La gare routière de la nouvelle ville Ali Mendjeli, moins de deux années après sa réalisation, connait déjà l’ensemble des maux et des dysfonctionnements que ne manquent pas de soulever des milliers de passagers de bus et de taxis qui l’empruntent à leur corps défendant. Conçue dans un esprit de décentralisation en prenant en charge le trafic des wilayas du Sud / Est, cette gare reçoit un million de passagers par an mais rien n’existe encore pour les recevoir de façon correcte et efficace. Selon les aveux de ces derniers, cette gare croule sous un tas de saleté que personne ne songe à enlever et à évacuer de façon régulière. Une seule toilette publique oblige des centaines de personnes hommes et femmes à attendre des heures pour y accéder. Ces derniers dénoncent le manque de sécurité qui normalement doit être assurée par les hommes et femmes à attendre des heures pour y accéder. Ces derniers dénoncent également le manque de sécurité qui normalement doit être assurée par les gestionnaires de cet établissement public. Bien qu’elle se situe à Ali Mendjeli, il n’existe que très peu de moyens de liaison. Un citoyen dira à ce sujet, pour venir de la zone Palma où se situe l’autre gare routière, il faut prendre un taxi un clandestin en déboursant 600 DA. Un seul magasin offre ses services à des prix immodérés alors que des milliers de personnes usent de ses services. Manque d’hygiène, insécurité, des prix exagérés pour toutes sortes de commodités on doit ajouter les difficultés de liaison pour tous ceux qui transitent par cette gare routière. Le directeur, M. Tahar Benamara reconnait lui que de nombreux problèmes se posent au niveau de cette gare. Bien que plus de 30 agents sont mobilisés pour veiller à son fonctionnement il s’avère que la structure ne dispose pas encore de tous les moyens qui lui sont nécessaires. Les magasins réalisés ont été affectés à des privés mais la majorité de ces derniers n’a pas encore ouvert son commerce ce qui laisse la voie ouverte aux spéculations. Il ne faut donc pas s’étonner qu’il n’existe pas de restaurant et beaucoup de services pourtant indispensable ne sont pas encore rendus. Les gares routières dans la wilaya connaissent un déficit en matière de structures et d’organisation.

 

 

 


 La nécessité de numériser les modes d’exposition du patrimoine pour «le mettre en valeur et mieux le sauvegarder» a été mise en exergue, dimanche à Constantine, lors du 3e colloque international «Rencontres du numérique».

 Les séminaristes réunis au palais Ahmed Bey, à l’initiative de l’université Constantine 3, du Centre de recherches en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) et des universités Paris 8 et Paris-Ouest (France), ont engagé une réflexion en vue de mettre en place «les conditions de documentation et de valorisation des patrimoines du Maghreb en général et de l’Algérie en particulier à l’ère du numérique». Les travaux de ce colloque scientifique de trois jours ont été marqués par la présence d’experts algériens et étrangers. Samira Debache, membre du comité scientifique du colloque, a estimé que le patrimoine, en tant que «médium entre le passé et le futur», est «porteur de connaissances pour construire la ville durable et nécessite donc d’être situé dans une vision dynamique, en tant que facteur de développement».

Pour la directrice du musée public des arts et expressions culturels traditionnels, Chadia Khalfallah, «l’inestimable valeur du patrimoine, riche et varié de la région du Grand Constantine, nécessite la mise en place d’une stratégie nationale à même de lui assurer la pérennité afin qu’il soit davantage protégé et sauvegardé». Cette responsable, animant dans le cadre du colloque une table ronde sur les expositions de Constantine 2015, a notamment souligné «l’apport du numérique dans la mise en valeur du patrimoine» et souligné «l’importance de s’inspirer des expériences universelles en rapport avec les moyens numériques, appuyées sur une connaissance historique précise des présentations du patrimoine à travers le temps».

Le colloque annuel «Les rencontres du numérique» dont les deux premières éditions avaient été organisées à Alger, s’appuie sur les expériences menées au Maghreb, en relation avec les réseaux européens et américains, a précisé, de son côté, Bernadette Nadia Saou-Dufrêne, de l’université Paris-8, co-organisatrice de ce séminaire.


