Friday, April 19, 2024

décembre 2013 - Université Frère Mentouri - Constantine 1
lundi, 23 décembre 2013 10:57

Coopération Internationale

Créé en février 2004, le vice-rectorat en charge de la coopération et des relations extérieures vise à ouvrir davantage l’université Constantine 1 sur le monde et à mieux la faire connaitre sur la scène internationale.

-Accords de coopération internationale.

-Cotutelles de thèses.

-Réseaux internationaux.

-Projets Européens.

-Mobilité des chercheurs. 

1.Accords de coopération internationale:

L’université Constantine 1 tisse des liens de coopération et d’échanges avec des institutions universitaires et de recherche dans plusieurs pays et notamment la France.

Modèle de convention inter-universitaire

Voici la liste des accords signés par l’université et qui sont actuellement en vigueur

2. Cotutelles de thèses:

Plusieurs doctorants de l’UC1 poursuivent leurs études doctorales sous la double supervision d’un directeur de thèse de l’université Constantine 1 et d’un directeur rattaché à une université étrangère. Cette démarche doit recevoir l’aval des autorités de la faculté où l’étudiant est inscrit et être approuvée par le rectorat.

Modèle de convention de cotutelle de thèse de doctorat.

Voici la liste des thèses en cotutelle signées par l’université et qui sont actuellement en vigueur.

3.Réseaux internationaux:

L’université Constantine 1 est partenaires de plusieurs réseaux internationaux :

-Elle est membre de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)

-Elle est membre du réseau Téthys, qui regroupe les universités Euro-Méditerranéennes

-Partenaire du réseau Union des Universités de la Méditerranée UNIMED

-Elle est également membre de l’Union des Universités Arabes et l’union des universités Africaines.

4.Projets Européens:

L’Université Constantine 1 est partenaires dans plusieurs projets européens TEMPUS et ERASMUS-MENDUS.

TEMPUS[http://eacea.ec.europa.eu/tempus/] est un programme européen de coopération qui soutient la modernisation des systèmes éducatifs d’enseignement supérieur résultant du système de Bologne, des pays partenaires des Balkans occidentaux, de l’Europe Orientale, de l’Ase centrale et des pays de la Méditerranée.

Ce programme finance des projets montés par des consortia réunissant des partenaires des ét&ats membres de l’UE et des pays partenaires ayant pour but la modernisation de l’enseignement supérieur des pays partenaires. Les projets soutenus doivent porter une des trois thématiques :

  • La réforme des curricula dans les pays partenaires.
  • La réforme de la gouvernance.
  • Les relations université-secteur socio-économique.

L’université Constantine 1 est actuellement partenaire de huit (08) projets TEMPUS cités dans le tableau ci-dessous :

TEMPUS IV

4ème appel

516885-TEMPUS-1-2011-1-ES-TEMPUS-JPHES

Université de Granada

Entreprenariat et valorisation de la recherche (EVARECH)

TEMPUS IV

4ème appel

516982-TEMPUS-1-2011-1-BE-TEMPUS-JPGR.

Erasmus Scholl de Bruxelles.

Universités du Maghreb : enseignement inclusif (UMEI)

TEMPUS IV

5ème appel

530341-TEMPUS-1-2012-1-FR-TEMPUS-JPCR

Université Bordeaux 1

: rESeaumaghrébIn de laboratoirEs à distaNCE (ESIENCE) 

TEMPUS IV

5ème appel

530401-TEMPUS-1-2012-1-ES-TEMPUS-SMHES

Université de Séville

Euro-Mediterranean Integration Through Lifelong Learning (EU-MILL)

TEMPUS IV

6ème appel

544084-TEMPUS-1-2013-1-FR-TEMPUS-SMGR

 

Université de Montpellier 2

COMpétenceProjetsEuropéensREseauAverroès

 

TEMPUS IV

6ème appel

543976-TEMPUS-1-2013-1-FR-TEMPUS-JPHES

 

Université de Grenoble

Création d'un environnement pour l'émergence de pôles régionaux de formation, d'innovation et de recherche au Maghreb

TEMPUS IV

6ème appel

543713-TEMPUS-1-2013-1-ES-TEMPUS-JPHES

 

Université de Léon,

 

Moderniser la formation sur les Energies Renouvelables (ER) au Maghreb : Transfert de l'expérience UE          

TEMPUS IV

6ème appel

543690-TEMPUS-1-2013-1-ES-TEMPUS-JPGR

 

Université de Murcia

Le développement des services de soutien aux étudiants

 Résumés des différents projets TEMPUS:

1. Projet Entrepreneuriat et VAlorisation de la RECHerche (EVARECH) [http://tempusevarech.uae.ma/]

L’objectif du projet EVARECH est  de développer l’esprit d’entreprendre au sein des étudiants et de stimuler la réforme de l’enseignement supérieur en l’adaptant à l’économie de marché en mettant en place un incubateur d’entreprises, des pépinières et des services de transfert de technologie.

