mercredi, 28 octobre 2015 - Université Frère Mentouri - Constantine 1

Un espace de travail et de partenariat entre les entreprises économiques de la filière agroalimentaire et l’université Saâd-Dahleb de Blida a été créé hier dans cet établissement de l’enseignement supérieur au titre d’une convention signée par les deux parties, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, et de nombreux chefs d’entreprises économiques nationales.

Baptisé du nom de "Groupe industriel de la filière agroalimentaire", cet espace, constituera un cadre de "rencontres entre les étudiants du Master, les chercheurs universitaires et les représentants d’entreprises économiques, en vue d’examiner et chercher ensemble des solutions aux multiples problèmes rencontrées par la région, dont la pollution, les encombrements de la circulation, voire même la réalisation de projets, qui profiteront tant aux entreprises qu’à l’université", a indiqué le recteur de l’université de Blida, Abadlia Mohamed Tahar. Dans son allocution, à l’occasion, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a estimé que cette démarche s’inscrit au titre du processus général de rapprochement de l’université de son environnement économique et social. "Une orientation qui a été désormais consacrée, aujourd’hui, par l’université de Blida", a t-il soutenu. "L’initiative vient également palier à quelques insuffisances accusées par le secteur économique qui s’est toujours plaint du fait que les étudiants, sur le plan pratique, sont insuffisamment formés", a ajouté le ministre, estimant que la création de ce Groupement permettra aux étudiants de se frotter à l’environnement socio-économique, tout en leur offrant des opportunités de stage et d’entraînement, pour en faire, en fin de parcours, des éléments qualifiés sur le double plan académique et pratique. De nombreux chefs d’entreprises, présents à cet événement, ont loué cette initiative. Parmi ces derniers, le président du forum des chefs d’entreprises, Ali Haddad, qui l’a considéré comme "une consécration de l’ouverture de l’université sur l’environnement économique". Le président de la Chambre nationale de l’industrie et du commerce, Laïd Benamar, a, pour sa part, qualifié cette démarche de "pont de communication entre l’université et les entreprises économiques, qui réduira les délais de transition de l’étudiant vers le monde du travail", considérant qu’"il s’est déjà adapté avec l’environnement économique", a t-il ajouté. Pour le chef des entrepreneurs et industriels de la Mitidja, Kamel Moula, l’initiative assurera, pour les entreprises économiques de la wilaya, une main-d’œuvre qualifiée, qui contribuera, à son tour, au développement de son tissu industriel. Cet espace d’échanges est le deuxième du genre au niveau de l’université Saâd-Dahleb de Blida, qui compte déjà un espace aéronautique, dans l’attente de la création d’autres espaces avec les opérateurs économiques de la région. L’université de Blida, qui compte, cette année, plus de 31.000 étudiants inscrits, est également dotée d’une pépinière d’entreprises, destinée à abriter les projets des étudiants diplômés.

