décembre 2012 - Université Frère Mentouri - Constantine 1

Par : Mohamed Terkmani*

La fracturation hydraulique des schistes fait l’objet de nombreuses controverses et appréhensions car elle est perçue comme étant la source de la plus grave des atteintes à l’environnement : la pollution et l’épuisement des nappes d’eau du sous-sol.

Il est donc nécessaire de clarifier les choses et dissiper les malentendus afin que chacun puisse se faire sa propre opinion à ce sujet. Tout d’abord, avant d’entrer dans le vif du sujet et afin d’en faciliter la compréhension, il convient d’apporter quelques informations de base sur les hydrocarbures de schistes et la fracturation hydraulique.
Le gaz et le pétrole de schiste (shale gas et shale oil) sont, contrairement à ceux des gisements conventionnels, contenus dans une roche argileuse compacte à perméabilité presque nulle. Les produire dans ces conditions est un défi presqu’impossible qui vient pourtant d’être relevé. Il revient pratiquement à extraire des hydrocarbures à partir d’une roche aussi compacte que du béton. De ce fait, lorsqu’un puits vertical traverse un réservoir schisteux, celui-ci ne peut que difficilement expulser (ou plutôt transpirer) les fluides qu’il emprisonne. Pour obtenir un débit rentable, il faut donc accroître la surface d’intersection  puits/schistes que même un puits horizontal, avec une surface des dizaines de fois plus grande, reste lui aussi loin de satisfaire.
Il a fallu attendre l’avènement d’une percée technologique de fracturation dite multi-stage fracking qui, appliquée à un puits horizontal, a permis enfin de se rapprocher du seuil de rentabilité. Un seuil qui n’a pu finalement être franchi qu’avec l’embellie des prix du gaz d’il y a une dizaine d’années.  
La technique consiste à orienter un puits horizontal dans une direction particulière afin que les fractures, toujours verticales à ces profondeurs, se forment perpendiculairement au drain horizontal. Il devient possible, de cette façon, de fracturer le puits segment après segment et d’aligner ainsi un grand nombre de fractures sur des distances kilométriques, en une sorte de brochette géante de fractures. Il en résulte alors des dizaines de fractures, plus ou moins parallèles, qui pénètrent profondément à l’intérieur du réservoir schisteux, drainant ainsi des débits et des réserves bien plus élevés, contrairement à un puits vertical où une seule fracture est possible.    
L’opération implique l’injection, sous très haute pression, d’une formulation de fluides composée d’eau, d’agents de soutènement (sables ou  produits similaires) et d’environ 0.5% de produits chimiques dont certains toxiques. Lors de la fracturation, le sable en suspension dans l’eau pénètre dans les fractures et s’y piège en les empêchant de se refermer sur elles-mêmes, créant de la sorte des drains à travers lesquels le gaz ou le pétrole peut s’écouler en bien plus grande quantité vers le puits. Le nombre élevé de fractures qui sont créées nécessitent d’importants volumes d’eau, allant d’environ 7 000 à 15 000 m3 d’eau par puits.

