lundi, 18 mars 2013 - Université Frère Mentouri - Constantine 1
lundi, 18 mars 2013 13:10

Conseil d’Université

Président:

  • M. DJEKOUN Abdelhamid, Recteur de l’Université Mentouri- Constantine.

 

Membres: 

  • M. BELAOUIRA Foudil, Secrétaire Général.
  • M. MERICHE Messaoud, Chef de Cabinet.
  • Mme. HOBAR, Farida, Vice-Recteur des Relations Extérieures, de la Coopération, de l'Animation, de la Communication et des Manifestations Scientifiques.
  • M. CHECROUD Saïd, Vice -Recteur de la Formation Supérieure
    de la Post Graduation, de l'Habilitation Universitaire et de la Recherche Scientifique.
  • M. FEKOUS M’Barek, Vice- Recteur du Développement, de la
    Prospective et de l'Orientation.
  • M. Aïdaoui Hassen, Doyen de la Faculté de Médecine
  • M. BENGHALIA Abdelmadjid, Doyen de la Faculté des Sciences de l'Ingénieur.
  • M. BENSLAMA Rebaï, Doyen de la Faculté des Lettres et des Langues.
  • M. DEHIMET Laïd, Doyen de la Faculté des Sciences de la Nature et de la vie.
  • M. GHEMMOUH Abdelmadjid, Doyen de la Faculté de Droit
  • M.GHOUATI Saleh, Doyen de la Faculté des Sciences Exactes
  • M. KHROUF Abdelhamid, Doyen de la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences Sociales.
  • M. MOUSSAOUI Abdennour, Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et des Sciences de Gestion.
  • M. REHAM Djamel, Doyen de la Faculté des Sciences de la Terre de la Géographie et de l'Aménagement du Territoire.
  • M. BOUDJELLAL Abdelghani, Directeur de l'INATAA.
  • M. ELMECHTA Med Mourad, Directeur de la Bibliothèque
    Universitaire Centrale.
lundi, 18 mars 2013 13:10

Conseil d’Université

Président:

  • M. DJEKOUN Abdelhamid, Recteur de l’Université Mentouri- Constantine.

 

Membres: 

  • M. BELAOUIRA Foudil, Secrétaire Général.
  • M. MERICHE Messaoud, Chef de Cabinet.
  • Mme. HOBAR, Farida, Vice-Recteur des Relations Extérieures, de la Coopération, de l'Animation, de la Communication et des Manifestations Scientifiques.
  • M. CHECROUD Saïd, Vice -Recteur de la Formation Supérieure
    de la Post Graduation, de l'Habilitation Universitaire et de la Recherche Scientifique.
  • M. FEKOUS M’Barek, Vice- Recteur du Développement, de la
    Prospective et de l'Orientation.
  • M. Aïdaoui Hassen, Doyen de la Faculté de Médecine
  • M. BENGHALIA Abdelmadjid, Doyen de la Faculté des Sciences de l'Ingénieur.
  • M. BENSLAMA Rebaï, Doyen de la Faculté des Lettres et des Langues.
  • M. DEHIMET Laïd, Doyen de la Faculté des Sciences de la Nature et de la vie.
  • M. GHEMMOUH Abdelmadjid, Doyen de la Faculté de Droit
  • M.GHOUATI Saleh, Doyen de la Faculté des Sciences Exactes
  • M. KHROUF Abdelhamid, Doyen de la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences Sociales.
  • M. MOUSSAOUI Abdennour, Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et des Sciences de Gestion.
  • M. REHAM Djamel, Doyen de la Faculté des Sciences de la Terre de la Géographie et de l'Aménagement du Territoire.
  • M. BOUDJELLAL Abdelghani, Directeur de l'INATAA.
  • M. ELMECHTA Med Mourad, Directeur de la Bibliothèque
    Universitaire Centrale.
lundi, 18 mars 2013 13:09

Rectorat

Nommé par décret présidentiel du 17 rabia el aouel 1419 correspondant au 17 juillet 1998, le Professeur Abdelhamid  DJEKOUN est  "ordonnateur principal du budget". Responsable du fonctionnement général de l’université dans le respect des prérogatives des autres organes,

  • Il exerce notamment l’autorité sur l’ensemble du personnel,
  • Veille à l’application de la législation et de la réglementation en vigueur en matière d’enseignement et de scolarité,
  • Prend toute mesure propre à améliorer les activités de formation et de recherche de l’université dans le respect des attributions de ses autres organes,
  • Il est responsable du maintien de l’ordre et de la discipline dans l’enceinte de l’université,
  • Délivre les diplômes, par délégation du Ministre de l’Enseignement Supérieur ….».

( cf . décret exécutif n°03-279 du 24 Joumada Ethania 1424 correspondant au 23 août 2003fixant les missions et les règles particulières d’organisation et de fonctionnement de l’université )

Contacts secretariat :

  • téléphone: 031 81 88 92
  • fax: 031 81 87 11

Cabinet du recteur:

  • Mr MERICHE Mesaoud   téléphone / fax : 031 81 87 00 

Vices recteurs

Secrétariat Général

  • géré par Mr. BELAOUIRA Foudil - Administrateur Principal –
lundi, 18 mars 2013 13:09

Rectorat

Nommé par décret présidentiel du 17 rabia el aouel 1419 correspondant au 17 juillet 1998, le Professeur Abdelhamid  DJEKOUN est  "ordonnateur principal du budget". Responsable du fonctionnement général de l’université dans le respect des prérogatives des autres organes,

  • Il exerce notamment l’autorité sur l’ensemble du personnel,
  • Veille à l’application de la législation et de la réglementation en vigueur en matière d’enseignement et de scolarité,
  • Prend toute mesure propre à améliorer les activités de formation et de recherche de l’université dans le respect des attributions de ses autres organes,
  • Il est responsable du maintien de l’ordre et de la discipline dans l’enceinte de l’université,
  • Délivre les diplômes, par délégation du Ministre de l’Enseignement Supérieur ….».