La loi d'orientation sur la recherche scientifique a conféré un intérêt capital à la formation
 La loi d'orientation sur la recherche scientifique a conféré un intérêt "capital" à la formation et à la recherche économique, a affirmé, hier à Blida, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. "Cette nouvelle loi d'orientation sur la recherche scientifique a fourni une plate-forme pour la recherche scientifique, tout en légiférant la recherche scientifique productrice", a souligné le ministre lors d'une cérémonie de création d’un espace pour les étudiants et les industriels de l’agroalimentaire, à l’université Saad-Dahleb de Blida. Pour M. Hadjar, les réformes enregistrées au sein de l’université algérienne visent à promouvoir les formations en relation avec le monde économique, par l’ouverture des portes des usines et des entreprises économiques devant les étudiants du Master et du Doctorat, pour la préparation de leur thèse. Il a insisté, à cet effet, auprès des universités nationales, afin de "jouer pleinement leur rôle" pour se mettre au diapason du développement socioéconomique, à travers "la couverture des besoins des différents secteurs en main-d’œuvre et cadres qualifiés". Il a cité en exemple la wilaya de Blida, la qualifiant de "bassin pour l’agriculture et l’industrie agroalimentaire, qui pourra contribuer, dans une grande mesure, dans le relèvement du défi de la sécurité alimentaire". "L’université algérienne est la pierre angulaire de cette opération, à travers l’investissement dans l’élément humain", a t-il ajouté, estimant que la création, au sein de l’université de Blida, de cet espace de travail entre les étudiants et les opérateurs économiques, constitue "un axe principal de l’industrie agroalimentaire dans le bassin de la Mitidja, sur lequel l’Algérie compte s’appuyer comme substitut aux hydrocarbures, au vu du recul des cours de ces derniers et leur impact sur l’économie nationale". Le ministre a, aussi, fait part d’une "généralisation programmée de ce type de conventions pour englober toutes les universités du pays" au titre des "instructions données aux chefs des entreprises d’étudier leur environnement et de s’y adapter", a-t-il souligné. "Il est temps pour l’université algérienne d’étudier son environnement, de s’informer sur les potentialités de chaque wilaya et de s’y adapter", a encore observé M. Hadjar, illustrant ses propos en citant les wilayas de Sétif, Oran et de Tiaret, réputées respectivement pour leurs industries électronique, automobile, et mécanique, entre autres.

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CONSTANTINE- Une conférence internationale sur le rôle de l’association des Oulémas musulmans algériens dans la préservation de la langue arabe et son impact sur l’identité linguistique algérienne sera ouverte mercredi à Constantine, a indiqué mardi le secrétaire général du Haut conseil de la langue arabe (HCLA), Ali Taleb Djilali.

"Le rôle pionnier de l'association dans la protection et la diffusion de la langue arabe durant la période coloniale et le grand héritage légué par les érudits qui ont marqué l’histoire et les esprits" sera exposé au cours de cette rencontre, a précisé M. Djilali au cours d’une conférence de presse.

Plus de vingt communications seront présentées au cours de deux jours de cette conférence internationale, a-t-il a ajouté, soulignant que des universitaires du Maroc et du Liban enrichiront les débats en traitant de la lutte de l’imam réformiste Abdelhamid Benbadis et de ses disciples contre ‘‘la politique assimilationniste de l’Etat français’’

Rappelant les efforts de l’association des oulémas musulmans algériens, M. Djilali a également précisé qu’un atelier portant sur les actions de Bachir El-Ibrahimi et son combat contre les tentatives de dépersonnalisation et d’acculturation des Algériens sera organisé dans le cadre de cette rencontre.

Le secrétaire générale du HCLA, après avoir rappelé que les érudits de l’association étaient ‘‘porteurs d’un projet de renaissance de la nation’’, a affirmé que le choix du thème pour cette conférence internationale procédait de la volonté de ‘‘relancer le projet de Benbadis et de ses disciples’’, à savoir, a-t-il précisé, la promotion de la langue arabe et sa préservation.

Organisée par le département Colloques et Séminaires du commissariat de la manifestation ‘‘Constantine, capitale 2015 de la culture arabe’’, la conférence, prévue à la maison de la culture Malek-Haddad, se déclinera en cinq axes dont l’état des lieux de la langue arabe avant la création de l’association des oulémas musulmans algériens, le poids de la dimension linguistique dans les actions de ce mouvement historique et les travaux des érudits de l’association dans les programmes éducatifs et les études académiques. a-t-on conclu.

