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mercredi, 28 août 2013 - Université Frère Mentouri - Constantine 1
mercredi, 28 août 2013 15:26

Hôtel Cirta: Une mue nécessaire

Obligé de faire sa mue, l'hôtel, qui se confond avec le décor du cœur de la ville des ponts et qui porte d'ailleurs son nom, est l'objet de toutes les attentions des pouvoirs publics. M. Ahmed Mecheher, le chef de réception à l'hôtel «Cirta», qui nous a reçu, hier, ne tarit pas d'éloges en évoquant le passé, l'histoire et la «symbolique» que représente l'institution «Hôtel Cirta» dans la mémoire collective des Constantinois. Et ce, depuis plus d'un siècle (le centenaire célébré en 2012).

Passés ces courts moments d'émotion, M. Mecheher revient à la réalité actuelle de l'hôtel avec ses ambitions, chiffres, statistiques et graphiques à l'appui.

Questionné sur le taux d'occupation des chambres, le chef de réception distingue deux périodes : une période creuse qui s'étend de juillet à septembre et une période faste, le restant de l'année. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, mais pour M. Mecheher, si l'été est une période creuse, c'est «parce que les gens préfèrent la mer», dit-il. En cette période, le taux d'occupation est de 60%, alors qu'il est de 80% en période faste. C'est ainsi que pour la période janvier-juillet 2013, ce sont 707 étrangers qui ont séjourné à l'hôtel. On y trouve surtout des Français, des Anglais, des Américains et des Japonais. Pour la clientèle algérienne, et pour la même période, ce sont 3.980 personnes qui ont fréquenté l'établissement.

A la remarque qu'à la lecture de ces chiffres, ce n'est quand même pas la ruée, M. Mecheher avoue que «le plan de charge fonctionne beaucoup avec les séminaires, les colloques et autres rencontres nationales et internationales». En témoigne le profil des arrivants, locaux et étrangers, qui sont pour la plupart des cadres supérieurs représentant les grandes sociétés, des universitaires, des chercheurs et autres scientifiques venus dans le cadre d'échanges interuniversitaires.

Bien sûr, on ne peut éviter d'aborder le volet des prix, du cadre de vie à l'intérieur de l'hôtel, la qualité des prestations, l'hygiène et la sécurité. Côté prix, dira M. Mecheher, «nous pratiquons une politique susceptible de favoriser la destination Algérie». Et d'ajouter: «Des réductions de 10 à 20% sont accordées aux agences de voyages dont l'ONAT et le Touring voyages». Quant aux particuliers qui arrivent pendant les périodes creuses, les réductions peuvent atteindre 20%. Un tarif spécial est réservé aux nouveaux mariés qui effectuent un voyage de noces, 4.900 DA la nuitée dans une suite luxueuse, «c'est un prix qui défie toute concurrence», affirme M. Ahmed Mecheher.

Alors, l'hôtel Cirta a-t-il aujourd'hui les moyens pour pouvoir rivaliser avec ces monstres, leaders mondiaux de l'hôtellerie, qui voient le jour dans la ville et sa périphérie ? La réponse est «non… mais», rétorque notre interlocuteur, parce que l'hôtel est sur le point de lancer de grands travaux de rénovation. La rénovation de tout le matériel existant, toutes les installations électriques, la tuyauterie ainsi qu'une meilleure organisation de l'espace qui permettra la réalisation d'une grande salle de conférences. Ces travaux seront réalisés en collaboration avec la société d'investissement hôtelier et un organisme étranger «probablement la société Marriott», précise M. Mecheher. Une fois rénové et élevé au rang des grands hôtels modernes, Cirta sera-t-il géré par une entité étrangère, la chaîne Sheraton dont le nom est évoqué avec insistance ? «Oui, mais pas exclusivement étrangère», indique M. Mecheher, «ce sera en partenariat avec un organisme national».

Le chef de réception de l'hôtel Cirta est conscient qu'une adaptation aux normes universelles est nécessaire. Il y va de l'existence même de cette structure historique. Mais, pour lui, il n'est pas question non plus que sous le couvert de la modernité, «Cirta» perde de sa spécificité. L'aspect général extérieur doit être conservé, les fresques et les vieilles photos, en noir et blanc, qui ornent les murs sont éternelles, comme il ne sera jamais question que «Cirta» change de nom. «Oui pour que Cirta change de look, mais non pour qu'il perde son âme», conclut M. Ahmed Mecheher.

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La ville universitaire de Ali Mendjeli, le plus grand pôle d'enseignement supérieur dans le pays prévu pour offrir une capacité de 44.000 places pédagogiques, ouvrira partiellement ses portes en septembre prochain avec cinq facultés, chacune comprenant trois départements et (déjà) 2.200 nouveaux bacheliers inscrits.

