Le bibliobus fait recette
« Mettre en avant le livre sur toutes les places publiques afin d'intéresser et de faire aimer le livre et la lecture», tel est l'objectif du festival «Lecture en fête» qui se déroule du 1er au 15 de ce mois, nous déclare M. Bechiri Abdelaziz, bibliothécaire, responsable du bibliobus.
A cet effet, et pendant 15 jours, le bibliobus, qui durant l'année sillonne les 12 communes et leurs cités, a élu domicile fixe à la place du 1er Novembre 1954, en face du Théâtre régional de Constantine et la Grande Poste, soit au cœur du centre-ville.
M. Bechiri Abdelaziz, à qui on reprochait le choix de ce lieu «bruyant et presque chaotique, en matière de densité humaine», dira que «au contraire, c'est le lieu idéal pour un bibliobus qui ne fait que des prêts», dit-il, «c'est un passage obligé pour tout visiteur de Constantine». Et d'ajouter, « ici la culture est chez elle, et historiquement, cet espace a toujours été le lieu culturel de la ville», et «c'est ici que se produisaient, en plein air, chanteurs et groupes de théâtre». Et pour conclure sur ce chapitre, il assénera, «nous n'abdiquerons pas devant les revendeurs de portables et autres cambistes, car ce sont eux qui ne doivent pas y être». Pour ce qui est de l'engouement public pour la lecture, il indiquera que «l'opération connaît un début très encourageant». «En témoigne cette grande quantité de pièces d'identité qui sont autant de prêteurs, donc de lecteurs», se réjouit M. Bechiri Abdelaziz.
Des lecteurs d'âges, de profils et de goûts divers. On y rencontre des enfants et des retraités. Et «grâce à la richesse de nos rayons, 7.000 livres, on arrive à satisfaire toutes les demandes, soit en moyenne 100 livres prêtés, par jour», explique M. Bechiri Abdelaziz.
Les enfants, auxquels cette manifestation est destinée en particulier, sont les plus gâtés, dit-il.
«Nous disposons d'une gamme variée de bandes dessinées et de contes, adaptées et personnalisées, d'autres comportant des activités et des jeux de compréhension qui peuvent les amuser et les intéresser».
Au-delà du but affiché, donner l'envie de lire à l'enfant et aux jeunes, c'est aussi une façon de sauvegarder, d'enrichir et de promouvoir notre patrimoine «écrit», dit M. Bechiri. Il ajoute, «les enfants d'aujourd'hui risquent de ne plus connaître ce plaisir de prendre un livre, de le feuilleter, tellement ils sont envahis par le tout numérique».
Mais M. Bechiri Abdelaziz affiche la volonté de son institution qui «œuvre sans relâche à accompagner les enfants et les étudiants, dans leurs parcours, en mettant à leur disposition un moyen efficace de réussite : le livre». M. Bechiri loue les efforts consentis par la bibliothèque de Constantine qui «n'a pas lésiné sur les moyens pédagogiques, humains et matériels», jusqu'à «ne rien envier à celles, européennes, pionnières en la matière», conclut-il.
De nouvelles signalisations pour le tramway
Les signalisations lumineuses et sonores du tramway de Constantine ont été prises en compte et «d'ici un mois à un mois et demi, il sera procédé à la mise en place des premiers équipements nécessaires à cet effet», nous a appris M. Bouras, responsable à la direction de la société d'exploitation Setram/Constantine. Même si, en vérité, fera-t-il remarquer, «les plaques de signalisation existantes suffisent amplement en indiquant l'essentiel, à savoir que la priorité en matière de circulation et selon le code de la route lui-même, est toujours au tramway». Ainsi, normalement «nous n'avons pas besoin de signalisations lumineuses, surtout en considérant également que nous avons recruté près de 140 agents, répartis entre les différents carrefours existant sur le parcours du tramway ainsi qu'à l'intérieur des 10 stations pour gérer le flux automobile au niveau des points de croisement. «Ces agents ont, aussi, pour principale mission d'informer et d'orienter les usagers pour tout ce dont ils ont besoin concernant le tramway». «Cependant nous allons installer ladite signalisation, car «les études initiées à cet effet sont actuellement achevées et ne reste que le passage à l'exécution du projet», indiquera-t-il. Et dans ce cadre, précise encore notre interlocuteur, «la Setram commencera à procéder à l'installation des équipements nécessaires, en panneaux lumineux au niveau des dix stations que compte le tramway et après une période de réglage indispensable qui ne saura excéder la fin de l'année en cours, le système sera opérationnel». Ultérieurement, il sera procédé aussi à la mise sur pied de la signalisation sonore au niveau des carrefours ainsi que des stations, pour l'orientation des citoyens handicapés visuels pour les encourager à prendre le tramway et leur signifier qu'il est fait également pour eux et qu'ils n'en sont pas exclus.
