Le département de physique de l’université Mentouri sera à l’honneur à la rentrée universitaire prochaine. Il prépare l’introduction d’un mastère en astrophysique, le premier du genre dans les annales universitaires.

Une ambition qui deviendra dans quelques mois une réalité. Les initiateurs du projet ne sont pas peu fiers de cette future naissance qui augure de belles perspectives pour les chercheurs dans le domaine.

Dans un communiqué signé conjointement par les professeurs N. Mebarki et Jamal Mimouni, respectivement directeur du LPMPS et chef de l’équipe de recherche en cosmologie et UHECR du département de physique de l’université Mentouri, il est signalé que «La recherche en astrophysique en Algérie est menée principalement au Craag d’Alger et, en ordre dispersé, dans différentes universités algériennes.

La rentrée prochaine verra l’ouverture à Constantine du premier mastère d’astrophysique du pays. Elle fera intervenir, en plus de l’équipe du Laboratoire de physique des particules (LPMPS) qui en aura la charge, un certain nombre de compétences de plusieurs universités algériennes et étrangères». Un atout de taille pour l’université Mentouri qui fera «un bond dans l’univers» passionnant et complexe de l’astrophysique.

Au département de physique, il est actuellement enseigné «les différentes branches traditionnelles de la physique, de la physique énergétique à celle des matériaux, la cristallographie, celle théorique et plus récemment celle médicale, anciennement nucléaire, l’air du temps oblige», précise le Pr Mimouni, qui est aussi le président de l’association Sirius d’astronomie que l’on ne présente plus.

C’est donc un nouveau cap, plutôt un défi pour la corporation des physiciens algériens d’autant que les compétences existent. «Nous avons dans notre équipe de formation, en plus des compétences locales, des enseignants de Batna, Annaba et aussi du Craag d’Alger et même de l’étranger», a ajouté notre interlocuteur.

A l’annonce d’une quelconque nouvelle filière, des aspirations se manifestent et des ambitions se dessinent. L’ouverture d’un diplôme de mastère en astrophysique suscitera quelques vocations. Dans sa plus simple définition, l’astrophysique — du grec astêr : étoile, astre et physis : science de la nature, physique — est une branche interdisciplinaire de l’astronomie qui concerne principalement la physique et l’étude des propriétés des objets de l’univers : étoiles, planètes, galaxies, milieu interstellaire… Une telle filière focalisera probablement l’intérêt de quelques étudiants qui auront «la tête dans les étoiles».

C’est une filière qui fait «rêver», c’est un es-qualité qui nous le confirme. «Etudier l’astrophysique est le désir sinon le rêve de nombre d’étudiants en physique. C’est un peu la branche noble de la physique. Il y a un certain romantisme à étudier l’univers, cet appel de l’infini spatial et temporel, ces mystères ayant pour noms trous noirs, supernovas, quasars, matière noire...», explique avec passion Jamal Mimouni. Il est vrai que l’univers fascine : les étoiles, les planètes et les milieux interstellaires regorgent de mystères que les astrophysiciens dévoilent progressivement.


Projet d’Observatoire National des Aurès

Un appel à candidature est donc lancé. Mais faudrait-il encore détenir les qualifications requises. Les critères d’inscription rejoignent, à quelques différences près, ceux exigés pour n’importe quel mastère. «Dans le système LMD, l’inscription au lastère est ouverte en général à tous les titulaires d’une licence, dans la limite des places disponibles et avec quelques garde-fous et parfois un entretien. Depuis cette année sont acceptés les détenteurs d’un DES du système classique qui sont prêts à refaire leur quatrième année pour tenter de décrocher le mastère 2.

Au niveau du doctorat, c’est un concours national avec un nombre de postes précis. Pour notre mastère en astrophysique, vu la demande à laquelle nous nous attendons, nous accepterons les candidatures dans la limite des places disponibles, c’est-à-dire une douzaine, et éventuellement nous procéderons à l’étude du dossier et à un entretien pour ne garder que les plus prometteurs. Nous sommes disposés à jouer le jeu d’une formation ouverte à tous les candidats au niveau national. Nous espérons obtenir les plus motivés et les mieux préparés», nous affirme-t-on.

