Après la période (du 1er au 12 septembre) consacrée à la réception des dossiers d'inscription et des transferts, la prise en charge et le traitement des différentes demandes, préparation des emplois du temps et affectation des enseignants etc., c'est aujourd'hui que les cours reprennent pour environ 80.000 étudiants inscrits dans les trois universités de Constantine : Constantine 1, Constantine 2 et Constantine 3. Contactés hier, les recteurs de ces universités ont donné, tour à tour, les fiches techniques de la rentrée concernant leurs institutions universitaires. Aussi, et avec l'accueil de 6000 nouveaux bacheliers qui sont venus s'ajouter aux 35000 étudiants, l'université de Constantine 1 ( Mentouri) fonctionnera cette année avec un effectif de 41000 étudiants, nous a expliqué hier le recteur, M. Abdelhamid Djekoune, ajoutant que cet effectif sera accueilli dans 6 facultés (sciences de la terre, des sciences de l'ingénieur, sciences exactes, droit et sciences administratives, lettres et sciences de la vie) et deux instituts (Institut national de l'agriculture et des technologies agro-alimentaires (INATAA) et l'Institut vétérinaire). L'encadrement pédagogique se situe à hauteur de 1600 enseignants. «On peut dire que 90 % des emplois du temps des étudiants sont déjà affichés. Ajoutons à cela le fait que, nous allons organiser des rencontres académiques avec les nouveaux bacheliers», indique M. A. Djekoune. Constantine 2, selon son recteur, le professeur Latrèche, accueille un peu plus de 16.000 étudiants en graduation et plus de 1500 en post-graduation. «Parmi le planning des opérations importantes, il y a la préparation des concours d'entrée aux formations doctorales et magisters qui sont prévus pour le samedi 19 et le samedi 26 octobre où se dérouleront les examens d'entrée au cycle doctoral. Et cela fait également partie de la rentrée», souligne M. Latrèche.

 Avec ses cinq facultés des sciences politiques, des sciences de l'information et de la communication, de l'urbanisme, l'institut des techniques urbaines et la faculté de l'ingénierie routière, l'université Constantine 3, dont le siège se trouve à la ville universitaire de Aïn el-Bey, qui ouvre ses portes (partiellement) cette année, a préparé toutes les conditions de cette rentrée qui s'effectuera également aujourd'hui. En ajoutant que les sièges d'un certain nombre de ces facultés se trouvent actuellement dans le nouveau campus universitaire et d'autres sont en cours de transfert à partir du siège initial, le recteur de l'université Constantine 3, M. Hosni Boukerzaza, a indiqué que cette nouvelle institution universitaire dispose de plus de 20.000 places pédagogiques. «Les grands travaux qui ont été menés dans la ville universitaire sont tous achevés et nous allons pouvoir accueillir les étudiants dans de bonnes conditions», a-t-il affirmé. Et d'ajouter que, hormis les étudiants de la faculté de médecine du Chalet des pins, l'université a commencé à accueillir les étudiants en formation dans ces instituts ainsi que leurs enseignants. D'autre part, les 20.000 places pédagogiques disposent tous d'un équipement neuf en moyens matériels et logistiques, en salles de travaux pratiques et travaux dirigés, d'amphithéâtres, etc.


Les travaux de réalisation d'une méga-centrale électrique  de 1.600 mégawatts seront lancés "au début du mois d'octobre prochain" à Bellara,  au sud-est de Jijel, a annoncé, samedi, le wali de Jijel, Ali Bedrici.   

Cette nouvelle centrale, prévue sur un terrain de 70 hectares, a été  retenue en prévision de la construction du futur complexe sidérurgique algéro-qatari  devant être implanté dans cette même zone, a précisé le chef de l'exécutif local  dans une déclaration à la presse.         

La zone industrielle de Bellara sera dotée de cette centrale électrique  pour renforcer la puissance énergétique dans la perspective du fonctionnement  du complexe sidérurgique de Qatar-steel, a encore précisé M. Bedrici, précisant  que pour ce dernier projet, toutes les dispositions nécessaires ont été  prises par les deux parties pour la construction de cet ensemble sidérurgique.         

