الخميس, 05 أيار 2016 - Université Frère Mentouri - Constantine 1

WASHINGTON - La Terre pourrait abriter près de mille milliards d'espèces dont seulement 0,001% serait aujourd'hui identifié selon une étude américaine publiée lundi.

Publiée par la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (Comptes-rendus de l'Académie américaine des Sciences), l'estimation repose sur des données représentant plus de 5,6 millions d'espèces microscopiques et non-microscopiques évoluant dans 35 000 lieux, dans tous les océans et sur tous les continents du monde, à l'exception de l'Antarctique.

"Estimer le nombre d'espèces vivant sur la Terre est l'un des plus grands défis de la biologie,'' a indiqué l'auteur principal, professeur associé à l'université de l'Indiana, Jay Lennon,'' dans un communiqué. ''Notre étude apparie les plus grands ensembles de données disponibles avec des modèles écologiques et de nouvelles règles écologiques expliquant pourquoi la biodiversité est synonyme de profusion. Cela nous a permis d'obtenir une estimation nouvelle et rigoureuse du nombre d'espèces microbiennes présentes sur la Terre.''

Plusieurs tentatives précédentes, ajoute M. Lennon, avaient tout simplement ignoré les micro-organismes ou n'avaient pris en compte que des ensembles de données anciennes qui reposaient sur des techniques biaisées ou des extrapolations discutables.

Au cours de ces dernières années, la prise de conscience que les micro-organismes étaient significativement sous-échantillonnés a favorisé une explosion des efforts déployés en matière d'échantillonnage des espèces microbiennes, a dit M. Lennon.

Ces efforts ont inclus la collecte des micro-organismes du corps humain par le Projet sur le microbiome humain des Instituts nationaux de Santé des Etats-Unis, des micro-organismes marins par l'expédition Tara Oceans, et des micro-organismes aquatiques, terrestres et liés aux hôtes par le Projet sur le microbiome de la Terre.

Ces sources de données et de nombreuses autres ont été compilées afin de créer l'inventaire, dans la nouvelle étude, qui a rassemblé 20 376 procédures d'échantillonnage sur les bactéries, archées et champignons microscopiques et 14 862 procédures d'échantillonnage sur les communautés d'arbres, d'oiseaux et de mammifères.

Les résultats de l'étude ont également suggéré que parvenir à effectivement identifier chacune des espèces microbiennes présentes sur la Terre est un défi énorme qui dépasse presque l'entendement.

Par exemple, le Projet sur le microbiome de la Terre - un projet mondial multidisciplinaire visant à identifier les organismes microscopiques - n'a à ce jour répertorié qu'à peine 10 millions d'espèces.

"Parmi ces espèces classifiées, seulement environ 10 000 ont vu le jour en laboratoire, et moins de 100 000 ont des séquences répertoriées,'' explique M. Lennon. ''Nos résultats montrent que 100 000 fois plus de micro-organismes n'ont toujours pas été découverts et que 100 millions d'autres ont encore besoin d'être complètement explorés. La biodiversité microbienne est bien plus vaste, semble-t-il, que nous ne l'avons jamais imaginée".

Published in La Revue de Presse

PARIS – Des chercheurs ont découvert pratiquement toutes les anomalies génétiques à l’origine des cancers du sein, une « avancée majeure » qui pourrait permettre de développer de nouveaux traitements plus efficaces contre cette maladie, révèle une étude publiée mardi dans la revue britannique « Nature ».

« C’est une avancée majeure dans la compréhension des mécanismes dans nos cellules qui, lorsqu’ils sont altérés, aboutissent à des cancers du sein », souligne Christine Chomienne, directrice de recherche à l’Institut français du cancer (InCA) qui a co-dirigé l’étude avec l’Institut Sanger à Cambridge (Royaume-Uni).

Elle ajoute que l’étude a permis d’établir « un catalogue quasi exhaustif des anomalies qui interviennent dans les cancers du sein ».

Tous les cancers sont dus à des mutations qui se produisent dans l’ADN de nos cellules au cours de notre vie. Ces changements interviennent à cause de l’environnement mais également au fur et à mesure du vieillissement.

En séquençant le génome complet de l’ADN de 560 tumeurs du sein provenant de plusieurs pays, les chercheurs ont identifié plus de 1.600 anomalies suspectées d’être à l’origine des tumeurs. Les anomalies portent sur 93 gènes différents, dont 10 sont altérés dans plus de la moitié des tumeurs du sein.

Certaines de ces altérations étaient déjà connues tandis que d’autres ont été identifiées pour la première fois grâce au séquençage entier du génome qui a permis d’étudier 100% des gènes, alors que jusqu’alors les anomalies connues n’avaient été identifiées qu’au niveau de 10% des gènes.

Cinq nouveaux gènes impliqués dans les cancers du sein ont ainsi été découverts grâce à cet énorme travail mené dans le cadre du consortium international de génomique du cancer (ICGC) mis en place en 2008.

« Ces gènes n’étaient pas jusque-là associés aux cancers du sein », note Mme Chomienne qui espère que cette découverte permettra de trouver de nouveaux traitements ciblés.

« Il est crucial de trouver ces mutations pour comprendre les causes du cancer et développer de nouvelles thérapies », souligne de son côté le Pr Mike Stratton, du Sanger Institute.

Des traitements ciblés existent d’ores et déjà, comme l’Herceptin (trastuzumab) qui permet de cibler des mutations qu’on retrouve dans 15 à 20% des cancers du sein avec métastases.

Selon la directrice d’InCA, l’étude a également permis de trouver des mutations proches des mutations BRCA1 et BRCA2 qui sont présentes dans certains cancers du sein familiaux.

« Les traitements déjà proposés à ces patientes pourraient également s’avérer efficaces chez celles possédant des mutations proches », estime-t-elle.

Published in La Revue de Presse

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