( cf . décret exécutif n°03-279 du 24 Joumada Ethania 1424 correspondant au 23 août 2003fixant les missions et les règles particulières d’organisation et de fonctionnement de l’université )

Contacts secretariat :

  • téléphone: 031 81 88 92
  • fax: 031 81 87 11

Cabinet du recteur:

  • Mr MERICHE Mesaoud   téléphone / fax : 031 81 87 00 

Vices recteurs

Secrétariat Général

  • géré par Mr. BELAOUIRA Foudil - Administrateur Principal –
lundi, 18 mars 2013 13:02

Historique

D’une simple annexe vers une université moderne et pluridisciplinaire à travers des réalisations remarquables.

C’est le 29 mars 1968 que fut posée, par le Président Houari BOUMEDIENE, la première pierre de l’université de Constantine dont « l’acte de naissance » officiel fut l’ordonnance n°69.56 du 17 juin 1969. Pour rappel, le centre universitaire de Constantine  a été institué par le décret de 1961 signé par le Président de la République Française et portant création en Algérie de deux  centres universitaires : l’un à Oran et l’autre à Constantine.

Cependant, il  faut savoir que l’enseignement supérieur à Constantine a débuté avant la création de ce centre universitaire avec l’ouverture, en 1958, d’une annexe de Faculté de Droit de l’Université d’Alger. Cette  structure, installée à l’Université Populaire (actuellement Abdelhamid BENBADIS situé derrière la Grande Poste au centre ville), assurait aux étudiants constantinois, inscrits auprès de l’Université l’enseignement théorique des deux premières années de licence en droit et la préparation du diplôme de capacité en droit.

En 1961, le centre Universitaire s’étoffe et comporte alors 04 (quatre) unités pédagogiques.

  • L’Ecole de Médecine et de Pharmacie au sein de l’hôpital.
  • Le Collège Littéraire installé à la Médersa.
  • Le Collège Scientifique, implanté au centre de formation professionnel à Bellvue.
  • L’Institut d’Etudes Juridiques situé à l’université populaire.

Au lendemain de l’indépendance, à la rentrée universitaire de 1962, la formation supérieure sera dispensée à Constantine dans quelques spécialités bien précises, telles que les Lettres et les Langues, les Sciences Exactes, la Médecine et la Pharmacie.  Elle demeurait toujours assurée sous la tutelle pédagogique des facultés relevant de l’université  d’Alger. Les étudiants,  peu nombreux à l’époque, étaient  encadrés par des enseignants recrutés en majorité sous statut de coopérant technique et bénéficiaient de très peu de moyens didactiques tels la documentation et le matériel scientifique d’expérimentation, de démonstration et de recherche.

Mais la volonté des pouvoirs publics et l’engagement de certains hommes et, à  leur tête, Mohamed Seddik Benyahia, Ministre de l’enseignement supérieur, auront vite fait de changer cette situation qui sera marqué par le lancement du gigantesque chantier de l’Université de Constantine selon les plans  élaborés par le célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer. Sur 140.000 mètres carrés, devaient être livrés rapidement 4000 places pédagogiques et 4 amphithéâtres en engloutissant  11.400 mètres cubes de béton. C’est de là que débute la pleine expansion de  l’université de Constantine, avec à sa tête Amar Bendali, premier  recteur, et comme responsable  de chantier Slimane Zouaghi, la réalisation étant confiée à l’entreprise publique ECOTEC.

 

Ce fut aussi l’âge d’or de la refonte de l’enseignement supérieur dans la perspective d’une université moderne et d’une Algérianisation progressive de l’encadrement.

L’année universitaire 1969-1970 est marquée par l’occupation du bloc des lettres, tandis que l’administration de l’université quitte la Médersa pour s’installer dans la Tour Administrative en Avril 1973. Durant cette période l’université connait une croissance en cadence très rapide, marquée par les différentes étapes notamment :

                -1969-1972 : Naissance de 05 Facultés, à savoir: Lettres et Sciences Humaines, Droit, Sciences Administratives et Sciences Economiques, Médecine, Sciences Exactes et Biologie.

                -1973-1978 : rentrée en plain-pied dans la réforme de l’enseignement supérieur et création de 12 instituts :

  1. Droit et Sciences Administratives
  2. Sciences Economiques
  3. Sciences Sociales
  4. Lettres et Culture Arabes
  5. Langues Vivantes Etrangères
  6. Biologie
  7. Médecine
  8. Mathématiques
  9. Physique
  10. Chimie
  11. Sciences de la Terre
  12. Architecture, Urbanisme et Construction

C’est durant cette étape très importante que l’université de Constantine se voit dotée d’importants moyens pédagogiques et de matériel  scientifique, tandis que  l’arabisation de certaines filières progresse très rapidement.

                -1979-1985 : on assiste au développement des autres campus, tels que celui de Slimane ZOUAGHI accueillant dans un premier temps l’institut des Sciences de la Terre et l'institut National d’Alimentation et de Technologie Alimentaire (INATAA). Cette même période verra l’installation de la faculté de Médecine au campus du chalet des pins.

-1985-1990: l’accent sera mis sur  d’autres campus tels le campus Ahmed HAMANI (qui reçoit l’institut d’Architecture) et  le lancement  d’autres spécialités, avec la création des instituts de Génie Civil et d’Electronique notamment.

 -1990-1995: d’autre campus seront développés ; ce sera le cas du campus Lakhdar KHOUIL, installé dan l’ex-centre de Formation Administrative, avec les instituts des Sciences Sociales, de Bibliothéconomie, de Psychologie et des Sciences de l’Education. C’est aussi  durant cette période que se développe le campus  Chaabet Erssas, véritable pôle technologique avec les instituts de technologie et des Sciences Exactes, de Génie Mécanique et de Chimie Industrielle. Enfin, l’institut des Sciences Vétérinaires sera installé au Khroub. Cette répartition spatiale ne restera jamais figée et, en fonction des nécessites du moment et surtout en fonction de la réception de nouvelles infrastructures, il sera procédé à un redéploiement spatial des formations. C’est ainsi que les instituts de Mathématique et d’Education Physique et Sportive seront installés au campus Ahmed HAMANI, tandis que l’INATAA récupérera l’institut de technologie du matériel agricole (ITMA) sis route de Sétif.