Il vise donc à atteindre les buts suivants :

  • La diffusionde la culture entrepreneuriale
  • La promotion de l’auto-emploi des diplômés
  • L’amélioration de la relation université-entreprises
  • La génération d’idées entrepreneuriales innovantes
  • Réduction de la fragilité des jeunes entreprises par un accompagnement institutionnel structuré
  • L’accompagnement des projets d’entreprises par un réseau transnational via un incubateur virtuel international
  • La valorisation des résultats de la recherche par l’exploitation de brevet
  • La création de sociétés technologiques

2. Projet Universités du Maghreb : Enseignement Inclusif (UMEI)

[https://sites.google.com/site/projettempusumei/home]

Les universités du Maghreb enregistrent une faible présence d'étudiants cibles dont les caractéristiques sont définies par l'un ou l'autre des éléments suivants:

  • Besoins spécifiques: étudiants avec handicap;
  • Origine géographique: étudiants d'origine rurale ou étudiants étrangers.
  • Précarité économique: étudiants pauvres aux conditions sociales et familiales  rudimentaires.

Il y a lieu de noter une absence totale, ou au moins, un manque dans les structures d'accueil, d'accompagnement et de suivi pour les trois catégories d'étudiants dont les besoins sont particuliers. De ce fait, ces étudiants sont quasi exclus des universités. Ils y arrivent aux universités dans des proportions très faibles, et nombreux d'entre eux finissent par quitter celles-ci sans aucun diplôme ou qualification gratifiante.

Ce projet propose de mettre en place des outils et procédés pour pallier ces carences et pour participer à démocratiser l'accès à l'enseignement supérieur en le rendant accessible à tous. Le choix porté à l’enseignement inclusif s’inscrit dans une logique de travail et de sensibilisation pour mettre en place une démarche de concertation, de coopération et de partenariat entre les différents intervenants (présidences d’universités, étudiants, corps professoral, administrations, ONG, etc.) afin de pallier les difficultés et carences. Pour ce faire nous proposons la mise en place d'une Cellule d’Accompagnement, de Sensibilisation, d’Appui et de Médiation (CASAM) au sein des universités participantes.

Les résultats attendus des CASAM sont de sensibiliser, de combattre le décrochage universitaire chez les étudiants cibles et de veiller à une augmentation significative de leur nombre dans les années à venir. Leur rôle de facilitateur et de bon accueil permettra d’atteindre ces résultats.

3. Projet  rESeaumaghrébIn de laboratoirEs à distaNCE (ESIENCE) :

 [http://www.esience.org/]

 Dans un contexte de professionnalisation des formations,le projet (rESeaumaghrébIn de laboratoirEs à distaNCE, eSience) apportera une réponse dans le champ de l'Ingénierie en développant des travaux pratiques à distance en appui à l’enseignement en présentiel.

Suivant l’adage "I hear and I forget - I see and I remember - I do and I understand." le projet s’appuiera sur l’eLearning, complémentaire du traditionnel "présentiel", en intégrant les travaux pratiques à distance, et permettra de former un grand nombre d'étudiants.

Le projet eSience (durée 3 ans), coordonné par l'Université Bordeaux 1 consiste :

  • à essaimer trois eLab (Laboratoire de mesures à distance) un en Algérie (à l’université Constantine 1), un au Maroc et un en Tunisie, permettant aux étudiants des Universités partenaires de faire des TP à distance
  • à mettre en réseau ces eLab pour un partage efficace des ressources matérielles
  • à créer des ressources pédagogiques actualisées et à mettre en ligne 15 Unités d'enseignement crées par les partenaires
  • à implanter une plateforme LMS (Learning Managment System) qui hébergera les ressources pédagogiques (cours, TD, tests auto correctifs et liens avec les eLab) créées par le Consortium.

4.Projet  Euro-Mediterranean Integration Through Lifelong Learning (EU-MILL)

[http://www.tempus.us.es/eumill/fr/]

L'objectif général de ce projet est de contribuer à soutenir les établissements d'enseignement supérieur dans la région Sud de la Méditerranée et l'établissement d'un apprentissage à vie (LLL).