La future centrale aura une puissance trois fois supérieure à cette  d'El Achouet, a encore indiqué le même responsable.         

Un accord de partenariat avait été conclu entre le gouvernement algérien  et un groupe qatari pour la réalisation d'un complexe sidérurgique spécialisé  dans la fabrication d'acier plat et d'aciers spéciaux, destinés au développement  de l'industrie du rail en Algérie.

Cette usine aura, à son démarrage, une capacité  de production de 2,5 millions de tonnes par an, avant de passer à 5 millions  de tonnes dans une phase ultérieure.


Un centre anti-cancer réalisé par un investisseur  privé vient d'ouvrir ses portes à la cité Zouaghi-Slimane, limitrophe de lÆaéroport  Mohamed-Boudiaf de Constantine, a-t-on constaté, samedi. 

       

Le directeur de cette structure de santé dont il est le promoteur, le  Dr. Mehdi Bouzidi, a indiqué à l'APS que cette clinique débutera son activité  par la prise en charge des malades en matière de radiothérapie, en attendant  les autres services devant être opérationnels "d'ici à la fin de l'année en  cours".         

Pour le Dr. Bouzidi, le centre "contribuera un tant soit peu à répondre  aux besoins pressants des malades" et à "réduire l'énorme pression exercée  sur le centre anti-cancer du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Constantine".         

Cette infrastructure est notamment composée d'un hôpital de jour équipé  de 10 fauteuils de chimiothérapie, de deux accélérateurs de dernière génération,  avec un scanner configuré pour la simulation 3 D, a-t-il précisé.         

Quatre services spécialisés dans la médecine nucléaire, la chirurgie  carcinologique, l'imagerie médicale et l'hospitalisation, doté de 22 lits, complètent  cette clinique destinée, selon son promoteur, à "soulager le service public  des contraintes immenses qui limitent son champ d'action".


Le ministère des Postes des Télécommunications et des Nouvelles Technologies escompte atteindre les 500.000 postes d’emploi dans le secteur à la fin de cette année, selon un rapport de la Direction générale des technologies de l’information et de la communication relevant du MPTIC. Il s’agit principalement des postes dans l’administration, les entreprises, les opérateurs de télécommunication et les entreprises des TIC (hors télécoms).
Le MPTIC note qu’en 2008, le nombre total des personnes employées dans le secteur des TIC s’élevait à 136.662, ce qui représentait 1,46% de la population active, soit un ratio emploi/population active de 1,46 %. La répartition des entreprises algériennes dans le secteur des TIC indique que 58 % de ces entreprises exercent dans les filières de télécommunications, de l’électricité et de l’électronique.
Il est estimé qu’en 2008 à environ 6.700, le nombre de PME directement liées aux Technologies de l’Information (hors télécommunications) et à 24.500 le nombre de leurs employés.  Les emplois dans ces entreprises représentent 2 % du total des emplois dans les PME. Dans l’administration publique (certains organismes sous tutelle et services déconcentrés ne sont pas comptabilisés) on estimait les effectifs exerçant dans les TIC à 1.539, alors que ceux des opérateurs des télécommunications représentaient 31.412, auxquels il faut ajouter 76.211 employés dans les entreprises de services de télécommunication et 24.500 employés relevant des entreprises des TIC. Avec la multiplication des entreprises privées, les opportunités d’emplois dans les TIC devraient être plus larges, notamment avec l’arrivée de la 3G, qui suscitera de nouveaux débouchés dans les emplois grâce aux opportunités technologiques qu’offre cette génération de la téléphonie mobile.
En effet, l’autorité de régulation de la poste et des télécommunications  (ARPT) avait rendu public le mois dernier un avis d’appel à la concurrence nationale pour  l’établissement et l’exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles  de troisième génération (3G).
L’ARPT précise que l’appel est lancé en direction des opérateurs établis et exploitant un réseau de télécommunications mobiles en Algérie pour l’octroi de trois licences d’établissement et d’exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de troisième génération (3G) et de fourniture de services au public, ce qui ne manquera certainement pas de créer de nouvelles opportunités d’emploi, soit directes soit indirectes.          


