Un public intéressé a assisté, hier, à une conférence très instructive animée par Nedjma Benachour-Tebbouche autour du thème «L’image de

Constantine dans la littérature algérienne», organisée en marge du Salon national du livre, qui se tient du 11 au 16 avril à l’université Mentouri de Constantine. Maîtrisant parfaitement son sujet, qui a fait l’objet d’une thèse de doctorat d’Etat autour de la représentation littéraire de Constantine à travers différents genres, l’intervenante, professeur à l’université Mentouri, relèvera que contrairement à plusieurs autres villes d’Algérie, l’antique Cirta a suscité depuis des siècles la curiosité des voyageurs et des hommes de lettres, qu’elle a inspirés de par sa lisibilité et ses sites naturels uniques au monde.

Abordant le volet des voyages, elle citera les illustres Salluste, El Idrissi, El Bakri, et autres Ibn Battouta, Thomas Shaw et le non moins illustre Mohamed Ibn El Hassan Al Ouazzan, célèbre sous le nom de Léon l’Africain. C’est dire que La Cité aérienne a toujours fasciné par ses vestiges. Elle le fera aussi pour Eugène Fromentin, devenu peintre après avoir été émerveillé par les Gorges du Rhummel, mais l’on retrouvera également d’autres célébrités à la notoriété avérée dont la ville a laissé des traces éternelles dans leurs œuvres à l’image de Théophile Gautier, Alexandre Dumas, Guy de Maupassant, mais surtout Gustave Flaubert, qui a carrément repris sa célèbre œuvre Salambô, après avoir visité le Vieux rocher.

«Toutes ces œuvres pleines d’une forte charge esthétique sont très importantes pour la ville. Elles font désormais partie de son patrimoine, car  Constantine y est très présente,  c’est pour cela, qu’on doit se sentir nous aussi partie prenante et on doit penser à les éditer et les publier à grande échelle pour qu’elles soient consultées et facilement accessibles», notera Nedjma Benachour. Sur le volet des témoignages consacrés à la ville, la conférencière citera les innombrables travaux réalisés aussi bien par des juifs (Guy Bensimon et Benjamin Stora), mais surtout les autochtones, à l’instar de Malek Bennabi qui en a consacré de larges passages dans son illustre Mémoires d’un témoin du siècle, Malek Haddad dans La dernière impression et autres Nadjia Abeer, Badreddine Mili, Rachid Boudjedra et le comique Smaïn.

«Constantine est une ville incontournable dans le roman algérien au point que l’on parle du roman constantinois», affirme la conférencière, qui note que depuis la guerre de libération jusqu’à nos jours, en passant par la décennie noire des années 1990, l’antique Cirta est toujours présente dans les œuvres de nombreux romanciers. «Dans les œuvres de Kateb Yacine, Malek Haddad, Rachid Boudjedra, Tahar Ouattar, Rachid Mimouni et autres, Constantine est parfois un refuge fictif ou anthologique, parfois un espace cathartique face à la violence, et dans bien des cas une ville emblématique», indique Nedjma Benachour, pour qui Constantine, qui jouit également d’une grande richesse en littérature orale, continuera toujours à susciter les curiosités et les réflexions.  

Arslan Selmane

L’esplanade de l’université Mentouri de Constantine accueillera, dans le cadre des festivités organisées à l’occasion de la clôture de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe», un Salon national du livre, et ce du 11 au 16 avril.