L’introduction d’un mastère en astrophysique dans le cursus universitaire algérien est en réalité une préparation, en amont, d’experts en la matière dans la perspective de la concrétisation du projet de l’observatoire national des Aurès. Le département de physique servira de vestibule pour fournir la matière grise apte et qualifiée pour faire fonctionner ce futur temple de la haute technologie. La corrélation entre le mastère en astrophysique et le futur observatoire de Khenchela est vite établie.

«Le projet d’observatoire national des Aurès dont le maître d’œuvre est le Craag d’Alger avec la participation de chercheurs de plusieurs universités (dont celle de Constantine) est fortement impliqué dans un projet européen concurrent à celui de LIGO. Il s’agit du projet Advanced Virgo dont le laboratoire principal se trouve près de Pise, en Italie, et qui, une fois complétée sa mise à jour en 2017, aura des caractéristiques proches de celles du LIGO. Un télescope sophistiqué dédié au suivi optique pour d’’éventuelles détections d’ondes gravitationnelles par Virgo sera implanté à Alinas, dans la wilaya de Khenchela. Le mastère d’astrophysique est un peu une renaissance de cette école sous une autre forme. L’observatoire devrait, à terme, supporter les enseignements pratiques du mastère et même ultérieurement permettre le recrutement», conclut notre interlocuteur.

A rappeler que le LIGO est le laboratoire américain qui a annoncé, le 11 février 2016, la découverte, pour la première fois dans l’histoire, d’ondes gravitationnelles prédites par la théorie de la relativité générale d’Einstein il y a précisément 100 ans. L’événement avait été enregistré le 14 septembre 2015, mais la nécessité d’effectuer des vérifications minutieuses, vu sa portée, a donc pris cinq mois pour sa confirmation et couronne ainsi 40 ans de recherches infructueuses de différents laboratoires de par le monde de ces ondes extrêmement ténues.


L'Algérie produira 295 mégawatts d'électricité à partir d'énergies renouvelables dans plusieurs wilayas du pays d'ici l'été prochain, a annoncé hier le président-directeur général de Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida (SKTM), Chaher Boulakhras, lors d'une émission de la radio nationale Chaîne 1. Ces 295 mégawatts sont prévus dans le cadre d'un programme visant la réalisation de 23 centrales pour produire 350 mégawatts d'électricité à travers le pays, a ajouté la même source, soulignant que le secteur est ouvert aux investisseurs privés depuis 2014.
Pour rappel, M. Boulakhras a déjà déclaré, il y a une année, que SKTM allait produire 350 mégawatts d'électricité à partir d'énergies renouvelables en 2015.
Dans ses récentes déclarations, le PDG de SKTM explique que le programme des énergies renouvelables a été lancé en 2011 et que la société qu'il dirige est un «partenaire» dans ce programme depuis 2013, date à laquelle elle été chargée de réaliser 23 centrales pour produire 350 mégawatts. Selon lui, 10 centrales sont déjà en service, et le reste est en cours de réalisation «à un rythme rapide» et «seront réceptionnées durant l'été». A cela, il faudra ajouter «deux centrales expérimentales», lancées avant le démarrage du projet, une à Ghardaïa (centrale solaire) et l'autre à Adrar (centrale éolienne de 10 MW). Parmi celles entrées en production, il cite la centrale de Djanet et 7 autres stations à Adrar, Tamanrasset et Aïn Salah, tandis que le ratio de couverture d'électricité renouvelable à Adrar représentait environ 60%, contre 30% à Tamanrasset et 40% à Tindouf avec 9 MW.
L'invité a également révélé que d'autres centrales entreront en production «la semaine prochaine» dans les Hauts-Plateaux, notamment à Djelfa, Souk Ahras, et seront suivies de celles de Laghouat, M'sila, Sidi Bel-Abbès, El-Bayadh, Nâama et Saïda. Toutes ces centrales produiront au total 295 mégawatts d'électricité à partir d'énergies renouvelables.