Selon les échos recueillis auprès des parents d'élèves, des élèves, eux-mêmes, et même de certaines autorités locales, tout n'est pas parfait dans cette rentrée scolaire, effectuée le 8 septembre courant, notamment pour les cantines. Ainsi, le président de l'APC de Zighoud-Youcef, M. Bachir Hidouci, interrogé, hier, sur le sujet, relèvera que 10 cantines seulement sur 17 qui fonctionnent, dans cette commune, servent des repas chauds, d'autres se contentent de servir aux écoliers des «maigres» sandwichs faits des morceaux de fromage et de pain, tandis, que le reste des écoles attendent, tout simplement, d'avoir leurs propres cantines.

«Lors des tournées effectuées, dernièrement, dans les 17 écoles de la commune, nous avons constaté que des insuffisances existent, encore, dans cantines scolaires qui servent des repas chauds aux élèves», reconnaît-il. Le maire a indiqué que l'ouverture de 3 nouvelles cantines, servant des repas chauds, est en projet. «La construction de ces 3 cantines a été achevée», a-t-il précisé, en indiquant qu'elles sont situées dans les écoles ‘Zeghad', ‘Rikouh' et ‘Sebti' de Ain Fatma. Après l'entrée en fonction de ces nouvelles cantines, il ne restera, alors, que 4 écoles qui continueront à servir, aux élèves, des repas froids.

Le maire a tenu, également, à signaler le problème qui se pose à l'école ‘Bendjeddou' dont la cantine, servant des repas froids, a été aménagée dans le poste de garde de l'école. «Un endroit inadéquat, il faut en convenir», a dit M. Hidouci, en lançant un appel aux autorités locales et à la tutelle pour prévoir une amélioration de la situation des cantines, en inscrivant au programme, des cantines servant des repas chauds dans les 4 écoles de Zighoud-Youcef qui en sont dépourvues, actuellement.

D'autre part, des parents d'élèves et des enfants scolarisés dans quelques établissements de la ‘ville des ponts', que nous avons interrogés, hier, ont signalé la persistance d'insuffisances criardes dans leurs écoles, notamment celle de l'alimentation en eau qui continue à se faire à partir des réservoirs, ainsi que le maigre contenu des repas froids qui leur sont servis et qui consistent en des sandwichs composés d'un morceau de fromage et de quelques dattes.


A l’occasion de la 13ème rencontre de l’association des CES, ceux-ci considèrent l’emploi des jeunes comme une “préoccupation majeure” nécessitant un travail de synergie pour aboutir à des solutions concrètes, ont souligné hier à Alger les participants à la 13ème rencontre de l’Association internationale des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS). Ils ont, à cet égard, souligné l’importance de renforcer les capacités des CES par l’échange d’expériences afin de trouver des solutions au problème du chômage qui affecte particulièrement les jeunes et leur permettre une insertion professionnelle. Les participants à cette rencontre, de deux jours, ont mis l’accent sur l’impératif d’assurer une prise en charge “effective” du problème du chômage des jeunes, qu’ils ont qualifié de “phénomène en progression constante” à travers le monde et conséquence directe de la crise économique mondiale. Ils ont, dans ce sens, mis en garde contre les “effets néfastes” de l’inactivité des jeunes sur la stabilité et la paix sociales. Le président du Conseil italien pour le travail et l’économie, Antonio Marzano, également président d’honneur de l’AICESIS, a estimé que l’impulsion d’une nouvelle croissance économique était nécessaire pour la création d’emplois”. “Les jeunes ne doivent pas être tristes. Le chômage ne doit pas leur voler l’espoir. Il faut qu’ils sortent de l’état de solitude et de l’inactivité”, a-t-il ajouté, soulignant la nécessité d’un engagement commun entre les CES pour régler ce problème tout en restant attentifs aux préoccupations du citoyen. Il a, estimé, que le dialogue social était “utile” pour amortir l’impact du chômage sur les conditions de vie des jeunes, appelant les CES et les acteurs de la société civile à “rester à l’avant-garde pour parer à tous genres de dangers qui menaceraient la cohésion sociale” dans leurs pays respectifs. De son côté, le ministre palestinien du Travail, Ahmed Djilani, et président du Conseil économique et social de l’Etat de Palestine, a décrit le phénomène du chômage comme une “bombe à retardement qui risque d’exploser si la situation n’est pas prise au sérieux et réglée avec des mesures concrètes”.


