Friday, March 29, 2024

mardi, 29 novembre 2016 - Université Frère Mentouri - Constantine 1

par A. Mallem

Depuis que les malades diabétiques ont appris que le produit ‘RHB', conçu par un chercheur constantinois comme un complément alimentaire, dans le traitement de la maladie, est en vente dans des pharmacies, à Constantine et El-Khroub, ils se sont rués, en grand nombre, dans les officines pour en acquérir en grandes quantités. Ce produit est vendu à 1.760 DA, la boîte de 56 comprimés, comme nous l'ont appris des malades qui nous ont souligné le grand engouement créé par le nouveau produit auprès des diabétiques. «Mais là n'est pas le fond du problème, ont rétorqué, hier, des pharmaciens constantinois que nous avons reçus, à notre bureau. Ces derniers ont tenu à expliquer que ce nouveau produit fait l'objet d'une grande controverse, dans le milieu médical et de la pharmacie, «parce qu'il pêche vraiment par de nombreux défauts, disent-ils». D'abord au niveau de la composition, ont indiqué nos interlocuteurs, nous remarquons que la matière active SOPEB ne contient que des abréviations et en matière médicamenteuse les abréviations ne sont pas tolérées, lors de l'enregistrement au Laboratoire de contrôle. Il faut que le produit soit détaillé et écrit en toutes lettres. Concernant les complexes vitaminés ensuite, le concepteur a ajouté d'autres compositions : les protides, les oligo-éléments et les Oméga 3 sans aucune dose ou quantité précise. Alors que c'est absolument obligatoire. En troisième lieu, ce produit est recommandé, selon la notice qu'il contient, aux adultes et aux enfants dont l'âge dépasse 8 ans. Et pour ces derniers il recommande la prise d'un demi-comprimé. Or, les comprimés contenus dans la boîte du RHB ne sont pas sécables et si on les coupe la matière essentielle qui le compose est détériorée». Les pharmaciens se sont demandé, avec étonnement, comment, dans ce cas, le produit est passé par un enregistrement de contrôle ou de laboratoire. 

«Au ministère de la Santé, on nous a dit que cela ne relève pas de la compétence de ce département mais de celle du ministère du Commerce. Mais il reste, tout à fait clair, que si les doses prescrites, dans un médicament ne sont pas connues le médicament devient dangereux pour la santé du malade. Et cela implique que si le malade prend, régulièrement, ce produit, il sera soumis aux risques d'infarctus du myocarde, des problèmes rénaux et même le cancer, en cas d'hypervitaminence. M.A. Bouherid, pharmacien à Constantine qui a occupé, il n'y a pas longtemps, le poste de président du Syndical local des pharmaciens d'officines (Snapo), a révélé que le Syndicat national a recommandé aux pharmaciens d'officine d'être très prudents dans la commercialisation de ce nouveau produit, «et qu'il faut avoir toutes les informations nécessaires le concernant», a-t-il ajouté. Malheureusement, nous n'avons aucune information précise puisque le concepteur de ce produit n'a pas cru nécessaire d'organiser des rencontres avec les pharmaciens et les médecins. Il n'a pas investi dans l'information médicale dans les pharmacies afin de pouvoir donner des gages sur son produit, en fournissant des prospectus pour les orienter». Et de nous montrer, ensuite, la copie d'une note de rappel émanant du ministère de la Santé, direction générale de la Pharmacie et des Equipements de santé, qui affirme que «seuls les médicaments enregistrés à la nomenclature nationale des produits pharmaceutiques, à usage de la médecine humaine, sont autorisés à la commercialisation». Et de demander aux pharmaciens de faire preuve de vigilance à cet égard. 

Aussi, la grande majorité des pharmaciens constantinois fait preuve de prudence, voire de réticence, pour se lancer dans la commercialisation du RHB. On affirme, aussi, que les conseils de l'ordre des médecins et des pharmaciens, s'ils n'ont pas rejeté explicitement ce complément alimentaire, ont laissé le choix à leurs adhérents d'agir «selon leur conscience». 

Ainsi, pour M. Baghloul, le président du conseil de l'ordre des pharmaciens de la région de Constantine, «les pharmaciens connaissent la réglementation en la matière. En ce qui me concerne et en tant que conseil de l'ordre, le seul conseil que je donne aux pharmaciens qui veulent commercialiser ce produit est qu'ils informent, systématiquement, les malades en insistant pour leur dire de ne pas abandonner leur traitement. Sinon, ils pourraient avoir de graves problèmes de santé et risquent même d'y passer». Et de nous révéler qu'ils ont eu des échos sur certains diabétiques qui sont tombés en hypoglycémie après avoir pris ce complément alimentaire. «Est-ce que ce sont des rumeurs ou pas, cela reste à confirmer auprès des hôpitaux», a dit M. Baghloul, ajoutant qu'il faut insister, impérativement, auprès des malades pour qu'ils n'abandonnent pas leur traitement.
Published in La Revue de Presse

 

Les relations entre l'Algérie et le Lesotho sont appelées à se développer davantage, à la faveur de la visite effectuée depuis samedi dernier en Algérie par le Premier ministre Pakalitha Mosisili. Cette visite, qui s’achève aujourd’hui et à travers de laquelle les deux pays ambitionnent de renforcer  leurs relations d'amitié et de fraternité, ne peut être qualifiée que de positive. Ainsi, la journée d’hier a vu la signature d’un mémorandum d'entente dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique visant le renforcement de la coopération bilatérale dans ce domaine.      

