Enseignement supérieur : Des experts débattent des premières réalisations
Nous sommes très confiants quant à la progression du Programme d’appui à la politique sectorielle de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (PAPS-ESRS) et aux réalisations déjà menées depuis son lancement.
Nous respectons le planning qui nous a été assigné et nous nous félicitons de l’implication des différents partenaires, algériens et européens, dans le cadre de ces séminaires et plus largement dans le cadre du programme.» C’est ce qu’a déclaré, hier, le professeur Fatiha Youcef Ettoumi, directrice du PAPS-ESRS en marge du séminaire annuel de bilan au niveau de la faculté de Sidi Achour (Annaba), où des experts nationaux et internationaux ont été invités pour partager l’état d’avancement du Programme d’appui à l’enseignement supérieur et la recherche scientifique en Algérie.
Et d’ajouter : «Actuellement nous sommes en phase d’opérationnalisation concrète des activités et l’appropriation des résultats obtenus par chacun des établissements pilote dont le système d’information intégrée de gestion. A cela il faut ajouter l’identification, les bassins d’emploi, les niches pour les futurs diplômés.» Cet événement, qui a réuni près de 200 experts nationaux et internationaux ainsi que des membres de la délégation de l’Union européenne en Algérie, se veut être un lieu d’échange et de débat des premières réalisations, menées au sein des établissements supérieurs du territoire national. D’un budget global de 38,6 millions d’euros dont 21,5 millions de contribution européenne et 17,1 millions de participation algérienne, le programme rentre dans le cadre, selon les organisateurs, de la coopération entre l’Union européenne et l’Algérie.
Il vise à soutenir la modernisation du secteur et à accompagner les réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Le programme s’est fixé comme objectifs de permettre le transfert de savoir et de savoir-faire nécessaires au renforcement des ressources humaines, de contribuer à l’amélioration qualitative du système d’enseignement supérieur et de soutenir la création de nouvelles filières professionnalisantes.
Considérés comme les principaux acteurs du secteur, les enseignants, experts, chercheurs et gestionnaires, présents à cette rencontre, ont profité de l’opportunité du séminaire pour partager leurs expériences et leurs réalisations durant les 12 derniers mois. Selon toujours les organisateurs, ils sont notamment revenus sur les objectifs principaux qui leur ont été confiés dans le cadre de cet appui à la réforme, à savoir l’instauration du nouveau régime LMD (licence/mastère/doctorat), le développement des mécanismes d’insertion des jeunes dans le monde de l’entreprise, le renforcement des capacités des établissements universitaires et l’amélioration de la qualité de l’enseignement. «Il s’agit d’un enjeu majeur pour favoriser la réussite et l’avenir professionnel des générations montantes en Algérie», précisent les organisateurs de cette importante rencontre.
Gaidi Mohamed Faouzi
Salon de l’éducation au Canada les 4 et 5 novembre : Un espace d’ouverture et de découverte sur le système éducatif canadien
« Plus de 5.000 étudiants installés au Canada, viennent du Maghreb, dont 1.000 d’Algérie. Les statistiques datent de 2013. Le Canada veut aller plus loin en augmentant les capacités d’accueil de ses universités pour les étudiants algériens. Pour se faire, « l’ambassade du pays de l’érable, à Alger organise les 5 et 6 novembre à l’hôtel El-Aurassi, le deuxième Salon de l’éducation au Canada », a annoncé, hier, la chargée d’affaires de l’ambassade Mme Miriam Van Nie.
S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue dans l’enceinte de l’ambassade à Ben Aknoun, Mme Van Nie a indiqué que le premier Salon organisé en 2013, avait suscité un grand intérêt auprès du public. « Nous avons reçu plus de 1.000 visiteurs, entre étudiants, parents et professeurs, venus s’informer sur les possibilités d’étudier au Canada et sur les établissements présents au Salon », a-t-elle ajouté, précisant que l’intérêt manifesté lors de ce premier Salon a encouragé l’ambassade à organiser la deuxième édition, à laquelle une quinzaine d’institutions canadiennes d’enseignement supérieurs, universités, collèges et lycées y prendront part. Ces établissements offrent des formations dans différentes filières, dont l’administration des affaires, communication, environnement, langues et traduction, sciences comptables, médecine et science de la santé, hôtellerie et tourisme, etc.
« Durant les deux jours du Salon, qui sera ouvert au public de 10h à 18h, les représentants des établissements se chargeront de répondre aux questions des étudiants sur leurs différents programmes, les conditions d’admission et le coût des études », a expliqué la diplomate canadienne. « Outre, les séances d’information sur les programmes d’étude offertes par des universités et collèges en marge du Salon, des renseignements seront également fournis sur les permis d’études et autres exigences en matière de séjours d’étude au Canada par le personnel de l’ambassade », a-t-elle ajouté.