L’apprentissage à vie (LLL) comme un élément clé de la cohésion sociale et le développement économique, est prévue dans le but d'améliorer la prise de conscience du rôle des établissements d'enseignement supérieur de contribuer à promouvoir une économie avancée de la connaissance.

Ce projet contribuera à la mise en place d'un dialogue fructueux entre les établissements d'enseignement supérieur et les institutions sociales, éducatives et professionnelles, sur une analyse commune et des exemples de meilleures pratiques de l'UE et des contextes de la région du Sud. Ce  quise réalisera par lebiais d’un élan dans la conception, la mise en œuvre, le suivi, l'évaluation et la promotion du programmes LLL, surtout par le pilotage des programmes.

Ce projet permettra de travailler sur la production et l'échange de connaissances, l'innovation et l'investissement dans la formation des professionnels et des institutions dans le but ultime de contribuer au progrès socio-économique de la zone Sud.

Objectifs spécifiques:

  • Contribuer à la conception, l'évaluation, l'organisation, la mise en œuvre et la promotion des programmes LLL dans les domaines privé et public.
  • Promouvoir et développer des partenariats avec les entreprises.
  • Former adéquatement le personnel qui est responsable des centres de LLL dans les établissements d'enseignement supérieur participants sur la base des meilleures expériences.
  • Concevoir un cadre de qualifications selon le modèle de LLL et le cadre européen des certifications.
  • Définir et concevoir un système LLL commune de l'assurance qualité.
  • Diffuser les résultats, et de transférer les connaissances vers les professionnels et les décideurs.

5. Projet  COMpétence Projets Européens REseau Averroès  (COMPERE-Averroès)   

Il s’agit de former dans chaque pays un certain nombre d’universités pilotes, et au moins un organisme de recherche,  pour créer  un pool d’experts formés intensivement au montage et à la gestion de projets européens ‘de formation, coopération et de recherche

Ces universités pilotes serviront bien entendu leur université, mais elles serviront aussi de pôle de compétence et de transfert  pour former  d’autres experts du pays au  montage et à la gestion de projet

Ces universités pilotes serviront  aussi de centre d’expertise pour apporter,  en tant que de besoin,  un appui ponctuel aux autres universités et organismes de recherche, du pays  qui ont un problème de montage ou de gestion de projet.

Il s’agit donc de formations de formateurs, capables de disséminer ensuite dans leur pays, les compétences acquises

Les universités pilotes auront un « cahier des charges » qui les engagera à jouer ce rôle pour pérenniser et démultiplier les résultats du projet.

6.Projet Création d'un environnement pour l'émergence de pôles régionaux de formation, d'innovation et de recherche au Maghreb (PORFIRE)

L’originalité de ce projet est de réunir des enseignants, des étudiants et des entreprises dans le développement de projets d’innovations et d’entrepreneuriat intégrés de manière harmonieuse dans les cursus de formation, de favoriser la création de clubs d’entreprises au sein des universités et de développer les compétences des différents acteurs en innovation et recherche et développement.

Capitalisant sur les enseignements des initiatives en Europe et au Maghreb de développement d’un environnement qui mette en relation l’ensemble des acteurs (enseignants, chercheurs, étudiants et cadres d’entreprises) pour une meilleure utilisation des connaissances pour plus d’innovation, l’objectif général du projet PORFIRE est de renforcer les liens universités – entreprises et de développer le triangle de la connaissance Education – Recherche – Innovation dans les pays du Maghreb.

Les objectifs spécifiques du projet PORFIRE sont donc les suivants :

• Œuvrer pour un rapprochement entre les entreprises et les universités,

• Promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat à l’intérieur et à l’extérieur de l’université,

• Amener les universités à se doter de structures qui leur permettent de pérenniser à long terme la relation université – entreprise,

• Encourager l’établissement de partenariats stratégiques et structurés entre entreprises et universités.

  Et sur cette base :

• Promouvoir des politiques visant à développer l’innovation et l’entrepreneuriat dans les pays du Maghreb,

• Promouvoir la création d’entreprises innovantes,

• Encourager les entreprises existantes à investir dans la recherche et le développement.