 

Une partie de l’institut de Droit, en particulier le département des Sciences Politiques sera installée au campus ZOUAHGI, tandis que l’institut des Sciences Economiques délocalisera son cycle court vers le centre de formation régional sur le plateau du Mansourah rétrocédé par l’Education Nationale. Enfin, l’ex institut National de Formation des cadres, anciennement sous tutelle du ministère de  la jeunesse et des sports, abritera le département de bibliothéconomie. Parallèlement, une batterie de textes législatifs et réglementaires a été promulguée en vue de préciser l’organisation et le fonctionnement de l’université de Constantine. Il serait fastidieux de les rappeler tous, néanmoins, parmi  les plus marquants, on peut citer :

  • Le décret n° 94.213 du 18 août 1984 fixe le nombre et la vocation des instituts composant l’université de Constantine, à savoir :
  1. Un institut d’Electronique
  2. Un institut de Génie civil
  3. Un institut d’Architecture
  4. Un institut d’Informatique
  5. Un institut des Sciences Economiques
  6. Un institut des Sciences Juridiques et Administratives
  7. Un institut de Sociologie
  8. Un institut de Psychologie et des Sciences de l’Education
  9. Un institut des Langues et Littérature Arabes
  10. Un institut des Langue étrangères
  11. Un institut de Bibliothéconomie
  12. Un institut des Sciences Vétérinaires
  13. Un institut des Sciences de la Nature
  14. Un institut des Sciences de la Terre
  • Par arrêté ministériel n°136 du 12 décembre 1997, l’université de Constantine prit le nom d’Université Mentouri de Constantine et la cérémonie de baptisation eut  lieu le 16 Avril 1998.  L’année 1998 consacre le développement de la recherche avec le début de la mise en place des laboratoires.
  • Par décret exécutif n°98.386 du 13 Chaabane 1419 correspondant au 12 décembre 1998 modifiant le décret du 12 aoûte 1984 relatif au fonctionnement de l’Université de Constantine, il  est créé, au sein de l’Université Mentouri, les huit facultés suivantes :
  1. Faculté des Sciences de  l’Ingénieur
  2. Faculté de Médecine
  3. Faculté de Droit
  4. Faculté des Sciences Economiques et Sciences de Gestion
  5. Faculté des Sciences Humaines et Sciences Sociales
  6. Faculté des Lettres et Langues
  7. Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire.
  8.   Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie

Il convient de signaler que la faculté de Droit et la faculté des Sciences Economiques et Sciences de Gestion seront installées, dès la rentrée universitaire 2000-2001, dans la nouvelle structure pédagogique du campus Tidjani HEDDAM.

 

 

L’année 2000 verra la pose de la première pierre du pôle universitaire de la Nouvelle Ville Ali MENDJELLI qui aboutira à la construction de 02 campus, tandis qu’en 2003 seront lancés les travaux de réalisation du Centre National de Recherche en Biotechnologie sur ce même site. Dans le cadre de la restructuration proposée par le Rectorat, le décret exécutif n°06.111 du 11 Safar 1427 correspondant au 11 mars 2006 modifiant et complétant le décret n°84-213 du 18 août 1984 relatif à l’organisation et au fonctionnement de l’Université de Constantine fixe le nombre de la vocation actuelle des facultés et instituts composant l’université de Constantine comme suit :

  1. Faculté des Sciences Exactes
  2. Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
  3. Faculté des Sciences de l’ingénieur
  4. Faculté des Médecine
  5. Faculté de Droit
  6. Faculté des Sciences Economiques et Sciences de Gestion
  7. Faculté des Science Humaines et Sciences Sociales
  8. Faculté des Lettres et des Langues
  9. Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire
  10. Institut de la Nutrition et de l’Alimentation et des Technologies Agro-Alimentaires

Enfin, la réception de nouvelles infrastructures sur le pôle universitaire de la nouvelle ville Ali MENDJELI donnera l’occasion à la faculté des Sciences Economiques et Sciences de  Gestion de rejoindre son nouveau campus des la rentrée universitaire 2004-2005, tandis que la Faculté des Sciences Humaines et Sciences Sociales occupera le sien en septembre 2006. D’un autre coté, les réalisations seront appelées à se multiplier et c’est dans cette logique qu’a été posée, le 16 Avril 2007, la première pierre de la nouvelle ville universitaire au sud-ouest de l’aéroport Mohamed BOUDIAF, destinée à accueillir 52 000 places pédagogiques organisées en grandes écoles.

Parallèlement à ces réalisations, l’université Mentouri lance le chantier de la réforme de l’enseignement supérieur avec la mise en place du nouveau système (Licence, Master, Doctorat) à partir de l’année universitaire 2004-2005 et entame, dès la présente année universitaire, la mise en place des formations Master. Cette dynamique, soutenue par les moyens financiers importants consentis par les pouvoirs publics, permettra sans doute à l’université Mentouri  de répondre aux défis du développement et de l’évolution rapide des Sciences et des Technologies, et d’assumer avec ses partenaires, son rôle moteur dans le développement d’une économie fondée sur la connaissance.

En Décembre 2012 l'université Constantine 1 est créer.

lundi, 18 mars 2013 13:02

Historique

D’une simple annexe vers une université moderne et pluridisciplinaire à travers des réalisations remarquables.

C’est le 29 mars 1968 que fut posée, par le Président Houari BOUMEDIENE, la première pierre de l’université de Constantine dont « l’acte de naissance » officiel fut l’ordonnance n°69.56 du 17 juin 1969. Pour rappel, le centre universitaire de Constantine  a été institué par le décret de 1961 signé par le Président de la République Française et portant création en Algérie de deux  centres universitaires : l’un à Oran et l’autre à Constantine.

