Sous la direction du Pr MIMOUNE Mostefa, le vice rectorat chargé de la pédagogie assure la mission de la gestion des enseignements, du suivi de la scolarité et des diplômes.

03 services assistent le Vice Recteur :

  • Scolarité centrale.
  • Pédagogie, Enseignement et formation continue
  • Diplômes et équivalences

Il prend en charge, notamment, les opérations suivantes :

1- Accueil et inscription des nouveaux bacheliers :

  • accueil des jeunes bacheliers.
  • aide à leur orientation adéquate.
  • veille à la régularité de leurs inscriptions

2- Suivi des Enseignements :

  • Un encadrement de qualité.
  • Disponibilité des supports pédagogiques évolués.
  • suivi de la réalisation des tâches d’enseignement
  • vie estudiantine.

3- Diplômes :

  • Veille à la régularité des cursus des étudiants.
  • Coordonne l’opération d’élaboration et de délivrance des attestations provisoires de succès.
  • Elabore et délivre les diplômes définitifs.
  • Veille à la régularité des opérations d’équivalences partielles
  • Chargé de l’authentification des documents pédagogiques

Contacts :  +(213 31) 81 84 96 /+(213 31) 81 84 95


Conseil Scientifique de l’Université

Président:

  •  M. DJEKOUN Abdelhamid, Recteur de l’Université Mentouri- Constantine.

 

Membres: 

  •  M. BELAOUIRA Foudil, Secrétaire Général.

 

Membres : les Vice- Recteurs

  • Mme. HOBAR, Farida, Vice-Recteur des Relations Extérieures,de la Coopération, de l'Animation, de la Communication et des Manifestations Scientifiques.
  • M. CHECROUD Saïd, Vice -Recteur de la Formation Supérieure de la Post Graduation, de l'Habilitation Universitaire et de la Recherche Scientifique.
  • M. FERKOUS M’Barek, Vice- Recteur du Développement, de la Prospective et de l'Orientation.

 

Membres : Doyens des Facultés

  •  M. AIDAOUI Hassen, Doyen de la Faculté de Médecine
  • M. BENGHALIA Abdelmadjid, Doyen de la Faculté des Sciences de l'Ingénieur.
  • M. BENSLAMA Rebaï, Doyen de la Faculté des Lettres et des Langues.
  • M. DEHIMET Laïd, Doyen de la Faculté des Sciences de la Nature et de la vie.
  • M. GHEMMOUH Abdelmadjid, Doyen de la Faculté de Droit
  • M.GHOUATI Saleh, Doyen de la Faculté des Sciences Exactes
  • M. KHROUF Abdelhamid, Doyen de la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences Sociales.
  • M. MOUSSAOUI Abdennour, Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et des Sciences de Gestion.
  • M. REHAM Djamel, Doyen de la Faculté des Sciences de la Terre de la Géographie et de l'Aménagement du Territoire.

 

Membre : Directeur d’Institut 

  • M. BOUDJELLAL Abdelghani, Directeur de l'INATAA.

 

Membres : Présidents des Conseils Scientifiques                

  • M. BOUKHAMKHAM Abdelfatah, Faculté des Sciences Economiques
  • M. BOULTIF Ali, Faculté des Sciences Exactes, 
  • M. BOUZITOUNA Medjdoub, Faculté de Médecine
  • M. FILALI Salah, Faculté des Sciences Humaines et Sociale
  • M. KHELIFI Douadi, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
  • M. LAIB Abdelhafid, Faculté des Sciences de la Terre
  • M. MIMOUNE Mustapha, Faculté des Sciences de l’Ingénieur
  • M. TACHOUR Abdelhafid, Faculté de Droit
  •  M. TAOURTA Mohamed Laid, Faculté des Lettres et des Langues
  •  M. ZIDOUNE Mohamed Naceddine, INATAA

 

Membre : Directeur de la Bibliothèque

  •  M. ELMECHTA Med Mourad, Directeur de la Bibliothèque Universitaire Centrale.

 

Membres : Représentants élus des enseignants  

  • M. BELLAL Nadir   Faculté des Sciences Exactes
  • Mme BENHASSEN Karima Faculté de Médecine
  • M. BENMOHAMED Mohamed Faculté des Sciences de l’Ingénieur
  • M. BENGUEDOUAR Amar Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
  • M. BOUDA Abdeldjalil Faculté des Sciences Economiques
  • M. DJEZZAR Salah Faculté des Sciences Exactes
  • M. GHEDJATI Abdeslem Faculté des Lettres et Langues
  • M. HOUARI Hacen Faculté des Sciences de l’Ingénieur
  • Mme KHERROUB Karima INATAA
  • Mme MERABET Lyamna Faculté des Sciences Humaines et Sociales
  • M. MERAZKA Salah Sciences Faculté des Sciences Economiques
  • M. NEMOUCHI Abdelmalek Faculté des Sciences de la Terre
  • M. SAHRAOUI Abdeslem Faculté des Lettres et Langues
  • Mlle YKHLEF Nadia Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
  • Mme YOUNSI Nadia Faculté de Droit

d’Ordre

Nom & Prénom

Fonction

01

BENSAFI Mohamed

Président  

02

DJEKOUN Abdelhamid

Recteur de l’UMC 

03

BOUAROUDJ Abdelmalek

Membre – Ministère des Finances

04

ALLAM Abdallah

Membre – Ministère de l’éducation nationale

05

DAOUDI Badr Mounir

Membre – Ministère de la Formation Professionnelle

06

BENMANSSOUR Rabie

Membre – Ministère du Travail

07

BENYOUB Mohamed

Membre –Recherche Scientifique

08

BOUDINA Rachid

Membre – Fonction Publique

09

ASLOUN  Louisa

Membre – Ministère de la Santé

10

HAMOUDA Abdelouaheb 

Membre – Ministère de la Jeunesse et des Sports

11

BOUROUIS Messaoud

Membre – Ministère de la Justice

12

ADJROUD Layache

 

