Friday, April 26, 2024

lundi, 09 mars 2015 - Université Frère Mentouri - Constantine 1

      L‘université de Batna a organisé hier et avant-hier au niveau de l’auditorium Hadj Lakhdar, les journées d’études nationales sur l’entrepreneuriat destinées à la gent féminine et ayant comme slogan : « Entrepreneuriat au féminin (Jenef), solution de la diversification de l’économie nationale.». Cette manifestation scientifique perçue comme étant une action menée par l’université pour l’émancipation de la femme, vise à renforcer les efforts de l’Etat en matière de lutte contre le chômage et à donner un certain appui à la relance de l’économie nationale en se basant sur l’exploitation des potentialités humaines et principalement les cadres universitaires femmes. En effet, ces dernières constituent la majeure partie des 60.000 étudiants poursuivant leurs études à l’université de Batna et des 12.000 étudiants sortant presque chaque année des instituts avec des diplômes, ce qui explique leur présence en force divers secteurs de la vie active. Les axes principaux de ces journées d’études reposent sur le fait des sensibiliser les étudiantes sur le fait qu’elles peuvent opter pour la création de leur propres entreprises grâce à leurs fonds personnels ou en sollicitant de crédits bancaires. Pour rappel, pas moins de 82 entreprises ont été créées en 2014 par des femmes dans la wilaya de Batna grâce au financement étatique. Dans le cadre global, on note avec satisfaction que bon nombre de femmes au foyer ont réussi à se hisser à un bon niveau, à effectuer un cycle de formation, à créer leurs propres entreprises et leurs propres activités rentables leur permettant de percer au niveau social. En effet, des couturières, à titre d’exemple, ont évolué à tel point qu’elles ont fondé des ateliers de couture, ouvert des boutiques de prêts-à-porter modernes et traditionnels et sont parvenues à créer beaucoup d’emplois pour de jeunes et moins jeunes filles en difficulté. Ainsi et grâce en grande partie aux dispositifs étatiques de lutte contre le chômage tel que l’ANSEJ, celui de la Caisse Nationale d’Assurance Chômage, CNAC, ou celui l’Agence Nationale pour la Gestion du Micro-crédit, ANGEM, et avec un simple diplôme qualifiant des femmes au foyer sont devenues chefs d’entreprises, ce qui peut servir d’exemple à suivre. Des femmes chefs d’entreprises et des cadres versés dans le domaine de l’emploi, sont intervenus pour expliquer aux étudiantes tout ce qui a t rait à la création de micro entreprises en mettant en évidence les secteurs où les femmes peuvent évoluer sans contraintes et sans problèmes tels que celui de la bijouterie, l’hôtellerie, les services, la haute couture et tant d’autres avec un accompagnement souvent assuré par des structures étatiques du début jusqu’à la concrétisation de tel ou tel projet. Des observateurs estiment que le climat des investissements en Algérie offre des opportunités équitables pour l’homme et la femme mais malgré cela, il y a une relative faiblesse de l’entrepreneuriat féminin du fait que bon nombre de citoyens formulent encore des réserves pour ne pas dire voient encore d’un mauvais œil l’accès de la femme au monde des affaires. N. Bakha

Published in La Revue de Presse

     Le travail libère la femme et lui permet de s‘affranchir de nombreuses lourdeurs dans une société de réputation mais en pleine mutation. C’est en tout cas ce que proposent de démontrer les responsables d’agences de type ANEM, ANSEJ et CNAC en matière de création d’entreprises au féminin en montrant le meilleur sans parvenir à occulter le moins bon. Une femme à la tête d’une PME n’est plus un défi à la logique manichéenne dans la mesure ou malgré des écarts encore tranchants, elle arrive à s’accaparer 10 % des projets dans le cadre des investissements CNAC. En effet, sur 4000 projets drivés par cette caisse (ANGEM) 400 sont allés à des femmes entrepreneurs qui ont pu lancer tout un éventail de PME avec au bout l’assurance d’être soutenues par les banques dès lors que « l’affaire tient bien sur des rails » et qu’elles remboursent leurs dettes contractées. De son côté l’ANSEJ a annoncé hier la création de 1060 entreprises ayant généré 2500 emplois permanents sans trop de pertes collatérales. Quant à l’ANGEM dont les crédits sont plafonnés à 10 millions de centimes, elle a fait état de 1772 projets divers. Questionné sur l’éventail des projets financés et leur impact socioéconomique selon les secteurs que les habituels travaux de « Tedjmile » de coiffeuses, la confiserie, la pâtisserie ne sont plus en course ainsi que de nombreuses autres activités de services. L’accent est mis à présent sur « les activités productrices de richesses » que seul permet le développement de la production sous toutes ses formes industrielles ou agricoles ou encore artisanales pourvoyeuses d’emplois. Sont citées également les activités agricoles en milieux rural notamment l’apiculture pratiquée par des dizaines de femmes pour la production du miel et de cire qui fait tant défaut sur les marchés. D’autres femmes se sont lancées dans l’élevage des vaches laitières avec succès contribuant ainsi à atténuer le déficit en matière de lait. Enfin, il est signalé les activités de 6 laboratoires d’analyse créés par des femmes versés dans le contrôle de dizaines de produits aussi bien alimentaires qu’industriels. Preuve est ainsi faite que la femme universitaire ou non peut prétendre à tous les emplois et à toutes les fonctions. Pourtant dans ce plaidoyer sur la réussite des femmes entrepreneurs l’on n’a pas trop insisté sur de nombreux échecs pour des causes diverses. C’est le cas de ces 10 femmes ayant bénéficié de l’opération 100 entreprises par commune qui n’ont jamais pu ouvrir leurs locaux bloqués par des trabendistes et se trouvent à faire face à des crédits bancaires non remboursés. C’est le cas de la petite entreprise versée dans la location de voitures sans chauffeur mise à genou par le nombre d’accidents et la casse des véhicules. Il s’est trouvé une femme pour rappeler que la loi impose aux grandes sociétés (SONELGAZ, etc…) de faire appel aux PME dans la proportion de 20 % mais ce quota imposé est loin d’être respecté. A B.

Published in La Revue de Presse

Réseaux sociaux

Twitter Facebook  |    Instagram |    Youtube |    LinkedIn

 

SDN - المنصات الرقمية

Study in Algeria

Portes Ouvertes


 

 

 

Réseaux sociaux

 Twitter     

 Facebook  

  Instagram

  Youtube 

  LinkedIn

Documentation en Ligne

Système National de Documentation en ligne.



Articles Par Date

« Mars 2015 »
Lun Mar Mer Jeu Mer Sam Dim
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 31          

Université Frères Mentouri Constantine 1

Université Frères Mentouri - Constantine 1 BP, 325 Route de Ain El Bey, Constantine, Algérie, 25017  Téléphone : +213(0)31 81 12 71