Boualem Aliouat . Vice-président de l’académie africaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation

Vous venez de créer l’Académie africaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation à Abidjan ; de quoi s’agit-il exactement ? Dédiée au développement à l’international, l’Académie africaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation (AAEI), dont je suis le vice-président, est une initiative du Réseau des universités de sciences et technologies d’Afrique (RUSTA) qui fédère environ cinquante universités implantées dans une vingtaine de pays d’Afrique. Cette académie a été créée tout récemment dans la perspective de promouvoir toute action en faveur du développement de l’entrepreneuriat et de l’innovation au sein du système éducatif, de la formation permanente, de la formation supérieure et professionnelle sur le continent africain. Elle mettra en œuvre des actions multiformes en faveur de l’entrepreneuriat et de l’innovation dans cette région promise à un bel avenir économique. Elle a notamment pour objectifs d’encourager l’entrepreneuriat à bâtir et diffuser des méthodes pédagogiques spécifiques à l’entrepreneuriat et l’innovation, de promouvoir le développement de la recherche et la diffusion de ses résultats, de faciliter les échanges d’expériences et informations entre ses membres et tous les organismes, privés ou publics, nationaux ou internationaux, centrés sur l’entrepreneuriat et l’innovation. Elle vise également à faire reconnaître l’entrepreneuriat comme discipline académique et contribuer ainsi à la formation de politiques publiques favorables au développement d’une économie entrepreneuriale innovante. Combien de pays africains représentez-vous ? Pour l’instant, nous représentons 16 pays africains subsahariens, en plus des trois pays du Maghreb représentés dans le Bureau de l’AAEI. Notre Bureau est composé de personnes très emblématiques dans le domaine de l’entrepreneuriat. Sur le plan académique, nous sommes représentés par les meilleurs acteurs de l’entrepreneuriat et de l’innovation au monde, notamment le département de l’entrepreneuriat et de l’innovation d’HEC Montréal, avec les célèbres professeurs Louis-Jacques Filion, titulaire de la Chaire d’entrepreneuriat, Rogers Bombardier, ou le chef de département Entrepreneuriat et Innovation d’HEC Montréal, Franck Bares. Bien d’autres professeurs de dimension internationale particulièrement versés dans l’entrepreneuriat et l’innovation font partie de ce Board, parmi lesquels des spécialistes européens ou américains issus de la Silicon Valley. Pour ce qui est des membres entrepreneurs, nous avons tout autant des membres, entrepreneurs ou Business angels, issus de la Silicon Valley que d’autres secteurs connus pour leur dynamisme entrepreneurial et l’accompagnement des start-ups. De grands patrons ou banquiers africains nous accompagnent également. L’Algérie est notamment représentée par le président du Groupe industriel Benamor et actuel président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) Mohamed Laïd Benamor et le président du Groupe NCA Rouiba, Slim Othmani dont l’expérience en matière d’entrepreneuriat et de soutien aux jeunes entrepreneurs est, à bien des égards, exemplaire. Mais nous avons le soutien également des patrons de certaines Business Schools en Afrique, et au Maghreb comme Sup’Management et Mundiapolis, en plus de toutes les universités du RUSTA. La liste des membres de l’AAEI ne fait qu’augmenter actuellement en raison d’un réel engouement pour l’initiative, comme si cette Académie à l’échelle du continent correspondait à une attente forte, mais qui a malheureusement tardé à être lancée. C’est aussi l’époque qui veut ça, car il nous semble que les pays africains sont désormais déterminés à agir ensemble, à construire un destin commun, Sud-sud et dans une perspective intercontinentale. Car l’AAEI est aussi membre de la Conférence intercontinentale des universités et des grandes Ecoles. A qui a été confiée la présidence de cette académie ? C’est monsieur Frédéric Dohou, actuel président du Réseau des universités de sciences et technologies d’Afrique (RUSTA) et ex-ministre des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire qui a été désigné comme président de cette nouvelle institution. Il en a, à l’évidence, l’envergure et la compétence. Quelle différence faites-vous entre les «think tanks» en entrepreneuriat qui prolifèrent à travers le monde et cette académie qui investit le même objet ? Un «think tank» dans le domaine ne serait qu’un cercle de réflexion qui aurait pour principal objectif de produire des études ou d’élaborer des propositions en faveur de l’entrepreneuriat et de l’innovation. Nous ne sommes pas un «think tank» en ce sens que notre action repose sur un programme «Entrepreneur» et «Innovateur» en quatre points qui ne relèvent pas de la simple réflexion, mais davantage de l’action et de l’accompagnement : nous identifions des idées d’innovation, des demandes, des opportunités d’affaires exprimées par de potentiels entrepreneurs et innovateurs africains ou des porteurs de projets externes qui intègrent l’Afrique. Pour votre information, nous venons de remettre le premier prix de l’Entrepreneur et celui de l’Innovateur 2016 à trois lauréats africains pour leurs projets à l’issue d’un concours au sein du RUSTA. C’est l’AAEI qui a pris en charge ce concours et accompagne ces jeunes pousses désormais en Afrique. Nous accompagnons ces jeunes pousses par un réseau professionnel d’experts, notamment dans le cadre d’une expertise reconnue au sein d’une Maison de l’Entrepreneuriat. Les projets pourront ensuite démarrer au sein d’un incubateur (ou un centre d’innovation) et être accélérés au sein d’un business center. Ce programme Entrepreneur/Innovateur implique actionnariat, aide à la levée de fonds, partenariat, formation, accompagnement. Nous visons enfin la création d’entreprises et l’instauration de pépinières d’entreprises en Afrique, notamment pour accompagner les grands projets d’une Afrique de plus en plus impliquée dans des politiques d’émergence économique visant à instaurer des filières industrielles, agricoles et de services. La différence avec un «think tank» est donc majeure. Car le «think tank» est dans le «dire», tandis que l’AAEI est dans le «faire». En quoi consiste exactement votre programme Entrepreneur ? Il s’agit d’un Programme Entrepreneur en trois phases : - phase 1 : 2016. Création d’un programme Entrepreneur Création d’une Maison de l’Entrepreneur, avec une structure de financement de la Maison de l’Entrepreneur. - Phase 2 : 2016-2018. Création d’un programme Entrepreneur Création d’un incubateur/centre d’innovation avec une structure de financement de l’incubateur. - Phase 3 : 2018-2020. Création d’un programme Entrepreneur avec notamment la fertilisation de pépinières d’entrepreneurs sur la base d’une structure de financement des entrepreneurs. Notre objectif est qu’à l’horizon 2020-2025 nous ayons contribué à mettre sur pied des structures autonomes qui autofinancent les idées, les projets, les «start-ups» et pourquoi pas les filières industrielles constituées en Afrique. Tout cela accompagnant les grands projets africains sous des formes appropriées à chaque pays africain en fonction de son périmètre d’action et de ses propres objectifs. Qu’attendez-vous au juste des membres de l’AAEI ? Nos membres, par leur expertise, leur expérience et le modèle qu’ils représentent, nous apporteront le soutien de leurs réseaux, un soutien à l’accompagnement, des parrainages et du coaching. Car nous aurons besoin de mentors et de réseaux solides d’experts et de décideurs pour atteindre nos objectifs. Le capital-risque, les coach managers, les «cash angels» et les «business angels» joueront aussi un rôle majeur dans notre programme. Et là, nous aurons à notre disposition, à travers certains membres de l’AAEI, les meilleures expériences de la Silicon Valley. C’est un atout indéniable. Etant moi-même impliqué dans de grands programmes internationaux, je donnerai à cette initiative une dimension internationale pour que les meilleures pratiques profitent aux entrepreneurs africains. C’est déjà un peu le sens de mon action au sein du programme «Global Business Discovery» de la CACI en Algérie, à l’initiative du président Benamor. Mais le plus important à signaler, c’est qu’enfin une initiative en faveur de l’entrepreneuriat et de l’innovation se construit dans une Afrique qui n’est plus divisée entre Nord et Sud. C’est déjà une avancée considérable. Des incubateurs, des centres d’innovation, des Maisons de l’Entrepreneuriat et des «business centers» seront désormais mis en réseaux dans une perspective d’émulation et d’échange à l’échelle africaine. Cela devrait faciliter à l’avenir les grands projets transafricains sur des bases partenariales. Nordine Grim