Enjeux liés aux nappes d’eau de l’Albien et aux hydrocarbures de schistes.
Il est important de rappeler à ce stade que le sous-sol saharien contient d’immenses volumes d’eau douce dans le Continental Intercalaire (CI) ainsi que dans le Continental Terminal (CT), l’essentiel se trouvant dans l’Albien qui  s’étend sur plus d’un million de km2 et déborde sur plusieurs pays voisins. Une véritable mer d’eau douce à faible profondeur contenue dans des formations sablo-gréseuses de plusieurs centaines de mètres d’épaisseur et d’autant plus précieuse qu’elle se trouve dans une des régions les plus arides de la planète.
Le sous-sol saharien contient également d’immenses réserves d’hydrocarbures dans les couches beaucoup plus profondes du Trias et du Paléozoïque. Mais des réserves en voie d’épuisement alors que l’économie du pays reste fortement tributaire de cette ressource qui représente près de 98% de ses exportations. Et voilà qu’on nous annonce que cette rente risque de disparaître bientôt, autour de 2020 pour le pétrole et autour de 2030 pour le gaz, alors que nous ne pouvons pas nous en passer car nous ne sommes pas prêts pour l’après-pétrole.
À ces réserves viennent maintenant s’ajouter de vastes réserves non conventionnelles que sont les hydrocarbures de schistes, potentiellement bien plus importantes. Or c’est précisément autour de ces dates de fin de rente, et pas avant, que les hydrocarbures de schistes pourraient connaître un début de production s’ils s’avèrent exploitables. Ce serait là une chance inespérée qui tomberait au moment où on en aurait le plus besoin et sans laquelle le passage vers une économie d’après-pétrole serait beaucoup plus problématique avec une population qui avoisinera alors les 50 millions.
Nous nous trouvons donc confrontés, si risque de pollution il y a, au dilemme d’avoir à sacrifier une des deux richesses inestimables et indispensables du sous-sol saharien : l’aquifère de l’Albien ou les hydrocarbures de schistes. Par conséquent, la question fondamentale qui se pose à ce point est de savoir s’il y a vraiment risque de pollution. Dans l’affirmative, il faudrait interdire sans hésiter l’exploitation des hydrocarbures de schistes pour préserver les nappes aquifères. Dans la négative, il serait possible de tirer profit de ces deux richesses qui deviendraient complémentaires et non exclusives l’une de l’autre. Sont-elles incompatibles ? Ou au contraire est-il possible de ménager le chou et la chèvre afin de tirer profit des deux ?  
L’enjeu est énorme et nous interpelle pour répondre à la préoccupation centrale de savoir si la fracturation hydraulique peut vraiment polluer et épuiser les aquifères.

La fracturation hydraulique peut-elle polluer les aquifères de l’Albien ?
L’argument principal de ceux qui s’opposent au développement des hydrocarbures de schistes est que les fluides de fracturation et les hydrocarbures peuvent, au terme de l’opération, remonter à travers les formations de subsurface jusqu’au niveau de l’Albien et le polluer irrémédiablement. Et même que, dans des cas extrêmes, les fractures elles-mêmes pourraient remonter jusqu’à ces nappes, les pénétrer et les polluer directement.
Or cela est quasiment impossible pour plusieurs raisons. D’abord parce que la distance séparant l’extrémité supérieure des fractures et la base de l’Albien peut atteindre les 2 kilomètres. Qui plus est, cette séparation est constituée d’un empilement de formations lithologiques dont la plupart sont imperméables. C’est le cas des argiles, du sel, de l’anhydrite et des carbonates se présentant sous forme d’une multitude de bancs massifs d’épaisseur métrique à décamétrique absolument étanches sans parler d’une infinité de laminassions de même nature. Ces formations, qui se répètent en une infinité d’intercalations imperméables jusqu’à la base de l’aquifère et même au-delà jusqu’en surface, se comportent comme autant de barrières infranchissables s’opposant à toute migration de fluides, artificiels ou naturels, vers la surface.
On peut même imaginer le cas extrême et hautement improbable d’une fracture se propageant accidentellement à travers ces formations ou par l’intermédiaire d’une faille, jusqu’à pénétrer directement l’aquifère près de deux kilomètres plus haut. Si ce cas impensable pouvait se produire, seul l’extrême bout de la fracture y pénètrerait, ce qui signifie qu’une quantité négligeable de fluide de fracturation y parviendrait.
En outre, lors du dégorgement des puits qui suit toujours les opérations de fracturation, l’aquifère serait lui aussi aspiré et repousserait cette quantité négligeable de fluides polluants vers le puits. Une pareille fracture, ou faille, ne manquera d’ailleurs pas de se colmater rapidement au niveau des bancs d’argile et de sel, relativement plastiques et fluents aux pressions et températures auxquelles ils sont soumis, et tout mouvement de fluides cessera.
En fait, les accidents de cette nature sont pratiquement impossibles grâce à la panoplie de modèles numériques permettant de prévoir, entre autres, la hauteur des fractures avec une bonne précision et d’éviter toute anomalie éventuelle. Sans parler de la microsismique qui permet de suivre en temps réel l’évolution de tous les paramètres de la fracture (en particulier la hauteur) et de prendre pendant l’opération toute mesure d’urgence ou d’arrêt qui s’impose.
On pourra même se passer de ces techniques dans la plus grande partie du bassin saharien car il s’y trouve, au niveau du Trias salifère, une épaisse couche de sel massif de plusieurs centaines de mètres d’épaisseur située à mi-distance entre les formations de schiste et l’Albien. Cette couche forme une barrière absolument infranchissable à toute fracture quelles que soient ses dimensions car celle-ci viendrait tout simplement y mourir étouffée par le sel.
Enfin, il existe un argument  géologique de poids prouvant qu’aucune fracture ou migration de fluides ne peut, ni n’a pu, atteindre l’Albien. En effet, si tel était le cas, les hydrocarbures auraient pu migrer vers la surface au cours des temps géologiques, au lieu de rester piégés là où ils sont, et aujourd’hui on trouverait des gisements d’hydrocarbures dans l’Albien lui-même. Il en aurait été de même pour les eaux saturées en sel des aquifères profonds qui auraient transformé la nappe d’eau douce de l’Albien en mer d’eau salée. Tout se passe comme si mère nature s’était elle aussi mise de la partie pour protéger jalousement ses aquifères en empêchant les intrus les plus obstinés de s’y rapprocher.
Pour conclure ce chapitre, nous pouvons dire que les risques de pollution des nappes aquifères par les fluides de fracturation sont quasiment nuls. Et ces risques pourraient être rapprochés encore d’avantage du risque zéro par les agences de régulation en imposant une distance minimum de sécurité, à définir pour chaque secteur, entre l’extrémité supérieure de la fracture et la base de l’Albien. Par exemple 500 m ou plus.
Tous les secteurs où cette distance serait inférieure au minimum requis devraient tout simplement être déclarés zones interdites à la fracturation hydraulique en attendant que des techniques plus sûres soient développées. On pourra d’ailleurs se passer facilement de ces zones vu l’immensité du domaine minier algérien.
Enfin, tout ce qui vient d’être dit ne concerne, bien entendu, que la fracturation hydraulique. Pour le reste, l’exploitation des hydrocarbures de schistes est, malheureusement, tout aussi polluante que celle des hydrocarbures conventionnels mais ni plus ni moins. Nous y reviendrons.