Lors d’une conférence de presse animée au siège du cabinet du wali, lundi, le président-directeur général de l’Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG), Messaoudi Hamidou, a annoncé la participation de pas moins de 140 éditeurs et distributeurs de livres à ce Salon, sélectionnés sur une liste initiale comptant 500, en tenant compte de leur proximité avec la ville, qu’elle soit géographique, ou que lesdites maisons aient publié des ouvrages dans le cadre de l’événement culturel arabe, ou encore qu’ils disposent dans leur catalogue de livres en relation avec Constantine. Ainsi, le comité d’organisation a opté pour l’installation d’un chapiteau de 4.000 m2 qui accueillera «plusieurs milliers d’ouvrages publiés en Algérie et dans le monde entier». Le choix de l’université Mentouri paraît, à cet égard, des plus appropriés, vu que le site est bien desservi en transports en commun (bus, tramway), de même que cela assure une importante fréquentation du Salon de la part de la nombreuse communauté estudiantine. Outre l’exposition-vente des livres, notamment ceux édités par le commissariat de «Constantine, capitale de la culture arabe», le Salon comprendra des conférences-débats qui seront animés par des auteurs et des universitaires, à l’image de Nedjma Benachour, Waciny Laredj, Amine Zaoui et Abdallah Hammadi. Au sujet de la présence de Constantine au Salon international du livre de Paris, et dont elle était l’invitée d’honneur, le PDG de l’ENAG s’est déclaré satisfait des conditions dans lesquelles s’est opéré cette participation. «Les hommes de lettres et les personnalités sélectionnés ont dignement représenté la ville ; d’ailleurs, l’espace réservé à Constantine a vu défiler nombre de personnalités politiques françaises, dont le président François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls », a-t-il notamment avancé. Enfin, à une question relative à l’absence de maisons d’édition arabes, annoncées pourtant dans un premier temps par le commissariat de l’événement, M. Hamidou a affirmé que cela est dû à la conjoncture économique actuelle. «Nous nous sommes entendus avec la tutelle sur la nécessité de ne conférer qu’un cachet national à ce Salon, autrement il nous aurait fallu demander une rallonge budgétaire au ministère des Finances, ce qui aurait été malvenu», tout en précisant que le Qalon a nécessité une enveloppe de 30 millions DA. Pour rappel, le Salon national du livre de Constantine a été précédé par l’organisation de deux expositions du livre au niveau de l’esplanade attenante à la place du 1er-Novembre (ex-La Brèche).
Issam B.


par A. El Abci

Plus de 6.000 dossiers ont été déjà déposés en trois jours, depuis le début des inscriptions au concours de recrutement des enseignants des trois paliers d'enseignement, fixé pour le 30 du mois d'avril en cours, selon le directeur des concours et examens à la direction de l'éducation de Constantine, Med Larbi Aliouache. Sur ce sujet et sur les inscriptions qui doivent se faire uniquement par Internet, dira-t-il, les postes budgétaires dont a bénéficié la wilaya s'élèvent à 902 postes dont 105 pour le secondaire, 189 pour le moyen et 608 pour le cycle primaire. Et notre interlocuteur de poursuivre que pour ce qui concerne les facilités mises à la disposition des intéressés, relatives aux inscriptions par le biais d'Internet, la direction de l'éducation a ouvert 22 centres au niveau de la wilaya, répartis sur l'ensemble des 12 communes et ce, pour une bonne assurance de la réception de tous les dossiers. Faisant savoir, dans ce sillage, que la décision du ministère de tutelle d'élargir la possibilité de passer le concours à de nouvelles spécialités et filières, à l'instar des sciences politiques et d'autres encore, qui n'y ouvraient pas droit auparavant, est à l'origine de cette espèce de rush attendu. Sachant, ajoutera-t-il, que pour les dépôts de dossiers des candidats à ce concours de recrutement d'enseignants des trois paliers (primaire, moyen et secondaire), ont pour date limite fixée au 14 du mois en cours. Et de rappeler que le concours en question est fixé au 30 de ce mois d'avril, pour ce qui a trait aux épreuves écrites et ceux qui les passeront avec succès, seront convoqués pour l'examen oral qui aura lieu les 8 et 9 juin.


L’édition 2016 du Salon de l’étudiant algérien, organisé par The Graduate Fair, se tiendra du 14 au 19 avril dans trois villes du pays.

L’événement exposera ses stands d’abord dans la ville de Constantine le 14 avril au niveau de l’hôtel Novotel. Les 16 et 17 avril, ce sera au tour du Palais des expositions Moufdi Zakaria (Alger) d’accueillir le salon. Et enfin, après l’Est et le Centre, ce sera au tour de l’Ouest du pays de voir s’installer les différents exposants du salon.

La manifestation se déploiera donc à Oran, à l’hôtel Four points, le 19 avril. Pour ce qui est des nouveautés de cette édition, en plus de son déroulement au niveau de trois villes différentes - une première -, le salon s’est engagé dans un partenariat avec la Mission commerciale tunisienne à Alger. Cette dernière, selon Amel Seddiki, l’organisatrice de l’événement, organise en marge du salon les Rencontres professionnelles tuniso-algériennes B2B et B2C dans le secteur de l’enseignement supérieur et la formation technique et professionnelle.