 

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mercredi, 28 octobre 2015 09:41

L’alimentation du handicapé au menu

    Le centre national de formation du personnel pour handicapés (CNFPH) de Constantine organise, les 28 et 29 octobre, les 3èmes journées médicales de solidarité nationale au profit des médecins exerçant au niveau des organismes et établissements du secteur de la solidarité nationale sous le thème : «L’alimentation et les troubles alimentaires au sein de l’établissement spécialisé». D’après les organisateurs de ces journées, «la couverture médicale des pensionnaires des établissements spécialisés constitue une action essentielle du secteur de la solidarité nationale, de même que la majorité des déficiences prises en charge et présentant des aspects médicaux qui requièrent une assistance médicale par des équipes pluridisciplinaires. Ce qui a conduit le secteur à l’emploi de médecins, notamment au niveau des établissements spécialisés». Ainsi, on relève dans un communiqué lié à cet évènement que les organisateurs considèrent que cette mission de couverture médicale et de prise en charge de l’handicapé «nécessite l’accompagnement des médecins du secteur». Et depuis quelques années, le CNFPH a été sensible à ce besoin de formation et il y a répondu positivement. Donc, ces 3èmes journées médicales «seront à même de rassembler les médecins du secteur de la Solidarité nationale, de leur offrir un espace de concertation et d’échanges des vécus professionnels. Elles seront également en mesure d’harmoniser les approches en matière des aspects relatifs à la restauration collective».

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Les «métalleux», les hard rockers, les férus de son lourd et de «disto» se frottent les mains et comptent les jours qui les séparent du rendez-vous de novembre et l’événement qu’ils attendent depuis des années.

Les 7 et 8 du mois prochain aura lieu, en effet, le 1er Festival de hard rock de Constantine, le 213 Fest, tel que baptisé par ses concepteurs. Mais pourquoi ce nom bizarre ? 213 fait référence à l’indicatif téléphonique international de l’Algérie. C’est aussi simple !  Au programme : Acyl et Arka, des groupes franco-algériens, Traxxx de Tizi Ouzou, Oktav de Constantine et Numidis sorti du fin fond des Aurès.

Pour une première, le menu est prometteur et cela promet des décharges électriques. Rien à voir bien entendu avec les clichés surannés et les préjugés «stigmatisants» débités récemment par une chaîne de télé idiote sur la scène du métal en Algérie et les prétendues pratiques de satanisme. Le hard rock, qui a connu un essor durant les années 1990, est d’abord un mouvement musical animé par une population jeune et rebelle, mais pas marginale.

Hichem Kikaï, qui galère depuis quatre ans pour réussir ce challenge assez personnel, se réjouit de la concrétisation de l’événement et parle d’un rêve. Avec le collectif de jeunes organisateurs et l’association ACT, le 213 Fest vient enrichir la série d’événements musicaux de la ville de Constantine. Il intervient cependant dans une conjoncture de déclin de cette musique en Algérie. L’organisateur reste cependant optimiste : «Nous avons un potentiel important en Algérie et de bons groupes, mais la scène stagne depuis quelques années pour un certain nombre de raisons.

En tout cas, il est temps qu’elle se professionnalise au contact de groupes internationaux.» Amen !  Le 213 Fest se prépare dans des conditions difficiles en l’absence d’un lieu approprié, surtout à cause de ressources financières pour le moins timides. Les pouvoirs publics sont sourds devant de telles initiatives et les sponsors sont réticents, ce qui est compréhensible sachant la nouveauté de l’événement. Dans ce tableau plutôt négatif, le commissariat de «Constantine, capitale de la culture arabe» a le mérite de répondre favorablement à la sollicitation des organisateurs en faisant la promesse d’une assistance généreuse.

L’aide des fans est aussi remarquable, note Hichem, qui décrit une communauté qui se soutient mutuellement. Le mérite revient aussi à ce dernier et à toute l’équipe du 213 Fest, qui font preuve d’une mobilisation admirable, soutenue par une conviction inébranlable.

«C’est surtout pour les fans qui nous encouragent que nous agissons. La passion est le moteur de ma motivation personnelle, bien sûr, et j’ai toujours voulu faire cela», avoue Hichem. Notre interlocuteur et ses amis n’en sont pas à leur première expérience ; ils ont affûté leurs armes à l’occasion d’une tentative en 2011 et ensuite en 2012, quand ils ont ramené les Tunisiens déchaînés de Myrath.

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