Membre – Ministère du Commerce

13

ZAIRE Brahim

Membre – Ministère de la Communication

14

FOUGHALI Tlili

Membre – Ministère de la Culture

15

HEMADI Madani

Membre – Ministère de la Petite et moyenne entreprise

16

KOUITA Med Cherif

Membre – Ministère de l’Habitat et l’Urbanisme

17

BENABEDALLAH Seddik

Membre – Ministère de l’Aménagement du Térritoire

18

NEZARI Amar

Membre – Ministère de l’agriculture et du développement rural

19

BENNAKAA Hachemi

Membre – Ministère de la Poste et des Technologies

20

BENABDI Mahmoud

Membre – Représentant du Wali

21

BENAMIRA Farid

Membre –Faculté des Sciences Exactes

22

BENGUEDOUAR Ammar

Membre –Faculté des Sciences de la Nature et de la vie

23

BENALLA Hocine

Membre – Faculté des Sciences de l’Ingénieur

24

BENHASSANE Karima

Membre – Faculté de Médecine

25

YOUNCI Nadia

Membre – Faculté de Droit

26

BOUDAH Abdeldjalil

Membre – Faculté des Sciences Economiques et des Sciences de Gestion

27

BECHAINIA Saad

Membre – Faculté des Sciences Humaines et Sciences Sociales

28

HAMADA Hocine

Membre – Faculté des Lettres et des Langues

29

LAAROUK Med El Hadi

Membre – Faculté des Sciences de la Terre

30

ZIDOUNE Med Nesreddine

Membre – Institut de l’INATAA

31

MOUMEN Lamri

Membre Elu – Enseignants

32

KERDOUN Djallel

 

Membre Elu – Enseignants

33

DAOUD Abdelhafid 

Membre Elu – Personnel Admin Tech et de Service

34

METIAF Halima

Membre Elu – Personnel Admin Tech et de Service

35

AYACHE Abdellah

Membre Elu –des Etudiants

36

BOUMERDAS Amir

Membre Elu –des Etudiants

38

LATRECHE Med El Hadi

Vice- Recteur

39

BOUAOUD Salah eddine

Vice- Recteur

40

FERKOUS Embarek

Vice- Recteur

41

HOBAR Farida

Vice- Recteur

42

BELAOUIRA Foudil

Secrétaire Général

43

EL-MECHTA Mourad

Directeur de la B.U

44

AIDAOUI Hacene

Doyen – Faculté

45

GAMOUH Abdelmadjid

Doyen – Faculté

46

BENSLAMA Rebaï

Doyen – Faculté

47

RHOUATI Salah

Doyen – Faculté

48

DEHIMET Laïd

Doyen – Faculté

49

BENGHALIA Abdelmadjid

Doyen – Faculté

50

RAHAM Djamel

Doyen – Faculté

51

MOUSSAOUI  Abdennour

Doyen – Faculté

52

KHROUF Hamid

Doyen – Faculté 

53

BOUDJELLAL Abdelghani

Directeur d’Institut


Président:

  • M. DJEKOUN Abdelhamid, Recteur de l’Université Mentouri- Constantine.

 

Membres: 

  • M. BELAOUIRA Foudil, Secrétaire Général.
  • M. MERICHE Messaoud, Chef de Cabinet.
  • Mme. HOBAR, Farida, Vice-Recteur des Relations Extérieures, de la Coopération, de l'Animation, de la Communication et des Manifestations Scientifiques.
  • M. CHECROUD Saïd, Vice -Recteur de la Formation Supérieure
    de la Post Graduation, de l'Habilitation Universitaire et de la Recherche Scientifique.
  • M. FEKOUS M’Barek, Vice- Recteur du Développement, de la
    Prospective et de l'Orientation.
  • M. Aïdaoui Hassen, Doyen de la Faculté de Médecine
  • M. BENGHALIA Abdelmadjid, Doyen de la Faculté des Sciences de l'Ingénieur.
  • M. BENSLAMA Rebaï, Doyen de la Faculté des Lettres et des Langues.
  • M. DEHIMET Laïd, Doyen de la Faculté des Sciences de la Nature et de la vie.
  • M. GHEMMOUH Abdelmadjid, Doyen de la Faculté de Droit
  • M.GHOUATI Saleh, Doyen de la Faculté des Sciences Exactes
  • M. KHROUF Abdelhamid, Doyen de la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences Sociales.
  • M. MOUSSAOUI Abdennour, Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et des Sciences de Gestion.
  • M. REHAM Djamel, Doyen de la Faculté des Sciences de la Terre de la Géographie et de l'Aménagement du Territoire.
  • M. BOUDJELLAL Abdelghani, Directeur de l'INATAA.
  • M. ELMECHTA Med Mourad, Directeur de la Bibliothèque
    Universitaire Centrale.

