Lancement du projet de réhabilitation
Les travaux de réhabilitation du chemin des touristes de Constantine, confiés à la Société algérienne des ponts et travaux d’art (SAPTA), viennent d’être lancés, a-t-on constaté, hier, lors d’une visite d’inspection du wali, Hocine Ouadah. Au cours de cette sortie de terrain consacrée à l’inspection des projets lancés dans le cadre de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe» et de la prochaine rentrée des classes, le wali a précisé que la réhabilitation du chemin des touristes a été «confiée à la SAPTA après désistement de l’entreprise étrangère désignée initialement pour la conduite de ce chantier». Le chef de l’exécutif a souligné «la complexité des travaux de réhabilitation» qui nécessitent à la fois, a-t-il estimé, «des techniques ultramodernes, mais également des interventions manuelles fastidieuses». Il a cité, dans ce cadre, l’évacuation des tonnes de talus formés dans les tunnels longeant plusieurs parties de ce chemin touristique qui va nécessiter le recours à des «techniques anciennes incontournables au vu de la topographie des lieux, comme, par exemple, l’utilisation de baudets». M. Ouadah, après avoir également souligné que ce projet de réhabilitation sera soumis à un suivi «rigoureux et permanent» de la part des services de la wilaya, a précisé que les travaux «ne pourront cependant pas être achevés avant la fin de l’année de la capitale arabe». Il a toutefois affirmé que les parties du projet qui seront progressivement achevées, «seront ouvertes au public qui aura ainsi l’opportunité de suivre de près l’évolution de ce chantier qui a nécessité un investissement public de près de 550 millions de dinars». La réhabilitation du chemin des touristes devrait être réalisée en «quatre étapes», ont indiqué de leur côté les responsables concernés par le projet, rappelant que l’ascenseur menant au site sera aussi modernisé et remis en état dans le cadre de cette action. Conçu et réalisé entre 1848 et 1895 sur un parcours de 2,5 km, le chemin des touristes, «accroché» aux parois du ravin, relie le pont du Diable au pont des Chutes, en permettant de suivre le fond des gorges du Rhumel sur toute leur longueur. Inauguré en 1895, il est l’œuvre de l’ingénieur-constructeur Frédéric Remes. Au cours de sa tournée, le wali s’est également enquis de l’avancement des travaux de réhabilitation de l’ex-siège de la wilaya, de la Medersa, de l’esplanade de la mosquée Emir-Abdelkader et de la bibliothèque urbaine de Bab El Kantara, tous lancés dans le cadre de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe 2015». Il a également inspecté les projets de réalisation d’un jardin botanique au quartier Rahmani-Achour (ex-Bardo) et plusieurs établissements scolaires devant être réceptionnés avant la rentrée scolaire, à Ali-Mendjeli.
Constantine, capitale de la culture arabe: Une belle nuit poétique et musical
Quand la belle parole épouse la belle musique dans une nuit douce, cela donne un spectacle de haute facture.
C’est la forte démonstration que la délégation irakienne a donnée lundi soir au Zénith de Constantine, lors de l’ouverture de la semaine culturelle de son pays à l’occasion de la manifestation culturelle de 2015. La soirée a baigné dans une atmosphère festive qui a enthousiasmé un public jeune pour la plupart, et avide d’ambiances bien rythmées.
Il faut dire surtout que malgré le nombre réduit des participants, en raison des drames et des déchirures que ce pays vit depuis l’invasion américaine de 2003, le plat proposé en cette soirée a été du premier choix. Pour preuve, l’on notera la présence à ce rendez-vous de la crème des poètes irakiens en la personne de Nadjah Al Irssali, Modhar Al Aloussi et Nadhir Al Moudhaffar.