Fracturation hydraulique et volumes d’eau  requis
Un des gros problèmes de la fracturation hydraulique multi-stage réside dans les énormes volumes d’eau qui doivent être mobilisés pour les besoins de l’opération. Chaque puits en consomme environ 7 000 à 15 000 m3 d’où une forte réticence devant un usage perçu comme un gaspillage dans une région en manque d’eau.
Mais au fait manque-t-il de l’eau dans le bassin saharien ?
D’après les évaluations de l’ANRH (Agence nationale des ressources hydrauliques), les réserves d’eau du bassin saharien se situent entre 40 000 et 50 000 milliards de m3. Quant aux capacités de production, elles sont estimées à 6 535 millions de m3/an avec un soutirage actuel de 2 748 millions de m3/an pour les besoins agricoles, industriels et autres, ce qui laisse un surplus de 4 070 millions de m3/an pour des activités supplémentaires.
Sur la base de 15 000 m3 par puits, il faudra 15 millions de m3 pour 1000 puits et 150 millions de m3 pour 10 000 puits, soit respectivement  0,00003% et 0,0003% des réserves en place. S’ils sont forés à raison de 200 puits par an, la consommation totale s’élèvera à 3 millions de m3/an, ce qui représente 0,073% du surplus disponible annuellement.


M. T .      
Ingénieur, ancien directeur à Sonatrach
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Introduction
- Constantine owes its reputation to the Rhumel Gorges.
- A prehistoric shelter for humankind.
- A unique and incomparable curiosity.