Le coup d’envoi du colloque international ayant pour thème «Le Maghreb au XIXe siècle : approches historiographiques comparées» a été donné hier à l’hôtel Marriott de Constantine. La rencontre, organisée du 28 février au 1er mars par le département des colloques de la manifestation culturelle de 2015, réunit plusieurs chercheurs internationaux venus de France, du Maghreb (Maroc, Tunisie, Libye), mais également de différentes universités algériennes : Tipasa, Médéa, Tiaret, Bouira, Tlemcen, Guelma, Khemis Miliana et aussi de Constantine. Des thèmes variés seront décortiqués durant ce colloque, partant de l’étude du XIXe siècle, en tant que période peu connue, où l’on trouve peu de travaux, malgré la disponibilité des documents. Concernant l’intérêt de l’étude du XIXe siècle, le docteur Nacer-eddine Saïdouni, historien, a clairement prouvé la disponibilité des archives, que ce soit à Aix-en-Provence, à Nantes ou au Services historique de l’armée de terre (SHAT) au Château de Vincennes, en France, qui permettent ainsi de faire une étude critique de la période, loin de l’hypertrophie de la seule épopée et du récit héroïque, car pour le Dr Saïdouni, la réflexion sur l’histoire en Algérie est restée trop souvent prisonnière du «tête-à-tête franco-algérien». Pour la première journée qui s’est déroulée hier matin, de nombreuses interrogations sur cette période ont été soulignées, outre le constat flagrant de la nature coloniale de cette époque. Dans sa communication intitulée «Les stratégies du colonialisme français dans les pays du Maghreb, approche économique», le Dr Mohamed Al Azhar Gharbi, de l’université de Menouba en Tunisie, n’a pas omis de souligner les différentes formes du colonialisme qui existaient dans le Maghreb et cela dans une unité de temps homogène. Les enjeux économiques de la période ont été particulièrement énumérés lors de cette première journée, vu le nombre d’interventions présentées. Ilhem Chenafi