Cependant, il  faut savoir que l’enseignement supérieur à Constantine a débuté avant la création de ce centre universitaire avec l’ouverture, en 1958, d’une annexe de Faculté de Droit de l’Université d’Alger. Cette  structure, installée à l’Université Populaire (actuellement Abdelhamid BENBADIS situé derrière la Grande Poste au centre ville), assurait aux étudiants constantinois, inscrits auprès de l’Université l’enseignement théorique des deux premières années de licence en droit et la préparation du diplôme de capacité en droit.

En 1961, le centre Universitaire s’étoffe et comporte alors 04 (quatre) unités pédagogiques.

  • L’Ecole de Médecine et de Pharmacie au sein de l’hôpital.
  • Le Collège Littéraire installé à la Médersa.
  • Le Collège Scientifique, implanté au centre de formation professionnel à Bellvue.
  • L’Institut d’Etudes Juridiques situé à l’université populaire.

Au lendemain de l’indépendance, à la rentrée universitaire de 1962, la formation supérieure sera dispensée à Constantine dans quelques spécialités bien précises, telles que les Lettres et les Langues, les Sciences Exactes, la Médecine et la Pharmacie.  Elle demeurait toujours assurée sous la tutelle pédagogique des facultés relevant de l’université  d’Alger. Les étudiants,  peu nombreux à l’époque, étaient  encadrés par des enseignants recrutés en majorité sous statut de coopérant technique et bénéficiaient de très peu de moyens didactiques tels la documentation et le matériel scientifique d’expérimentation, de démonstration et de recherche.

Mais la volonté des pouvoirs publics et l’engagement de certains hommes et, à  leur tête, Mohamed Seddik Benyahia, Ministre de l’enseignement supérieur, auront vite fait de changer cette situation qui sera marqué par le lancement du gigantesque chantier de l’Université de Constantine selon les plans  élaborés par le célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer. Sur 140.000 mètres carrés, devaient être livrés rapidement 4000 places pédagogiques et 4 amphithéâtres en engloutissant  11.400 mètres cubes de béton. C’est de là que débute la pleine expansion de  l’université de Constantine, avec à sa tête Amar Bendali, premier  recteur, et comme responsable  de chantier Slimane Zouaghi, la réalisation étant confiée à l’entreprise publique ECOTEC.

 

Ce fut aussi l’âge d’or de la refonte de l’enseignement supérieur dans la perspective d’une université moderne et d’une Algérianisation progressive de l’encadrement.

L’année universitaire 1969-1970 est marquée par l’occupation du bloc des lettres, tandis que l’administration de l’université quitte la Médersa pour s’installer dans la Tour Administrative en Avril 1973. Durant cette période l’université connait une croissance en cadence très rapide, marquée par les différentes étapes notamment :

                -1969-1972 : Naissance de 05 Facultés, à savoir: Lettres et Sciences Humaines, Droit, Sciences Administratives et Sciences Economiques, Médecine, Sciences Exactes et Biologie.

                -1973-1978 : rentrée en plain-pied dans la réforme de l’enseignement supérieur et création de 12 instituts :

  1. Droit et Sciences Administratives
  2. Sciences Economiques
  3. Sciences Sociales
  4. Lettres et Culture Arabes
  5. Langues Vivantes Etrangères
  6. Biologie
  7. Médecine
  8. Mathématiques
  9. Physique
  10. Chimie
  11. Sciences de la Terre
  12. Architecture, Urbanisme et Construction

C’est durant cette étape très importante que l’université de Constantine se voit dotée d’importants moyens pédagogiques et de matériel  scientifique, tandis que  l’arabisation de certaines filières progresse très rapidement.

                -1979-1985 : on assiste au développement des autres campus, tels que celui de Slimane ZOUAGHI accueillant dans un premier temps l’institut des Sciences de la Terre et l'institut National d’Alimentation et de Technologie Alimentaire (INATAA). Cette même période verra l’installation de la faculté de Médecine au campus du chalet des pins.

-1985-1990: l’accent sera mis sur  d’autres campus tels le campus Ahmed HAMANI (qui reçoit l’institut d’Architecture) et  le lancement  d’autres spécialités, avec la création des instituts de Génie Civil et d’Electronique notamment.

 -1990-1995: d’autre campus seront développés ; ce sera le cas du campus Lakhdar KHOUIL, installé dan l’ex-centre de Formation Administrative, avec les instituts des Sciences Sociales, de Bibliothéconomie, de Psychologie et des Sciences de l’Education. C’est aussi  durant cette période que se développe le campus  Chaabet Erssas, véritable pôle technologique avec les instituts de technologie et des Sciences Exactes, de Génie Mécanique et de Chimie Industrielle. Enfin, l’institut des Sciences Vétérinaires sera installé au Khroub. Cette répartition spatiale ne restera jamais figée et, en fonction des nécessites du moment et surtout en fonction de la réception de nouvelles infrastructures, il sera procédé à un redéploiement spatial des formations. C’est ainsi que les instituts de Mathématique et d’Education Physique et Sportive seront installés au campus Ahmed HAMANI, tandis que l’INATAA récupérera l’institut de technologie du matériel agricole (ITMA) sis route de Sétif.

