fait inédit dans les annales du festival international du malouf. «En menant des recherches durant mes différentes tournées en Europe, je suis tombée sur des poèmes remontant à l’époque entre le 11ème et le 14ème siècles chantés en galicien ; en faisant un rapprochement avec des textes arabes, je fus surprise de découvrir qu’il s’agissait pratiquement des mêmes poèmes», a-t-elle confié. Ce que le public ne manquera pas de savourer, grâce à une musique envoûtante.

Magistral Saâd El Adhami

Après la troupe Toyour Dejla qui a fait sensation l’année écoulée, le public constantinois a renoué lors de la deuxième partie de la soirée de lundi, avec le patrimoine de la terre de Mésopotamie, grâce à la prestation du grand artiste irakien Saâd El Adhami. Un spectacle de presque une heure où le grand maître du maqâm El iraqi a présenté les plus célèbres chansons, telles «Oum El abaya», «Men koul men tahwah yahwaka qalbouhou», «Leila» et autres poèmes d’amour chantés depuis des générations. Malgré le poids de l’âge et la fatigue d’un long voyage, Saâd El Adhami a été magistral.

Une voix puissante et une forte présence. Il est des artistes qui vous marquent, surtout pas leur humilité, leur simplicité et leur dévouement à leur art. Un art qui le passionne depuis quatre décennies, après avoir puisé de l’école du grand Mohamed El Qabandji, véritable référence dans son pays surtout qu’il a eu pour disciple l’illustre Nazem El Ghazali, qu’il est inutile de présenter. L’invité du festival a montré tout son professionnalisme et sa maîtrise de cet art, même s’il continue de chanter par amour et dévouement sans chercher l’aspect pécuniaire, selon son entourage. Il suffit de savoir que Saâd El Adhami est plus connu parmi ses pairs par Sayed El Ataba, puisqu’il a appris plus de 1000 vers.                             

Après 56 heures de voyage

Au lever du rideau lors de la deuxième partie de la soirée de lundi du festival international du malouf, personne parmi l’assistance ne savait que cette troupe qui accompagne le chanteur irakien Saâd El Adhami, a fait un long périple pour prendre part à cet évènement. «Malgré toutes les difficultés que nous avons rencontrées pour faire ce déplacement depuis l’Irak jusqu’à Constantine, nous avons tenu à être présents et à ne pas rater ce festival ; nous avons fait cela pour l’Algérie et pour le public de Constantine», s’est exprimé le chef de la troupe composée de 6 instrumentistes.

L’on saura par la suite que l’ensemble a fait un voyage de 56 heures, en faisant plusieurs escales depuis l’Irak en passant par l’Europe, avant d’atterrir à l’aéroport d’Alger, puis celui de Constantine. Malgré toutes ces épreuves, la troupe arrivée juste en fin d’après-midi
de lundi, a rejoint directement le théâtre de Constantine, sans marquer un temps de repos à l’hôtel. Un fait qui mérite tous les hommages et qui restera dans les annales du festival.                                                         (S. A.)

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mardi, 01 octobre 2013 15:59

Une voiture électrique au Vieux Rocher

Hichem Lami, un jeune inventeur de 38 ans, autodidacte, natif de Constantine, met au point la première automobile électrique
algérienne, - conçue avec au moins 90% de matériau national-, dont le prototype sera présenté au public le 1er novembre 2014. La date du 1er novembre, bien évidemment, n’a pas été choisie fortuitement, l’on s’en doute ! C’est donc depuis tout petit que ce jeune homme, vraiment doué pour la vie, rêve d’inscrire son nom dans l’histoire. Enthousiaste, des projets plein la tête, une foi inébranlable (même s’il paraît utopique aux esprits sceptiques et railleurs), en une vie meilleure pour tous, par le travail et la persévérance, il refuse de céder à la fatalité, ou encore de baisser les bras et de partir ailleurs, comme le lui conseillent beaucoup. Non, il aime son pays, mieux encore, Le design de la voiture en question il croit fermement que la plupart des Algériens sont très brillants, pour peu qu’ils reprennent confiance en eux-mêmes. «J’ai toujours refusé de me fondre dans la masse, d’être un simple consommateur qui laisse dépérir ses neurones, au moment où ailleurs on les utilise au maximum ; je me dis qu’on naît tous avec les mêmes chances, alors pourquoi geindre, au lieu d’agir ? Il faut sacraliser le travail, c’est ça la clé de tout !» Des paroles aujourd’hui presque insolites dans la bouche d’un jeune, un rebelle du système éducatif qui a quitté, sans hésiter, le collège pour l’école de la vie et pour pouvoir titiller ses neurones à souhait. Il y a une année, il a mis au point toute la conception virtuelle de cette première voiture algérienne, dont il en fait un challenge. Il travaille en équipe, dans son garage, avec d’autres jeunes, notamment trois ingénieurs et deux mécaniciens. Son idée c’est de promouvoir un nouveau concept intelligent, pragmatique, mais populaire, qui consiste à se prendre en charge et à utiliser tout le potentiel mis à disposition par la nature, à moindres frais. Pour lui, la poubelle est déjà une première source de richesses. Encourageons donc cette intelligence brillante, cette énergie positive qui se met au service de ses semblables ! Osons y croire ! Osons dire que ce marasme n’est pas notre lot éternel ! Voici le site Internet de notre inventeur:
h25lami.blogspot.com.
Farida Hamadou