Notre interlocuteur soulignera, que, « par rapport à l’objectif arrêté, nous sommes en plus-value, pour la région de Constantine, bien qu’il y ait des restes à recouvrer. Mais au titre de la participation au budget de l’Etat, nous sommes en excédent». “Tout le monde appréhendait cette nouvelle loi de finance, alors que son effet est contraire, elle ne va imposer aucun nouvel impôt, tout ce bruit a été suscité à travers des compréhensions particulières. En réalité, cette loi a consacré le droit du contribuable, c’est vrai qu’il y a de nouvelles taxes sur les produits tels les carburants pour les gros consommateurs, la TVA sur le GAZ, pour les grands consommateurs aussi, mais le différentiel de 10% est pris en charge par les charges d’exploitation , du moment que cette charge se répercutera sur le coût de revient », nous a déclaré hier, M.Derdour Mohamed Djabber, le directeur Régional des Impôts de Constantine, en marge d’une journée de vulgarisation des dispositifs de la nouvelle loi de finance 2016, à laquelle a été invité l’ensemble des cadres et acteurs du secteur, ayant un rapport direct avec le contribuable. Le palais de la culture Malek Hadad, a abrité hier, un séminaire régional qui a regroupé l’ensemble des cadres de l’administration fiscale de la région de Constantine qui regroupe six wilayas, Constantine, Jijel, Mila, Biskra, Khenchla et Batna. M. Derdour, nous dira que, « l’administration fiscale étant le plus grand acteur de cette loi de finance, nous sommes là pour interpeller nos cadres afin de faciliter les mesures de cette loi, et les méthodes de traitement et améliorer, dans le cadre de la politique de l’Etat, la relation avec le contribuable lequel est désormais partenaire économique, sans lequel l’administration fiscale n’aura lieu d’être ». Et de souligner que, « cette journée s’inscrit dans la politique gouvernementale de la promotion et l’encouragement de l’investissement national, l’administration fiscale est une administration qui accompagne et non une administration qui freine ». Notre interlocuteur soulignera, que, « par rapport à l’objectif arrêté, nous sommes en plus-value, pour la région de Constantine, bien qu’il y a des restes à recouvrer. Mais au titre de la participation au budget de l’Etat, nous sommes en excédent, ». « Mais cela ne veut pas dire qu’on va baisser l’œil pour autant, vu la baisse de la fiscalité pétrolière, il y a une récession de plus de 70% depuis des années, le législateur a donc, réalisé que la vraie fiscalité est la fiscalité ordinaire, et pour avoir une fiscalité ordinaire efficace, il faut encourager l’investissement. Nous y jouons un rôle important, en matière de fiscalité par l’encouragement des dispositifs spécifiques accordés à des catégories bien particulières, la loi sur l’investissement elle-même, préconise des avantages faramineux pour les investisseurs ». Quels sont les avantages dont bénéficieront les investisseurs avec cette loi?, le DRI, dira, « beaucoup de simplifications des procédures, l’enregistrement de l’acte sur lequel est bâti l’investissement est exonéré d’impôts, l’achat du matériel en franchise de TVA, le plus grand avantage consacré au contribuable par cette loi est que le législateur, lui a accordé la possibilité de différer le payement de ses impôts lorsqu’il est en situation de difficulté de trésorier, bien entendu il payera des pénalités de retard ». Devra t-il justifier cette incapacité de paiement pour autant ?, « non c’est basé sur la confiance, c’est cela le partenariat, bien sûr l’administration a le droit de regard, et vérifier s’il dispose des moyens qui lui permettent de payer ses impôts, au moment où il consulte ses comptes, dans ce cas il fragilisera cette relation, mais nous, de notre côté, on entretient un rapport de confiance ». En contre partie, l’investisseur devra investir 34% de son chiffre d’affaires après 4 ans, «l’investisseur ayant bénéficié d’une plate forme confortable, donc au bout de quatre ans d’exploitation, il y aura accroissement du chiffre d’affaires, avec 4 années d’exonération et cela générera des impôts ». Tout en soulignant que la fiscalité algérienne est considérée parmi les fiscalités les plus douces au niveau mondial, sauf qu’en cumulant les charges fiscales, ce sera important pour l’entreprise. M. Derdour Mohamed Djabber, le directeur Régional des Impôts de Constantine conclura en affirmant que, « ce projet mérite d’être suivi, encourage et encadré, l’administration est là pour veiller à instaurer ce climat de confiance ». Rekibi Chikhi