Constantine, capitale de la Culture arabe: Les mosquées aussi se préparent
Le directeur des Affaires religieuses de la wilaya de Constantine, M. Azzouza, a annoncé, hier, à la radio qu'un certain nombre de mosquées anciennes, situées à l'intérieur et à l'extérieur du Vieux rocher', sont concernées par le programme de rénovation et de réhabilitation, arrêté par son département, pour préparer l'avènement de la manifestation «Constantine capitale de la Culture arabe, en 2015». A ce propos, le responsable local du secteur des Affaires religieuses a cité, pêle-mêle, la mosquée du Bey', la grande mosquée de la rue Larbi Ben-M'hidi, la mosquée Sidi El-Kettani', les mosquées Sidi Mimoune', Sidi Abdelmoumène', la mosquée Sidi Lakhdar' ainsi que celles des zaouias Tidjania inférieure et supérieure, de Sidi Berrar', Essaïda Hafsa' et la zaouia Aïssaouia'.
Ensuite, il a indiqué qu'environ 29 autres mosquées, situées en dehors du périmètre urbain de la vieille ville de Constantine, sont concernées par le même programme de rénovation et de ravalement des façades. Et de citer, dans ce cadre, la mosquée Khadidja Oum- el-Mou'minine' d'El Ménia, Aicha Oum el Mou'minine du Chalet des pins', les mosquées el-Islah' et Al-Wihda' dont les constructions seront complétées avec les minarets et dotées d'éclairage.
M. Azzouza a indiqué, ensuite, que les opérations de ravalement et de rénovation seront confiées à l'office compétent du ministère de la Culture. Toutefois pour les projets situés hors de la commune de Constantine, le wali les a confiés au bureau étude de l'Urbanisme, du Bâtiment et de la Construction (Urbaco), qui travaillera en coordination avec la direction des Affaires religieuses. «Toutes les études sont sur le point d'être finalisées, a affirmé le directeur des Affaires religieuses et cela va permettre aux services concernés d'évaluer le coût financier de l'opération avant l'octroi de l'enveloppe financière. A ces projets seront associés tous les professionnels spécialisés dans l'architecture islamique de style maghrébine et mauresque.»