Une entame jalonnée de poèmes racontant l’amour d’un pays à la civilisation qui remonte à l’aube de l’humanité. Des vers qui révèlent aussi tous les malheurs que cette nation affronte avec courage et dignité. Mais le bouquet de la soirée, a été le spectacle tant attendu de la troupe du Maqam Al Iraqi, dirigée par le non moins célèbre maitre de ce genre musical, Mohamed Zaki Derouiche, qui jouait sur le fameux Santour, un instrument vieux de 2000 ans, accompagné de trois percussionnistes.
Le récital, qui a été de toute beauté, a été lancé par le morceau populaire irakien «Ala chouati Dejla Mour» (passez sur les rives du Tigre), pour enchainer par les chansons du folklore de ce pays telles «Ya hilw ma aqssa Qalbek» (O belle comme ton cœur est dur), «Tadakertou Leila» (je me suis rappelé de Leila) et «Ya Oum El Abaya», avant de passer à d’autres rythmes avec les fameuses « Talaâ min beit abouha» et «Talaât Ya mahla nourha» chantées sur des airs qui ont déchainé un public en folie. Vivement applaudi, Mohamed Zaki Derouiche tiendra à saluer le public à sa manière, en interprétant avec grande élégance Nedjma Kotbia du maitre Rabah Deriassa. Organisée par l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), la semaine culturelle de l’Irak à Constantine compte dans son programme la projection de longs et de courts métrages. La soirée de clôture prévue ce jeudi promet aussi d’être riche en moments forts en émotions musicales
Arslan Selmane
Coopération université - entreprise : Un levier du développement industriel
Le Forum des chefs d’entreprise a organisé, hier à l’hôtel Sheraton, une rencontre débat, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’étudiant, sous le thème «Pour un partenariat entreprise-recherche au service du progrès technologique et de l’innovation». Cette rencontre s’est déroulée en présence du président du FCE, Ali Haddad, et de nombreux spécialistes et universitaires. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de renforcer la coopération entre l’université et l’entreprise qui constitue, réellement, la pierre angulaire de la modernisation de l’enseignement supérieur et du développement de l’industrie. Les spécialistes trouvent regrettable qu’à ce jour la culture de coopération entre l’entreprise et l’université reste toujours à concrétiser. S’exprimant à cette occasion, le président du FCE a souligné que «le défi majeur devant lequel est aujourd’hui placé notre pays est d’avoir à réussir son émergence en comptant, non plus sur les revenus de ses ressources naturelles, mais sur le travail et la créativité des Algériens». «Un tel défi nous met face à l’impératif, a-t-il précisé, pour poursuivre notre développement économique et social, d’avoir à développer rapidement nos capacités compétitives, d’innovation technologique et de dynamisme créatif, et cela est indissociable de la nécessité de concevoir et mettre en œuvre une politique vigoureuse et renouvelée de recherche scientifique et technique.» Tout en appuyant sur la nécessité «d’opérer de profondes révisions» dans la manière d’organiser les rapports du monde économique, c’est-à-dire le rapport entre l’entreprise et le monde scientifique, selon lui, l’expérience entre l’université et l’entreprise, depuis 50 ans, n’ont permis ni l’émergence d’une entreprise compétitive, ni celle d’un système d’enseignement et de recherche efficient. Ali Hadad a salué, à cette occasion, les universités du pays qui ont mis en place des bureaux de liaison entreprise-université, en vue de l’établissement d’une démarche de partenariat pour commencer à construire ces synergies que nous appelons de nos vœux. Le patron du FCE a réitéré, à cet effet, la volonté et la disponibilité d’établir des relations étroites, structurées et durables entre le monde de l’entreprise et l’université. «Il nous appartiendra à nous tous, associations d’entrepreneurs et établissements d’enseignement et de recherche, de nous organiser pour que ces initiatives importantes puissent constituer un point de départ pour concevoir une démarche nouvelle qui libérerait le potentiel de notre économie et qui permettrait aux porteurs d’idées et de projets de réaliser leurs activités», a-t-il dit. Investir dans la ressource humaine, a-t-il ensuite ajouté, « signifie qu’il faut consacrer davantage de ressources et de moyens aux étudiants, aux enseignants, aux écoles de métiers, aux universités, à la recherche, à l’innovation, à la compétitivité des entreprises». Hafid Aourag, directeur de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur a mis l’accent sur l’historique de la recherche scientifique en Algérie, en indiquant que «ce domaine est récent», et en précisant qu’un retard important est accusé par l’Algérie en matière de recherche scientifique. S’agissant du nombre de chercheurs actuel, Hafid Aourag a souligné que celui-ci reste toujours «insuffisant» par rapport aux normes internationales. Concernant la recherche au niveau des entreprises, il a rappelé la nécessite des entreprises de se doter d’un centre de recherche et de développement.