La numérisation à la rescousse du patrimoine

Published in La Revue de Presse حزيران/يونيو 01 2015

 

 

 

La nécessité de numériser les modes d’exposition du patrimoine pour «le mettre en va- leur et mieux le sauvegarder» a été mise en exergue, dimanche à Constantine, lors du 3 e colloque international «Rencontres du numérique». Les séminaristes réunis au palais Ahmed-Bey à l’initiative de l’université Cons tantine3, du Centre de recherches en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) et des universités Paris-8 et Paris-Ouest (France), ont engagé une ré- flexion en vue de mettre en place «les conditions de documentation et de valorisation des patrimoines du Maghreb, en général, et de l’Algérie, en particulier, à l’ère du numérique».

Les travaux de ce colloque scientifique de trois jours, organisés en coordination avec le ministère de la Culture, ont été marqués par la présence d’experts algériens et étrangers venus des universités de Paris (France), de Berne (Suisse), d’Allemagne, du Bénin, du Maroc et de Tunisie. Intervenant lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre dont la seconde partie est prévue à la faculté d’architecture et d’urbanisme de l’université Constantine-3, Samira Debache, membre du comité scientifique du colloque, a estimé que le patrimoine, en tant que «médium entre le passé et le futur», est «porteur de connaissances pour construire la ville durable et nécessite, donc, d’être situé dans une vision dynamique, en tant que facteur de développement». Pour la directrice du musée public des arts et expressions culturelles traditionnelles, Chadia Khalfallah, «l’inestimable valeur du patrimoine, riche et varié, de la région du Grand Constantine nécessite la mise en place d’une stratégie nationale à même de lui assurer la pérennité afin qu’il soit davantage protégé et sauvegardé». Cette responsable, animant, dans le cadre du colloque, une table ronde sur les expositions de Constantine- 2015, a notamment souligné «l’apport du numérique dans la mise en valeur du patrimoine» et souligné «l’importance de s’inspirer des expériences universelles en rapport avec les moyens numériques, appuyées sur une connaissance historique précise des présentations du patrimoine à travers le temps».

Le colloque annuel «Les rencontres du numérique» dont les deux premières éditions avaient été organisées à Alger, s’appuie sur les expériences menées au Maghreb, en relation avec les réseaux européens et américains, a précisé, de son côté, Bernadette Nadia Saou Dufrêne, de l’université Paris-8, co-organisatrice de ce séminaire. «La mise en perspective historique de l’histoire des expositions au Maghreb», «l’exposition de la mémoire nationale», «l’ex- position des patrimoines», «l’ex- position de l’art moderne et contemporain» et «les dispositifs numériques d’exposition» ont constitué les principaux thèmes de cette rencontre organisée dans le cadre de la manifestation Constantine, capitale 2015 de la culture arabe.

 

 

 


Festival international de la calligraphie arabe

Published in La Revue de Presse حزيران/يونيو 01 2015

 La maison de la culture Malek Haddad abritera à partir d'aujourd'hui, 1er juin, et pour une semaine durant, le Festival international de la calligraphie arabe avec la participation de plus d'une dizaine de pays arabes et musulmans, selon le directeur de la culture de la wilaya, Djamel Foughali. L'édition de ce festival sera la première du genre dans la ville des ponts, fera-t-il savoir, car de tradition le festival en question se déroulait dans une autre wilaya et c'est sur décision du ministère de tutelle que ce festival aura lieu dans la ville des ponts, à l'occasion de la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe». «L'objectif est d'honorer la ville du vieux rocher qui le mérite bien, dira-t-il, ainsi que pour être en phase avec le grand évènement culturel qui s'y déroule depuis avril dernier».

Les pays qui prendront part à ce festival sont réputés pour être des contrées de grandes traditions dans l'art de la calligraphie, ajoutera-t-il, à l'instar de l'Egypte, de l'Irak, du Liban, de l'Iran en sus des Maghrébins, Tunisie, Maroc et Algérie. Et de poursuivre que le festival comportera plusieurs activités, à savoir des expositions des œuvres des artistes participant à la manifestation, des conférences animées par des spécialistes autour de l'histoire de cet art, dans les différentes régions du monde arabe et musulman, mais également sur ses tendances et évolutions récentes, etc. Et d'indiquer que la cerise sur le gâteau concernera l'organisation d'un concours de calligraphie entre les artistes exposants pour déterminer les trois premiers qui seront bien sûr primés. Et de préciser, dans ce cadre, qu'une commission nationale se chargera de l'opération de sélection et de désignation des lauréats en toute objectivité, même si la chose est difficile lorsqu'il s'agit d'art et qu'une certaine dose de subjectivité subsistera toujours malgré tout.