La campagne moissons-battages qui vient d’être clôturée a été ponctuée, cette année, dans la wilaya de Constantine, par une production céréalière "record" qui a atteint 1,56 million de quintaux, a-t-on appris, lundi dernier, auprès de la Direction des services agricoles (DSA). Cette production est en augmentation par rapport à celle réalisée l’année dernière marquée par la récolte d’environ 1,5 million de quintaux, a précisé à l’APS M. Fouad Bentrad, chargé de la communication à la DSA. Ce responsable, précisant qu’une superficie de 66.800 ha a été moissonnée, a ajouté que le rendement moyen à l’hectare est de l’ordre de 23 quintaux. M. Bentrad a, également, fait savoir que l’essentiel de la production, soit 1,3 million de quintau, a été livrée aux points de collecte et de stockage de la coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS). Les communes de Beni H’midene, d’Ibn Badis et de Didouche-Mourad figurent, cette saison, parmi celles qui ont réalisé la meilleure production, a encore indiqué la même source, rappelant que l’année précédente, c’est la daïra d’Aïn Abid qui a occupé la première place avec une récolte de 260.000 q avec des rendements oscillant entre 40 et 50 q par hectare. La disponibilité en quantités suffisantes et en temps opportun des semences et des engrais nécessaires aux producteurs locaux, les facilitations et autres mesures d’encouragement comme le crédit R’fig, ainsi que la multiplication des campagnes de sensibilisation des céréaliculteurs à la lutte contre les parasites et les conditions météorologiques favorables ont contribué à la performance enregistrée cette année dans la wilaya de Constantine, selon la même source. Un total de 370 moissonneuses-batteuses et des véhicules pour le transport des récoltes vers les 15 points de stockage ont été mobilisés pour la réussite de cette campagne, a-t-on également indiqué à la DSA.


Des sites considérés comme mythiques de la ville du Vieux Rocher, seront visités et éventuellement retenus pour une prochaine réhabilitation dans le cadre de la manifestation de 2015.

L’université Constantine 1 a fait appel, hier, au consortium Hercules, sous l’égide de l’Union européenne -qui comprend 9 universités, 3 maghrébines et 6 européennes-, pour constituer une force de proposition pour la réussite de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015. Il faut rappeler que Constantine 1 a à son actif des travaux dans le domaine du tourisme depuis déjà deux ans avec ce consortium. Des spécialistes du tourisme des neuf universités, membres du consortium, forts également de l’expérience acquise durant l’évènement Marseille, capitale de la culture européenne, étaient présents pour écouter les différentes communications sur les sites potentiels à exploiter et à revaloriser pour l’évènement de 2015.