Organisé simultanément au Maroc et en Tunisie, ce Salon se veut un espace d’ouverture et de découverte sur le système éducatif canadien, reconnu comme étant l’un des meilleurs au monde.
L’initiative a pour objectif de permettre aux étudiants, parents et enseignants de s’informer sur les opportunités d’éducation dans ce grand pays du nord du continent américain. C’est également l’occasion d’échanger avec les représentants des institutions participantes sur les programmes d’étude, les bourses offertes, et la reconnaissance des acquis et diplômes.
La présence de ces institutions est une marque d’intérêt au développement de partenariats avec les établissements algériens. Si des milliers d’étudiants venus du monde entier poursuivent chaque année leurs études au Canada, il faut savoir que plus de 5.000 d’entre eux viennent du Maghreb, dont pas moins de 1.000 sont Algériens, rien qu’en 2013.
Cet engouement pour le Canada « se justifie grâce à ses universités qui sont régulièrement classées parmi les meilleures au monde et pour son système d’éducation et de formation centré sur l’étudiant et axé sur un apprentissage pratique », a affirmé Mme Van Nie, qui précise que le système d’éducation au Canada, est ancré dans une « culture participative et qui se démarque par des activités de recherche, de développement et d’innovation à la fine pointe. »
Salima Ettouahria | El Moudjahid
Enseignement supérieur : « Le système LMD professionnalise davantage les formations universitaires »
Les diplômés des grandes écoles, souligne l’universitaire M. Musette, «enregistrent un taux d’insertion très appréciable. Les efforts entrepris en Algérie sont ainsi positifs».Plus de dix ans après son application, le système d’enseignement LMD (licence, master, doctorat) ne cesse d’être au centre de tout débat sur la réforme de l’enseignement supérieur. Et depuis son instauration, ce système a donné satisfactions certes, mais suscite aussi des attentes. Aujourd’hui, la problématique la plus importante, dont débattent les spécialistes en la matière, a trait plus à « l’employabilité des diplômés que de leur adéquation », tel est du moins, le constat fait par Mohamed Saïb Musette, sociologue et maître de recherche au niveau du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement(Cread) à Bouzaréah. Contacté par nos soins, l’universitaire fait savoir que « les réformes de l’enseignement supérieur, avec l’avènement du LMD, permettent actuellement de mieux professionnaliser les formations universitaires.» Il souligne également que les diplômés des grandes écoles « enregistrent un taux d’insertion très appréciable. Les efforts entrepris en Algérie sont ainsi positifs.»
Pour M. Musette, le véritable problème ne se situe pas au niveau du diplôme lui-même, mais au niveau de son « absorption par l’économie.» De son côté, le Professeur Abdeslem Sahraoui, du département de Lettres et de Langue arabe de l’université Constantine 1, lors d’un récent séminaire, a relevé que ce système a été créé selon des normes européennes convenables à la société occidentale. « Pour assurer la qualité, il faut appliquer un système de qualité. Pour que le LMD ait un écho et une influence positifs sur l’enseignement supérieur, il doit y avoir une étude pédagogique profonde et pointilleuse de la société et du travail universitaire algériens.»
Le LMD, rappelons-le, a été appliqué depuis 2004 dans le but d’améliorer le niveau d’apprentissage au sein de l’université algérienne et rendre les diplômes algériens équivalents à ceux de l’Europe. Ce système a attiré, durant la première année, 6.677 nouveaux bacheliers soit 3,4% des nouveaux inscrits.
Sa mise en place a été précédée par un débat initié par le ministère de l’Enseignement supérieur. Durant l’année 2005/2006, il a été généralisé, à d’autres établissements et les effectifs ont atteint 18.884 étudiants. Dans une de ses déclarations, M. Mebarki, premier responsable du secteur, a estimé que certaines universités ont certes basculé dans ce système dès son institution, mais sa généralisation à la totalité des filières et disciplines a été relativement lente. L’autre raison invoquée par le ministre est relative à la « coexistence » entre les deux systèmes, classique et LMD. Il a fait également savoir que « les deux systèmes fonctionnent parallèlement, et la transition entre eux a trop duré.» Le ministre a également évoqué les efforts qui doivent être multipliés en matière d’encadrement. Les 51.000 enseignants que compte l’université algérienne « s’avèrent insignifiants », dit-il, eu égard aux objectifs du LMD.
Ce système devait, selon le ministre, s’appuyer sur l’environnement économique et industriel.