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Pour sa première prestation en Algérie à l’occasion de cet évènement, la fille de la petite ville de Oued Chahrour a enflammé les planches du théâtre du Vieux Rocher.

En dépit de toutes les crises et les guerres, les Libanais, toutes confessions confondues, vouent un attachement incomparable à leur terre et à leur pays. «Bhabek Ya Lebnan» (Je t’aime Liban), dont tout le monde connaît un bout, grâce à la diva Fairouz, a marqué le lever du rideau d’une soirée riche en sonorités, animée dimanche dernier par une femme qui porte son pays dans son coeur. Pour sa première prestation en Algérie à l’occasion du 7ème festival international du malouf, la Libanaise Nadine El Barouki a chanté et surtout enchanté un public qui n’en demandait pas tant. Pas surprenant pour les connaisseurs du patrimoine d’un pays qui a enfanté des voix légendaires. Dès son entrée sur scène, elle emballe tout le monde en chantant «Ghebtou ktir ya habayeb» (Vous vous êtes tant absentés mes amis). Comme si elle les connaissait depuis longtemps. Avec sa voix forte et fluide, l’enfant terrible de la petite ville de Oued Chahrour a étalé toute sa classe.

Une parfaite maîtrise de tous les genres musicaux du riche patrimoine arabe et surtout du répertoire populaire libanais, notamment avec une succession de mouachahate, de mawawil et de chansonnettes, dont certaines ont marqué des générations de mélomanes comme «Hali hal», «Ana ou habibi fi djenina», «Qadouka el mayasse ya omri». Le public a découvert aussi ses talents de soliste lorsqu’elle joue de son instrument préféré, le oûd. Parfois, elle donne l’impression de le caresser, de cajoler ses cordes, de dorloter son manche, comme dans une histoire d’amour. Un vrai régal. Pas étonnant lorsqu’on sait que Nadine El Barouki est diplômée avec la mention Excellent du conservatoire national où elle s’est spécialisée dans le chant oriental. Elle embrassera par la suite la carrière de professeur où elle excellera aussi dans la direction des chorales. Fondatrice d’une troupe féminine, Ladies oriental ladies, elle est soliste principale dans l’orchestre du Liban.

Interpréter des chansons comme «Nassam alaina el haoua», «El bousta», «laou kana qalbi maâi», c’est aussi faire un clin d’œil à la diva Faïrouz et  à tout le travail accompli par l’école des Frères Rahabani. Mais Nadine s’est dite aussi reconnaissante à d’autres célébrités du monde arabe, dont Houyam Younes, connue pour sa mythique «Taâlaka qalbi bi tiflatane arabiatane». Elle n’oubliera pas non plus la grande Warda à laquelle elle rend hommage en interprétant l’inusable «Fi Youm wi lila». C’était le plus beau des hommages. 

 
Des jeunots sur les pas des grands


Tous les présents, dimanche dernier à la deuxième soirée du festival du malouf, étaient unanimes à dire que l’école El Inchirah de la musique andalouse méritait amplement son premier prix décroché en juillet au festival national du malouf, organisé au palais Malek Haddad. Une distinction qui couronne un travail de longue haleine mené par plusieurs encadreurs à différents niveaux pour entretenir une véritable pépinière de talents, dirigée par l’infatigable maître Khaled Zarabi. Un homme passionné qui a toujours travaillé dans la discrétion, avec la persévérance, la rigueur et la discipline qui ont fini par payer. Il n’est guère aussi heureux que le public mélomane ou profane, dont les nombreuses familles des élèves, qui a assisté à une soirée ou des pupilles ont interprété leur programme avec brio, en sus de belles prestations de solistes. Ce qui augure d’un meilleur avenir pour le malouf à Constantine où la relève est pratiquement assurée.                            

Vibrant hommage à Baba Abeid :

El Hadja Atika est née en 1924. A 90 ans, elle garde toujours ses facultés mentales intactes et sa bonhomie. Elle est encore en verve sous sa m’laya qui ne la quitte jamais. C’est avec cette mlaya qu’elle a marqué sa présence au théâtre de la ville dimanche dernier lors d’un hommage rendu à son père, le grand cheikh Abderrahmene Kara-Baghli, plus connu aussi par Baba Abeid, surnommé aussi Abderrahmene Eddo (une déformation involontaire du mot doux), car l’homme était, outre sa douceur, d’une extrême générosité.