Makhlouf Aït Ziane
CONCOURS D ACCÈS AUX GRANDES ÉCOLES- 2015
Etudiants, vous avez une chance de poursuivrevos études dans une Ecole Supérieure
- Si vous êtes parmi les meilleurs titulaires des deux premières années de licence
- Si vous n’avez pas redoublé.
- Si vous êtes titulaires du Bac 2012 (L3) ou 2013 (L2).
IX émes journées internationales de chimie 08-09 Novembre 2015
L’organisation des IX èmes JournéesInternationales de Chimie a pour objectif l’actualisation des connaissances en chimie organique, en phytochimie, en chimie analytique, en environnement, en chimie inorganique et en chimie théorique. Ces journées permettront aussi de regrouper un maximum de chercheurs, spécialistes chacun dans son domaine, pour discuter les fondements, les techniques, les outils et les applications des nouvelles technologies de la chimie et de renforcer les liens entre les différentes équipes de recherche afin d’accroître la collaboration et l’échange. L’organisation pour l’éducation, la science et la culture de la ligue arabe (ALESCO) a nommé le dimanche 30 décembre 2012 Constantine capitale de la culture arabe pour l’année 2015. Cette décision a été annoncée lors de la 21 ème assemblée générale de l’ALESCO à Tunis. Pour cela plusieurs
édifices culturels et religieux, parmi les plus emblématiques de la ville de l’antique Cirta ont été réhabilités en prévision des festivités marquant la culture arabe durant l’année 2015.
Fête de l'étudiant 19 Mai 2015
ALBUM PHOTOS
Core facilities: Shared support
Stefan Green always wanted to pursue biology, and fell in love with microbiology as a graduate student. As he advanced through his graduate education and postdoctoral fellowships, he reckoned that everything would come together because he had ticked all the right boxes. Following the pathway of his parents, both of whom are biologists, he earned a master's in environmental engineering and a PhD in microbiology and plant protection, completed two postdocs and has a long list of publications and posters. But — not surprisingly in today's discouraging research-career environment — his drive for a tenure-track position stalled in 2010. He could not get an academic tenure-track position despite his stellar CV. “I did two postdocs. I taught microbial ecology for a semester,” he recalls. “But after several interviews for permanent positions, I wasn't having any luck.”
Green gave up the academic-research battle and found a different way to keep his hand in science. During one of his postdocs, Green had tried to find ways to characterize microbial communities without using modern sequencing techniques because the financial and labour costs of the technology was out of the reach of his lab. From this experience, he discovered that he enjoys and has a knack for working with instrumentation. Today, he is director of the DNA-services laboratory at the University of Illinois at Chicago.
Chemistry: Green refill
When chemist Fred Holzhauer started a job at a cleaning-products company in 2008, his first assignment was to create a tablet dishwasher detergent that contained no polyacrylates, or any other ingredients commonly found in dishwashing products that have negative impacts on human health and the environment. Of course, the detergent also had to work well in a dishwasher — and to last for months on shop shelves without degrading or losing effectiveness. It also had to be affordable.
Anthropocene: The human age
Momentum is building to establish a new geological epoch that recognizes humanity's impact on the planet. But there is fierce debate behind the scenes.
The myopia boom
Short-sightedness is reaching epidemic proportions. Some scientists think they have found a reason why.