Le document a été signé par le ministre d'État, ministre des Affaires  étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et son homologue du Lesotho, Mme Mamphoni Khaketla, en présence des Premiers ministres des deux  pays, Abdelmalek Sellal et Pakalitha Mosisili. Avant de se rendre au palais du Gouvernement, Mme Mamphono Khaketla avait plaidé, au terme de son entretien avec son homologue algérien, pour des investissements communs aussi bien en Algérie qu'au Lesotho. «Nous avons de très bonnes relations politiques avec l'Algérie, et aspirons à entretenir une coopération bilatérale dans les domaines économique et social»,  a déclaré la ministre.  Elle a exprimé, à l'occasion, son souhait que «des investissements puissent  avoir lieu en Algérie, et que des opérateurs algériens puissent aussi investir au Lesotho», précisant que le Royaume offre de «très bonnes opportunités» dans les domaines minier et des ressources hydriques.     

Il est à rappeler que le forum  africain d’investissements et d’affaires, que l’Algérie s’apprête à organiser du 3 au 5 décembre prochain, constituera une belle opportunité pour les opérateurs économiques des deux pays. Cette conférence, qui réunira plus de 2.000 chefs d’entreprises, institutions et médias, pour agir et créer de nouvelles dynamiques économiques africaines, donnera ainsi la pleine mesure de l’ambition de chaque pays africain, dont le royaume du Lesotho, pour parvenir à un niveau de développement économique qui réponde aux ambitions de tout un chacun. La volonté des deux parties de hisser leurs relations  à un niveau «plus pratique», la chef de la diplomatie du Lesotho a été également soulignée par la chef de la diplomatie du Lesotho qui a fait savoir que des accords allaient être signés durant cette visite dans les secteurs de  l'éducation et du commerce. L’industrie ne sera pas en reste, puisque à l’occasion de sa visite hier à Constantine, le Premier ministre du royaume du Lesotho, Pakalitha Mosisili, a plaidé pour une coopération économique avec l’Algérie, notamment dans le domaine des industries mécanique et pharmaceutique.           
L’hôte de la capitale de l’Est a indiqué que «l’Algérie dispose d’une expérience développée dans plusieurs spécialités industrielles», soulignant que l’occasion se présente pour «renforcer les échanges économiques entre les deux pays».   
Qualifiant de «bonnes» les relations entre l’Algérie et le royaume de Lesotho, l’hôte de l’antique Cirta a indiqué que son pays a besoin de l’expérience algérienne, notamment pour les filières de la mécanique et de l’industrie pharmaceutique, réitérant la volonté de son pays de coopérer avec l’Algérie dans les différents domaines économiques.         

Cette volonté politique de donner une nouvelle impulsion à la coopération économique a été réaffirmée, hier, lors des entretiens que les deux Premiers ministres ont eus à Alger. Des entretiens qui se sont déroulés en présence du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, et de celui de l'Enseignement et de la Formation  professionnels, et des membres de la délégation du Lesotho. La visite du Premier ministre du Lesotho a permis par ailleurs d’aborder un autre aspect de la future coopération entre les deux pays. Ainsi, le général de corps d'Armée, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, Ahmed Gaïd  Salah, a reçu le ministre de la Défense et de la Sécurité nationale du royaume de Lesotho, Tseliso Mokhosi, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale.         

Lors de cette rencontre, «les deux parties ont eu des discussions bilatérales, qui ont porté sur l'état de la coopération militaire et les voies de sa diversification aux domaines d'intérêt commun. Également, elles se sont, également, échangé les analyses et points de vue sur les questions d'actualité», précise la même source.

L'audience s'est déroulée en présence «des officiers généraux du ministère de la Défense nationale et de l'état-major de l'Armée nationale populaire, ainsi que les membres de la délégation accompagnant le ministre de la Défense et de la Sécurité nationale du royaume de Lesotho», ajoute le communiqué.
N. K./Aps

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L'œuvre romanesque et poétique de Malek Haddad, traversée par l'exil, la guerre d’indépendance et la question de la langue demeure une œuvre incontournable dans la littérature et particulièrement dans la littérature algérienne.

Venez découvrir ou redécouvrir œuvre de cette figure majeure de la littérature  algérienne, un moment d’échange et de réflexion, au-delà du temps


Jeudi 1er décembre

18h à l¹IF Constantine

 

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