El Hadja Atika, fille unique de son père, qui dirigeait elle-même une troupe de fkirate, habite toujours sa maison dans le quartier mythique de Sidi Djeliss. Un haut lieu de la vieille ville qui a aussi donné naissance à d’illustres personnalités culturelles. Pour l’histoire, Baba Abeid comptait parmi ses nombreux élèves, le maître du malouf El Hadj Mohamed Tahar Fergani à qui il a appris à jouer de la flûte.       S. A.

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mercredi, 25 septembre 2013 16:11

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mercredi, 25 septembre 2013 15:21

A Plant Evolution Revolution

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Mycorrhizal Fungi Expand Contemporary Cropping Opportunities by Mike Amaranthus, Ph.D. & Larry Simpson

Soil biology has emerged over the last decade as a critical part of the knowledge base for successful and sustainable agricultural production. A key component of biology is the profound plant/mycorrhizal fungi relationship, which has enormous potential for improved management of contemporary farming systems. Although using these fungi has the potential to revolutionize agriculture they are certainly not new in terms of the evolution of plants.

Where we’ve been The fossil evidence indicates that the specialized “mycorrhiza” (meaning “fungus-root”) plant relationship dates back over 460 million years and actually played a key role in allowing plants to utilize terrestrial habitats. Without A healthy mycorrhizalinoculated organic winter wheat field in Canada.

mycorrhizal fungi, today’s crop plants might not exist, unless you are farming seaweed! For the first 75 million years that plants colonized dry Since before World War II, scientific and technological advances land, they did not have differentiated root tissue and depended in agronomy have focused primarily on the development of entirely on this symbiotic relationship with mycorrhizal fungi to
chemical and mechanical approaches to improving crop producaccess nutrients and moisture from the various and often harsh tion yields. Nutrient needs have been addressed using synthetic terrestrial environments. The root structures of plants actually fertilizers while weed suppression has been accomplished through evolved specifically as specialized attachment sites to better actillage and herbicides and plant diseases controlled using an array commodate these fungi and the efficiencies available through of chemical pesticides. More recently, modern science has begun the symbiotic “trading” of water and nutrients for sugars proto understand that in natural habitat plant roots are a complex duced by photosynthesis.

mixture of both fungi and plant that is fundamental to life on the In this symbiosis, the plant is provided better access to and planet. The vast majority of crops form an association with these uptake of nutrients and water from the soil. In return, the specialized mycorrhizal soil fungi in order to maximize perforfungus, which cannot synthesize its own nourishment, receives mance. Among the few but notable exceptions are members of its energy source in the form of carbohydrates donated by the the Brassicaceae plant family (cabbage, broccoli, cauliflower, radplant. This highly successful system continues in 90 percent of ish, turnips, canola, etc.) the Amaranthaceae plant family (beets, plant species today. spinach, chard, etc.) and the Polygonaceae plant family (rhubarb, Agricultural science has only in the last decade begun to recogbuckwheat). Virtually all other crop plants worldwide are meant nize the importance of mycorrhizal fungi in farming ecosystems. to host some form of mycorrhizal association.

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mercredi, 25 septembre 2013 14:45

ASSOCIATION RYM EL BLED DE LA CULTURE POUR TOUS

Composée essentiellement de jeunes étudiants, Rym El Bled est une nouvelle association culturelle de Constantine qui a vu le jour au mois de juillet dernier. Elle regroupe jusque-là 15 membres. Khadidja Boumaâraf, étudiante en 2ème année de médecine et membre de Rym El Bled, nous dira, à propos : «Rym est un mot arabe qui veux dire gazelle ; celle-ci comme le savent tous, est le symbole par excellence de la beauté ; nous voulons nous en inspirer pour donner le meilleur de l’activité culturelle à Constantine et ailleurs. Notre association réunit des jeunes intéressés par la culture et par la nécessité d’en faire la promotion ; pour cela nous comptons principalement sur les ressources humaines, avec les ateliers de théâtre, d’informatique, de musique et de chant malouf qui seront abrités par les maisons de jeunes, et ainsi aider ceux qui désirent avoir accès à la culture.»
Pour l’heure, cette association organise du 17 au 25 du mois en cours, en collaboration avec la direction du tourisme et de l’artisanat de Constantine, un concours de photographie à l’occasion de la Journée mondiale du tourisme coïncidant avec le 27 septembre de chaque année. Les thèmes choisis pour ce concours s’articulent autour des monuments et autres vestiges anciens de Constantine, nous dit notre interlocutrice, qui précise que l’objectif de ce concours est la réactualisation et l’enrichissement de la photothèque de la ville du Vieux Rocher. Rym El Bled active surtout sur la Toile via son compte Facebook.
O.-S.Merrouch

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