7.Projet  Moderniser la formation sur les Energies Renouvelables (ER) au Maghreb : Transfert de l'expérience UE   (MOMATE)

L'objectif général du projet est de moderniser les formations sur les énergies renouvelables et de faire en sorte que les universités Maghrébines puissent offrir des formations de qualité compatible avec les normes européennes et répondant aux besoins socio-économiques de la nouvelle société de la connaissance en renforçant l'enseignement des énergies renouvelables. Plus précisément, le projet vise à améliorer en collaboration avec nos partenaires européens, un programme de formation en graduation ainsi que le développement et l’émergence de technopôles spécialisés dans les énergies renouvelables. L’objectif étant d’aboutir à l’acquisition :

  • des compétences dans le domaine des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique etle développement de nouveaux concepts et d’approches de promotion des énergies renouvelables,
  • des centres de formation pratique sur les ER de portée nationale et régionale, des laboratoires de tests d’équipement ER et des plates formes de l’innovation technologique, en favorisant le rapprochement entre les laboratoires et les entreprises,
  • le savoir-faire efficient, notamment en matière d’engineering et de management de projets  et la capacité de mobilisation des acteurs et partenaires nationaux / internationaux autour de programmes structurants,
  • des centres de documentation spécialisée au service des étudiants, des jeunes promoteurs et des chercheurs universitaires dans le domaine des ER.      

8. Projet  Le développement des services de soutien aux étudiants  (VIETUD)

La question de l’accueil, de l’accompagnement et de l’insertion des étudiants est devenue une préoccupation majeure d’autant plus importante que les établissements de l’enseignement supérieur maghrébin sont confrontés  à une diversité de la population estudiantine, un accroissement continu des effectifs et des parcours universitaires qui ne sont plus aussi linéaires que par le passé.  Nul ne doute que cette diversité des publics et de leurs attentes appelle des adaptations. Ces publics se montreront de plus en plus exigeants en sollicitant les établissements qui devront, de ce fait,  réfléchir sur les dispositifs d’accueil, d’accompagnement et de suivi des étudiants. C’est précisément  l’objectif principal de ce projet  qui s’inscrit dans le contexte de réforme de la bonne gouvernance.

Pour atteindre cet objectif, les établissements universitaires bénéficiaires devraient s’impliquer davantage dans le renforcement des capacités de ressources humaines en matière de planification, d’administration et d’évaluation des besoins des étudiants. Ils gagneraient aussi à développer et perfectionner les infrastructures nécessaires et adaptées aux attentes et besoins de la population étudiante.

Avec la volonté de mettre l’étudiant au centre des politiques universitaires, l’université est une occasion unique pour beaucoup de jeunes de s’investir dans la vie associative et de participer à des initiatives civiques. Elle également un lieu d’affirmation concrète de la citoyenneté et de la reconnaissance de l’autonomie des étudiants, lesquels doivent exercer davantage de responsabilités dans l’organisation, l’animation et le contrôle de la vie étudiante.

Le projet permettra alors aux différents partenaires impliqués de partager expérience et un savoir-faire en matière de planification et d’administration des services de soutien à la réussite, à l’insertion et à la mobilité, afin d’identifier les modèles et les bonnes pratiques qui correspondent le mieux à la situation organisationnelle et décisionnelle des partenaires bénéficiaires.

PROGRAMME EUROPEEN ERASMUS MENDUS

[http://eacea.ec.europa.eu/erasmus_mundus/] :

Erasmus Mundus est un programme de coopération et de mobilité dans le domaine de l'enseignement supérieur qui vise à améliorer la qualité de l'enseignement supérieur européen et à promouvoir le dialogue et la compréhension entre les peuples et les cultures grâce à la coopération avec les pays tiers. En outre, il contribue au développement des ressources humaines et de la capacité de la coopération  internationale des établissements d'enseignement supérieur dans les pays tiers en augmentant la mobilité entre l'Union européenne et ces pays.

Le programme Erasmus Mundus est mis en œuvre par le biais des actions suivantes :

Action 1 : programmes conjoints de Masters  (action 1 A) et de doctorat (Action 1 B) avec des possibilités de bourses d'études / de recherche pour participer à ces programmes;

Action 2 : partenariats Erasmus Mundus entre les institutions européennes et des pays tiers, y compris l'enseignement supérieur et des bourses de mobilité à tous les niveaux d'enseignement (licence, ,master, doctorat, post-doctorat et staff)

Action 3 : Promotion de l'enseignement supérieur européen à travers des projets visant à renforcer l'attractivité de l'Europe en tant que destination pour les études et un centre d'excellence au niveau mondial.

1. Projet EDAMUS  voir site web : www.master-edamus.eu/

La candidature pour le Master européen Erasmus Mundus (Action 1) intitulé « EDAMUS Sustainable Management of Food Quality » impliquant les 4 IAMs, déposée en avril 2011, a été acceptée par l’Union Européenne ! Le Master EDAMUS esr un Master de 2 ans qui porte  sur les thèmes de la qualité, la sécurité et le management des produits alimentaires. Il a démarré en septembre 2012.

