Wednesday, 17 February 2016 - Université Frère Mentouri - Constantine 1

Développé par une entreprise italienne, ce béton capable d’absorber la pollution a été utilisé pour la construction du pavillon italien de l’exposition universelle de Milan. Il a désormais largement fait ses preuves.  Développer un matériau innovant et durable, tel est le défi que s’est lancé Italcementi, un groupe italien reconnu comme le cinquième producteur mondial de ciment. C’est au sein de ses laboratoires que la société a vu naître i.active BIODYNAMIC. Ce béton biodynamique a été sélectionné pour revêtir le Palazzo Italia, édifice phare de l’exposition universelle qui s'est tenue à Milan en 2015. Mais il ne s'agit pas d'un matériau comme les autres : il est littéralement capable d’absorber la pollution. Au total, 9.000 mètres carrés de la surface externe du bâtiment italien ont été recouverts de dalles de béton. Ce revêtement blanc unique est composé d’agrégats recyclés et de dioxyde de titane. Il fonctionne grâce à la lumière du soleil via une réaction dite "photocatalytique". Lorsque la structure est exposée aux rayons lumineux, elle capture certaines particules en suspension dans l’air pour les transformer en sels inertes. Nettoyer l’atmosphère Ces résidus sont ensuite débarrassés par le ruissèlement des eaux, dès la première pluie. Ce procédé permet ainsi d’épurer l’atmosphère ambiant en le débarrassant de la plupart de ses polluants. Avec du recul, le béton biodynamique a largement répondu aux attentes des concepteurs du Palazzo Italia. Le pavillon considéré comme une véritable vitrine pour le pays d’accueil, témoigne des avancées en terme de recherche et d’innovation. D'ailleurs, nombre des meilleures entreprises italiennes ont été impliquées dans sa conception. "Le pavillon italien est une opportunité pour nous de renforcer la capacité d'innovation des entreprises et encourager le développement de produits durables et de technologies respectueuses de l’environnement", a expliqué Diana Bracco, présidente de l’Expo 2015. Un bâtiment propre et antipolluant Le résultat est une construction au design aussi unique que son mode de fonctionnement. "Le Palazzo italiano se présente comme une architecture du paysage dans laquelle le bâtiment assume, à travers sa structure et son articulation volumétrique, l'apparence d'un arbre-forêt, où les visiteurs peuvent se plonger et vivre une expérience émotionnelle", poursuit la présidente. Les cabinets d’architecture Nemesi & Partners et Proger BMS Progetti, à la base du projet, expliquent ainsi avoir imaginé un édifice qui "respire" à la manière d’un organisme vivant. Le pavillon dispose d’ailleurs d’une autosuffisance énergétique assurée par différentes sources d’énergies propres comme des verres photovoltaïques. Contrairement à d’autres pavillons des pays participants, celui de l’Italie perdurera dans le temps. Son architecture et son mode de construction devraient même pouvoir inspirer à l’avenir de nouvelles générations d’édifices durables pour participer activement à l’élaboration de centres urbains plus propres.

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Wednesday, 17 February 2016 12:43

Premier Salon de l’optique

Le premier Salon de l’optique et de la lunetterie se tient demain à Constantine jusqu’au 20 février à l’hôtel Marriott. Cette première édition de l’est dédiée aux professionnels de l’optique réunira les fabricants de verres, importateurs, distributeurs, grossistes et représentants de firmes et marques internationales. 
RH. International Communication, agence spécialisée dans la communication événementielle annonce que ce Salon accueillera des techniciens de la santé, des ophtalmologues, opticiens étudiants.   
Les visiteurs découvriront toute une gamme de lentilles de contact, les nouvelles collections de montures de lunettes optiques et solaires ainsi que le matériel et outillage. Une journée professionnelle aura lieu le 20 février et  le docteur Messadi Abdelkader, ophtalmologiste,  abordera quant a lui le thème des lentilles de contact  chez l’enfant.

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A deux mois de la clôture de l’événement culturel «Constantine, capitale de la culture arabe», l’université Mentouri a été encore une fois sollicitée pour laisser son empreinte dans la plus grande manifestation culturelle de l’année.

Les 15 et 16 février, c’est la faculté d’architecture et d’urbanisme (Constantine 3) qui a été sous les feux de la rampe avec l’organisation d’un colloque international sur l’architecture islamique. «L’ambition des organisateurs est de conforter les regards sur les conceptions de l’histoire de l’architecture islamique, tout autant que les architectures produites d’inspiration locale prescrites dans deux périodes, celles coloniale et postindépendance», explique Nabiha Bemaati, membre du comité d’organisation, enseignante et chef du département de management de projets.

Pourquoi ce thème et pas un autre ? Plusieurs organisateurs reconnaissent un choix imposé. Le thème de ces deux journées, qui ont comptabilisé 30 communications, a été formulé par le ministère des Affaires religieuses et des Wakf.

Le département d’architecture s’en est emparé pour présenter un type d’architecture largement connu même des profanes, mais en s’appuyant sur un travail de terrain. Toutes les bonnes volontés étaient les bienvenues. Et le club scientifique n’a pas été en reste ; il n’a pas démérité et a fait montre d’un enthousiasme palpable en se lançant dans cette préparation collégiale qui a abouti à une exposition de maquettes et de photos sur le thème de l’architecture islamique.

Pour un meilleur encadrement du colloque et une maîtrise du thème, le comité d’organisation, certainement par souci d’éthique et d’objectivité, a largement balisé les contenus des communications et des ateliers. «La notion d’architecture islamique renvoie à la production artistique développée sous la domination musulman entre le VII et XIXe siècles. La richesse et la diversité — maison, palais, caravanserail, médersa, bain — qui illustre l’architecture islamique a interpellé les voyageurs, les archéologues et les historiens. Les études historiques, présentées sous forme de monographies, de synthèses et d’essais, visaient la connaissance des dimensions formelles, ornementales, constructives et symboliques de l’art islamique en général», a-t-on laissé entendre.