Fouad Irnatene | El moudjahid
Une étude «adaptée» pour l’extension du tramway présentée dans moins de deux semaines
Le bureau d’études espagnol Idom-Tech, chargé de l’étude technique de la première ligne d’extension du tramway de Constantine, présentera dans moins de 15 jours la maquette «adaptée» de ce projet pour permettre le lancement en travaux, a indiqué le wali, Hocine Ouadah, dimanche à l’APS. Des observations et des réserves avaient étaient émises lors de la présentation d’une première «mouture» par ce bureau d’études qui présentera dans deux semaines une étude finale de cette extension du tramway vers l’aéroport inter national M o h a m e d - Boudiaf et Ali-Mendjeli, a souligné le wali, précisant qu’Idom-Tech avait présenté trois (3) variantes qui ont été «minutieusement examinées» par les services concernés.
Les travaux de la première ligne d’extension du tramway de Constantine, à savoir cité Zouaghi – Aéroport et cité Zouaghi – Ali-Mendjeli, avaient été provisoirement attribués, en mai 2014, à un groupement al-géro-franco-espagnol, pour un montant de plus de 34 milliards de dinars et un délai de réalisation de 35 mois, rappelle-t-on. Circulant actuellement sur une distance de près de neuf (9) km avec dix stations depuis le stade
Benabdelmalek-Ramdane au centre-ville jusqu’à la cité Zouaghi, le tramway de Constantine sera renforcé dans le cadre de ce projet par deux lignes supplémentaires d’une longueur de près de 12 km vers Ali-Mendjeli et de 2,7 km vers l’aéroport Mohamed-Boudiaf.
La place «Ahmed Bey» livrée en février
par A. Mallem | Le Quotidien d'Oran
Contacté, hier, le directeur de l'Urbanisme et de la Construction (DUC) de Constantine, M. Mahdi Habib, nous a déclaré que les travaux d'aménagement du square Ahmed Bey', plus connu de la population sous le nom de « Dounia Ettaraef », engagés, il y a plus d'un mois, avancent selon le calendrier prévu et le projet sera livré, à la fin du mois de février 2015 ». Les contraintes, connues au début, ont été levées, explique le DUC, et les travaux connaissent maintenant un taux d'avancement de 30 % environ ». Et d'ajouter que les terrassements ont été faits et l'entreprise chargée des travaux est passée à l'étape de pose du béton armé, notamment en ce qui concerne l'érection d'un mur d'eau qui sera placé, à un endroit situé du côté de l'hôtel international qui fait face au square.
Selon M. Mahdi, l'enveloppe financière allouée à ce projet s'élève à 27 milliards de centimes. Invité à fournir des indications sur le genre d'aménagements qui seront faits, dans cet espace stratégique, situé en plein centre de la ville des ponts', sur le côté gauche des allées Benboulaid, en montant vers la Brèche, notre interlocuteur a indiqué que le square aura un nouveau visage, plus amène et plus agréable. « Le projet comprend 3 niveaux : le premier comprendra des kiosques nouveaux qui remplaceront ceux qui étaient déjà installés et qui ont été délogés et installés sur l'autre coté des allées. Après trois ou quatre marches, nous aurons une esplanade qui comprendra, en son centre, un grand jet d'eau. Et après quelques marches supplémentaires, il y aura une placette qui sera aménagée de façon à pouvoir accueillir la célébration solennelle des fêtes nationales, avec à côté le mur d'eau que nous venons d'évoquer».
L'aménagement de cette place publique qu'est le square Hadj Ahmed Bey' a été décidé, dans le sillage du programme de préparation de la ville à accueillir la grande manifestation de 2015 où Constantine sera la capitale de la Culture arabe. Auparavant, cet espace ne comportait aucun aménagement particulier, sinon qu'il était occupé par des commerces et jalonné par des kiosques de tabacs-journaux et autres. Mais au fil du temps, il était devenu une espèce de marché aux puces et une annexe du marché Boumezzou, tout proche, pour la vente des fruits et légumes.
Des expositions pour le 1er Novembre
par A. E. A. | le Quotidien d'Oran
Dans le cadre des célébrations du déclenchement de la Révolution nationale du 1er Novembre1954, la section des femmes de l'Est, de la Confédération des entrepreneurs algériens (CGEA), tient, depuis hier et pour deux jours, des portes ouvertes' au musée Cirta sur ses activités, pendant que l'association culturelle « Essakhr El Atiq » (vieux rocher) organise, pour ce qui la concerne, la 5ème édition du « Festival national de l'innovation de la Jeunesse », au stade Benabdelmalek'.