Créé en 2004 par la Commission européenne, le programme Erasmus Mundus vise à améliorer la qualité, l’attrait et l’image de l’enseignement supérieur européen dans le monde. Grâce à son actionphare « cursus intégrés », il finance des programmes d’études intégrées proposés par des consortia d’établissements européens d’enseignement supérieur prestigieux, incluant souvent aussi des établissements de pays tiers. Tous les cursus Erasmus Mundus se déroulent dans deux pays européens au minimum et débouchent sur l’attribution de diplômes reconnus (doubles, multiples ou conjoints aux établissements du consortium). Ces cursus se caractérisent par leur très haute qualité académique et par leur capacité à attirer et à accueillir les meilleurs étudiants et enseignants du monde.

La philosophie du Master Erasmus Mundus EDAMUS (Master in Sustainable Management of Food Quality) consiste à former des experts à la gestion de la qualité des aliments et à répondre à la nécessité croissante de mieux comprendre et anticiper les problèmes complexes de la gestion de la qualité alimentaire à l’échelle internationale qui doivent tenir compte des facteurs socio-économiques, technologiques et biologiques.

Pour répondre à ces exigences, un consortium combinant capacités collectives et compétences a été créé. Le programme est coordonné par l’Université de Montpellier 1 (UM1) (France) et l’Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (IAMM) (France) en collaboration étroite avec des instituts internationaux : Université Basilicate (UNIBAS) (Italie), InstitutoMediterráneo de Zaragoza (IAMZ) (Espagne), Université Mentouri de Constantine (UMC) (Algérie). Le consortium s’appuie également sur la participation de membres associés tels que l’Université de Tsukuba (Japon), l’Université de Sherbrooke (Canada), IstitutoAgronomicoMediterraneo di Bari (IAMb) (Italie) et l’Institut Agronomique Vétérinaire (IAV) Hassan II (Maroc), MediterraneanAgronomic Institute of Chania (MAICh) (Grèce).

Le Master EDAMUS offre un programme transversal et cohérent apportant les compétences et l’expertise nécessaires pour gérer les problématiques de la qualité alimentaire. Il repose sur une approche multidisciplinaire alliant connaissances biologiques, technologiques, socio-économiques, réglementaires et juridiques. Plus d’informations :

2. Projets   AVERROES 1,  2, 3 et 4 :voir  site http://www.averroes.fr

Le programme Averroès, c'est 20 universités prestigieuses et plus de 70 partenaires associés qui organisent des échanges universitaires et scientifiques entre l’Europe (Belgique, Espagne, France, Italie, Irlande) et les pays du Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie).

Ce programme propose des bourses d’excellence pour vivre une mobilité à l’étranger, d'une rive à l'autre de la Méditerranée. Plus de 300 personnes bénéficient chaque année de ces bourses de mobilité : étudiants (L, M, D), jeunes chercheurs (doctorants, post-doctorants) et personnels académiques. Les durées des mobilités vont de 1 mois (personnels académiques) à 18 mois (doctorants).

Coordonné par l’Université Montpellier 2 (France), le programme Averroès est financé par la Commission européenne dans le cadre des projets Erasmus Mundus. Il a permis à 71 personnes de l’université de Constantine de bénéficier d’un séjour d’études ou de recherche qui sont répartis comme cela est indiqué dans le tableau ci-dessous : 

Projet

Mobilité licence

Mobilité master

Mobilité doctorat

Mobilité post-Doc

Mobilité staff

Averroès 1

9

4

2

0

2

Averroès2

10

5

4

1

1

Averroès 3

9

5

4

0

0

Averroès 4

5

3

5

1

1

Total

33

17

15

2

4

3. Projet  HERCULES voir site Web : http://www.herculesproject.eu

Her.cul.es – Renforcement de l’attractivité de l’enseignement supérieur européen en Patrimoine et Tourisme Culturel est  un projet Erasmus Mundus Action 3.

e projet “Her.cul.es - Strenghtening the attractiveness of Europeanhighereducation in Heritage and Cultural Tourism” vise à accroître la sensibilisation sur les opportunités offertes par les programmes européens d'enseignement supérieur et à renforcer l'attractivité, le profil et la visibilité des établissements d'enseignement supérieur européennes avec les universités, les étudiants et les chercheurs du Maghreb à travers des activités d'information et du promotion à travers l'établissement de partenariats et la mise en réseau .