Rectorat

Published in Présentation de l'université mars 18 2013

Nommé par décret présidentiel du 17 rabia el aouel 1419 correspondant au 17 juillet 1998, le Professeur Abdelhamid  DJEKOUN est  "ordonnateur principal du budget". Responsable du fonctionnement général de l’université dans le respect des prérogatives des autres organes,

  • Il exerce notamment l’autorité sur l’ensemble du personnel,
  • Veille à l’application de la législation et de la réglementation en vigueur en matière d’enseignement et de scolarité,
  • Prend toute mesure propre à améliorer les activités de formation et de recherche de l’université dans le respect des attributions de ses autres organes,
  • Il est responsable du maintien de l’ordre et de la discipline dans l’enceinte de l’université,
  • Délivre les diplômes, par délégation du Ministre de l’Enseignement Supérieur ….».

( cf . décret exécutif n°03-279 du 24 Joumada Ethania 1424 correspondant au 23 août 2003fixant les missions et les règles particulières d’organisation et de fonctionnement de l’université )

Contacts secretariat :

  • téléphone: 031 81 88 92
  • fax: 031 81 87 11

Cabinet du recteur:

  • Mr MERICHE Mesaoud   téléphone / fax : 031 81 87 00 

Vices recteurs

Secrétariat Général

  • géré par Mr. BELAOUIRA Foudil - Administrateur Principal –

D’une simple annexe vers une université moderne et pluridisciplinaire à travers des réalisations remarquables.

C’est le 29 mars 1968 que fut posée, par le Président Houari BOUMEDIENE, la première pierre de l’université de Constantine dont « l’acte de naissance » officiel fut l’ordonnance n°69.56 du 17 juin 1969. Pour rappel, le centre universitaire de Constantine  a été institué par le décret de 1961 signé par le Président de la République Française et portant création en Algérie de deux  centres universitaires : l’un à Oran et l’autre à Constantine.

Cependant, il  faut savoir que l’enseignement supérieur à Constantine a débuté avant la création de ce centre universitaire avec l’ouverture, en 1958, d’une annexe de Faculté de Droit de l’Université d’Alger. Cette  structure, installée à l’Université Populaire (actuellement Abdelhamid BENBADIS situé derrière la Grande Poste au centre ville), assurait aux étudiants constantinois, inscrits auprès de l’Université l’enseignement théorique des deux premières années de licence en droit et la préparation du diplôme de capacité en droit.

En 1961, le centre Universitaire s’étoffe et comporte alors 04 (quatre) unités pédagogiques.

  • L’Ecole de Médecine et de Pharmacie au sein de l’hôpital.
  • Le Collège Littéraire installé à la Médersa.
  • Le Collège Scientifique, implanté au centre de formation professionnel à Bellvue.
  • L’Institut d’Etudes Juridiques situé à l’université populaire.

Au lendemain de l’indépendance, à la rentrée universitaire de 1962, la formation supérieure sera dispensée à Constantine dans quelques spécialités bien précises, telles que les Lettres et les Langues, les Sciences Exactes, la Médecine et la Pharmacie.  Elle demeurait toujours assurée sous la tutelle pédagogique des facultés relevant de l’université  d’Alger. Les étudiants,  peu nombreux à l’époque, étaient  encadrés par des enseignants recrutés en majorité sous statut de coopérant technique et bénéficiaient de très peu de moyens didactiques tels la documentation et le matériel scientifique d’expérimentation, de démonstration et de recherche.

Mais la volonté des pouvoirs publics et l’engagement de certains hommes et, à  leur tête, Mohamed Seddik Benyahia, Ministre de l’enseignement supérieur, auront vite fait de changer cette situation qui sera marqué par le lancement du gigantesque chantier de l’Université de Constantine selon les plans  élaborés par le célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer. Sur 140.000 mètres carrés, devaient être livrés rapidement 4000 places pédagogiques et 4 amphithéâtres en engloutissant  11.400 mètres cubes de béton. C’est de là que débute la pleine expansion de  l’université de Constantine, avec à sa tête Amar Bendali, premier  recteur, et comme responsable  de chantier Slimane Zouaghi, la réalisation étant confiée à l’entreprise publique ECOTEC.

 

Ce fut aussi l’âge d’or de la refonte de l’enseignement supérieur dans la perspective d’une université moderne et d’une Algérianisation progressive de l’encadrement.

L’année universitaire 1969-1970 est marquée par l’occupation du bloc des lettres, tandis que l’administration de l’université quitte la Médersa pour s’installer dans la Tour Administrative en Avril 1973. Durant cette période l’université connait une croissance en cadence très rapide, marquée par les différentes étapes notamment :

                -1969-1972 : Naissance de 05 Facultés, à savoir: Lettres et Sciences Humaines, Droit, Sciences Administratives et Sciences Economiques, Médecine, Sciences Exactes et Biologie.

                -1973-1978 : rentrée en plain-pied dans la réforme de l’enseignement supérieur et création de 12 instituts :

  1. Droit et Sciences Administratives
  2. Sciences Economiques
  3. Sciences Sociales
  4. Lettres et Culture Arabes
  5. Langues Vivantes Etrangères
  6. Biologie
  7. Médecine
  8. Mathématiques
  9. Physique
  10. Chimie
  11. Sciences de la Terre
  12. Architecture, Urbanisme et Construction

C’est durant cette étape très importante que l’université de Constantine se voit dotée d’importants moyens pédagogiques et de matériel  scientifique, tandis que  l’arabisation de certaines filières progresse très rapidement.

                -1979-1985 : on assiste au développement des autres campus, tels que celui de Slimane ZOUAGHI accueillant dans un premier temps l’institut des Sciences de la Terre et l'institut National d’Alimentation et de Technologie Alimentaire (INATAA). Cette même période verra l’installation de la faculté de Médecine au campus du chalet des pins.