Introduction Plant science has never been more important. The growing and increasingly prosperous human population needs abundant safe and nutritious food, shelter, clothes, fibre, and renewable energy, and needs to address the problems generated by climate change, while preserving habitats. These global challenges can only be met in the context of a strong fundamental understanding of plant biology and ecology, and translation of this knowledge into field-based solutions. Plant science is beginning to address these grand challenges, but it is not clear that the full range of challenges facing plant science is known or has been assessed. What questions should the next generation of plant biologists be addressing? To start to answer this question we set out to compile a list of 100 important questions facing plant science research.

 


le Bureau Maghreb de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF)
vous invite à consulter sa Lettre d'information n°15
(novembre-décembre 2015) accessible en cliquant sur ce lien :
http://goo.gl/fOqVZg


Institut Français de Constantine
LES RENDEZ-VOUS À VENIR DE CONSTANTINE
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Information vendredi 01 janvier 2016
VOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS À L'IF
L'année 2016 se présente à nous et toute l'équipe de l'Institut français vous souhaite 365 jours de bonheurs vrais...
Vos prochains rendez-vous à l'IF
 
Art de la scène mardi 23 fevrier 2016
LE LARRON
Le Larron accompagnait Jane Birkin, Ridan et Mademoiselle Rose...
LE LARRON
 
Conférence jeudi 25 fevrier 2016
LE SYNDROME SANSAL, OU COMMENT UN ÉCRIVAIN DEVIENT UNE FIGURE INTELLECTUELLE
Par Kaouthar Harchi, docteur en sociologie de la littérature, enseignante à Sciences Po Paris
Le syndrome Sansal, ou comment un écrivain devient une figure intellectuelle
 
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La formation professionnelle en tant que vecteur de développement est censée être un enjeu stratégique commun entre les collectivités publiques, les établissements de formation et les entreprises économiques. Or, sur le plan national, ce rapprochement indispensable peine à se consolider.

Dans la Mitidja, les industriels réunis au sein du Club des entrepreneurs et des industriels de la Mitidja CEIMI semblent avoir réalisé toute l’ampleur de cet enjeu ; ils s’impliquent désormais activement dans l’effort autant logistique, financier que pédagogique de l’enseignement et de formation. Dans cet entretien, Kamel Moula, président du CEIMI et directeur général des laboratoires revient brièvement sur l’expérience de l’engagement des industriels de la région de Blida avec le secteur de la formation professionnelle.