«Une quinzaine d’universités, d’écoles et d’instituts supérieurs et institutions de formation tunisiens privés, parmi les plus importants du pays, seront à Alger (dimanche 17 avril) et à Oran (mardi 19 avril) pour des contacts avec les institutions homologues et les étudiants algériens. Plusieurs cursus pour l’enseignement et la formation seront proposés à l’occasion, notamment  l’aéronautique (aérospatiale, pilotage…), l’engineering, l’informatique et télécoms, les finances, la médecine, le tourisme, le management, le marketing, etc.», explique Amel Seddiki.

Pour ce qui est des objectifs du Salon de l’étudiant algérien, cette dernière révèle l’ambition de rapprocher les apprenants algériens des différents organismes de formation nationaux et étrangers. «Nous avons l’ambition de rapprocher les apprenants algériens des différents organismes de formation algériens et étrangers afin que l’étudiant puisse éventuellement découvrir des filières qu’il ne connaissait pas auparavant et qui peuvent très bien le fasciner. Il pourra découvrir de nouveaux horizons, de nouveau pays d’accueil pour des formations à l’étranger», explique-t-elle en énumérant les différentes possibilités, à l’instar de l’apprentissage d’une langue étrangère, l’épanouissement personnel grâce à la maturité acquise, ainsi que la valorisation du curriculum vitae (CV) grâce au diplôme obtenu.

«Le premier objectif des études à l’étranger est de mettre en valeur sa formation, un parcours international a plus de valeur pour le recruteur. Cela montre que l’étudiant est autonome et ouvert d’esprit», développe encore l’organisatrice de l’événement dont le supplément El Watan étudiant est partenaire.

S’agissant de l’essence-même de cet événement, Amel Seddiki fait valoir que le Salon de l’étudiant algérien «se veut l’un des rares, sinon l’unique, espace de rencontre entre, d’une part, les formateurs (algériens et étrangers), toutes spécialités et catégories confondues, et, d’autre part, les apprenants de tous les niveaux et profils.»

Pour l’organisatrice, le départ, chaque année, de plus de 25 000 Algériens à l’étranger pour faire des études révèle un réel besoin et une problématique lancinante en matière de formation, qu’elle soit de base ou de perfectionnement. Pour pallier cela, le salon «se propose d’établir cette jonction pour permettre aux uns et aux autres de trouver toutes les réponses à leurs questions et ouvrir de nouvelles perspectives à travers les propositions d’un large éventail de formules adaptées à des besoins spécifiques», explique-t-elle.

The Graduate Fair - Salon de l’étudiant algérien - est un lieu de rencontre incontournable entre les acteurs de l’éducation (enseignants, formateurs, chefs d’établissement, conseillers d’orientation…), et les usagers du système éducatif (élèves, étudiants, parents, salariés ou demandeurs d’emploi en recherche de formations complémentaires…).

 

Fatma Zohra Foudil

La manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» arrive à sa fin et la semaine culturelle de Constantine prévue du 2 au 6 avril en cours sera la dernière semaine du genre organisée dans ce cadre. Aussi, cette manifestation de 6 jours, visiblement conçue par les organisateurs comme la cerise sur le gâteau, devait être inaugurée hier à 17h par le ministre de la Culture M. Azzedine Mihoubi à la salle Ahmed Bey, en présence des autorités locales et d'un public nombreux constitué de familles constantinoises.

Si l'on se réfère au programme établi par les organisateurs, la cérémonie d'ouverture de la semaine culturelle constantinoise aura été marquée par un spectacle haut en couleur exécuté par des troupes participantes à partir de la galerie menant à la grande salle de spectacles. Ces troupes ont simulé un mariage constantinois accompagné de la ghaita, la zorna, le t'bal et l'inévitable orchestre de musique malouf, pour accompagner l'entrée à la salle des membres de la délégation officielle, des invités et des familles constantinoises. Ceci fait, suivra l'inauguration des différentes expositions organisées dans les galeries de la salle autour de l'artisanat traditionnel constantinois, expositions auxquelles participent plus d'une dizaine d'associations et de maisons constantinoises connues sur la place. Mais la cérémonie officielle et protocolaire se déroulera dans la grande salle de spectacles et elle sera suivie d'un gala de malouf animé par les maîtres du genre comme Salim Fergani, Abbas Righi, la troupe des Aïssaoua et par les artistes constantinois Zineddine Bouabdallah et Zineddine Bouchaala.