 

Une partie de l’institut de Droit, en particulier le département des Sciences Politiques sera installée au campus ZOUAHGI, tandis que l’institut des Sciences Economiques délocalisera son cycle court vers le centre de formation régional sur le plateau du Mansourah rétrocédé par l’Education Nationale. Enfin, l’ex institut National de Formation des cadres, anciennement sous tutelle du ministère de  la jeunesse et des sports, abritera le département de bibliothéconomie. Parallèlement, une batterie de textes législatifs et réglementaires a été promulguée en vue de préciser l’organisation et le fonctionnement de l’université de Constantine. Il serait fastidieux de les rappeler tous, néanmoins, parmi  les plus marquants, on peut citer :

  • Le décret n° 94.213 du 18 août 1984 fixe le nombre et la vocation des instituts composant l’université de Constantine, à savoir :
  1. Un institut d’Electronique
  2. Un institut de Génie civil
  3. Un institut d’Architecture
  4. Un institut d’Informatique
  5. Un institut des Sciences Economiques
  6. Un institut des Sciences Juridiques et Administratives
  7. Un institut de Sociologie
  8. Un institut de Psychologie et des Sciences de l’Education
  9. Un institut des Langues et Littérature Arabes
  10. Un institut des Langue étrangères
  11. Un institut de Bibliothéconomie
  12. Un institut des Sciences Vétérinaires
  13. Un institut des Sciences de la Nature
  14. Un institut des Sciences de la Terre
  • Par arrêté ministériel n°136 du 12 décembre 1997, l’université de Constantine prit le nom d’Université Mentouri de Constantine et la cérémonie de baptisation eut  lieu le 16 Avril 1998.  L’année 1998 consacre le développement de la recherche avec le début de la mise en place des laboratoires.
  • Par décret exécutif n°98.386 du 13 Chaabane 1419 correspondant au 12 décembre 1998 modifiant le décret du 12 aoûte 1984 relatif au fonctionnement de l’Université de Constantine, il  est créé, au sein de l’Université Mentouri, les huit facultés suivantes :
  1. Faculté des Sciences de  l’Ingénieur
  2. Faculté de Médecine
  3. Faculté de Droit
  4. Faculté des Sciences Economiques et Sciences de Gestion
  5. Faculté des Sciences Humaines et Sciences Sociales
  6. Faculté des Lettres et Langues
  7. Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire.
  8.   Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie

Il convient de signaler que la faculté de Droit et la faculté des Sciences Economiques et Sciences de Gestion seront installées, dès la rentrée universitaire 2000-2001, dans la nouvelle structure pédagogique du campus Tidjani HEDDAM.

 

 

L’année 2000 verra la pose de la première pierre du pôle universitaire de la Nouvelle Ville Ali MENDJELLI qui aboutira à la construction de 02 campus, tandis qu’en 2003 seront lancés les travaux de réalisation du Centre National de Recherche en Biotechnologie sur ce même site. Dans le cadre de la restructuration proposée par le Rectorat, le décret exécutif n°06.111 du 11 Safar 1427 correspondant au 11 mars 2006 modifiant et complétant le décret n°84-213 du 18 août 1984 relatif à l’organisation et au fonctionnement de l’Université de Constantine fixe le nombre de la vocation actuelle des facultés et instituts composant l’université de Constantine comme suit :

  1. Faculté des Sciences Exactes
  2. Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
  3. Faculté des Sciences de l’ingénieur
  4. Faculté des Médecine
  5. Faculté de Droit
  6. Faculté des Sciences Economiques et Sciences de Gestion
  7. Faculté des Science Humaines et Sciences Sociales
  8. Faculté des Lettres et des Langues
  9. Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire
  10. Institut de la Nutrition et de l’Alimentation et des Technologies Agro-Alimentaires

Enfin, la réception de nouvelles infrastructures sur le pôle universitaire de la nouvelle ville Ali MENDJELI donnera l’occasion à la faculté des Sciences Economiques et Sciences de  Gestion de rejoindre son nouveau campus des la rentrée universitaire 2004-2005, tandis que la Faculté des Sciences Humaines et Sciences Sociales occupera le sien en septembre 2006. D’un autre coté, les réalisations seront appelées à se multiplier et c’est dans cette logique qu’a été posée, le 16 Avril 2007, la première pierre de la nouvelle ville universitaire au sud-ouest de l’aéroport Mohamed BOUDIAF, destinée à accueillir 52 000 places pédagogiques organisées en grandes écoles.

Parallèlement à ces réalisations, l’université Mentouri lance le chantier de la réforme de l’enseignement supérieur avec la mise en place du nouveau système (Licence, Master, Doctorat) à partir de l’année universitaire 2004-2005 et entame, dès la présente année universitaire, la mise en place des formations Master. Cette dynamique, soutenue par les moyens financiers importants consentis par les pouvoirs publics, permettra sans doute à l’université Mentouri  de répondre aux défis du développement et de l’évolution rapide des Sciences et des Technologies, et d’assumer avec ses partenaires, son rôle moteur dans le développement d’une économie fondée sur la connaissance.

En Décembre 2012 l'université Constantine 1 est créer.