 

 

 


 Le centre de carrière de l’université des frères Mentouri de Constantine en partenariat avec la direction générale de la sûreté nationale DGSN, ont organisé hier, une journée portes ouvertes sur la police scientifique sous le thème «vous avez des qualifications, nous avons les métiers».

 Une journée dédiée aux étudiants en fin de cycle, des branches scientifiques. Le département des sciences de la nature et de la vie, a accueilli le stand de la police scientifique, qui a connu un engouement de la part des jeunes étudiants voulant connaître les modalités de recrutement. En parallèle, une série de communications a eu lieu à la salle des conférences de la faculté des sciences. «C’est une bonne initiative de ramener la police scientifique a notre rencontre, mais hélas nous ne pourrons pas assister aux conférences toute la journée car nous sommes en plein période d’examens», nous a confié Islem, étudiant en biologie, année de licence.

Des opérations variées, allant de la simple présentation des différents départements : biologie légale, toxicologie légale, et le département de chimie criminalistique et légale, à l’exercice de la médecine légale en police scientifique et les techniques biométriques pour la vérification d’identité, ont été présentées.

Dr. Benlatreche, du laboratoire régional de la police scientifique, a souligné l’importance de la médecine légale, dans la restriction des champs d’investigation et le gain de temps pour la résolution des enquêtes. Le représentant de la DGSN, a expliqué que les portes de la sûreté nationale sont toujours ouvertes aux étudiants algériens, désirant avoir d’avantage d’informations, et qui n’ont pas pu assister à cette journée.  

 


         Est-ce le début d’un plan d’humanisation dans les deux villes nouvelles du Khroub dès lors que les équipements socio-éducatifs doivent procéder ou suivre l’installation de nouvelles familles dans des logements sociaux. Ainsi l’attribution de 3000 logements destinés à l’UV 16 d’Ali Mendjelli a été retardée d’une part pour permettre aux élèves concernés d’achever leur scolarité avant de rejoindre leur nouvelle attribution. D’autre part il a fallu redresser le tir dès lors qu’à l’UV 16 peu de choses avaient été prévues non seulement pour la scolarité des enfants mais aussi pour l’humanisation de cette unité de voisinage. Ainsi après moult sorties du wali le plan d’aménagement sera accéléré de sorte que sur les six écoles primaires quatre ont été réceptionnées et ce afin d’assurer une rentrée scolaire 2015 – 2016 avec moins de 32 élèves par classe. La réalisation d’un centre de santé et surtout d’un marché de proximité donneront enfin un aspect plus humain ou il fera bon de vivre et de prospérer à cette unité de voisinage comme ce fut le cas de l’UV 14.

 

 

 


