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mercredi, 18 décembre 2013 - Université Frère Mentouri - Constantine 1
mercredi, 18 décembre 2013 14:10

Premières journées internationales de physique

C’est au campus Tidjani Haddam de l’université Constantine 1 (UC1) que se tiennent depuis hier les travaux des premières journées internationales de physique.

Etalé sur deux jours, les 16 et 17 décembre, ce rendez-vous scientifique organisé par le département de physique de l’UCI a été l’occasion pour les présents - un panel d’universitaires nationaux et des professeurs chercheurs venus d’Irak, de France de Libye et d’Arabie Saoudite-, de débattre à travers 273 interventions, entre conférences plénières et communications orales, des avancées dans le domaine de la physique. «Un domaine en constante évolution d’où la nécessité de donner l’opportunité aux physiciens au niveau national de se rencontrer,  mais aussi de se ‘frotter’, à la faveur de ce genre de rencontre à des chercheurs considérés comme des sommités dans la discipline de la physique et dont les travaux sont reconnus mondialement », a souligné à l’entame des travaux de ces journées le Pr. Ali Boudjada, chef du département de physique de l’UCI, et président du comité d’organisation de la rencontre.

Ce dernier nous a affirmé que cette discipline caracole en tête du hit-parade de la production scientifique nationale. Elle est considérée, dit-il, comme la deuxième en Afrique. Et de citer l’exemple du Pr. Ali Boultif de l’institut de physique de Constantine, qui vient de recevoir une distinction internationale, celle de Reuter Thompson, pour ses travaux originaux en physique cristallographique. Pour ce qui est des différentes communications des intervenants au cours de cette première journée, celle articulée autour du thème «Nécessité d’utiliser actuellement les grands instruments pour les études de structure et spectroscopie moléculaire», du chercheur professeur Jean Menneil, de l’université de Rennes, en a sûrement constitué, de l’avis des chercheurs et spécialistes présents, le point d’orgue. Le chercheur français nous dira, à propos de ces journées : «Il est essentiel qu’il y ait un contact entre les scientifiques du monde ; la mondialisation s’est déjà faite en science depuis longtemps.

Présenter des découvertes à des chercheurs et étudiants est d’un grand intérêt. Je suis ici pour présenter celle d’une particule élémentaire, découverte à Genève récemment, le boson de Higgs. On n’en est plus désormais au stade de la molécule mais au stade de l’infiniment petit. Il existe également des instruments synchrotrons qui fournissent des rayons X un milliard de fois plus intenses que les rayons X des tubes médicaux. Dans l’étude de la matière, des sources de neutrons permettent de localiser des atomes légers comme les hydrogènes, en particulier dans les protéines et molécules biologiques. Ces découvertes et bien d’autres sont à mêmes de contribuer à des avancées considérables, notamment dans le domaine médical. »                                                                                               

F. Raoui
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mercredi, 18 décembre 2013 14:04

Journée nationale des transports

25 plans de circulation finalisés, sans écho

 

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L’Etat a consacré plus de 45 milliards d’euros pour le secteur des transports durant 5 ans, dans le cadre des projets nationaux structurants.

 

La journée nationale sur les transports a été organisée hier par le département du génie des transports de la faculté des sciences de la technologie, de l’université Constantine 1. En plus d’experts en la matière, d’autres acteurs émanant des pouvoirs publics, notamment les représentant des directions de transport de wilaya au nombre de six, y ont participé. «C’est une avancée notable», dira l’organisateur de cette journée, Mohamed-Salah Boulahlib, chef de département, qui ajoute : «Leur présence est un signe positif qui nous rapproche du cercle de décision ; avant, ils ne daignaient même pas nous recevoir. Actuellement nous siégeons dans des commissions et cette approche nous laisse entrevoir un avenir plus serein.» Notre interlocuteur est catégorique quant à la situation que vit le citoyen, notamment constantinois, en matière de transport urbain. «Nous avons toutes les solutions pour y remédier», a-t-il assuré.

Notre expert, se voulant plus concret, nous ressort tous les éléments concernant ce secteur considéré, à juste titre, comme un levier pour toute économie qui se respecte ; et l’université est là pour accompagner tous ces grands projets que l’Etat entreprend. Cet accompagnement est plus que vital puisqu’il forme la ressource humaine nécessaire au fonctionnement de toutes ces infrastructures que le pays tend à réaliser. Pour cela, notre interlocuteur nous présente toute une documentation sur les types de formation que sa faculté assure, notamment l’ingénierie de la biomécanique qui contribue au développement des nouvelles méthodologies analytiques et expérimentales en science de la vie. A ce propos, il précise : «Le transport est un secteur porteur, et les étudiants qui ont choisi cette filière auront des débouchés certains, et ce à travers toutes les institutions ; le champ est large.»