Les journées suivantes seront sensiblement du même tonneau pour ce qui est des spectacles de musique. Toutefois, les organisateurs ont tenu à apporter une touche de modernité avec une soirée de jazz qui sera animée par la troupe SMOKE le mardi 5 avril à la grande salle Ahmed Bey. Le programme de la semaine comprend aussi des représentations théâtrales pour adultes et pour enfants qui se dérouleront sur les planches du Théâtre régional de Constantine (TRC), de l'animation et du folklore. A remarquer que les différentes expositions de l'art pictural et des miniatures, de livres sur l'histoire et les élites de Constantine, de photographies sur l'histoire de la ville et ses personnages les plus représentatifs à travers l'histoire, d'un mariage constantinois authentique et de projections de films documentaires, organisées dans les galeries de la grande salle Ahmed Bey, se dérouleront parallèlement chaque jour et pendant toute la durée de la semaine culturelle. Celle-ci sera clôturée dans la soirée du 6 avril par une ultime représentation de la musique malouf qui sera animée par des artistes du genre avec, à leur tête le cheikh Ahmed Aouabdia.


par A. Mallem

La fermeture à la circulation du pont de Sidi-Rached pour on ne sait encore combien de temps commence déjà à faire vivre le calvaire aux automobilistes.

Les conséquences de la fermeture de cet important axe de communication avec le centre de la ville se sont fait surtout ressentir au niveau des hauteurs de la ville où les automobilistes commencent à éprouver des difficultés dans leurs déplacements. En effet, nous avons pu le constater hier matin, et c'est encore le week-end, quand la circulation est devenue plus animée que les habitants des hauts quartiers de la cité Emir Abdelkader et Bab El-Kantara ont pu mesurer les conséquences de cette nouvelle restriction apportée à leurs déplacements : beaucoup de gens, surtout les plus âgés, ont dû attendre longtemps dans les stations habituelles en espérant qu'un taxi consente à les transporter au centre-ville. Mais tous les taxieurs fuient ce trajet à cause du plan de circulation, tout aussi contraignant, mis en place par la commune. Le plan oblige les automobilistes voulant se diriger vers la Brêche à emprunter la rue Tatache Belkacem (ex rue Thiers), plutôt une ruelle étroite, défoncée par endroits et mal colmatée par les services de la commune, toujours encombrée et fait perdre beaucoup de temps.

Hier matin, journée chômée pour l'administration et les entreprises publiques, la circulation n'était pas aussi dense que durant les journées œuvrées, mais elle était assez fournie par les vagues de véhicules qui prenaient le chemin du centre-ville, dissuadant tout taxieur qui voudrait s'y aventurer. C'est pourquoi nous avons remarqué des femmes d'un certain âge, des hommes aussi et des jeunes qui ont abandonné la recherche d'un taxi et entrepris de faire le chemin à pied. «Moi je suis descendu de la cité Emir Abdelkader à pieds car je n'ai pas trouvé de taxi qui va à la Brêche », nous a expliqué un citoyen rencontré à l'entrée de la rue Ben-M'hidi. Nous avons croisé pas mal de piétons qui remontaient cette rue où la circulation se fait à sens unique, de la Brêche vers la gare de chemin de fer et le quartier de Bab El-Kantara, tout en pestant car la pluie tombait et le temps était froid. «Et dire que nous allons endurer ce calvaire jusqu'à la fin de l'été. Les mêmes difficultés ont été signalées ailleurs pour les résidents de Sidi-Mabrouk, de Daksi, du 4ème Kilomètre et de Boumerzoug, contraints aussi de se plier à un véritable parcours du combattant s'ils veulent arriver au centre-ville. «Malheureusement, cela ne fait que commencer !», a fait remarquer un habitant de la cité Daksi alors qu'il venait d'arriver devant le palais de la culture Al Khalifa.


Les lycéens notamment ceux de la série lettres et langues étrangères auront l’embarras du choix dès la prochaine rentrée scolaire.

Et pour cause, en plus du français, de l’Anglais, de l’espagnol, de l’italien, de l’allemand et du russe déjà enseignés, ils pourront désormais apprendre le chinois et le coréen.

C’est la ministre de l’Education, Mme Nouria Benghebrit, qui l’a annoncé aujourd’hui dans un entretien accordé à notre confrère le Quotidien d’Oran. La ministre a, tout de même, précisé que les cycles primaire et moyen ne seront pas touchés par ces nouveautés.

« Outre les langues espagnole, italienne, allemande et russe enseignées en filière lettres et langues étrangères, le ministère compte élargir les choix des élèves du secondaire au chinois et au turc et probablement au coréen », a déclaré Mme Benghebrit.