-1985-1990: l’accent sera mis sur  d’autres campus tels le campus Ahmed HAMANI (qui reçoit l’institut d’Architecture) et  le lancement  d’autres spécialités, avec la création des instituts de Génie Civil et d’Electronique notamment.

 -1990-1995: d’autre campus seront développés ; ce sera le cas du campus Lakhdar KHOUIL, installé dan l’ex-centre de Formation Administrative, avec les instituts des Sciences Sociales, de Bibliothéconomie, de Psychologie et des Sciences de l’Education. C’est aussi  durant cette période que se développe le campus  Chaabet Erssas, véritable pôle technologique avec les instituts de technologie et des Sciences Exactes, de Génie Mécanique et de Chimie Industrielle. Enfin, l’institut des Sciences Vétérinaires sera installé au Khroub. Cette répartition spatiale ne restera jamais figée et, en fonction des nécessites du moment et surtout en fonction de la réception de nouvelles infrastructures, il sera procédé à un redéploiement spatial des formations. C’est ainsi que les instituts de Mathématique et d’Education Physique et Sportive seront installés au campus Ahmed HAMANI, tandis que l’INATAA récupérera l’institut de technologie du matériel agricole (ITMA) sis route de Sétif.

 

Une partie de l’institut de Droit, en particulier le département des Sciences Politiques sera installée au campus ZOUAHGI, tandis que l’institut des Sciences Economiques délocalisera son cycle court vers le centre de formation régional sur le plateau du Mansourah rétrocédé par l’Education Nationale. Enfin, l’ex institut National de Formation des cadres, anciennement sous tutelle du ministère de  la jeunesse et des sports, abritera le département de bibliothéconomie. Parallèlement, une batterie de textes législatifs et réglementaires a été promulguée en vue de préciser l’organisation et le fonctionnement de l’université de Constantine. Il serait fastidieux de les rappeler tous, néanmoins, parmi  les plus marquants, on peut citer :

  • Le décret n° 94.213 du 18 août 1984 fixe le nombre et la vocation des instituts composant l’université de Constantine, à savoir :
  1. Un institut d’Electronique
  2. Un institut de Génie civil
  3. Un institut d’Architecture
  4. Un institut d’Informatique
  5. Un institut des Sciences Economiques
  6. Un institut des Sciences Juridiques et Administratives
  7. Un institut de Sociologie
  8. Un institut de Psychologie et des Sciences de l’Education
  9. Un institut des Langues et Littérature Arabes
  10. Un institut des Langue étrangères
  11. Un institut de Bibliothéconomie
  12. Un institut des Sciences Vétérinaires
  13. Un institut des Sciences de la Nature
  14. Un institut des Sciences de la Terre
  • Par arrêté ministériel n°136 du 12 décembre 1997, l’université de Constantine prit le nom d’Université Mentouri de Constantine et la cérémonie de baptisation eut  lieu le 16 Avril 1998.  L’année 1998 consacre le développement de la recherche avec le début de la mise en place des laboratoires.
  • Par décret exécutif n°98.386 du 13 Chaabane 1419 correspondant au 12 décembre 1998 modifiant le décret du 12 aoûte 1984 relatif au fonctionnement de l’Université de Constantine, il  est créé, au sein de l’Université Mentouri, les huit facultés suivantes :
  1. Faculté des Sciences de  l’Ingénieur
  2. Faculté de Médecine
  3. Faculté de Droit
  4. Faculté des Sciences Economiques et Sciences de Gestion
  5. Faculté des Sciences Humaines et Sciences Sociales
  6. Faculté des Lettres et Langues
  7. Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire.
  8.   Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie

Il convient de signaler que la faculté de Droit et la faculté des Sciences Economiques et Sciences de Gestion seront installées, dès la rentrée universitaire 2000-2001, dans la nouvelle structure pédagogique du campus Tidjani HEDDAM.

 

 

L’année 2000 verra la pose de la première pierre du pôle universitaire de la Nouvelle Ville Ali MENDJELLI qui aboutira à la construction de 02 campus, tandis qu’en 2003 seront lancés les travaux de réalisation du Centre National de Recherche en Biotechnologie sur ce même site. Dans le cadre de la restructuration proposée par le Rectorat, le décret exécutif n°06.111 du 11 Safar 1427 correspondant au 11 mars 2006 modifiant et complétant le décret n°84-213 du 18 août 1984 relatif à l’organisation et au fonctionnement de l’Université de Constantine fixe le nombre de la vocation actuelle des facultés et instituts composant l’université de Constantine comme suit :

  1. Faculté des Sciences Exactes
  2. Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
  3. Faculté des Sciences de l’ingénieur
  4. Faculté des Médecine
  5. Faculté de Droit
  6. Faculté des Sciences Economiques et Sciences de Gestion
  7. Faculté des Science Humaines et Sciences Sociales
  8. Faculté des Lettres et des Langues
  9. Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire
  10. Institut de la Nutrition et de l’Alimentation et des Technologies Agro-Alimentaires

Enfin, la réception de nouvelles infrastructures sur le pôle universitaire de la nouvelle ville Ali MENDJELI donnera l’occasion à la faculté des Sciences Economiques et Sciences de  Gestion de rejoindre son nouveau campus des la rentrée universitaire 2004-2005, tandis que la Faculté des Sciences Humaines et Sciences Sociales occupera le sien en septembre 2006. D’un autre coté, les réalisations seront appelées à se multiplier et c’est dans cette logique qu’a été posée, le 16 Avril 2007, la première pierre de la nouvelle ville universitaire au sud-ouest de l’aéroport Mohamed BOUDIAF, destinée à accueillir 52 000 places pédagogiques organisées en grandes écoles.