Par ailleurs, et selon l’avis d’un expert en transport, Abdeslem Bouchelouch, actuel directeur général de l’entreprise de transport de Skikda, qui a déjà travaillé à Constantine, nous révèle, au sujet de cette congestion: «Tant que nous ignorons les plans de transport et de circulation, et que nous agissons sans une approche scientifique élaborée par des experts, le secteur des transports restera en l’état et génèrera des pertes considérables pour notre économie, à l’instar des pertes humaines.» Une phrase assassine qui sera appuyée par un autre intervenant, Farid Bouarroudj, responsable du service des transports à  l’APC de Constantine. Il révèle, dans ce sens : «Quand l’APC est ignorée dans la conception d’un plan de transport ou d’un plan de circulation, il lui sera impossible de l’exécuter ; et toute cette anarchie que vit notre commune en est la conséquence, somme toute logique.»

Et d’ajouter : «Rien que pour le tramway, son tracé a perturbé grandement le réseau urbain existant, il interfère sur les autres modes de transport pour compliquer une situation, déjà à bout de souffle.» Un autre expert nous informe qu’à Paris, le nombre de taxis n’a pas augmenté depuis 1969 ; 2 500 taxis assurent une couverture presque parfaite, alors que pour Constantine, nous disposons de 4 000 taxis et d’autant de «fraudeurs» pour des résultats encore plus médiocres. Un autre intervenant nous révèlera que nous sommes le seul pays qui assure le transport des étudiants alors que celui-ci doit être intégré à un réseau qui assure le déplacement de toutes les populations. Selon cet intervenant, le transport, service public par excellence, se devrait d’être assuré à la limite de la gratuité, comme cela se fait dans les pays avancés, «car les retombées tant économiques, qu’environnementales n’en seront que meilleures».      
 

 

N. Benouar
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Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a prôné, hier à partir de la ville d'Oran où il a achevé sa visite de deux jours en Algérie, l'écriture d'une nouvelle page dans l'histoire commune entre les deux pays pour le bénéfice de la jeunesse des deux rives. Il a annoncé dans un discours prononcé à l'Ecole nationale polytechnique d'Oran (ENPO) que son séjour en Algérie a été particulièrement «productif» et «fructueux» tout en appelant à l'ouverture d'un nouvel âge dans la relation franco-algérienne reposant sur la «paix des mémoires».

Sur sa lancée, Jean-Marc Ayrault a estimé que le partenariat d'égal à égal entre les deux pays a connu des avancées remarquables depuis la dernière visite du président français François Hollande en décembre 2012. «Ma visite en Algérie a précisément pour objet de mesurer le chemin parcouru et de prolonger la dynamique ainsi créée. C'est ce que nous avons fait hier, avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal, en co-présidant la première réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau qui a pour mission de renforcer notre dialogue politique et d'assurer le suivi de notre relation bilatérale dans tous ses aspects. Cette nouvelle page de notre histoire commune, notre volonté est de l'écrire pour la jeunesse de nos deux pays (…) c'est la jeunesse d'Algérie qui porte la promesse d'une amitié sans cesse plus étroite entre nos deux pays. C'est vous que nous voulons mettre au cœur de notre relation (…) C'est pour vous qu'il nous faut surmonter les difficultés du passé pour construire un avenir meilleur. C'est à vous que nous devons ouvrir de nouvelles opportunités, alors que la situation est parfois si difficile pour ceux qui ont vingt ans aujourd'hui de part et d'autre de la Méditerranée», a déclaré le Premier ministre français. Il a révélé que la France consacre son premier budget dans le domaine de la coopération universitaire (près de trois millions d'euros) à la jeunesse algérienne. «Cette coopération est forte de sa diversité (…) Cette coopération est forte des interactions et des liens tissés entre nos établissements d'enseignement et de recherche. Grands organismes de recherche, laboratoires, universités, grandes écoles, écoles de commerce ou d'ingénieurs sont, pour la plupart, engagés à des degrés divers dans des projets avec l'Algérie. Plus de 700 conventions lient nos universités. Nous en avons signé encore de nouvelles, hier à Alger. Cette coopération est forte du français qui, en Algérie, conserve son dynamisme (…) le français est bien plus qu'un outil de communication et porte des valeurs universelles. Cette langue, nous l'avons en partage. Ces valeurs, elles sont les nôtres». Jean-Marc Ayrault a assuré, dans son discours, que la France ne relâchera pas son effort en faveur de l'enseignement du français en Algérie à travers le plan d'action triennal arrêté par les deux ministères de l'Education et le soutien à l'école doctorale de français.