Elle assure tout de même que la langue arabe reste largement dominante dans les trois cycles de l’éducation. « Dans tous les cycles, toutes les matières, en dehors des langues étrangères, se font en langue arabe en sus de la discipline langue arabe ».

La ministre souligne en effet que 100% des matières sont enseignées en arabe pour la 1ère et 2ème années primaires et qu’à partir de la 3ème année primaire l’enseignement en langue arabe occupe 80% des matières enseignées.

Résultat, l’enseignement des matières scientifiques en langues étrangères (français ou anglais) comme réclamé par certains experts n’est pas à l’ordre du jour.

Sur le plan social, la ministre s’est exprimée sur les réserves soulevées par deux syndicats le CLA et le CNAPEST en l’occurrence, à propos de la charte de l’éthique relevant du secteur.

Elle a révélé qu’une rencontre est prévue avec ces deux syndicats auxquels elle assure sa « disponibilité » à résoudre les questions posées « pour peu que la réglementation le permette ».


Le Centre de recherche sur l'information scientifique et technique, créé en mars 1985, réédite ses bonnes performances et préserve sa position de leader au niveau national et du monde arabe, selon le classement webometrics. En 2015, le Cerist a occupé la 3e place africaine. Sa mission principale, c’est de mener toute recherche relative à la création, à la mise en place et au développement d'un système national d'information scientifique et technique.
Le Cerist a été déclaré comme étant un établissement public à caractère scientifique et technologique à vocation intersectorielle, et placé sous la tutelle du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le décret no 03-454 du 1er décembre 2003. Son organisation interne a été fixée et modifiée dans l'arrêté du 2 septembre 2006. En effet, le Cerist est organisé en départements administratifs et techniques et en divisions de recherche. Outre le siège central fixé à Alger, le centre dispose de sites régionaux et de bureaux de liaison répartis géographiquement au niveau de trois pôles principaux du territoire.
Le centre est chargé de la réalisation des programmes de recherche scientifique et de développement technologique dans le domaine de l'information scientifique et technique.
Ses missions sont nombreuses. Il est question de mener toute activité de recherche relative à la création, la mise en place et le développement du système national d'information scientifique et technique, promouvoir la recherche dans les domaines des sciences et des technologies de l'information et de la communication et de participer à leur développement.
Aussi, le Cerist contribue à la coordination et à la mise en œuvre des programmes nationaux d'information scientifique et technique dans un cadre concerté et en liaison avec les secteurs concernés.
D’autre part, le centre spécialisé participe à la modernisation du système documentaire universitaire national par la mise en place, notamment, de bibliothèques virtuelles, et réunit les éléments nécessaires à la constitution de bases de données nationales dans les domaines des sciences et de la technologie et en assurer la diffusion.
F. I.


Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la  Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé que le Colloque international  sur la confection des dictionnaires monolingues en langue amazighe, qui se tient à Béjaïa, fait partie de l'aménagement linguistique du tamazight et il est «essentiel» pour l'unification de cette langue, désormais constitutionnellement officielle.

Il a estimé que ce Colloque, ouvert samedi à l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa, ouvrira de nouvelles possibilités pour le développement de la  langue amazighe, annonçant, à ce propos, la création prochaine d'un centre de recherche sur la langue amazighe au sein de la même université. De son côté, le recteur de l'université Abderrahmane-Mira, le Pr Boualem Saidani, a affirmé que ce Colloque sera une opportunité «inouïe» pour les chercheurs venus de différents pays (Algérie, Maroc, Suisse, France, Italie) pour échanger leurs connaissances et expériences dans le domaine de la lexicographie amazighe.          
Noura Tigziri, membre du Laboratoire de l'aménagement et d'enseignement de la langue amazighe (LAELA), a indiqué, pour sa part, que de nombreux dictionnaires de la langue amazighe ont déjà été publiés, soulignant, dans le même sillage, que «désormais, il faudrait chercher la qualité du contenu plutôt que la quantité». Pour elle, le dictionnaire, qui reste un outil important dans le domaine de l'enseignement, devrait également être disponible sous forme électronique  sur Internet, car, a-t-elle expliqué, «le dictionnaire en ligne est non seulement facile à utiliser, mais également facile d'accès à un grand nombre d'utilisateurs». Elle a affirmé ainsi que c'est dans cette optique que le laboratoire qu'elle dirige à l'université de Tizi Ouzou travaille sur un dictionnaire électronique du tamazight.  
Lors de ce Colloque, dont les travaux se poursuivront jusqu'au 14  mars (aujourd’hui, ndlr) avec un riche programme scientifique, plusieurs universitaires et chercheurs  aborderont différentes problématiques relatives à l'élaboration de dictionnaires monolingues amazighs modernes, comme l'utilisation d'une métalangue amazighe dans la définition des mots et comment traiter les néologismes et lesquels adopter  dans les dictionnaires amazighs.          D’autres thèmes, tels que le classement des unités lexicales dans un  dictionnaire amazigh, ainsi que l'utilisation des nouvelles technologies pour la construction de bases de données lexicales et de dictionnaires  électroniques, seront au menu de ce Colloque.       
   L'ouverture du Colloque, organisé par le Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA), en collaboration avec le LAELA, s'est déroulée en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, du secrétaire général du HCA, Si El-Hachemi Assad, du recteur de l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa ainsi que de représentants des autorités locales.
 