D’emblée, le Dr Abdelouahab Nemmouchi, enseignant au département d’anglais (Constantine 1), présentera la ville dans ses aspects historique, archéologique et mystique. Son confrère Youcef Baghoul, même fonction, lui emboîtera le pas en conférant sur le Chemin des Touristes, avec les anciens ponts, moins connus du public, et bien sûr le côté mythique de ces lieux. Pour sa part, Dr Maâmeri Fatima, enseignante à l’université d’Oum El Bouaghi, spécialiste en civilisation américaine, s’est penchée sur les voyageurs et tout ce qui a trait à la littérature anglo-américaine dans la ville du Vieux Rocher durant le siècle dernier, expliquant que leur vision diffère de celle des Français, dans ce sens où elle permet une lecture plus objective et moins partisane. Antonio Venti (universitaire italien) axera, quant à lui, son intervention sur l’apport des technologies nouvelles, notamment le graphisme, les effets spéciaux et la 3D. Il présentera à l’assistance des exemples de sites revalorisés à travers le monde, notamment en France et en Italie. Il montrera des images d’une beauté incomparable, qui invitent, indéniablement, les potentiels visiteurs à mieux saisir le côté mystique de Constantine. D’ailleurs, la proposition clé concerne les anciens ponts et le Chemin des Touristes ainsi que d’anciennes bâtisses, lesquelles pourraient attirer un afflux considérable.

Pour rappel, le séminaire s’étale sur deux jours : le premier a été axé sur le côté théorique via les communications, et le deuxième sera consacré aux sorties sur les sites évoqués. A ce propos, nous nous sommes rapproché de l’un des hôtes, Maxime Weigert, enseignant à l’institut de recherche et d’études supérieures de tourisme à l’université Paris I, pour connaître ses premières impressions. Voici ce qu’il nous a déclaré : « A titre personnel et d’après ce que je viens d’entendre, je suis enthousiasmé d’entreprendre ces visites dans ces lieux, d’abord en ma qualité de géographe, mais surtout pour ce côté mystique de la ville dont j’ai entendu parler ; du point de vue professionnel et de par l’expérience vécue à Marseille, je trouve qu’il y a là de la matière parce que pour la ville de Marseille les retombées sont très positives. Je pense à plus pour Constantine qui pourrait réunir davantage de civilisations, sachant que beaucoup de pays s’y reconnaîtront, et j’espère contribuer à son succès.»


Présenter l'histoire millénaire de Constantine d'une manière scientifique et académique aux hôtes officiels et aux visiteurs qui vont venir durant l'année 2015, en s'appuyant sur les recherches qui ont été faites tant par des étrangers au début du XXe siècle, notamment par les Français, que par les Algériens qui, depuis cinquante ans d'indépendance, ont apporté une contribution importante à cette histoire, constitue, avec l'autre volet sur le développement du tourisme, l'un des thèmes du séminaire international de deux jours qui s'est ouvert, hier, à l'université de Constantine 1. Placée dans le cadre de la préparation de la manifestation «Constantine : capitale de la culture arabe 2015», cette initiative, ont expliqué hier ses promoteurs qui ont invité des experts étrangers, notamment italiens, pour présenter leurs expériences dans le domaine du développement du tourisme et de la valorisation du patrimoine culturel, permettra de définir les axes de réflexion et les outils de travail à retenir pour élaborer un travail scientifique à présenter aux hôtes et aux visiteurs de l'antique Cirta qui vont chercher à connaître l'histoire de cette ville millénaire à travers son patrimoine culturel et touristique. Dans ce cadre, et mettant à profit son implication, en tant que partenaire avec le consortium européen «Hercule» Rasmus sur l'héritage culturel et le tourisme, l'université de Constantine 1 veut manifestement être à l'avant-garde dans ce domaine, en mettant tout son potentiel scientifique dans les préparatifs en cours. Faut-il signaler à ce sujet que la responsable à la tête du vice-rectorat chargé des relations extérieures, la coopération, de l'animation et la communication et des manifestations scientifiques, en l'occurrence Mme Hobar Farida, organisatrice du séminaire, préside la commission de la culture et du tourisme de la manifestation de 2015.

C'est dans ce sens que Mme Khalfallah Chadia, directrice du musée public national des arts et expressions culturelles du palais du Bey de Constantine, qui a conduit les débats du séminaire lors de la séance de la matinée d'hier, a estimé que «l'université est un facteur important dans la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel de la ville et son rôle dans la préparation de l'évènement en question est incontournable». Elle ajoutera dans ce sillage que l'héritage culturel constitué par les monuments et sites archéologiques de Constantine constitue la pierre angulaire de son histoire et il faut faire connaître cette dernière avec une nouvelle vision algérienne découlant des études et des recherches qui ont été menées par les Algériens eux-mêmes depuis cinquante ans de notre indépendance.