[   ] Constantine in Anglo-American Travel Writings Maameri.pdf   3.4M  
[   ] Khroub. Colloque 10 09 13.pdf   8.8M  
[   ] Nemouchi's Comm CONSTANTINE.pdf   2.1M  
[   ] Nemouchi's Comm CONSTANTINE Sept 13.pdf   511K  
[   ] Presentazione Constantine_10_09.pdf   1.6M  
[   ] Presentazione_CONSTANTINE_11_09.pdf   344K  
[   ] The Tourist’s WalkwayYoucef Beghoul.pdf   6.1M  
[   ] The palace of Ahmed Bey.pdf   250K  
[   ] seminaire 10-11 sep 2013.pptx   11M  

 

[   ] expositionConstantine.pdf 24-Sep-2013 10:50 12M  

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mardi, 17 septembre 2013 10:48

L’adieu du wali Noureddine Bedoui

Promu ministre de la Formation professionnelle, le désormais ex-wali de Constantine, Noureddine Bedoui, aura laissé une emprunte que beaucoup ne sont pas près d’oublier. L’émotion était au rendez-vous, avant-hier, à la cérémonie d’adieu organisée au siège de la wilaya, sis boulevard Souidani Boudjemaâ. Une foule nombreuse, constituée des autorités de la ville et de personnes de la société civile, était accourue pour féliciter le commis de l’Etat.

Nous avons recueilli quelques impressions sur le vif. Pour Abdelhamid Djekoun, recteur de Constantine I, «Noureddine Bedoui entretenait une étroite relation avec la communauté universitaire ; l’homme, doté d’un profond sens de la responsabilité, a su en un laps de temps relativement court, régler plusieurs dossiers délicats, pour la plupart». Le P/APW, Abdelghani Yaïche, déclare ceci : «Au-delà de cette promotion, c’est une perte pour la ville de Constantine qui a connu en cet homme un vrai commis de l’Eta ; sa connaissance de tous les dossiers et leur traitement, notamment celui de
la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015, risque d’en pâtir.» Le P/APC, Seïf Eddine Rihani, abonde dans le même, disant : «Je lui suis redevable des bons conseils qu’il m’a prodigués ; son départ nous attriste, mais sa promotion est méritée.» L’intéressé, quant à lui, submergé
par une émotion difficilement contenue, dira, en substance : «Mon attachement si particulier à cette ville date depuis mon passage à l’Ecole nationale d’administration, antenne de Constantine. Ma nomination en tant que wali de cette ville a été pour moi un grand honneur, elle m’a permis de
m’investir davantage dans les préoccupations citoyennes, devant donner à cette ville sa dimension pour le rendez-vous de 2015; j’ai eu aussi l’occasion de connaître de grandes personnalités aux nobles qualités humaines.»

N. Benouar

Published in La Revue de Presse

 L’université de Mons (Belgique) et l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), à travers son Institut de la Francophonie pour l’ingénierie de la connaissance et la formation à distance (IFIC, Tunis), s’associent pour décerner le Prix Louis D’Hainaut de la meilleure thèse de doctorat en technologie éducative.

 Ce prix est annuel et sera délivré pour la première fois au mois de mai 2014. Il est réservé à un docteur ressortissant d’un pays du Sud* dont la thèse a été soutenue il y a moins de 3 ans.

 Le Prix a une vocation internationale et est ouvert à tout chercheur du Sud ayant obtenu une thèse de doctorat au sein d’une institution membre du réseau de l’AUF (du Nord comme du Sud).

 Le sujet de cette thèse doit impérativement porter sur l’usage des technologies en éducation, indépendamment de la discipline d’appartenance, et doit constituer un apport à l’évolution des connaissances scientifiques dans le domaine.

mardi, 17 septembre 2013 09:42

Bourses Eugen Ionescu

Appel international à candidatures 2013-2014 Bourses de recherche doctorale et de post-doctorat « Eugen Ionescu »  consulter le document

 Le but de ce programme est de permettre aux chercheurs et aux doctorants des pays membres ou observateurs de l’OIF et de l'Algérie, issus des établissements d’enseignement supérieur membres de l’AUF de bénéficier d’une formation de 3 à 6 mois dans 26 institutions d’enseignement supérieur roumaines.

dimanche, 15 septembre 2013 10:56

Les 1077 jours de Bedoui

Il est extrêmement rare à Constantine que le départ d’un wali suscite autant de discussions et d’avis partagés au sein de la population. Entre sa nomination à la tête de la wilaya le 30 septembre 2010 et son départ pour le nouveau gouvernement le 11 septembre dernier, Nouredine Bedoui a su gagner la sympathie d’une importante partie des citoyens, même s’il a laissé aussi des mécontents. Il faut dire qu’en 1077 jours (soit moins de
trois ans), la période la plus courte pour un wali à Constantine, N. Bedoui a eu à relever de nombreux défis.