C'est ce qu'a indiqué hier le vice-recteur chargé de la pédagogie, M. Bouhlassa, qui s'est voulu rassurant et optimiste pour la prochaine rentrée universitaire, même s'il ne cachera pas quelques inquiétudes, du reste liées au stress général de la préparation de la rentrée universitaire qui pointe à l'horizon et qui mobilise tous les efforts durant ce mois d'août.

Notre interlocuteur signalera dans ce sens les travaux actuellement engagés par la Sonelgaz pour l'alimentation en gaz de la ville universitaire, non sans espérer que ce chantier, particulièrement, soit achevé dans les délais. En effet et en considération de l'hiver qui arrive et des problèmes de chauffage, qui ne manqueront pas de se poser dans cette région réputée pour son froid, il y a à espérer que la Sonelgaz tienne sa promesse de procéder aux raccordements nécessaires à son réseau. Le même espoir de tenir le défi d'une ouverture partielle de la ville universitaire dans de bonnes conditions concerne les volets afférents au transport, à la restauration et à l'hébergement des 2.200 nouveaux étudiants inscrits, qui s'ajouteront à l'effectif de 15.000 autres étudiants de l'université de Constantine 03. Mais également de la liaison de la ville universitaire à l'autoroute Est-Ouest, dont un projet existe au niveau de la direction des Travaux publics et qui consiste en la réalisation d'échangeurs et d'une route à double voie de circulation. Projet qui, une fois réalisé, constituera un atout important en la faisant sortir de son «isolement relatif et facilitera aussi bien la mobilité de son encadrement que le transport de ses étudiants». Revenant aux facultés qui seront ouvertes pour l'exercice 2013-2014, notre interlocuteur soulignera qu'il s'agit de la faculté des sciences médicales, des sciences politiques, de l'architecture, de la gestion des techniques urbaines et du génie des procédés pharmaceutiques. Et d'annoncer, que le nouveau pour la rentrée universitaire de l'année prochaine (2014-2015) concernera l'ouverture de trois écoles nationales dotées de directions autonomes, à savoir l'école des biotechnologies, l'école nationale supérieure et l'école polytechnique.

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Les travaux du pont métallique parallèle au pont Sidi Rached, qui doit remplacer ce dernier en prévision de sa prochaine fermeture, sont achevés à 100% et ne reste que l'aménagement de ses accès et d'une route de dégagement vers le Chalet des pins, selon le chef de service entretien et maintenance à la direction des travaux publics, Abdeldjalil Djaha.

Le pont métallique qui constitue, donc, une soupape qui reliera, sur une distance de 35 mètres, l'avenue de Roumanie au quartier du Bardo a nécessité pour sa réalisation une enveloppe financière de près de 20 milliards de centimes, dira-t-il. Et de souligner que cet ouvrage d'art permettra aux automobiles venant du boulevard de l'Est de contourner le pont Sidi Rached, en prenant à partir du Chalet des pins une petite route, qui reste à aménager, qui débouchera sur l'avenue de Roumanie et au pont en question, qui à son tour donnera accès au Bardo et ensuite au centre-ville. Et pour les automobiles venant du centre-ville qui veulent gagner le boulevard de l'Est (Sidi Mabrouk, Ziadia et Oued El Had), ils n'auront qu'à faire le trajet inverse pour déboucher sur l'autre rive et le Chalet des pins. L'aménagement des accès du pont métallique et de la petite route en question ne tardera pas, en considération qu'il ne s'agit que de petits travaux, le plus gros ayant été déjà réalisé. En plus, il est attendu qu'ils démarreront incessamment et très vite, car la mise en service de ce pont de remplacement est prévue pour le mois d'octobre 2013. Et notre interlocuteur de poursuivre qu'il s'agira après de procéder à une autre fermeture du pont de Sidi Rached pour une période de plusieurs mois, pour des travaux de réhabilitation de son arche centrale de 30 mètres de diamètre. Les travaux consisteront en une véritable rénovation, du fait que ce dernier a subi de grandes dégradations et menace réellement ruine. Ainsi, il sera question de refaire complètement ladite arche en béton armé avant de procéder à son habillage en pierres, à l'effet de lui garder son esthétique de départ. Les travaux seront menés à un rythme très soutenu en raison du fait que la remise en service de cet ouvrage d'art centenaire, s'il en est, et attraction majeure de la ville, est prévue pour fin 2014. Il s'agira, fera-t-il observer, de ne pas rater l'évènement de «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», pour donner tout le loisir aux visiteurs étrangers qui viendront à l'occasion d'en apprécier les aspects architecturaux, esthétiques et touristiques.

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