Parallèlement à ces réalisations, l’université Mentouri lance le chantier de la réforme de l’enseignement supérieur avec la mise en place du nouveau système (Licence, Master, Doctorat) à partir de l’année universitaire 2004-2005 et entame, dès la présente année universitaire, la mise en place des formations Master. Cette dynamique, soutenue par les moyens financiers importants consentis par les pouvoirs publics, permettra sans doute à l’université Mentouri  de répondre aux défis du développement et de l’évolution rapide des Sciences et des Technologies, et d’assumer avec ses partenaires, son rôle moteur dans le développement d’une économie fondée sur la connaissance.

En Décembre 2012 l'université Constantine 1 est créer.


Par Salim Kebbab (*)

Vétérinaire

Parmi les ressources animales pourvoyeuses de denrées carnées, l’ovin est le plus prisé en Algérie. Il l’est aussi pour sa laine, malgré le déclin de la production nationale.

Plus qu’une valeur économique et commerciale, le bélier algérien a longtemps accompagné les finances des algériens. Son effigie était, en fait, portée sur plusieurs pièces et billets de banque. Malheureusement, force est de constater qu’aujourd’hui certaines races, véritable patrimoine, paissent près du gouffre.

Au vu des dangers d’extinction qui menacent le patrimoine naturel algérien, aussi bien animal que végétal, la protection des races ovines algériennes doit interpeller les hautes autorités du pays. Surtout lorsqu’on sait que l’Algérie est un pays connu, de par sa tradition, pour sa vocation dans l’élevage ovin.

En effet, certaines races sont en nette régression, alors que d’autres sont carrément en voie de disparition. C’est le cas de la plus ancienne race ovine algérienne, qui se répandait le long de l’Atlas tellien, en l’occurrence la «Berbère».

Le mouton de cette race autochtone, surnommée aussi «Azoulai» pour la particularité de sa toison dont l’aspect est blanchâtre et qui offre une laine brillante et mécheuse, est aujourd’hui en voie d’extinction. Le constat est aussi alarmant pour les races qui jusque-là maintenaient un chiffre stable du cheptel ovin national.

En effet, l’effectif de la race «Hamra», appelée communément «Beni Ighil», est de moins en moins présente à travers les plateaux steppiques de l’Ouest algérien, d’où elle est originaire. Même au Sud du pays, la menace pèse sur la «Barbarine», une race locale dont la lignée est originaire d’Asie centrale.

En fait, ce mouton, qui fut introduit en Numidie par les Phéniciens durant le 1er millénaire avant J.-C., et qui constitue aujourd’hui la principale race ovine en Tunisie, s’est accommodé au fil des temps aux vastes ergs du sud-est algérien grâce à son acquisition d’une morphologie trapue avec une queue grasse, ce qui d’ailleurs le distingue de son ancêtre.

Malheureusement pour l’écotype algérien de cette race, il ne reste qu’un petit contingent dans son fief, la région de Oued Souf en l’occurrence.

Alors qu’un des principes du pastoralisme dicte que pour qu’une race soit dite locale, il faudrait qu’au moins 40% de son effectif aient un lien avec un territoire bien déterminé. Au même moment, pas moins de dix écotypes de la «Barbarine» ont été identifiés en Tunisie et sont depuis répertoriés génétiquement.

Pis encore, pour les races les plus connues en Algérie, les normes génotypiques voire même phénotypiques ne sont pas entièrement définies.

La «Ouled Djella» qui constitue le plus grand nombre de l’ensemble du cheptel ovin national n’est, à ce jour, pas totalement standardisée. Standard qui devrait lui conférer un authentique statut international. C’est dire qu’en Algérie, contrairement à d’autres pays, les groupes de races et leurs effectifs ne sont pas encore déterminés avec précision. En témoigne le grand écart des nombres avancés par les différents chercheurs et autres sources.

En France, par exemple, pays qui compte plus de cinquante races ovines, une vingtaine parmi elles sont classées par le Centre français des ressources génétiques dans la liste des races en danger et donc à préserver. Dites de conservatoire, ces différentes catégories d’ovidés ont un intérêt pratique mais aussi agro-social.

Ce pays qui préserve ses traditions agro-pastorales, ancestrales, ceci malgré la forte industrialisation de ses fermes et centres d’élevages, incite les grands herbagers et autres pasteurs à exploiter certaines races, telles que la «Tarasconnaise» et la «Rouge du Roussillon»,  selon l’aptitude et la performance zootechnique intéressante.

Il faut dire aussi que dans plusieurs pays, l’introduction des NTIC dans la gestion des élevages et la transhumance du cheptel ont beaucoup contribué dans la préservation du patrimoine naturel et génétique de l’ensemble de leurs parcs animaliers.

Chez d’autres nations, c’est même le grand palais qui veille sur la préservation des races, comme c’est le cas de l’espèce équine dans le Royaume-Uni où le pedegree du cheval «Thoroughbred» est, en plus de sa noblesse, considéré comme patrimoine exceptionnel pour la royauté et pour la nation.

Par conséquent, il va sans dire que pour éviter la perte de notre patrimoine génétique animal ainsi que la préservation des groupes ethniques des animaux vivant en Algérie, un travail pour définir le standard des espèces autochtones doit être entrepris en urgence.