lundi, 18 mars 2013 12:41

Le temps des énergies renouvelables

Le temps des énergies renouvelables a une redéfinition des besoins et des modes de consommation, car les risques d'épuisement des ressources non renouvelables tels que le pétrole, le gaz naturel et le charbon sont largement exploités . Les énergies renouvelables ont de grandes ressources en énergies fossiles, mais également un potentiel important en énergies renouvelables énergie solaire, géothermie, biomasse, énergie éolienne et électricité hydraulique . Une utilisation massive des énergies renouvelables est envisagée en Algérie, car la part de ces énergies dans le bilan énergétique national pour les prochaines années a atteint un niveau élevé de demande d'énergie, particulièrement pour l'électricité(2)  . Par ailleurs, la pression environnementale mondiale sur le champ économique et social, est exercée à travers les conventions internationales, les normes et les directives contraignantes, particulièrement dans le domaine des énergies fossiles à l'utilisation des énergies renouvelables. La loi algérienne du 28 juillet 1999 sur la maîtrise de l'énergie à la promotion des énergies renouvelables à la mise en place d'une industrie des énergies renouvelables La loi sur les énergies renouvelables, votée en 2004, fixe à 10% la part du solaire et de l'éolien dans le bilan énergétique national à atteindre en 2020|à une concurrence des autres sources d'énergies, notamment les énergies renouvelables avec le pétrole et le gaz d'ici 2020, compte tenu de l'effondrement prévisible de la filière nucléaire Les investissements pour les énergies renouvelables intéressé aux énergies renouvelables en Algérie, où une véritable révolution de plus en plus d'investisseurs du secteur privé, car le marché des énergies renouvelables un créneau particulier, notamment dans l'énergie solaire thermique Énergies nouvelles et partenariat annoncé par le biais du ministère de l'Energie et des Mines le lancement d'un programme ambitieux pour les énergies nouvelles à hauteur de 30 à 40% des énergies renouvelables dans la production globale d'énergie nécessaire pour la production de 22 000 mégawatts d'électricité de sources renouvelables, notamment le solaire et l'éolienne, pour le marché intérieur avec le développement des énergies vertes Le programme des énergies renouvelables, dévoilé par les responsables du secteur Le partenariat dans le domaine des énergies renouvelables quelque chose au programme national de développement des énergies renouvelables|l'envol d'un partenariat à long terme avec les initiateurs de ce projet d'énergie solaire affirmé le ministre de l'Energie et des Mines devant le premier responsable de Desertec Selon le ministre de l'Energie, «ce partenariat en train d'étudier la possibilité de participer au financement des projets de production d'énergie renouvelable dans les pays de la rive sud de la Méditerranée, destinés à l'exportation tout juste de déterminer les formes d'un partenariat gagnant-gagnant dans le secteur des énergies renouvelables en clarifiant les conditions juridiques et les aspects commerciaux par une approche pragmatique et progressive qualifiées d'énergie d'avenir au motif énergies traditionnelles, les énergies renouvelables pour vocation, à terme, à compléter les énergies fossiles sur la capacité de l'homme de tirer profit des énergies renouvelables, signe de responsabilité et de développement durable|L'intérêt pour ces énergies, présentées souvent comme nouvelles Face aux perspectives de réchauffement climatique, de rareté à moyen et long termes des énergies fossiles et corrélativement de l'augmentation de leur coût, un champ d'investigation scientifique nouveau logique, si la question des énergies renouvelables le droit des énergies renouvelables opportun, voire nécessaire, d'adopter une approche juridique dans les études sur les énergies renouvelables pour voir quelles les règles de droit applicables à ces énergies et tenter de répondre à toutes les questions Les énergies renouvelables, éolienne terrestre ou en off-shore, solaire thermique ou photovoltaïque, hydraulique et biomasse ces énergies renouvelables applicables aux autres énergies exceptionnel, la règle de droit, en général, étant, en effet, le plus souvent adaptée à la spécificité de ces énergies et aux problématiques nouvelles sur le droit des sources d'énergies renouvelables pour déterminer le statut juridique de la ressource, son cadre juridique d'exploitation en prenant en compte le droit du sol et le droit de l'environnement Le droit du marché des énergies renouvelables pour déterminer le soutien public aux énergies renouvelables et la fixation de la planification du développement des énergies renouvelables, en fonction de l'action sur l'offre et la demande en énergies renouvelables ces énergies renouvelables, à partir de lois et règlements élaborés installés et les interconnexions possibles avec l'Europe demanderesse d'énergie|L'élaboration d'un droit des énergies renouvelables fondamentale pour pouvoir cerner ce secteur vital en pleine expansion, appelé à compléter le secteur traditionnel des énergies fossiles, pétrole et gaz Le besoin de l'Algérie de légiférer dans le domaine des énergies renouvelables L'exploitation industrielle des sources renouvelables d'énergies étant nouvelles Dans de nombreux pays, le droit de l'énergie un vide juridique ostensible dans le domaine des énergies renouvelables et des économies d'énergie|l'exploitation du pétrole, du gaz naturel et du charbon, l'encouragement de l'utilisation de l'énergie nucléaire, ainsi qu'aux systèmes Aujourd'hui, le besoin de développer les énergies renouvelables état de la réglementation sur l'énergie possible de parvenir à une résolution efficace des problèmes posés par les changements climatiques sans que l'utilisation mondiale de l'énergie un rôle éminemment important, sans pour autant remplacer les autres moyens de promouvoir les nouvelles énergies telles que l'éducation, les mesures fiscales et les progrès technologiques énergies nouvelles en engageant des réformes juridiques de fond, nécessaires pour envisager le long terme et créer un cadre juridique, stable et durable dont les générations futures engagé à atteindre dans le domaine des énergies renouvelables lors de la conférence internationale sur l'énergie tenue à Alger le 4 novembre 2012, le ministre algérien de l'Energie et des Mines affirmé que «la consommation nationale d'énergie Thèse de doctorat d'Etat en sciences économiques,

sous la direction du Pr A. Kerdoun, Université de Constantine, 2010|Azzouz Kerdoun

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lundi, 18 mars 2013 12:18

Le sable siliceux en Algérie

LE SABLE SILICEUX

Toute construction et tout ouvrage de travaux publics nécessitent pour leur réalisation, outre le ciment, les agrégats, et l’eau, du sable en proportion adaptée, selon l’ouvrage envisagé.

Selon sa teneur en silice, le sable est utilisé dans d’autres domaines tels que la verrerie, la fonderie, etc..., qu’on appelle sable siliceux ou sable industriel.

C’est quoi le sable ?

Le terme sable est généralement utilisé pour désigner un mélange de grains meuble n’ayant aucune cohésion et dont la dimension des grains est généralement comprise entre 0,062 et 5 mm. Du point de vue géologique, le terme sable recouvre deux aspects : un aspect granulométrique (taille des grains) et un aspect minéralogique (nature minéralogique des grains). Une particule individuelle est appelée grain de sable.

Le sable peut avoir une origine naturelle ou artificielle ; d’origine naturelle, il provient de la désagrégation naturelle de roches au cours de leur processus d’érosion, artificiel, il est obtenu par broyage de roches massives après des opérations de concassage et de criblage, il est appelé aussi sable de carrière, il est caractérisé par des grains aux aspérités marquées.