Et de développer que «ces dimensions ont évolué de la définition des variations de style et des spécialités régionales vers la reconstruction des processus de fabrication et de gestion des édifices».

Fait inédit, les communications étaient originales et non déjà publiées. Le comité d’organisation a mis un point d’honneur à inciter à l’innovation. Les sujets des interventions — une autre condition observée — ont été en lien étroit avec les thématiques et les axes du colloque. Le pivot de ce dernier est structuré autour de quatre axes : l’historiographie de l’architecture islamique, les pratiques et les productions architecturales en situation coloniale, les pratiques architecturales contemporaines et les influences patrimoniales locales et enfin leçons de l’architecture traditionnelle dans la conception environnementale.


IDENTITÉ OU HÉRITAGE ?

«L’historiographie produite à travers le temps dépasse largement la connaissance de la réalité de cette production architecturale pour orienter les regards vers l’héritage islamique et les pratiques architecturales», peut-on saisir de certaines communications à travers lesquelles des experts ont mis en exergue les aspects et l’étymologie inhérente à cette architecture qui a transcendé le temps. «Au XIXe siècle, les conditions politiques, sociales et économiques de certains pays ont influencé les formes architecturales.

La prise de conscience occidentale des traditions architecturales et de l’effacement des particularités ont entraîné une réinterprétation du patrimoine local et un renouvellement du processus de production. Entre les XXe et XXIe siècles, il ya eu un regain d’intérêt pour cette catégorie d’architecture qui s’affiche davantage à travers la construction de bâtiment emblématiques. L’appropriation des références patrimoniales locales s’apparente à une restructuration identitaire.

Pour certains intervenants, la question identitaire, devenue une préoccupation majeure pour certains pays, se traduit en outre par l’architecture. Certains maitres d’œuvres qui se référent à l’architecture islamique dans la conception des édifices nouveaux sont fortement encouragés. Leurs contributions prolongent les réflexions sur la durabilité par la pratique constructive, et la gestion intelligente des facteurs environnementaux.» Nadir Bouhrour, chef du département d’architecture et membre du comité d’organisation nous a confié que «la préparation de ce colloque a duré un an», ce qui renseigne sur l’implication des différents partenaires pour que ce conclave soit couronné de succès.

D’où la sollicitation des architectes de terrain. «Nous avons demandé à des architectes de terrain d’apporter leur contribution pour une vulgarisation de la thématique», a affirmé Mme Benmaati. Son collègue N. Bouhrour abonde dans le même sens en rappelant que son département «dispense un mastère en architecture islamique». La thématique leur est donc familière et a été portée à bras le corps par la faculté d’architecture et d’urbanisme qui, comme son nom l’indique, abrite un troisième département, celui du management de projets.

Et c’est un véritable voyage qui s’est offert au public, composé d’étudiants. De la Turquie au Maroc, des joyaux architecturaux ont été décortiqués sous la loupe de spécialistes venus du pourtour méditerranéen. Plusieurs monuments ont été présentés en tant qu’objets d’étude ou de réhabilitation, à l’exemple de la mosquée Hassan Pacha d’Oran, du palais Mustapha Pacha d’Alger, des pavillons des officiers d’Alger ou des maisons traditionnelles de Constantine.

Naima Djekhar
 
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C'est parti pour le nouveau concours scientifique annuel qui est lancé auprès des lycées de la wilaya par l'association « Sirius » d'astronomie. La première étape de « Cirta Science VIII », ou huitième édition de ce concours populaire qui commence à susciter beaucoup d'engouement chez nos potaches, est fixée pour ce vendredi 19 février à 09h à la maison de la culture Malek Haddad de Constantine. Elle verra concourir plus de 600 lycéens des trois niveaux provenant des 55 lycées de la wilaya. Les candidats ont été sélectionnés suivant leur moyenne au premier trimestre de la présente année scolaire, explique le professeur Djamel Mimouni, le président de Sirius, dans un communiqué envoyé hier à notre rédaction. « Cette première étape du concours, lit-on dans ce communiqué, devrait permettre de sélectionner 3 lauréats dont le prix est une visite scientifique en Angleterre, intitulé « Sur les traces de Newton », au Trinity Collège, à l'Université de Cambridge et à l'observatoire de Greenwich. Signalons que ce concours se déroule sous le patronage de M. le Wali de Constantine, en coordination étroite avec la direction de l'Education de la wilaya et qu'il est organisé avec le soutien de l'APC de Constantine. Les noms des trois heureux lauréats seront annoncés le 16 avril 2016, lors de la célébration de la journée de la science, en présence de personnalité » scientifiques algériennes et étrangères. Rappelons que les éditions précédentes de ce concours ont conduit les trois lauréats, à partir de 2008, à visiter des sites scientifiques de haut niveau mondial, comme le centre spatial européen à Amsterdam et Cologne, à observer la plus longue éclipse totale du siècle à partir de la ville de Shanghai en Chine, en Afrique du Sud, sur le plateau de Sutherland, pour visiter le plus grand télescope du monde, aux Iles Canaries pour visiter aussi le grand télescope installé sur ces îles, au Japon pour visiter le grand radiotélescope de Nobeyama et le Mont Fuji, en Suisse, au Centre européen de recherche nucléaire (CERN) pour visiter le plus grand accélérateur de particules du monde, là où fut découverte la particule de Higgs, et à l'observatoire de Haute-Provence, en France, où fut détectée la première exoplanète (planète située hors du système solaire).

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