D’ailleurs, c’est ce qu’a recommandé le directeur général de l’Institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRAA), lors du dernier atelier national sur la valorisation des races animales, notamment celles dites de rente.

Ceci, avait-il indiqué, pour qu’elles soient identifiées et reconnues, au niveau national et international, en tant que telles, mais aussi et surtout pour conserver les droits de propriété des races algériennes, véritables ressources génétiques nationales.

 

L’ovin : ce pourvoyeur de viande, de cuir et de laine

 

Pour revenir à nos moutons, d’après les statistiques officielles, l’Algérie compte entre 23 et 25 millions de têtes d’ovins. Elles sont réparties essentiellement entre quatre races principales, à savoir «Ouled Djellal», «Hamra», «Rembi» et «D’men». Le reste est constitué de trois autres races qui sont pour le moins secondaires.

Il s’agit de la «Berbère», la «Barbarine» et la «Targuia» ou «Sidaho», une variante ovine à poils, élevée à l’Extrême Sud du pays. Une autre classification place les différentes races, selon leurs origines, en trois grandes catégories : l’Arabe, le Barbarin et le Berbère.

Par ailleurs, les races ovines algériennes auraient, selon des experts, une forte hétérogénéité génotypique puisque des croisements se sont fait entre elles particulièrement ces vingt dernières années, ceci à la faveur des nouvelles voies rurales, notamment les axes routiers qui ont vu le jour au niveau des hauts-Plateaux.

Cela a naturellement permis une interconnexion entre les parcours steppiques de l’Est et de l’Ouest de l’Algérie, mais aussi entre les éleveurs et les nomades des différentes régions du pays qui étaient, il n’y a pas si longtemps, bridés par les barrières du relief et de la distance ainsi que par les moyens du transport de bétail.

Par conséquent, même si les caractères phénotypiques permettent de distinguer chaque race, néanmoins une enquête, en cours de finalisation, relève qu’une partie du cheptel ovin serait constituée d’un mélange entre les principales variétés ovines de l’Algérie et même celles des pays voisins, introduites à travers les frontières .

Ainsi, il n’est pas étonnant aujourd’hui de trouver un troupeau de moutons «Hamra» du côté de Tébessa, ou celui de Taâdhmit du côté de Mecheria. Par ailleurs, d’autres lignées qui, jusqu’à présent, ne sont pas encore identifiées génétiquement, terminent le total du cheptel national ovin.

On peut citer, entre autres, le «Laroui», mouton aux cornes spiralées, surnommé mouflon du Djebel Amour ou encore le mouton de la race «Taâdhmit». Ce dernier, qui demeure confiné au sud des monts des Ouled Naïl, est défini par des études comme étant issu d’un croisement, datant du XVIIe siècle, entre la «Hamra» et la «Mérinos», une race originaire d’Espagne, alors que certains spécialistes prétendent que c’est plutôt le mouton «Ouled Djellal» qui a été croisé avec la brebis «Mérinos».

En tout cas, ce qui est sûr, c’est grâce au «sang» d’une race algérienne, exportée par les Français durant la période coloniale vers l’Australie, que ce dernier pays est devenu le premier producteur de viande ovine au monde. Certaines sources avancent même que c’est à partir de la laine du mouton «Taâdhmit» que les premiers tissus ‘‘Prince de Galles’’ ont été tissés.

Cela démontre a fortiori que les races ovines de l’Algérie ont un intérêt élevé dans l’industrie bouchère et textile, deux secteurs qui tardent à redémarrer au niveau national, sans évoquer, bien sûr, le lait de brebis, presque méconnu par les algériens, que l’on pourrait collecter du cheptel ovin puisque 60% de cet effectif est constitué de femelles.

Sur ce plan, puisque le gouvernement vient de proclamer que la priorité du programme quinquennal 2014-2019 va à l’agriculture, il y a lieu de noter que la filière ovine pourrait contribuer à l’essor de l’économie nationale, actuellement en repli.

Et puisque la population algérienne rurale a tendance à s’urbaniser, il est donc clair que la promotion de l’élevage, à travers toutes les régions agro-pastorales de l’arrière-pays, sera non seulement une valeur ajoutée dans le PIB, mais beaucoup plus un frein à l’exode rural qui, faut-il le souligner encore une fois, a chamboulé les cartes de tout les autres secteurs.

Car selon plusieurs socio-économistes, l’élevage ovin devrait occuper les premières loges de la sphère productive nationale, pourvu qu’il soit intelligemment exploité.

Sur ce point, il convient à juste titre de signaler que des pays considérés comme grands producteurs et exportateurs de bétail et de viande ovine de par la diversité de leurs races, comme l’Uruguay et la Nouvelle- Zélande, et qui sont paradoxalement petits en superficie, ont un cheptel ovin trois fois plus important par rapport au nombre de leurs populations ; ce qui n’est pas le cas pour l’Algérie, pays agropastoral par excellence mais qui a inopportunément sombré dans ses hydrocarbures depuis qu’il s’est détaché de sa ressource ancestrale.

Au regard de ce contexte et au vu de la diversité des races ovines que compte l’Algérie, on peut citer celles qui sont les plus intéressantes productivement.

A commencer par la «Hamra» dont la viande a les meilleures qualités organoleptiques et gustatives au Maghreb. Cette dernière pourrait être exploitée sur le marché international des viandes ; bien évidemment une fois les besoins nationaux satisfaits.