La composition du sable varie d’un endroit à l’autre selon la nature des roches. Dans l’industrie du verre, de la fonderie et d’autres domaines, le sable recherché est celui qui a une grande teneur en silice (voir encadré), un bon classement et des grains arrondis ou subarrondis : sont appelés sables siliceux ou sables industriels.

Le sable siliceux

L’industrie du verre et de la fonderie à besoin de gisements de sable qui possède une très haute teneur en silice dépassant 98 %, un bon classement, et des grains arrondis ou subarrondis ; ces sables peuvent être lavés, traités, tamisés et purifiés pour répondre aux exigences des consommateurs.

Utilisation : (Principales applications industrielles)

Les principales applications de sables siliceux sont : la verrerie, la fonderie, le bâtiment, l’électrométallurgie, la céramique, la chimie, les peintures les charges minérales, la fibre de verre, les colles, la filtration, les sports et loisirs, les abrasifs, etc...

La verrerie et la fonderie utilisent plus de 80 % de sable siliceux extraits à travers le monde.

En verrerie, la teneur en silice doit être supérieure à 99 %, celle destinée pour la fonderie, doit être supérieure à 98 %. Pour l’industrie de la verrerie, il n’y a pas de produit de substitution aux sables siliceux industriels.

Exploitation, traitement et valorisation des sables siliceux

Le sable siliceux est exploité dans des carrières à ciel ouvert ou dans des sablières. Le produit extrait doit subir, avant sa commercialisation et son utilisation finale, un important traitement dont l’objectif est d’augmenter sa teneur en silice, de réduire toutes les impuretés et d’obtenir une granulométrie optimale requise pour une utilisation finale.

A la fin du traitement, le sable peut être commercialisé à l’état humide ou être séché.

Suivant les applications et les exigences des utilisateurs, il est fait appel à différents moyens de traitement. Ces traitements dépendent de la nature des produits bruts et de la qualité du produit recherché. Pour sa valorisation, le sable siliceux extrait de la carrière ; après l’homogénéisation, subira un important traitement qui comprendra l’un ou plusieurs des procédés suivants :

- 1 Prétraitement (débourbage et lavage primaire) élimination de la fraction argileuse.
- 2 Criblage : Triage mécanique du sable par grosseur des grains.

- 3 Attrition : (attrition= action de deux corps durs qui s’usent par frottement.) Elle se fait par voie humide et permet de séparer toutes les incrustations ferreuses ou argileuses des grains de quartz.

- 4 Lavage secondaire suivi de classification granulonnétrique : Cette phase permet d’éliminer toutes les impuretés restantes de la phase précédente

- 5. Flottation : Elle se fait par voie humide dans des cellules de flottation, et permet de séparer et d’éliminer tous les oxydes de fer libérés restants

- 6. Essorage et séchage : Se fait par voie thermique et permet d’éliminer toute l’eau

- 7. Traitements supplémentaires : se fait par voie sèche et permet d’éliminer certains minéraux lourds contenant du fer.

A la fin de ce traitement, on obtient un produit marchand : Pour la verrerie : les spécifications dépendent de la qualité du sable (produit marchand) : verres blancs (SiO2>99% et Fe2O3 <0,03%) ; verres colorés (SiO2>98,5% et Fe2O3 <0,2%) et laine de verre (SiO2>98% et Fe2O3 <0,3%).

Le sable siliceux dans le monde

Production et réserves mondiales

La production mondiale de sable siliceux pour l’industrie, de l’ordre de 120 Mt/an, est dominée par les USA (24%), les Pays-Bas (20%), la France, l’Allemagne et l’Autriche produisant environ 5% chacun.

Une trentaine de pays ont une production supérieure à 1 Mt/ an.

Les réserves mondiales sont importantes et représentent plus d’un siècle au rythme de production actuelle.

Marché et acteurs mondiaux

Les matériaux siliceux, à l’exception du quartz ultra-pur, sont des produits pondéreux qui voyagent peu et sont surtout destinés à être transformés prés de leur lieu d’extraction. Les produits manufacturés au contraire peuvent être envoyés loin de leur lieu de fabrication.

Les marchés mondiaux des produits siliceux sont très variés et complexes. En ce qui concerne celui du verre, il est dominé par Saint Gobain (France), Pilkington (GB), Sibelco et Glaverbel (Belgique), Guardian (USA).

Prix

Le prix de sable siliceux varie en fonction de ses caractéristiques, tels que la granulométrie et la pureté, par exemple le sable siliceux destinées pour les charges minérales peut être quatre à cinq fois supérieur par rapport au sable siliceux destiné pour la fonderie.

Sur le marché mondial, les sables siliceux ne dépassent pas 25 €/t sortie carrière, alors que le quartz ultra-pur peut valoir 30 €/Kg.

Les produits dérivés ont une forte valeur ajoutée : silicium métal 850 à 1200 €/t, carbure de silicium 1300 à 1700 €/t, silice précipitée 1200 €/t, colloïdale 3000 à 7500 €/t.

Le sable siliceux en Algérie

On trouve en Algérie des gisements importants de matériaux siliceux, notamment dans l’ouest du pays, où ils sont liés aux dépôts de sables éoliens. Ce sont surtout ces gisements qui sont exploités pour la production du verre.

Les gisements algériens de silices son surtout représentés par les dépôts de sables quaternaires, mais aussi par des matériaux variés : grés quartzeux, quartzites, quartz filoniens, etc.

Des réserves géologiques importantes

Dans la partie nord du pays, les réserves géologiques connues sont de plus de 150 Mt de roches siliceuses pures à teneur en silice élevée (> 97 % SiO2) et plus de 100 Mt de roches siliceuses industrielles à plus de 90 % de SiO2.

Une ressource géologique potentielle et des réserves probables très élevées

Les ressources potentielles en matériaux siliceux est très importante grâce à leur répartition, leur extension et à la diversité des gisements de roches siliceuses sous forme de sable, grés quartziques, quartzites, filons de quartz et en contextes de bassins sédimentaires et de zones de socle.