En plus de ces projets, qui verront le jour avant la manifestation, prévue à partir d'avril 2015, un centre arabe de recherches et d'études islamiques sera réalisé sur un terrain wakf' faisant partie de l'enceinte de la mosquée Emir Abdelkader'. Et ce projet sera concrétisé, également, avant le lancement de la grande manifestation internationale. Cette nouvelle structure sera placée sous l'égide du ministère des Affaires religieuses et du Wakf, mais il n'est pas exclu qu'elle puisse faire appel à un encadrement scientifique qui serait fourni par l'Université des Sciences islamiques (USIC) Emir Abdelkader' qui, comme on le sait, fait partie du secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
La trémie Daksi opérationnelle, sous peu
Pour un programme maghrébin de mobilité d’étudiants
Université Constantine 1 : Rencontre des recteurs et présidents d’universités - La rentrée universitaire 2013/2014 qui précède la rentrée solennelle devant avoir lieu le 1er octobre prochain, a été marquée hier par la tenue d’une importante rencontre à l’université de Constantine 1. Celle qui a réuni les recteurs, présidents des universités et des directeurs de grandes écoles et autres institutions d’enseignement supérieur membres de l’AUF (Agence universitaire de la Francophonie). Après le mot de bienvenue de Abdelhamid Djekoun, recteur de l’Université de Constantine et président de la Conférence régionale des universités de l’Est. Ce fut ensuite autour de Abdelatif Miraoui, président de l’AUF et de l’université Cadi Ayad de Marrakech et de madame Cristine Robalo-Codeiro, directrice du bureau maghrébin de l’AUF, de présenter tout à tour les grands axes de la stratégie du bureau Maghreb. Il s’agit, en premier lieu, de procéder, est-il précisé, du projet pilote de l’auto-évaluation des universités. Une action qui commande la nécessité de la création d’un programme maghrébin de mobilité d’étudiants (Ibn Battuta), seul moyen capable pour les étudiants des pays du Maghreb de se rencontrer pour échanger les expériences pédagogiques, notamment. Tout comme il est indispensable que nécessaire d’aller vers la création d’un espace de concertation maghrébin des recteurs et présidents d’universités. Dans ce contexte, M. Lassaad El Asmi, président de l’université de Carthage (Tunis), a fait la présentation de la réunion des recteurs des Grands Lacs du bureau AUF (BACGL) pour justement permettre une évaluation des expériences lors de cette rencontre. Tout comme il fut question de la création d’une conférence maghrébine de dirigeants des établissements d’enseignement supérieur (CONFREM) : statut réglementaire, intérim, mode de fonctionnement.
Le tronçon autoroutier El Meridj - Zighoud Youcef, ouvert ce jeudi
Ballet ministériel
Pas moins de trois ministres sont attendus à partir de jeudi prochain à Constantine. Dès jeudi, donc, c'est le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, qui ouvre le bal. Ce dernier devrait procéder à l'inauguration du tronçon de l'autoroute Est-Ouest allant d'El Méridj à Zighoud Youcef, puis au lieu dit Mihoubi, situé au PK 228, avant la montée d'El Kantour en face de la mosquée Doghra pour faire la connexion avec le tronçon de Skikda, qui est déjà fonctionnel jusqu'à Aïn Cherchar à l'entrée de la wilaya d'Annaba.
Viendra ensuite le ministre de la Santé, M. Abdelaziz Ziari, qui est attendu dans la Ville des Ponts le samedi prochain pour une visite de travail et d'inspection. Celui-ci doit continuer encore sa virée à l'Est en se rendant le lendemain même à Skikda. Et pour clore ces visites, le ministre de l'Education nationale, M. Baba Ahmed, doit procéder à l'ouverture solennelle de l'année scolaire 2013/2014 dimanche 8 septembre à partir de Constantine. Dense activité ministérielle attendue à Constantine, chose qui va certainement provoquer une congestion terrible de la circulation routière.
Hôtel Cirta: Une mue nécessaire
Obligé de faire sa mue, l'hôtel, qui se confond avec le décor du cœur de la ville des ponts et qui porte d'ailleurs son nom, est l'objet de toutes les attentions des pouvoirs publics. M. Ahmed Mecheher, le chef de réception à l'hôtel «Cirta», qui nous a reçu, hier, ne tarit pas d'éloges en évoquant le passé, l'histoire et la «symbolique» que représente l'institution «Hôtel Cirta» dans la mémoire collective des Constantinois. Et ce, depuis plus d'un siècle (le centenaire célébré en 2012).
Passés ces courts moments d'émotion, M. Mecheher revient à la réalité actuelle de l'hôtel avec ses ambitions, chiffres, statistiques et graphiques à l'appui.
Questionné sur le taux d'occupation des chambres, le chef de réception distingue deux périodes : une période creuse qui s'étend de juillet à septembre et une période faste, le restant de l'année. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, mais pour M. Mecheher, si l'été est une période creuse, c'est «parce que les gens préfèrent la mer», dit-il. En cette période, le taux d'occupation est de 60%, alors qu'il est de 80% en période faste. C'est ainsi que pour la période janvier-juillet 2013, ce sont 707 étrangers qui ont séjourné à l'hôtel. On y trouve surtout des Français, des Anglais, des Américains et des Japonais. Pour la clientèle algérienne, et pour la même période, ce sont 3.980 personnes qui ont fréquenté l'établissement.