Après les premiers mois de la conquête du terrain dans les communes et les localités éloignées de la wilaya, et le lancement d’une véritable mise à niveau, il fera des secteurs du logement, de l’emploi et de l’investissement ses principaux chevaux de bataille. Pour ceux qui sont au fait des problèmes de la wilaya, l’on sait qu’il a relancé tous les projets en hibernation dans le logement rural et social. Et surtout les fameux contrats programmes avec les associations de quartiers pour l’éradication des bidon-villes. Ainsi 65 sites habités par plus de 8 600 familles ont été rasés, en dépit de toutes les défaillances et mouvements de protestation menés durant ces derniers mois. Il y a eu la régularisation du foncier pour les postulants au logement rural, la décentralisation de la délivrance des actes de naissance S12, l’aboutissement de l’informatisation de l’état civil, la
relance des projets d’aménagement et la mise en place d’Epic chargés des travaux d’assainissement et de collecte d’ordures, sans oublier la réhabilitation des parcs d’El Meridj et de Djebel Ouahch et le suivi au jour le jour des projets du tramway et du Transrhumel.

Ceci en dépit de toutes les critiques sur sa manière de gérer certains conflits sociaux qui demeurent encore en suspens, notamment ceux des logements LSP et Cnep non attribués et celui du fameux projet du pôle d’El Menia. A quelques jours de sa promotion à la tête du ministère de la Formation professionnelle, N. Bedoui aurait confié à ses proches qu’il souhaitait rester encore pour concrétiser d’autres projets. Celui d’être au rendez-vous de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe 2015 lui tenait à cœur. Mais...

S.A.

Published in La Revue de Presse
dimanche, 15 septembre 2013 10:38

Université : c'est la rentrée

Après la période (du 1er au 12 septembre) consacrée à la réception des dossiers d'inscription et des transferts, la prise en charge et le traitement des différentes demandes, préparation des emplois du temps et affectation des enseignants etc., c'est aujourd'hui que les cours reprennent pour environ 80.000 étudiants inscrits dans les trois universités de Constantine : Constantine 1, Constantine 2 et Constantine 3. Contactés hier, les recteurs de ces universités ont donné, tour à tour, les fiches techniques de la rentrée concernant leurs institutions universitaires. Aussi, et avec l'accueil de 6000 nouveaux bacheliers qui sont venus s'ajouter aux 35000 étudiants, l'université de Constantine 1 ( Mentouri) fonctionnera cette année avec un effectif de 41000 étudiants, nous a expliqué hier le recteur, M. Abdelhamid Djekoune, ajoutant que cet effectif sera accueilli dans 6 facultés (sciences de la terre, des sciences de l'ingénieur, sciences exactes, droit et sciences administratives, lettres et sciences de la vie) et deux instituts (Institut national de l'agriculture et des technologies agro-alimentaires (INATAA) et l'Institut vétérinaire). L'encadrement pédagogique se situe à hauteur de 1600 enseignants. «On peut dire que 90 % des emplois du temps des étudiants sont déjà affichés. Ajoutons à cela le fait que, nous allons organiser des rencontres académiques avec les nouveaux bacheliers», indique M. A. Djekoune. Constantine 2, selon son recteur, le professeur Latrèche, accueille un peu plus de 16.000 étudiants en graduation et plus de 1500 en post-graduation. «Parmi le planning des opérations importantes, il y a la préparation des concours d'entrée aux formations doctorales et magisters qui sont prévus pour le samedi 19 et le samedi 26 octobre où se dérouleront les examens d'entrée au cycle doctoral. Et cela fait également partie de la rentrée», souligne M. Latrèche.

