C’est au campus Tidjani Haddam de l’université Constantine 1 (UC1) que se tiennent depuis hier les travaux des premières journées internationales de physique.

Etalé sur deux jours, les 16 et 17 décembre, ce rendez-vous scientifique organisé par le département de physique de l’UCI a été l’occasion pour les présents - un panel d’universitaires nationaux et des professeurs chercheurs venus d’Irak, de France de Libye et d’Arabie Saoudite-, de débattre à travers 273 interventions, entre conférences plénières et communications orales, des avancées dans le domaine de la physique. «Un domaine en constante évolution d’où la nécessité de donner l’opportunité aux physiciens au niveau national de se rencontrer,  mais aussi de se ‘frotter’, à la faveur de ce genre de rencontre à des chercheurs considérés comme des sommités dans la discipline de la physique et dont les travaux sont reconnus mondialement », a souligné à l’entame des travaux de ces journées le Pr. Ali Boudjada, chef du département de physique de l’UCI, et président du comité d’organisation de la rencontre.

Ce dernier nous a affirmé que cette discipline caracole en tête du hit-parade de la production scientifique nationale. Elle est considérée, dit-il, comme la deuxième en Afrique. Et de citer l’exemple du Pr. Ali Boultif de l’institut de physique de Constantine, qui vient de recevoir une distinction internationale, celle de Reuter Thompson, pour ses travaux originaux en physique cristallographique. Pour ce qui est des différentes communications des intervenants au cours de cette première journée, celle articulée autour du thème «Nécessité d’utiliser actuellement les grands instruments pour les études de structure et spectroscopie moléculaire», du chercheur professeur Jean Menneil, de l’université de Rennes, en a sûrement constitué, de l’avis des chercheurs et spécialistes présents, le point d’orgue. Le chercheur français nous dira, à propos de ces journées : «Il est essentiel qu’il y ait un contact entre les scientifiques du monde ; la mondialisation s’est déjà faite en science depuis longtemps.

Présenter des découvertes à des chercheurs et étudiants est d’un grand intérêt. Je suis ici pour présenter celle d’une particule élémentaire, découverte à Genève récemment, le boson de Higgs. On n’en est plus désormais au stade de la molécule mais au stade de l’infiniment petit. Il existe également des instruments synchrotrons qui fournissent des rayons X un milliard de fois plus intenses que les rayons X des tubes médicaux. Dans l’étude de la matière, des sources de neutrons permettent de localiser des atomes légers comme les hydrogènes, en particulier dans les protéines et molécules biologiques. Ces découvertes et bien d’autres sont à mêmes de contribuer à des avancées considérables, notamment dans le domaine médical. »                                                                                               

F. Raoui