A la remarque qu'à la lecture de ces chiffres, ce n'est quand même pas la ruée, M. Mecheher avoue que «le plan de charge fonctionne beaucoup avec les séminaires, les colloques et autres rencontres nationales et internationales». En témoigne le profil des arrivants, locaux et étrangers, qui sont pour la plupart des cadres supérieurs représentant les grandes sociétés, des universitaires, des chercheurs et autres scientifiques venus dans le cadre d'échanges interuniversitaires.
Bien sûr, on ne peut éviter d'aborder le volet des prix, du cadre de vie à l'intérieur de l'hôtel, la qualité des prestations, l'hygiène et la sécurité. Côté prix, dira M. Mecheher, «nous pratiquons une politique susceptible de favoriser la destination Algérie». Et d'ajouter: «Des réductions de 10 à 20% sont accordées aux agences de voyages dont l'ONAT et le Touring voyages». Quant aux particuliers qui arrivent pendant les périodes creuses, les réductions peuvent atteindre 20%. Un tarif spécial est réservé aux nouveaux mariés qui effectuent un voyage de noces, 4.900 DA la nuitée dans une suite luxueuse, «c'est un prix qui défie toute concurrence», affirme M. Ahmed Mecheher.
Alors, l'hôtel Cirta a-t-il aujourd'hui les moyens pour pouvoir rivaliser avec ces monstres, leaders mondiaux de l'hôtellerie, qui voient le jour dans la ville et sa périphérie ? La réponse est «non
mais», rétorque notre interlocuteur, parce que l'hôtel est sur le point de lancer de grands travaux de rénovation. La rénovation de tout le matériel existant, toutes les installations électriques, la tuyauterie ainsi qu'une meilleure organisation de l'espace qui permettra la réalisation d'une grande salle de conférences. Ces travaux seront réalisés en collaboration avec la société d'investissement hôtelier et un organisme étranger «probablement la société Marriott», précise M. Mecheher. Une fois rénové et élevé au rang des grands hôtels modernes, Cirta sera-t-il géré par une entité étrangère, la chaîne Sheraton dont le nom est évoqué avec insistance ? «Oui, mais pas exclusivement étrangère», indique M. Mecheher, «ce sera en partenariat avec un organisme national».
Le chef de réception de l'hôtel Cirta est conscient qu'une adaptation aux normes universelles est nécessaire. Il y va de l'existence même de cette structure historique. Mais, pour lui, il n'est pas question non plus que sous le couvert de la modernité, «Cirta» perde de sa spécificité. L'aspect général extérieur doit être conservé, les fresques et les vieilles photos, en noir et blanc, qui ornent les murs sont éternelles, comme il ne sera jamais question que «Cirta» change de nom. «Oui pour que Cirta change de look, mais non pour qu'il perde son âme», conclut M. Ahmed Mecheher.
La ville universitaire opérationnelle à la rentrée
La ville universitaire de Ali Mendjeli, le plus grand pôle d'enseignement supérieur dans le pays prévu pour offrir une capacité de 44.000 places pédagogiques, ouvrira partiellement ses portes en septembre prochain avec cinq facultés, chacune comprenant trois départements et (déjà) 2.200 nouveaux bacheliers inscrits.
C'est ce qu'a indiqué hier le vice-recteur chargé de la pédagogie, M. Bouhlassa, qui s'est voulu rassurant et optimiste pour la prochaine rentrée universitaire, même s'il ne cachera pas quelques inquiétudes, du reste liées au stress général de la préparation de la rentrée universitaire qui pointe à l'horizon et qui mobilise tous les efforts durant ce mois d'août.