Objectifs du projet:

-Promouvoir l'offre actuelle de programmes européens d'enseignement supérieur portant sur la gestion  touristique du patrimoine culturel;

-Orienter les flux de mobilité internationale vers l'Europe, en encourageant les étudiants du Maghreb  à se spécialiser dans la gestion  touristique du patrimoine culturel à travers la participation à des cours de spécialisation au sein d’universités européennes;

-Promouvoir la coopération entre les établissements d'enseignement supérieur en Europe et Afrique du Nord, sur ces questions de gestion  touristique du patrimoine culturel en général et des sites  du patrimoine mondial en particulier.

Les principales destinataires du projet:

-Les établissements d'enseignement supérieur offrant des programmes  en gestion  touristique du patrimoine culturel  afin de  renforcer leur visibilité à l’international  et de leur donner la possibilité  d’une mise en réseau  avec d'autres  établissements;

-Les étudiants et les chercheurs du Maghreb désireux de se spécialiser dans les questions du patrimoine et du  tourisme culturel;

-Les établissements d'enseignement supérieur du Maghreb et de leur personnel académique qui souhaitent se mettre  en réseau avec d'autres établissements d'enseignement supérieur.

Les principales activités du projet et les résultats attendus:

-Description de la disponibilité de l’offre de l’enseignement supérieur Européen  sur les questions du patrimoine et du  tourisme culturel, avec une attention particulière aux cours postuniversitaires dans la  gestion  touristique du patrimoine mondial.

- Analyse des expériences de l’enseignement supérieur les plus significatives dans les contextes nationaux  sur les aspects suivants:

- la reconnaissance des titres d’études à l’entrée

- le développement du curriculum 

- les possibilités de stage

- les services offerts aux étudiants étrangers 

- la répartition des crédits selon les ECTS

- la reconnaissance de la qualification dans les  pays tiers

- Développement d’un guide on-line et d’une base de données (gérée par Data Base Management System) accessible sur le site du projet et rapportant  les résultats de l’identification et de la description des expériences les plus significatives recueillies au niveau de la Communauté européenne pour améliorer la visibilité des programmes de l’enseignement supérieur Européen en ce qui concerne  le patrimoine  et la gestion du tourisme culturel et  ce, afin de faciliter le choix des étudiants étrangers;

- Organisation de conférences nationales  dans les pays du Maghreb sur les thèmes de la gestion touristique du patrimoine culturel avec la participation conjointe des  partenaires Européens et Nord-Africains membres du partenariat. Les conférences comprendront  une session consacrée à l’enseignement supérieur au cours de  laquelle seront diffusés les résultats des premières phases  du projet (DMS et On-line Guide);

- Participation à des salons de l’éducation nationale/internationale  au Maghreb afin de valoriser et promouvoir les programmes de l’enseignement supérieur sur le patrimoine et la gestion du tourisme culturel; 

- Conception d’un «Séminaire d’Eté » sur la gestion touristique des sites culturels du Patrimoine Mondial à Assise, avec la participation conjointe des enseignants et des étudiants provenant des universités et des établissements de l’enseignement supérieur de l’UE et des pays du Maghreb;

- La  tenue de la première édition pilote  du « Séminaire d’Eté » avec la participation des universités et des établissements de l’enseignement supérieur  membres du partenariat;

- Organisation d’une conférence internationale à la fin du projet. 

4- Projet BATTUTA voir site : http://www.battuta.eu

Appartenant au Lot 1 (Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Tunisie), BATTUTA a été sélectionné par la commission européenne pour la période 2013-2017. Composé de 20 établissements d’enseignements supérieurs, 9 européens et 11 en Afrique du Nord, et de trois partenaires associés, le programme permettra l’échange de 285 individus, étudiants et personnels, entre les deux régions. Les mobilités seront divisées en trois cohortes : 2014-2015, 2015-2016 et 2016-2017 et il y aura trois appels à candidature (hiver 2013-2014, automne 2014, automne 2015).

Mobilités prévues dans le projet (2014-2017): 

Type de mobilité

Durée de la mobilité

Nombre de mobilités:
Afrique du Nord vers Europe

Nombre de mobilités:
Europe vers Afrique du Nord

Licence

10

69

18

Master

10/24

47

12

Doctorat

10

29

12

Postdoctorat

10

14

16

Personnels

1

42

26

 

 

mercredi, 18 décembre 2013 14:10

Premières journées internationales de physique

C’est au campus Tidjani Haddam de l’université Constantine 1 (UC1) que se tiennent depuis hier les travaux des premières journées internationales de physique.