 

Certains imputent les difficultés d’insertion des jeunes diplômés de la formation professionnelle à l’architecture des enseignements qui ne garantissent pas la qualification effective du stagiaire. Pensez-vous qu’une implication précoce des entreprises dans la construction des programmes remédiera à ces manquements ?

Absolument, la formation professionnelle en tant que vecteur d’emploi est supposée renforcer l’employabilité des individus par le développement de profils qualifiés de qualité. Cela va sans dire qu’ils doivent correspondre aux besoins des entreprises sans ignorer que ces dernières sont en continuelle transformation sur le plan de l’organisation du travail comme pour suivre les nouvelles technologies qui nécessitent de nouvelles compétences et créent par conséquent de nouveaux métiers. L’entreprise, de par sa présence en première ligne sur le marché, est naturellement plus sensible à ces mutations. L’implication du monde de l’entreprise dans l’orientation des offres de formation de ce point de vue paraît important.

Le Club des entrepreneurs et des industriels de la Mitidja est l’un des rares regroupements patronaux qui se sont engagés concrètement dans des initiatives de rapprochement avec le secteur de l’enseignement et de la formation professionnels. Quels sont les facteurs qui ont motivé cet investissement, et quels sont les résultats qui en ont résulté à l’heure actuelle ?

Nous venons d’ailleurs tout juste de lancer une école de formation pour les métiers du plastique en partenariat avec le ministère de tutelle, mais nous avons déjà à notre actif plusieurs actions de ce genre et cela remonte déjà à quelques années. Nous gardons depuis les canaux de communication ouverts avec les entités d’enseignement et de formation et nous insistons à valoriser toutes les occasions pour intensifier le dialogue et la coopération. A ce propos, le dernier Salon de la formation professionnelle tenu à Blida a été très instructif pour nous à la lumière des témoignages de formateurs, d’apprenants et de chefs d’entreprise présents.

En effet, notre approche d’implication dans la qualification des ressources humaines en amont était motivée au tout début par des situations de manque flagrant de main- d’œuvre spécialisée et bien qualifiée qui  faisait en sorte que des industriels accusaient carrément des pertes à défaut de faire tourner leur outil de travail de manière appropriée et d’atteindre les performances optimales de leur investissement. Des postes étaient pourtant à pourvoir, mais ne trouvaient pas de candidats faute de compétences réelles.

L’offre des entités de formation ne correspondait plus aux besoins des entreprises qui se modernisent continuellement suivant le développement technologique d’une part, et les nouvelles organisations du travail d’autre part. Cette réflexion au sein de notre Club d’entrepreneurs nous a amenés à la conviction qu’il y va du devenir de nos investissements.

Comment assurer la compétitivité indispensable devant le marché libre et qui s’ouvre de plus en plus sur les entités économiques d’ampleur multinationale ? Nous étions conscients dès lors que sans ressource humaine qualifiée et sans main-d’œuvre compétente qui corresponde aux besoins précis de chacun, on ne pourra pas garantir notre pérennité sur le marché. Il fallait, en plus de communiquer nos besoins aux formateurs, trouver de nouvelles approches pour également pérenniser un modèle de formation dynamique qui puisse s’adapter aux mutations en cours et capter les nouveaux savoir-faire à transmettre qui correspondent aux nouveaux métiers de demain.

Dès 2008, nous nous sommes rapprochés de l’université Saâd Dahlab de Blida et cela s’est soldé par de très encourageantes initiatives, notamment en matière d’établissement de licences professionnelles. Mais pour revenir à la formation professionnelle qui reste le pourvoyeur indispensable de compétences et un vecteur de croissance souvent et malheureusement relégué, nous nous sommes engagés à rejoindre les efforts de l’Etat en matière de formation professionnelle.

Après avoir sensibilisé le plus grand nombre des entreprises au sein de notre Club (CEIMI) que l’enjeu de la formation professionnelle est un enjeu commun. Autant pour notre jeunesse en quête d’insertion professionnelle et de plan de carrière, il représente un levier principal de développement local pour les collectivités et est garant de cohésion sociale qui rejoint également la responsabilité sociale de l’entreprise et l’harmonie de son environnement.