Dans les cinq communications qui ont été présentées dans la matinée, les orateurs ont essayé de disséquer l'histoire millénaire de la ville, histoire qui renseigne aussi sur les débuts de l'Etat algérien qui a existé à l'époque numide, notamment l'Etat fondé par le roi Massinissa. L'histoire de Constantine fait partie de l'histoire universelle parce que l'antique Cirta est partie intégrante de l'histoire des civilisations phénicienne, grecque, romaine et musulmane qui ont marqué le pourtour du bassin méditerranéen. La première journée des travaux du séminaire a été donc consacrée au premier volet, celui du potentiel culture de la ville. La rencontre se poursuivra aujourd'hui et sera clôturée par des recommandations qui vont servir d'outils de réflexion et de travail pour les organisateurs de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», ainsi que par un circuit touristique dans la ville des ponts organisé à l'intention des invités.


En visite d'inspection et de travail hier à Constantine, le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a procédé à l'inauguration du tronçon constantinois de l'autoroute Est-Ouest reliant la localité d'El-Méridj à la commune de Zighoud-Youcef via le premier tunnel de Djebel Ouahch d'une longueur de 1,9 kilomètre qui a été achevé. L'ouverture à la circulation automobile du même tronçon, mais dans le sens opposé, se fera au cours du mois d'octobre prochain, a annoncé le ministre en expliquant, sans plus de détails, que ce retard relève de mesures sécuritaires préventives. Dans le sillage de cette inauguration, M. Ghoul a donné les recommandations d'usage aux responsables du consortium algéro-japonais de Cojaal et ceux de l'Agence nationale des autoroutes leur enjoignant de planter des arbustes sur les deux côtés de la voie rapide pour prévenir les glissements de terrain qui pourraient menacer la voie et remettre en cause tout le travail qui a été fait. Il ordonna aux mêmes responsables de veiller à l'accélération de la réalisation des infrastructures d'accompagnement du projet pour rendre aisée et agréable son utilisation par les citoyens et les automobilistes.

En ce qui concerne le tronçon de l'autoroute reliant Zighoud-Youcef à El-Harrouch, dans la wilaya de Skikda, long de 25 kilomètres, M. Ghoul a recommandé aux responsables du chantier d'œuvrer H24 pour rattraper le retard et terminer les travaux dans les délais impartis. Pour clore ce chapitre, le ministre des Travaux publics a indiqué qu'il ne reste plus que 2% du projet de l'autoroute Est-Ouest à réaliser et que son achèvement total est dans peu de temps.

Prenant la parole au cours de la cérémonie officielle d'inauguration, M. Ghoul est revenu sur le programme du président de la République en matière de développement des infrastructures de base en rappelant notamment qu'en 2003, le réseau des voies rapides en Algérie ne dépassait pas les 300 kilomètres. «Aujourd'hui nous avons dépassé 4700 km, a-t-il dit, et dans les prochaines années nous allons atteindre les 8000 km. Ce qui fera de l'Algérie le premier pays africain disposant d'un réseau de voies rapides aussi dense». De retour de son périple, le ministre s'est arrêté sur le chantier de construction du Transrhumel, au niveau de la base du Bardo et du Chalet des Pins. Au moyen de l'ascenseur accolé à l'ouvrage, M. Ghoul est monté sur le pilon n°3 qui vient d'être achevé et au sommet duquel flottaient les drapeaux de l'Algérie et du Brésil. En descendant visiblement satisfait de l'avancée réalisée dans ce chantier, il a déclaré que le viaduc sur le Rhumel sera achevé à la fin de l'année en cours, mais le projet complet, avec les voies pénétrantes et la connexion qui sera réalisée avec l'autoroute Est-Ouest au niveau de Djebel Ouahch sera livré au cours des mois de mars ou avril 2014.


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