En second lieu, il y a la race «Ouled Djellal». Indétrônable, cette dernière n’arrête pas de susciter, au plan international, l’intérêt des experts puisqu’ils vont jusqu’à la classer parmi les meilleures au monde, ceci au vu de ses multiples performances.

A titre d’information, la «Ouled Djellal», dite race arabe blanche, est la seule race ovine au monde qui présente une résistance «naturelle» à la fièvre charbonneuse, une redoutable épizootie qui touche particulièrement les ruminants et qui est beaucoup plus redoutable que la fièvre aphteuse. La rusticité de cette race a d’ailleurs été mise en évidence, dès les années soixante, par le maître de l’agropastoralisme algérien, le regretté Rabah Chellig. De son côté, le Dr N.

Soltani note, dans une de ses études sur l’espèce ovine, que le mouton «Ouled Djellal» demeure le plus adapté aux parcours steppiques et donc au mode extensif et au nomadisme, qui sont par ailleurs les plus productifs dans cette filière en Algérie. Idem pour la «Rembi», une race de la région de Tiaret qui prend la cote et serait la seconde race en termes d’effectifs, détrônant ces dernières années la «Hamra» sur son vaste aire de pâture à l’extrême-Ouest algérien.

En fait, le mouton «Rembi» bercé entre le Sersou et les monts de l’Ouarsenis, facilement reconnaissable par sa tête brune acajou, dépasse en termes de gabarit son congénère «Ouled Djellal».

C’est donc en toute logique que de plus en plus d’ingénieurs agronomes désapprouvent ces derniers temps la réputation acquise par la race «Ouled Djellal» puisque, selon eux, celle-ci a fini par éclipser les autres races, toutes autant performantes mais rarement évoquées. Enfin, reste la race «D’men» de la région présaharienne du sud-ouest maghrébin.

Précoce, la brebis «D’men» est la plus prolifératrice parmi toutes les autres races, puisqu’elle peut donner jusqu’à 4 agneaux avec à la clé deux agnelages par an.

Cette race, typiquement reproductrice, mérite elle aussi une place sur le podium de la production nationale de bétail. Ceci, même si par ailleurs le Pr Rabah Chellig remarque que la qualité de la viande du mouton «D’men» est médiocre puisque dure lors de la mastication.

Algériens et Marocains se disputent la race D’men :

Concernant cette race, elle n’arrête pas de provoquer des polémiques entre les maquignons algériens et marocains au sujet de son origine. Cette présomption de «filiation» semble prendre de l’ampleur entre chercheurs des deux pays. Même l’appellation de cette race est sujette à controverses puisqu’elle varie, selon le pays et les régions du grand Maghreb, du D’men à D’man en passant par Demman.

Cependant, quoique cette race soit classée par certaines instances internationales, qui se basent sur la notion de la territorialité de la race, comme étant algéro-marocaine, il n’en demeure pas moins que plusieurs études et publications internationales révèlent que son berceau est la vallée de l’Oued Saoura, au sud-ouest algérien.

D’ailleurs, une équipe de chercheurs de l’Ecole nationale supérieure vétérinaire (ENSV) travaille actuellement sur le croisement de la «D’men» avec la «Ouled Djellal».

L’objectif est de produire, à partir des variabilités génétiques de ces deux dernières un lignage performant qui, faut-il le souligner, n’a rien à voir avec la brebis «Dolly»  génétiquement modifiée, puis clonée.

En effet, d’après le Dr A. Lamara, spécialiste en reproduction animale, chargé du programme entrepreneuriat à l’ENSV, cette nouvelle variété, très saine, aura à la fois les caractéristiques de prolificité et de la qualité gustative avec en sus une meilleure adaptabilité aux climats et reliefs de toutes les régions de l’Algérie.

Les retombées économiques de ce projet seront à coup sûr très importantes sur le plan de la sécurité alimentaire puisqu’il offrira aux algériens plus d’opportunités dans le choix de la qualité et du prix des viandes par rapport à celles issues des races habituelles dont les effectifs, faut-il le rappeler, ne cessent de régresser.

Viande ovine algérienne : un label indétrônable

Pour remédier à ce désastre, d’aucuns diront qu’il faudrait tout d’abord mettre fin à la saignée du cheptel ovin, causée entre autres par l’abattage massif de certaines races au détriment d’autres, notamment lors des fêtes de l’Aïd El Adha et le mois de Ramadhan. Comme il faudrait trouver des solutions durables pour faire face aux aléas de l’élevage, tels que les longues périodes de sécheresse, la cherté de l’aliment du bétail, le manque des points d’eau pour l’abreuvement des animaux et la déliquescence de l’état sanitaire du cheptel national.

Problèmes qui ne sont pas communs seulement à l’Algérie, mais qui découragent, chez nous, le plus tenace des bergers. Par ailleurs, il faudrait qu’il y ait une réelle volonté de la part des pouvoirs publics afin de raviver les parcours steppiques pour qu’enfin nos moutons puissent reprendre les anciennes voies «moutonnières» menant aux différents ports du pays.

A ce propos, il serait judicieux d’établir un programme «novateur», qui ne se limite pas uniquement au secteur de l’agriculture, afin d’encourager les jeunes entrepreneurs à investir dans le métier de leurs aïeux et des prophètes, en misant, bien entendu, sur les races dont l’effectif est assez important.