La production algérienne

La production de sable siliceux, en Algérie, est assurée par 12 sablières, dont 6 relèvent du secteur privé, reparties sur 08 wilayas.

En 2008, la production a atteint 498 035 tonnes. Le secteur privé domine cette activité avec 341 048 tonnes, soit un taux de 68,4%.

Depuis l’année 2000, la tendance de la production de sable siliceux est à la hausse ; de 230 013 tonnes produites en 2000, a plus que doublée en 2008 en atteignant 498 035 tonnes. (Sources : DGM/MEM, rapport 2008)

Domaine minier

A ce jour, au niveau du cadastre minier, 53 titres miniers en vigueur sont enregistrés pour le sable siliceux, 51 titres miniers concernent l’exploitation et deux pour la prospection, répartis sur 22 wilayas.

Les substances concernées par ces titres miniers sont destinées, en majorité, pour la verrerie et pour ciment, et d’autres pour la céramique, la fonderie, ajout comme dégraissant et abrasif.

Potentiel et perspectives de développement de la production de sable siliceux en Algérie

Parmi les nombreux domaines d’utilisation industrielle de la silice en Algérie, ce sont ceux du verre plat ou coulé (bâtiment et automobile) et du verre creux qui présentent actuellement un fort potentiel de développement.

Pour assurer un potentiel de production adapté et la qualité des produits, les développements de production de matériaux siliceux concernent :

- l’optimisation des méthodes d’exploitation et/ou l’augmentation de la production des gisements de sables siliceux actuellement exploités

- la modernisation ou l’installation d’unités de traitements adaptées

- la reconnaissance géologique des gisements et indices situés à proximités des centres de consommation.

LA SILICE

La silice ou oxyde de silicium, de formule SiO2 : composée de deux éléments : le silicium (Si) et l’oxygène (O), est le minéral le plus abondant de l’écorce terrestre, elle constitue 12% (en masse) de la lithosphère. La silice est le composant majeur des roches cristallines, et le constituant essentiel des roches détritiques. Le minéral à base de silice le plus connu est le quartz.

Combinée avec d’autres éléments tels que l’aluminium, le magnésium, le fer, le calcium, le sodium, le potassium, la silice forme un groupe de minéraux appelés silicates, qui constitue la majeure partie de la croûte terrestre.

Selon les conditions de sa formation (pression et température), la silice se présente sous diverses variétés polymorphes quartz, calcédoine, opale, tridymite, cristobalite, coéesite, stishovite.

Caractéristiques de la silice :
- Formule : SiO2
- Réfractérité (résistance pyroscopique) :

  • Température de fusion 1650°C,
  • Température d’ébullition :2230°C.
    - Densité :2,2.
    - Dureté : 7.
    - Coefficient de dilatation thermique très faible
    - pH : neutre.
    - Inertie chimique vis-à-vis de la plupart des acides.
    - pouvoir isolant élevé.
    - propriétés piézoélectriques et optiques pour les quartz ultras-purs.

Le quartz est la forme la plus fréquente et la plus connue, résiste particulièrement bien aux agents de l’altération grâce à sa dureté et à son insolubilité, et constitue de ce fait la partie essentielle des roches sédimentaires détritiques telles que le sable et les grés, et parfois l’unique composant quand les grains de quartz sont cimentés par de la silice secondaire : quartzite sédimentaire. Le quartz possède plusieurs variétés : cristal de roche ou quartz hyalin, l’améthyste, la citrine, le quartz enfumé à éléments radioactifs.

La silice cristalline est dure, chimiquement inerte et elle a un point de fusion élevée, ce sont ces qualités qui sont recherchées dans l’industrie (voir article sable siliceux).

La calcédoine est la variété microcristalline du quartz, se présente en nodules ou en concrétions. Quand elle est diversement colorée en zone, elle est appelée agate. Les variétés à zones bien régulières et bien colorées forment l’onyx.

L’opale se présente sous forme de nodules et concrétions, formée de très petits cristaux, d’aspect amorphe. Plusieurs organismes fixent la silice avec laquelle ils secrètent, généralement sous forme d’opale leurs organes de soutien, exemples les Diatomées (algues marines). L’accumulation de ces restes fossilisés constituent d’importantes formation sédimentaires, appelée diatomite (également dénommée kieselguhr, tripoli) qui est une roche claire, légère et poreuse. Elle est utilisée dans le domaine de la filtration, dans les peintures et les vernis, dans les isolants et dans les abrasifs.

Les jaspes, roches sédimentaires siliceuses dérivant d’une vase à radiolaires (animaux marins unicellulaires) dont les variétés à grain très fin et homogène et à belle teinte, sont utilisés en décoration et en bijouterie.

Le silicium

Le silicium (Si), un des éléments de la silice (SiO2 ), utilisé depuis longtemps sous forme d’oxyde de silicium comme composant essentiel du verre, du ciment ou dans la fonderie, le silicium pur est aujourd’hui utilisé pour ses propriétés semi-conductrices dans l’industrie de l’électronique (puces électroniques) et pour la fabrication de panneaux solaires photovoltaïques.

Le silicium est obtenu par réduction et purification de la silice, contenue dans le sable siliceux ou le quartz, par divers procédés et on obtient un silicium pur (99,999 % Si) sous forme de lingots dans lesquels seront ensuite découpées les plaquettes.

En fonction de sa pureté, on distingue trois (3) catégories : silicium métallurgique (pureté 99 %), silicium de qualité solaire (pureté 99,9999 %) et le silicium de qualité électronique (pureté 99,999 999 99 %)

Depuis une dizaine d’année l’industrie photovoltaïque connait une croissance extrêmement forte ce qui a crée une demande en silicium que les faibles capacités mondiale de l’offre ne pouvaient satisfaire.

Son prix a subi une forte hausse, le kilogramme de silicium, au début des années 2000, s’échangeait à quelques dollars, en novembre 2008 il a dépassé les 400 dollars.

 

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