Cette dernière exposition qui durera jusqu'à jeudi prochain, verra la participation de plus de 70 associations et des artisans venant des 48 wilayas du pays et même de l'étranger. Car, soulignent les organisateurs, la nouveauté de cette édition a trait à la présence de près de 10 pays étrangers, dont notamment la Palestine, la Tunisie, la Syrie, le Sénégal et le Mali. L'organisateur, Fayçal Aouiche a indiqué que la manifestation se tient sous le slogan : « les métiers : garantie de l'avenir de la jeunesse », et elle consiste en des expositions de maîtres-artisans montrant leurs habilité et savoir-faire, dans les activités de dinanderie, de la gandoura traditionnelle constantinoise, celle de Blida, de Tlemcen, mais aussi de la sculpture sur bois, sur soie, du travail de bijoux en or, en argent, etc. « Le but du festival est de mettre en valeur, auprès du large public, les véritables trésors du terroir, d'une part, et d'encourager les artisans concernés à oser parler et exposer leurs ouvrages », a déclaré M. Aouiche. Et pourquoi pas, ajoutera-t-il, de penser grand et en l'occurrence à préparer, d'ores et déjà, quelque chose pour l'évènement culturel arabe de 2015, que s'apprête à vivre la ville des ponts'.
Concernant la manifestation organisée par la section femmes', des opérateurs économiques de la CGEA, il s'agit d'une exposition-vente de différents produits qui se tient au jardin du Musée Cirta', un petit espace qui a été aménagé, à l'occasion, pour accueillir une dizaine de stands. Ces derniers offraient à la vue, des cosmétiques, à l'instar d'une entreprise qui produit un savon en pâte, abrasif pour les métiers salissants, tel celui des mécaniciens et plombiers, d'une autre qui expose toute la gamme de javel de 13 à 45° , mais, également, d'une agence spécialisée dans la création de sites Web Internet, qui propose d'accompagner les nouveaux entrepreneurs, dans l'organisation de leur publicité, par le biais d'une communication performante, pour faire connaître et écouler leurs produits.
La commémoration du 1er Novembre s'est traduite, également, par plusieurs activités culturelles, expositions et manifestation à caractères historique, mémoriel et aussi folklorique. A cette occasion, l'Office des établissements de la Jeunesse (ODEJ), en collaboration avec des associations locales et les secteurs de la Jeunesse et des Sports, a organisé une grande fantasia, sur le plateau de Ain El Bey, sur un terrain qui fait face à l'aéroport international Mohamed Boudiaf'. Et ce spectacle pittoresque a drainé la grande foule, composée des familles et des enfants qui ont profité d'une belle journée ensoleillée, pour admirer le spectacle rare des cavalcades et chevauchées exécutées par 120 cavaliers chevauchant des pur-sang arabes et représentant différentes écuries de haras, venues de plusieurs régions du pays. Le tout a été égayé par des barouds déclenchés par les cavaliers en pleine course et par des troupes folkloriques de zornas et de bendirs, dans des spectacles exécutés, dans la pure tradition des fêtes rurales.
Online collaboration: Scientists and the social network
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In 2011, Emmanuel Nnaemeka Nnadi needed help to sequence some drug-resistant fungal pathogens. A PhD student studying microbiology in Nigeria, he did not have the expertise and equipment he needed. So he turned to ResearchGate, a free social-networking site for academics, and fired off a few e-mails. When he got a reply from Italian geneticist Orazio Romeo, an international collaboration was born. Over the past three years, the two scientists have worked together on fungal infections in Africa, with Nnadi, now at Plateau State University in Bokkos, shipping his samples to Romeo at the University of Messina for analysis. “It has been a fruitful relationship,” says Nnadi — and they have never even met.
E-cigarettes: The lingering questions
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E-cigarettes are touted as a safe alternative to tobacco, but research has been inconclusive. In many respects, the modern electronic cigarette is not so different from its leaf-and-paper predecessor. Take a drag from the mouthpiece and you get a genuine nicotine fix — albeit from a fluid wicked into the chamber of a battery-powered atomizer and vaporized by a heating element. Users exhale a half-convincing cloud of ‘smoke’, and many e-cigarettes even sport an LED at the tip that glows blue, green or classic red to better simulate the experience romanticized by countless writers and film-makers. The only things missing are the dozens of cancer-causing chemicals found in this digital wonder’s analogue forebears.
Lakes under the ice: Antarctica’s secret garden
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A cold breeze blew off the Antarctic plain, numbing the noses and ears of scientists standing around a dark hole in the ice. Flecks of ice crackled off a winch as it reeled the last few metres of cable out of the hole. Two workers in sterile suits leaned over to grab the payload — a cylinder the length of a baseball bat — dangling at the end of the cable. They used a hammer to chip away the ice and a blow drier to thaw part of the assembly. “Did it close?” asked the winch operator.