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mardi, 01 octobre 2013 - Université Frère Mentouri - Constantine 1
mardi, 01 octobre 2013 15:59

Une voiture électrique au Vieux Rocher

Hichem Lami, un jeune inventeur de 38 ans, autodidacte, natif de Constantine, met au point la première automobile électrique
algérienne, - conçue avec au moins 90% de matériau national-, dont le prototype sera présenté au public le 1er novembre 2014. La date du 1er novembre, bien évidemment, n’a pas été choisie fortuitement, l’on s’en doute ! C’est donc depuis tout petit que ce jeune homme, vraiment doué pour la vie, rêve d’inscrire son nom dans l’histoire. Enthousiaste, des projets plein la tête, une foi inébranlable (même s’il paraît utopique aux esprits sceptiques et railleurs), en une vie meilleure pour tous, par le travail et la persévérance, il refuse de céder à la fatalité, ou encore de baisser les bras et de partir ailleurs, comme le lui conseillent beaucoup. Non, il aime son pays, mieux encore, Le design de la voiture en question il croit fermement que la plupart des Algériens sont très brillants, pour peu qu’ils reprennent confiance en eux-mêmes. «J’ai toujours refusé de me fondre dans la masse, d’être un simple consommateur qui laisse dépérir ses neurones, au moment où ailleurs on les utilise au maximum ; je me dis qu’on naît tous avec les mêmes chances, alors pourquoi geindre, au lieu d’agir ? Il faut sacraliser le travail, c’est ça la clé de tout !» Des paroles aujourd’hui presque insolites dans la bouche d’un jeune, un rebelle du système éducatif qui a quitté, sans hésiter, le collège pour l’école de la vie et pour pouvoir titiller ses neurones à souhait. Il y a une année, il a mis au point toute la conception virtuelle de cette première voiture algérienne, dont il en fait un challenge. Il travaille en équipe, dans son garage, avec d’autres jeunes, notamment trois ingénieurs et deux mécaniciens. Son idée c’est de promouvoir un nouveau concept intelligent, pragmatique, mais populaire, qui consiste à se prendre en charge et à utiliser tout le potentiel mis à disposition par la nature, à moindres frais. Pour lui, la poubelle est déjà une première source de richesses. Encourageons donc cette intelligence brillante, cette énergie positive qui se met au service de ses semblables ! Osons y croire ! Osons dire que ce marasme n’est pas notre lot éternel ! Voici le site Internet de notre inventeur:
h25lami.blogspot.com.
Farida Hamadou

Published in La Revue de Presse

Pour sa première prestation en Algérie à l’occasion de cet évènement, la fille de la petite ville de Oued Chahrour a enflammé les planches du théâtre du Vieux Rocher.

En dépit de toutes les crises et les guerres, les Libanais, toutes confessions confondues, vouent un attachement incomparable à leur terre et à leur pays. «Bhabek Ya Lebnan» (Je t’aime Liban), dont tout le monde connaît un bout, grâce à la diva Fairouz, a marqué le lever du rideau d’une soirée riche en sonorités, animée dimanche dernier par une femme qui porte son pays dans son coeur. Pour sa première prestation en Algérie à l’occasion du 7ème festival international du malouf, la Libanaise Nadine El Barouki a chanté et surtout enchanté un public qui n’en demandait pas tant. Pas surprenant pour les connaisseurs du patrimoine d’un pays qui a enfanté des voix légendaires. Dès son entrée sur scène, elle emballe tout le monde en chantant «Ghebtou ktir ya habayeb» (Vous vous êtes tant absentés mes amis). Comme si elle les connaissait depuis longtemps. Avec sa voix forte et fluide, l’enfant terrible de la petite ville de Oued Chahrour a étalé toute sa classe.

Une parfaite maîtrise de tous les genres musicaux du riche patrimoine arabe et surtout du répertoire populaire libanais, notamment avec une succession de mouachahate, de mawawil et de chansonnettes, dont certaines ont marqué des générations de mélomanes comme «Hali hal», «Ana ou habibi fi djenina», «Qadouka el mayasse ya omri». Le public a découvert aussi ses talents de soliste lorsqu’elle joue de son instrument préféré, le oûd. Parfois, elle donne l’impression de le caresser, de cajoler ses cordes, de dorloter son manche, comme dans une histoire d’amour. Un vrai régal. Pas étonnant lorsqu’on sait que Nadine El Barouki est diplômée avec la mention Excellent du conservatoire national où elle s’est spécialisée dans le chant oriental. Elle embrassera par la suite la carrière de professeur où elle excellera aussi dans la direction des chorales. Fondatrice d’une troupe féminine, Ladies oriental ladies, elle est soliste principale dans l’orchestre du Liban.

Interpréter des chansons comme «Nassam alaina el haoua», «El bousta», «laou kana qalbi maâi», c’est aussi faire un clin d’œil à la diva Faïrouz et  à tout le travail accompli par l’école des Frères Rahabani. Mais Nadine s’est dite aussi reconnaissante à d’autres célébrités du monde arabe, dont Houyam Younes, connue pour sa mythique «Taâlaka qalbi bi tiflatane arabiatane». Elle n’oubliera pas non plus la grande Warda à laquelle elle rend hommage en interprétant l’inusable «Fi Youm wi lila». C’était le plus beau des hommages. 

 
Des jeunots sur les pas des grands


Tous les présents, dimanche dernier à la deuxième soirée du festival du malouf, étaient unanimes à dire que l’école El Inchirah de la musique andalouse méritait amplement son premier prix décroché en juillet au festival national du malouf, organisé au palais Malek Haddad. Une distinction qui couronne un travail de longue haleine mené par plusieurs encadreurs à différents niveaux pour entretenir une véritable pépinière de talents, dirigée par l’infatigable maître Khaled Zarabi. Un homme passionné qui a toujours travaillé dans la discrétion, avec la persévérance, la rigueur et la discipline qui ont fini par payer. Il n’est guère aussi heureux que le public mélomane ou profane, dont les nombreuses familles des élèves, qui a assisté à une soirée ou des pupilles ont interprété leur programme avec brio, en sus de belles prestations de solistes. Ce qui augure d’un meilleur avenir pour le malouf à Constantine où la relève est pratiquement assurée.                            

Vibrant hommage à Baba Abeid :

El Hadja Atika est née en 1924. A 90 ans, elle garde toujours ses facultés mentales intactes et sa bonhomie. Elle est encore en verve sous sa m’laya qui ne la quitte jamais. C’est avec cette mlaya qu’elle a marqué sa présence au théâtre de la ville dimanche dernier lors d’un hommage rendu à son père, le grand cheikh Abderrahmene Kara-Baghli, plus connu aussi par Baba Abeid, surnommé aussi Abderrahmene Eddo (une déformation involontaire du mot doux), car l’homme était, outre sa douceur, d’une extrême générosité.

El Hadja Atika, fille unique de son père, qui dirigeait elle-même une troupe de fkirate, habite toujours sa maison dans le quartier mythique de Sidi Djeliss. Un haut lieu de la vieille ville qui a aussi donné naissance à d’illustres personnalités culturelles. Pour l’histoire, Baba Abeid comptait parmi ses nombreux élèves, le maître du malouf El Hadj Mohamed Tahar Fergani à qui il a appris à jouer de la flûte.       S. A.

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