Il a aussi insisté dans son discours sur la promotion de la mobilité étudiante. «Plus de 22.000 étudiants algériens suivent un cursus d'enseignement supérieur en France. Ils peuvent être plus nombreux, s'ils le souhaitent. Pour leur ouvrir nos portes, nous avons pris des mesures sans précédent pour faciliter la délivrance des visas à tous ceux qui participent à la vitalité de nos relations bilatérales et, en premier lieu, les étudiants», a-t-il souligné. Le Premier ministre français a également insisté sur la «nécessité de l'intégration régionale du Maghreb et de la Méditerranée». «L'Algérie est au cœur de cet espace maghrébin et méditerranéen. Elle peut, avec ses voisins, trouver les moyens de l'entente et de l'unité. C'est à votre pays de décider comment aller vers cette intégration. La France et l'Europe sont disponibles pour favoriser avec vous l'émergence d'un espace euro-méditerranéen solidaire, fondé sur le dialogue et les échanges humains, économiques et culturels. Cet espace, nous souhaitons le construire de manière concrète». Pour Jean-Marc Ayrault, la construction de relations bilatérales entre les deux pays passe inévitablement par la participation active de la jeunesse. «Après les épreuves subies par la jeunesse algérienne, qui a grandi dans des années de trouble, l'éducation est la plus belle manière d'avoir confiance en l'avenir. Pour la France, l'éducation est un volet essentiel de son partenariat avec l'Algérie», a-t-il conclu. Juste après son discours, le Premier ministre français s'est envolé vers Paris à partir de l'aéroport Ahmed-Ben Bella, d'Oran.

Il avait effectué durant la matinée une visite éclair à l'usine de ciment de Lafarge à Ogaz dans la wilaya de Mascara avant de se rendre à l'usine de Renault à Oued Tlélat.

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Le dur combat des apiculteurs

 

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L’activité fait face à de nombreuses difficultés, notamment la location des lopins de terre pour installer les ruches, l’insécurité dans les forets et la concurrence des importateurs de miel de mauvaise qualité.

 

Les apiculteurs de Constantine exposent leur produit depuis hier et jusqu’au 21 du mois en cours, au palais de la culture Malek Haddad. La manifestation, organisée par les services agricoles de la wilaya, et qui en est à sa 2ème édition, a vu la participation d’une dizaine d’apiculteurs. Lazhar Ayoun, exposant, vient de Hamma Bouziane ; il nous a confié qu’il mène un rude combat pour assurer la survie à ses «reines» et garantir une bonne production de miel. La mort de l’abeille est, nous a-t-il confié, un vrai cauchemar pour l’apiculteur. Il précise, à ce propos : «Nous installons nos ruches sur les hauteurs de la région de Grarem (w. de Mila), mais en hiver nous devons impérativement les déplacer pour les protéger du froid glacial, car sans cela, elles mourraient à coup sûr.»

L’apiculture est une activité difficile, qui ne connaît pas de répit. Selon notre interlocuteur, l’éleveur se déplace avec ses ruches à la quête de zones vertes, riches surtout en eucalyptus, chardon et jujubier. Un autre apiculteur, Hocine Boumaïza, évoque certaines difficultés qui sont de véritables obstacles, selon lui, à l’émergence de l’apiculture à Constantine. Il a relevé au passage, le problème de la location de lopins de terre pour l’implantation des ruches.  Et d’expliquer: «L’abeille apporte beaucoup à l’agriculture ; elle améliore la quantité et la qualité des récoltes, malheureusement les agriculteurs pensent beaucoup plus à l’argent de cette location qu’à autre chose. A l’étranger, les agriculteurs et les apiculteurs travaillent de concert, et ça donne de bons résultats.» D’autre part, notre interlocuteur a déploré l’insécurité dans les forêts. «Les forets représentent le milieu naturel idéal pour l’abeille, et pour ce faire, nous devons mettre en place des gardiens pour surveiller nos ruches, mais hélas, la factures nous reviendrait trop chère, dans ce cas», a-t-il regretté.

La commercialisation et la distribution du miel pose aussi problème. Les apiculteurs n’arrivent pas à écouler leur produit dans les marchés de manière continue et organisée. C’est ce qu’a affirmé Lazhar A. Selon lui, le miel importé est de qualité médiocre comparé au produit local. Mais le miel local s’écoule plutôt à travers des réseaux privés, par le biais de relations, en l’absence de marché régulé. Notons que la production de miel à Constantine a atteint cette année 3000 quintaux, selon le directeur des services agricoles de la wilaya, Mohamed-Salah Azizi. Les prix du kilo de miel fluctuent entre 2400 et 4500 DA.

O.-S.Merouche

 

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