Une rencontre à laquelle ont pris part quelque 200 chefs d’entreprise, professionnels et responsables d’institutions économiques et personnalités politiques.

“Algérie-France, un partenariat d’excellence”, c’est sous ce thème et sous le haut patronage du Premier ministre que s’est ouvert, hier, à l’hôtel Renaissance de Tlemcen, un forum économique organisé à l’initiative de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie-France (Caci-France) et de la délégation du Forum des chefs d’entreprise (FCE) de Tlemcen. Cette rencontre à laquelle ont pris part quelque 200 chefs d’entreprise, professionnels et responsables d’institutions économiques, personnalités politiques, fait suite à la tenue le 11 juin 2015 à Paris du premier symposium économique Algérie-France “initié par les deux présidents Abdelaziz Bouteflika et François Hollande, de leurs gouvernements respectifs, avec pour sujet principal
la dynamique économique algéro-française”.
Partant du constat qu’en 2015, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays avait atteint 10,3 milliards de dollars, en baisse cependant par rapport à 2014 (13,086 milliards de dollars), et que selon les statistiques, 450 firmes françaises sont présentes en Algérie, ayant permis la création de 140 000 emplois dont 40 000 directs, les patrons des entreprises des deux rives ont estimé nécessaire de poursuivre cet effort jugé innovant dans le cadre de la formule “gagnant-gagnant”. Cette démarche, fait-on remarquer, s’inscrit aussi dans la perspective d’en renforcer l’impact économique pour générer une dynamique d’investissement fructueuse de part et d’autre. Opérateurs économiques issus de la communauté algérienne installée en France, chefs d’entreprise algériens et patrons français ont travaillé en ateliers interactifs et de networking pour cibler les principaux objectifs en rapport avec trois thèmes proposés : “Jeunesse et formation : arme de développement”, “La nouvelle économie : la diaspora algérienne : un atout ?” et “Investissement : Tlemcen au rendez-vous ?”. La baisse drastique des revenus tirés de l’exportation du pétrole a occupé une place prépondérante dans les discussions des opérateurs économiques qui ont estimé que cette situation va davantage faire prendre conscience de la nécessité d’orienter à présent les efforts vers une économie hors hydrocarbures en privilégiant aussi le made in Algeria.   “Venez investir et vous investir en Algérie”, a déclaré le wali de Tlemcen à l’adresse de la diaspora soulignant les nombreuses possibilités de partenariat offertes par de nombreux secteurs d’activité comme l’industrie, l’agroalimentaire, la pharmacie, les matériaux de construction, les travaux publics, les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le président de la Caci France, Kaci Aït Yala dira, pour sa part, que “nous ambitionnons de construire à terme un véritable pont économique entre la France et l’Algérie d’une part en mobilisant les 400 000 chefs d’entreprise et cadres de la diaspora algérienne et leurs amis sur les deux rives et, d’autre part, d’impulser une nouvelle dynamique de partenariat entre les PME françaises et algériennes à travers des projets à haute valeur ajoutée”. Il a indiqué, par ailleurs, “que l’axe Paris-Alger doit être à l’image de ce qu’a été l’axe Paris-Berlin après la Seconde Guerre mondiale, un axe structurant pour l’avenir de tout le continent africain qui sera de 1,2 milliard de personnes en 2050”. L’Algérie, a-t-il souligné, sera le “hub” pour aller conquérir le marché africain. À noter qu’il est prévu la mise en place d’un comité de suivi des recommandations émises à l’issue de ce forum.


B. Abdelmadjid


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