       Les travaux de réhabilitation du chemin des touristes de Constantine, confiés à la Société algérienne des ponts et travaux d’art (SAPTA), viennent d’être lancés, a-t-on constaté, hier, lors d’une visite d’inspection du wali, Hocine Ouadah. Au cours de cette sortie de terrain consacrée à l’inspection des projets lancés dans le cadre de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe» et de la prochaine rentrée des classes, le wali a précisé que la réhabilitation du chemin des touristes a été «confiée à la SAPTA après désistement de l’entreprise étrangère désignée initialement pour la conduite de ce chantier». Le chef de l’exécutif a souligné «la complexité des travaux de réhabilitation» qui nécessitent à la fois, a-t-il estimé, «des techniques ultramodernes, mais également des interventions manuelles fastidieuses». Il a cité, dans ce cadre, l’évacuation des tonnes de talus formés dans les tunnels longeant plusieurs parties de ce chemin touristique qui va nécessiter le recours à des «techniques anciennes incontournables au vu de la topographie des lieux, comme, par exemple, l’utilisation de baudets». M. Ouadah, après avoir également souligné que ce projet de réhabilitation sera soumis à un suivi «rigoureux et permanent» de la part des services de la wilaya, a précisé que les travaux «ne pourront cependant pas être achevés avant la fin de l’année de la capitale arabe». Il a toutefois affirmé que les parties du projet qui seront progressivement achevées, «seront ouvertes au public qui aura ainsi l’opportunité de suivre de près l’évolution de ce chantier qui a nécessité un investissement public de près de 550 millions de dinars». La réhabilitation du chemin des touristes devrait être réalisée en «quatre étapes», ont indiqué de leur côté les responsables concernés par le projet, rappelant que l’ascenseur menant au site sera aussi modernisé et remis en état dans le cadre de cette action. Conçu et réalisé entre 1848 et 1895 sur un parcours de 2,5 km, le chemin des touristes, «accroché» aux parois du ravin, relie le pont du Diable au pont des Chutes, en permettant de suivre le fond des gorges du Rhumel sur toute leur longueur. Inauguré en 1895, il est l’œuvre de l’ingénieur-constructeur Frédéric Remes. Au cours de sa tournée, le wali s’est également enquis de l’avancement des travaux de réhabilitation de l’ex-siège de la wilaya, de la Medersa, de l’esplanade de la mosquée Emir-Abdelkader et de la bibliothèque urbaine de Bab El Kantara, tous lancés dans le cadre de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe 2015». Il a également inspecté les projets de réalisation d’un jardin botanique au quartier Rahmani-Achour (ex-Bardo) et plusieurs établissements scolaires devant être réceptionnés avant la rentrée scolaire, à Ali-Mendjeli.

 

 

 


Quand la belle parole épouse la belle musique dans une nuit douce, cela donne un spectacle de haute facture.

C’est la forte démonstration que la délégation irakienne a donnée lundi soir au Zénith de Constantine, lors de l’ouverture de la semaine culturelle de son pays à l’occasion de la manifestation culturelle de 2015. La soirée a baigné dans une atmosphère festive qui a enthousiasmé un public jeune pour la plupart, et avide d’ambiances bien rythmées.

Il faut dire surtout que malgré le nombre réduit des participants, en raison des drames et des déchirures que ce pays vit depuis l’invasion américaine de 2003, le plat proposé en cette soirée a été du premier choix. Pour preuve, l’on notera la présence à ce rendez-vous de la crème des poètes irakiens en la personne de Nadjah Al Irssali, Modhar Al Aloussi et Nadhir Al Moudhaffar.

Une entame jalonnée de poèmes racontant l’amour d’un pays à la civilisation qui remonte à l’aube de l’humanité. Des vers qui révèlent aussi tous les malheurs que cette nation affronte avec courage et dignité. Mais le bouquet de la soirée, a été le spectacle tant attendu de la troupe du Maqam Al Iraqi, dirigée par le non moins célèbre maitre de ce genre musical, Mohamed Zaki Derouiche, qui jouait sur le fameux Santour, un instrument vieux de 2000 ans, accompagné de trois percussionnistes.

Le récital, qui a été de toute beauté, a été lancé par le morceau populaire irakien «Ala chouati Dejla Mour» (passez sur les rives du Tigre), pour enchainer par les chansons du folklore de ce pays telles «Ya hilw ma aqssa Qalbek» (O belle comme ton cœur est dur), «Tadakertou Leila» (je me suis rappelé de Leila) et «Ya Oum El Abaya», avant de passer à d’autres rythmes avec les fameuses « Talaâ min beit abouha» et «Talaât Ya mahla nourha» chantées sur des airs qui ont déchainé un public en folie.  Vivement applaudi, Mohamed Zaki Derouiche tiendra à saluer le public à sa manière, en interprétant avec grande élégance Nedjma Kotbia du maitre Rabah Deriassa. Organisée par l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), la semaine culturelle de l’Irak à Constantine compte dans son programme la projection de longs et de courts métrages. La soirée de clôture prévue ce jeudi promet aussi d’être riche en moments forts en émotions musicales

 

Arslan Selmane

 

 

 