Etalé sur deux jours, les 16 et 17 décembre, ce rendez-vous scientifique organisé par le département de physique de l’UCI a été l’occasion pour les présents - un panel d’universitaires nationaux et des professeurs chercheurs venus d’Irak, de France de Libye et d’Arabie Saoudite-, de débattre à travers 273 interventions, entre conférences plénières et communications orales, des avancées dans le domaine de la physique. «Un domaine en constante évolution d’où la nécessité de donner l’opportunité aux physiciens au niveau national de se rencontrer,  mais aussi de se ‘frotter’, à la faveur de ce genre de rencontre à des chercheurs considérés comme des sommités dans la discipline de la physique et dont les travaux sont reconnus mondialement », a souligné à l’entame des travaux de ces journées le Pr. Ali Boudjada, chef du département de physique de l’UCI, et président du comité d’organisation de la rencontre.

Ce dernier nous a affirmé que cette discipline caracole en tête du hit-parade de la production scientifique nationale. Elle est considérée, dit-il, comme la deuxième en Afrique. Et de citer l’exemple du Pr. Ali Boultif de l’institut de physique de Constantine, qui vient de recevoir une distinction internationale, celle de Reuter Thompson, pour ses travaux originaux en physique cristallographique. Pour ce qui est des différentes communications des intervenants au cours de cette première journée, celle articulée autour du thème «Nécessité d’utiliser actuellement les grands instruments pour les études de structure et spectroscopie moléculaire», du chercheur professeur Jean Menneil, de l’université de Rennes, en a sûrement constitué, de l’avis des chercheurs et spécialistes présents, le point d’orgue. Le chercheur français nous dira, à propos de ces journées : «Il est essentiel qu’il y ait un contact entre les scientifiques du monde ; la mondialisation s’est déjà faite en science depuis longtemps.

Présenter des découvertes à des chercheurs et étudiants est d’un grand intérêt. Je suis ici pour présenter celle d’une particule élémentaire, découverte à Genève récemment, le boson de Higgs. On n’en est plus désormais au stade de la molécule mais au stade de l’infiniment petit. Il existe également des instruments synchrotrons qui fournissent des rayons X un milliard de fois plus intenses que les rayons X des tubes médicaux. Dans l’étude de la matière, des sources de neutrons permettent de localiser des atomes légers comme les hydrogènes, en particulier dans les protéines et molécules biologiques. Ces découvertes et bien d’autres sont à mêmes de contribuer à des avancées considérables, notamment dans le domaine médical. »                                                                                               

F. Raoui
Published in La Revue de Presse
mercredi, 18 décembre 2013 14:04

Journée nationale des transports

25 plans de circulation finalisés, sans écho

 

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L’Etat a consacré plus de 45 milliards d’euros pour le secteur des transports durant 5 ans, dans le cadre des projets nationaux structurants.

 

La journée nationale sur les transports a été organisée hier par le département du génie des transports de la faculté des sciences de la technologie, de l’université Constantine 1. En plus d’experts en la matière, d’autres acteurs émanant des pouvoirs publics, notamment les représentant des directions de transport de wilaya au nombre de six, y ont participé. «C’est une avancée notable», dira l’organisateur de cette journée, Mohamed-Salah Boulahlib, chef de département, qui ajoute : «Leur présence est un signe positif qui nous rapproche du cercle de décision ; avant, ils ne daignaient même pas nous recevoir. Actuellement nous siégeons dans des commissions et cette approche nous laisse entrevoir un avenir plus serein.» Notre interlocuteur est catégorique quant à la situation que vit le citoyen, notamment constantinois, en matière de transport urbain. «Nous avons toutes les solutions pour y remédier», a-t-il assuré.

Notre expert, se voulant plus concret, nous ressort tous les éléments concernant ce secteur considéré, à juste titre, comme un levier pour toute économie qui se respecte ; et l’université est là pour accompagner tous ces grands projets que l’Etat entreprend. Cet accompagnement est plus que vital puisqu’il forme la ressource humaine nécessaire au fonctionnement de toutes ces infrastructures que le pays tend à réaliser. Pour cela, notre interlocuteur nous présente toute une documentation sur les types de formation que sa faculté assure, notamment l’ingénierie de la biomécanique qui contribue au développement des nouvelles méthodologies analytiques et expérimentales en science de la vie. A ce propos, il précise : «Le transport est un secteur porteur, et les étudiants qui ont choisi cette filière auront des débouchés certains, et ce à travers toutes les institutions ; le champ est large.»