 Avec ses cinq facultés des sciences politiques, des sciences de l'information et de la communication, de l'urbanisme, l'institut des techniques urbaines et la faculté de l'ingénierie routière, l'université Constantine 3, dont le siège se trouve à la ville universitaire de Aïn el-Bey, qui ouvre ses portes (partiellement) cette année, a préparé toutes les conditions de cette rentrée qui s'effectuera également aujourd'hui. En ajoutant que les sièges d'un certain nombre de ces facultés se trouvent actuellement dans le nouveau campus universitaire et d'autres sont en cours de transfert à partir du siège initial, le recteur de l'université Constantine 3, M. Hosni Boukerzaza, a indiqué que cette nouvelle institution universitaire dispose de plus de 20.000 places pédagogiques. «Les grands travaux qui ont été menés dans la ville universitaire sont tous achevés et nous allons pouvoir accueillir les étudiants dans de bonnes conditions», a-t-il affirmé. Et d'ajouter que, hormis les étudiants de la faculté de médecine du Chalet des pins, l'université a commencé à accueillir les étudiants en formation dans ces instituts ainsi que leurs enseignants. D'autre part, les 20.000 places pédagogiques disposent tous d'un équipement neuf en moyens matériels et logistiques, en salles de travaux pratiques et travaux dirigés, d'amphithéâtres, etc.

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Les travaux de réalisation d'une méga-centrale électrique  de 1.600 mégawatts seront lancés "au début du mois d'octobre prochain" à Bellara,  au sud-est de Jijel, a annoncé, samedi, le wali de Jijel, Ali Bedrici.   

Cette nouvelle centrale, prévue sur un terrain de 70 hectares, a été  retenue en prévision de la construction du futur complexe sidérurgique algéro-qatari  devant être implanté dans cette même zone, a précisé le chef de l'exécutif local  dans une déclaration à la presse.         

La zone industrielle de Bellara sera dotée de cette centrale électrique  pour renforcer la puissance énergétique dans la perspective du fonctionnement  du complexe sidérurgique de Qatar-steel, a encore précisé M. Bedrici, précisant  que pour ce dernier projet, toutes les dispositions nécessaires ont été  prises par les deux parties pour la construction de cet ensemble sidérurgique.         

La future centrale aura une puissance trois fois supérieure à cette  d'El Achouet, a encore indiqué le même responsable.         

Un accord de partenariat avait été conclu entre le gouvernement algérien  et un groupe qatari pour la réalisation d'un complexe sidérurgique spécialisé  dans la fabrication d'acier plat et d'aciers spéciaux, destinés au développement  de l'industrie du rail en Algérie.

Cette usine aura, à son démarrage, une capacité  de production de 2,5 millions de tonnes par an, avant de passer à 5 millions  de tonnes dans une phase ultérieure.

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Un centre anti-cancer réalisé par un investisseur  privé vient d'ouvrir ses portes à la cité Zouaghi-Slimane, limitrophe de lÆaéroport  Mohamed-Boudiaf de Constantine, a-t-on constaté, samedi. 

       

Le directeur de cette structure de santé dont il est le promoteur, le  Dr. Mehdi Bouzidi, a indiqué à l'APS que cette clinique débutera son activité  par la prise en charge des malades en matière de radiothérapie, en attendant  les autres services devant être opérationnels "d'ici à la fin de l'année en  cours".         

Pour le Dr. Bouzidi, le centre "contribuera un tant soit peu à répondre  aux besoins pressants des malades" et à "réduire l'énorme pression exercée  sur le centre anti-cancer du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Constantine".         

Cette infrastructure est notamment composée d'un hôpital de jour équipé  de 10 fauteuils de chimiothérapie, de deux accélérateurs de dernière génération,  avec un scanner configuré pour la simulation 3 D, a-t-il précisé.         

Quatre services spécialisés dans la médecine nucléaire, la chirurgie  carcinologique, l'imagerie médicale et l'hospitalisation, doté de 22 lits, complètent  cette clinique destinée, selon son promoteur, à "soulager le service public  des contraintes immenses qui limitent son champ d'action".

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