     Le Forum des chefs d’entreprise a organisé, hier à l’hôtel Sheraton, une rencontre débat, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’étudiant, sous le thème «Pour un partenariat entreprise-recherche au service du progrès technologique et de l’innovation». Cette rencontre s’est déroulée en présence du président du FCE, Ali Haddad, et de nombreux spécialistes et universitaires. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de renforcer la coopération entre l’université et l’entreprise qui constitue, réellement, la pierre angulaire de la modernisation de l’enseignement supérieur et du développement de l’industrie. Les spécialistes trouvent regrettable qu’à ce jour la culture de coopération entre l’entreprise et l’université reste toujours à concrétiser. S’exprimant à cette occasion, le président du FCE a souligné que «le défi majeur devant lequel est aujourd’hui placé notre pays est d’avoir à réussir son émergence en comptant, non plus sur les revenus de ses ressources naturelles, mais sur le travail et la créativité des Algériens». «Un tel défi nous met face à l’impératif, a-t-il précisé, pour poursuivre notre développement économique et social, d’avoir à développer rapidement nos capacités compétitives, d’innovation technologique et de dynamisme créatif, et cela est indissociable de la nécessité de concevoir et mettre en œuvre une politique vigoureuse et renouvelée de recherche scientifique et technique.» Tout en appuyant sur la nécessité «d’opérer de profondes révisions» dans la manière d’organiser les rapports du monde économique, c’est-à-dire le rapport entre l’entreprise et le monde scientifique, selon lui, l’expérience entre l’université et l’entreprise, depuis 50 ans, n’ont permis ni l’émergence d’une entreprise compétitive, ni celle d’un système d’enseignement et de recherche efficient. Ali Hadad a salué, à cette occasion, les universités du pays qui ont mis en place des bureaux de liaison entreprise-université, en vue de l’établissement d’une démarche de partenariat pour commencer à construire ces synergies que nous appelons de nos vœux. Le patron du FCE a réitéré, à cet effet, la volonté et la disponibilité d’établir des relations étroites, structurées et durables entre le monde de l’entreprise et l’université. «Il nous appartiendra à nous tous, associations d’entrepreneurs et établissements d’enseignement et de recherche, de nous organiser pour que ces initiatives importantes puissent constituer un point de départ pour concevoir une démarche nouvelle qui libérerait le potentiel de notre économie et qui permettrait aux porteurs d’idées et de projets de réaliser leurs activités», a-t-il dit. Investir dans la ressource humaine, a-t-il ensuite ajouté, « signifie qu’il faut consacrer davantage de ressources et de moyens aux étudiants, aux enseignants, aux écoles de métiers, aux universités, à la recherche, à l’innovation, à la compétitivité des entreprises». Hafid Aourag, directeur de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur a mis l’accent sur l’historique de la recherche scientifique en Algérie, en indiquant que «ce domaine est récent», et en précisant qu’un retard important est accusé par l’Algérie en matière de recherche scientifique. S’agissant du nombre de chercheurs actuel, Hafid Aourag a souligné que celui-ci reste toujours «insuffisant» par rapport aux normes internationales. Concernant la recherche au niveau des entreprises, il a rappelé la nécessite des entreprises de se doter d’un centre de recherche et de développement.

Makhlouf Aït Ziane


 

 

 

      Ils sont 60 jeunes universitaires de Constantine, diplômés en langues étrangères, français et anglais plus précisément, qui vont faire, lundi prochain, le déplacement à Tamanrest, via l’aéroport Houari Boumediène d’Alger. Ils seront chargés, 15 jours durant, de donner des cours de soutien aux élèves de cette wilaya de l’extrême sud du pays. Il s’agit, selon Lamine Rehailia, le chargé de communication au niveau de la direction de l’action sociale, d’une idée conjointement initiée par l’agence de développement social (ADS) et la DAS et dont l’objectif est de développer, selon lui, les relations entre les deux wilayas. C’est un CTI ( un contrat de travail limité) offert à des jeunes universitaires, a-t-il tenu à préciser, qui seront totalement pris en charge durant cette quinzaine de jours. Quant à la rémunération de ces 60 diplômés, elle serait estimée à 30 000 DA. Un montant jugé encourageant et qui permettra, certainement, à ces jeunes de s’investir davantage dans cette excellente expérience professionnelle. Un véritable challenge pour ces universitaires qui ont certainement besoin d’enrichir leur C.V. Que cette expérience soit le début d’une longue carrière dans l’enseignement des langues étrangères. Un vœu que ces jeunes tiennent légitimement à «exprimer».

 

 

 


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