Enfin, la formation professionnelle adaptée est surtout la condition sine qua non de la compétitivité de l’entreprise et de la croissance. Idéalement, nos ambitions ont finalement été rejointes par les nouvelles politiques de réforme des formations professionnelles. Il faut avouer que le ministère de la Formation professionnelle nous a ouvert grandes les portes. Et il ne reste désormais aux entreprises prévoyantes qu’à matérialiser leurs partenariats.

Les passerelles de dialogue et d’échange ont été également favorisées avec la mise à niveau des centres et instituts de formation opérée par la tutelle et l’adoption de nouvelles approches pédagogiques initiées ces dernières années nous a été très avantageuse pour exprimer nos besoins, mais plus encore de concourir à la création de nouvelles formations et d’y participer dans l’encadrement et l’évaluation.

Concrètement, cela s’est traduit de quelle manière ?

Il y a eu la réactivation de l’école de meunerie, et plus récemment la concrétisation de l’école de plasturgie qui est un excellent modèle de coopération et de partenariat vraiment gagnant-gagnant. Avec l’appui du ministère de la Formation professionnelle et le concours de plusieurs industriels et professionnels, y compris étrangers, nous avons pu concrétiser cet édifice d’enseignement moderne qui ouvrira incessamment ses portes pour rattraper un retard immense accusé par plusieurs industries dont les activités qui font appel à des profils de techniciens supérieurs qualifiés pour prendre en charge les équipements modernes sous-exploités.

Trois entreprises adhérentes à notre club y ont contribué en dotant l’école d’équipements stratégiques - une souffleuse, une extrudeuse, une machine d’injection - du matériel professionnel extrêmement coûteux, mais dont l’apport pédagogique rapportera à l’ensemble des industriels locaux une ressource humaine performante encore plus précieuse.

Cela a-t-il été concluant ?

Nous enregistrons des résultats encourageants depuis la mise en œuvre des nouvelles méthodes d’enseignement adoptées par la tutelle ; la création de programmes de formation développés selon les principes de l’approche par compétences (APC) met concrètement l’accent sur l’acquisition de compétences concrètes plutôt que des enseignements abstraits et permet à nos cadres professionnels de contribuer positivement dans ce processus.

Notre implication dans l’effort de formation consistera entre autres à favoriser la mobilisation de toutes les connaissances enseignées à l’apprenant face à des situations réelles pour renforcer la capacité à appliquer son savoir-faire de façon pertinente et au moment opportun. Cela passe par des stages en entreprise bien encadrés, ou mieux encore le fait de mettre l’apprenti en interaction avec les même outils de travail comme dans le cas de l’école de plasturgie. Enfin, la mise en relation des listes de compétences avec une nomenclature des métiers permet une meilleure visibilité du marché du travail, d’une part, et une meilleure lisibilité des diplômes, d’autre part.

L’exemple de votre proximité avec la formation professionnelle reste toutefois exceptionnel. Mais il demeure partout ailleurs un désintérêt de la part de certains entrepreneurs envers ces questions. Selon vous, comment serait-il possible de mettre un terme à la frilosité des formateurs envers les entreprises et réciproquement ?

L’engagement des entités économiques publiques et privées ne doit pas être perçu comme une ingérence dans les prérogatives des institutions d’enseignement et de formation, car il ne s’agit pas uniquement de la communication des besoins en matière de main-d’œuvre, mais bien au-delà d’un échange d’expérience de développement de compétences et d’actions communes en vue de rentabiliser justement toutes les dépenses investies par les entités de formation. Il ne faut pas non plus envisager les apports des entreprises dans ce sens comme une forme d’aide ou d’assistance sociale, bien au contraire.

Il s’agit d’envisager la formation comme un investissement qui, tout en favorisant l’employabilité des jeunes formés offre en contrepartie des ressources humaines opérationnelles et performantes et améliore par là même la compétitivité des entreprises ; d’autre part, l’anticipation dans l’effort de professionnalisation dote les entreprises d’une meilleurs maîtrise des outils et des méthodes de formation absolument indispensables pour le développement potentiel de ses ressources humaines en parallèle avec son développement technologique, et ce, à travers la formation tout au long de la vie professionnelle, garante de la sécurisation des parcours professionnels.


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