Notre interlocuteur signalera dans ce sens les travaux actuellement engagés par la Sonelgaz pour l'alimentation en gaz de la ville universitaire, non sans espérer que ce chantier, particulièrement, soit achevé dans les délais. En effet et en considération de l'hiver qui arrive et des problèmes de chauffage, qui ne manqueront pas de se poser dans cette région réputée pour son froid, il y a à espérer que la Sonelgaz tienne sa promesse de procéder aux raccordements nécessaires à son réseau. Le même espoir de tenir le défi d'une ouverture partielle de la ville universitaire dans de bonnes conditions concerne les volets afférents au transport, à la restauration et à l'hébergement des 2.200 nouveaux étudiants inscrits, qui s'ajouteront à l'effectif de 15.000 autres étudiants de l'université de Constantine 03. Mais également de la liaison de la ville universitaire à l'autoroute Est-Ouest, dont un projet existe au niveau de la direction des Travaux publics et qui consiste en la réalisation d'échangeurs et d'une route à double voie de circulation. Projet qui, une fois réalisé, constituera un atout important en la faisant sortir de son «isolement relatif et facilitera aussi bien la mobilité de son encadrement que le transport de ses étudiants». Revenant aux facultés qui seront ouvertes pour l'exercice 2013-2014, notre interlocuteur soulignera qu'il s'agit de la faculté des sciences médicales, des sciences politiques, de l'architecture, de la gestion des techniques urbaines et du génie des procédés pharmaceutiques. Et d'annoncer, que le nouveau pour la rentrée universitaire de l'année prochaine (2014-2015) concernera l'ouverture de trois écoles nationales dotées de directions autonomes, à savoir l'école des biotechnologies, l'école nationale supérieure et l'école polytechnique.
L'ouvrage de remplacement du pont de Sidi Rached fin prêt
Les travaux du pont métallique parallèle au pont Sidi Rached, qui doit remplacer ce dernier en prévision de sa prochaine fermeture, sont achevés à 100% et ne reste que l'aménagement de ses accès et d'une route de dégagement vers le Chalet des pins, selon le chef de service entretien et maintenance à la direction des travaux publics, Abdeldjalil Djaha.
Le pont métallique qui constitue, donc, une soupape qui reliera, sur une distance de 35 mètres, l'avenue de Roumanie au quartier du Bardo a nécessité pour sa réalisation une enveloppe financière de près de 20 milliards de centimes, dira-t-il. Et de souligner que cet ouvrage d'art permettra aux automobiles venant du boulevard de l'Est de contourner le pont Sidi Rached, en prenant à partir du Chalet des pins une petite route, qui reste à aménager, qui débouchera sur l'avenue de Roumanie et au pont en question, qui à son tour donnera accès au Bardo et ensuite au centre-ville. Et pour les automobiles venant du centre-ville qui veulent gagner le boulevard de l'Est (Sidi Mabrouk, Ziadia et Oued El Had), ils n'auront qu'à faire le trajet inverse pour déboucher sur l'autre rive et le Chalet des pins. L'aménagement des accès du pont métallique et de la petite route en question ne tardera pas, en considération qu'il ne s'agit que de petits travaux, le plus gros ayant été déjà réalisé. En plus, il est attendu qu'ils démarreront incessamment et très vite, car la mise en service de ce pont de remplacement est prévue pour le mois d'octobre 2013. Et notre interlocuteur de poursuivre qu'il s'agira après de procéder à une autre fermeture du pont de Sidi Rached pour une période de plusieurs mois, pour des travaux de réhabilitation de son arche centrale de 30 mètres de diamètre. Les travaux consisteront en une véritable rénovation, du fait que ce dernier a subi de grandes dégradations et menace réellement ruine. Ainsi, il sera question de refaire complètement ladite arche en béton armé avant de procéder à son habillage en pierres, à l'effet de lui garder son esthétique de départ. Les travaux seront menés à un rythme très soutenu en raison du fait que la remise en service de cet ouvrage d'art centenaire, s'il en est, et attraction majeure de la ville, est prévue pour fin 2014. Il s'agira, fera-t-il observer, de ne pas rater l'évènement de «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», pour donner tout le loisir aux visiteurs étrangers qui viendront à l'occasion d'en apprécier les aspects architecturaux, esthétiques et touristiques.