Ce programme doit se différencier de «l’Ansejisation» des jeunes, dispositif qui, faut-il l’avouer, a mis bas des résultats peu probants sur l’ensemble des secteurs d’activité sélectionnés par l’administration et qui de plus a fini par engendrer beaucoup plus de moutons de panurge qu’une poignée de professionnels. Le but d’un tel planning est d’arriver, après le pic de l’autosuffisance en protéines animales et par la suite à celui de l’exportation, à la valorisation de la production marchande de cette filière, ceci par une labellisation des viandes et pourquoi pas de la laine qui, rappelons-nous, se filait à merveille entre les lisses des métiers à tisser de nos grands-mères.

En effet, à l’instar de la localisation géographique, le nombre de la population constituant un cheptel est très important dans le processus de certification des produits et sous-produits d’origine animale. En Algérie, cette mise en valeur devrait aussi reposer sur le fait que dans la plupart des régions du pays, une grande partie du cheptel national, notamment ovin, se nourrit exclusivement de plantes aromatiques aux vertus médicinales, ce qui donne d’ailleurs un goût très appréciable à l’agneau algérien. Saveur et arôme qu’on ne trouve nulle par ailleurs dans le monde.

D’ailleurs, il en est de même pour la viande bovine où le goût et la saveur issus à partir d’une race locale, la brune de l’Atlas qualifié pourtant de mauvaise laitière, élevée surtout en Kabylie, dépassent de loin la viande bovine fraîche importée de différents continents. Ainsi, à défaut d’une utilisation en pharmacopée ou en cosmétologie, comme c’est le cas en Turquie, les innombrables plantes de la steppe algérienne seront valorisées par une consommation placée sous le signe officiel de «viande d’Algérie» ou de «Label rouge d’Algérie».

Ce protocole de labellisation peut être affiné, par la suite, à la race, aux types de plantes broutées par le mouton, au mode d’élevage et aux systèmes de production.

Enfin, les différentes qualités de la viande produite (organoleptiques, sensoriels, sanitaires, hygiéniques, hédonistes…) sont autant de caractéristiques qui plaident pour que le label algérien se démarque des autres marques de viandes, qu’elles soient locales ou importées. Plus qu’une richesse à promouvoir, les races ovines algériennes sont un véritable patrimoine, car le mouton a toujours fait partie de la vie rurale et citadine des algériens, notamment lors des différentes cérémonies comme l’offrande à l’heureuse élue lors des mariages.

Enfin, au risque d’avoir à l’avenir beaucoup plus de taxidermistes que d’éleveurs et zootechniciens et autres généticiens et vétérinaires, et à moins de ne plus pouvoir les compter même sur les pièces et les billets de banque, il est grand temps de s’intéresser aux «lignées» de l’ensemble de nos espèces animales, sauvages ou domestiques, du mouton au sloughi en passant par l’outarde et la gazelle. Au demeurant, ce serait un vrai gâchis d’égarer nos moutons, réputés pourtant comme étant parmi les meilleures du monde !  

«Il est moins dangereux pour un berger de garder des moutons maigres que pour un roi d’avoir des sujets faméliques», dixit un proverbe malgache

 

(*) Masterant en journalisme- ENSJSI
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Sources et références bibliographiques/ webographiques :

Anseur Ouardia, 2009, Usages et besoins en information des agriculteurs en Algérie, Thè. Doct. Sc. info et com, Ecole Doctorale EPIC, Univ Lumière Lyon 2

Bencherif  Slimane, 2011,  L’élevage pastoral et la céréaliculture dans la steppe algérienne, Thè, Doct. Dev.Agr, Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l’Environnement, (AgroParisTech)
Chabani Saïd, 1995, Les problèmes théoriques et pratiques de la vulgarisation scientifique et technique : enquête en milieu rural algérien Thès. Doct. Sc, Université de droit et des sciences d’Aix-Marseille

Chellig Rabah., 1986. Liv. Les races ovines algériennes. O.P.U. Alger
 Djenane Abdel-Madjid, Réformes économiques et agriculture en Algérie, Thès. Doct. Sc.Eco, Univ. Ferhat Abbas – Sétif,
Soltani Nedjmeddine., 2011, Etude des caractéristiques morphologiques de la race ovine dans la région de Tébessa, Mem. Mag. Sc.Agr, Univ Ferhat Abbas, Sétif

Hamdi Pacha Youcef & Lamara Ali, Direc & Vét. Spéci à l’ENSV d’Alger, J. Sc, «Filière des petits ruminants : une richesse à promouvoir», Fév 2015

Harhoura Khaled, ens. ENSV, Hygiène et inspection des denrées alimentaires d’origine animale
Chennoufi Miloud, zootechnicien à O.Djellal, special. Elev. Ovin  depuis 1973, entret
Bounab Abdelhafid, vét. Bisk, Livre Wakafat Tabib Baytari, 2012

APS /. Com 02/03/2015, programme pour la conservation des races ovines et caprines en danger d’extinction- Pr Chehat Fouad, Dir INRAA
http://lvrlag.unblog.fr/articles - INMV : Institut National de Médecine Vétérinaire

http://www.nouara-algerie.com/article-les-populations-ovines-d-algerie-44853
http://www.anoc.ma/guide_des_races_ovines.ht 

http://www.fao.org/3/a-i0390t/i0390t04.pdf  

http://orbi.ulg.ac.be/bitstream/2268/160523/1/Poster3.pdf
http://veterinnaire.blogspot.com/2014/12/le-charbon-bacteridien-anthrax./ sciences et médecine vétérinaire.html
•Illustration (figures, croquis et photos).



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