Par ailleurs, et selon l’avis d’un expert en transport, Abdeslem Bouchelouch, actuel directeur général de l’entreprise de transport de Skikda, qui a déjà travaillé à Constantine, nous révèle, au sujet de cette congestion: «Tant que nous ignorons les plans de transport et de circulation, et que nous agissons sans une approche scientifique élaborée par des experts, le secteur des transports restera en l’état et génèrera des pertes considérables pour notre économie, à l’instar des pertes humaines.» Une phrase assassine qui sera appuyée par un autre intervenant, Farid Bouarroudj, responsable du service des transports à  l’APC de Constantine. Il révèle, dans ce sens : «Quand l’APC est ignorée dans la conception d’un plan de transport ou d’un plan de circulation, il lui sera impossible de l’exécuter ; et toute cette anarchie que vit notre commune en est la conséquence, somme toute logique.»

Et d’ajouter : «Rien que pour le tramway, son tracé a perturbé grandement le réseau urbain existant, il interfère sur les autres modes de transport pour compliquer une situation, déjà à bout de souffle.» Un autre expert nous informe qu’à Paris, le nombre de taxis n’a pas augmenté depuis 1969 ; 2 500 taxis assurent une couverture presque parfaite, alors que pour Constantine, nous disposons de 4 000 taxis et d’autant de «fraudeurs» pour des résultats encore plus médiocres. Un autre intervenant nous révèlera que nous sommes le seul pays qui assure le transport des étudiants alors que celui-ci doit être intégré à un réseau qui assure le déplacement de toutes les populations. Selon cet intervenant, le transport, service public par excellence, se devrait d’être assuré à la limite de la gratuité, comme cela se fait dans les pays avancés, «car les retombées tant économiques, qu’environnementales n’en seront que meilleures».      
 

 

N. Benouar
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Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a prôné, hier à partir de la ville d'Oran où il a achevé sa visite de deux jours en Algérie, l'écriture d'une nouvelle page dans l'histoire commune entre les deux pays pour le bénéfice de la jeunesse des deux rives. Il a annoncé dans un discours prononcé à l'Ecole nationale polytechnique d'Oran (ENPO) que son séjour en Algérie a été particulièrement «productif» et «fructueux» tout en appelant à l'ouverture d'un nouvel âge dans la relation franco-algérienne reposant sur la «paix des mémoires».

Sur sa lancée, Jean-Marc Ayrault a estimé que le partenariat d'égal à égal entre les deux pays a connu des avancées remarquables depuis la dernière visite du président français François Hollande en décembre 2012. «Ma visite en Algérie a précisément pour objet de mesurer le chemin parcouru et de prolonger la dynamique ainsi créée. C'est ce que nous avons fait hier, avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal, en co-présidant la première réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau qui a pour mission de renforcer notre dialogue politique et d'assurer le suivi de notre relation bilatérale dans tous ses aspects. Cette nouvelle page de notre histoire commune, notre volonté est de l'écrire pour la jeunesse de nos deux pays (…) c'est la jeunesse d'Algérie qui porte la promesse d'une amitié sans cesse plus étroite entre nos deux pays. C'est vous que nous voulons mettre au cœur de notre relation (…) C'est pour vous qu'il nous faut surmonter les difficultés du passé pour construire un avenir meilleur. C'est à vous que nous devons ouvrir de nouvelles opportunités, alors que la situation est parfois si difficile pour ceux qui ont vingt ans aujourd'hui de part et d'autre de la Méditerranée», a déclaré le Premier ministre français. Il a révélé que la France consacre son premier budget dans le domaine de la coopération universitaire (près de trois millions d'euros) à la jeunesse algérienne. «Cette coopération est forte de sa diversité (…) Cette coopération est forte des interactions et des liens tissés entre nos établissements d'enseignement et de recherche. Grands organismes de recherche, laboratoires, universités, grandes écoles, écoles de commerce ou d'ingénieurs sont, pour la plupart, engagés à des degrés divers dans des projets avec l'Algérie. Plus de 700 conventions lient nos universités. Nous en avons signé encore de nouvelles, hier à Alger. Cette coopération est forte du français qui, en Algérie, conserve son dynamisme (…) le français est bien plus qu'un outil de communication et porte des valeurs universelles. Cette langue, nous l'avons en partage. Ces valeurs, elles sont les nôtres». Jean-Marc Ayrault a assuré, dans son discours, que la France ne relâchera pas son effort en faveur de l'enseignement du français en Algérie à travers le plan d'action triennal arrêté par les deux ministères de l'Education et le soutien à l'école doctorale de français.

Il a aussi insisté dans son discours sur la promotion de la mobilité étudiante. «Plus de 22.000 étudiants algériens suivent un cursus d'enseignement supérieur en France. Ils peuvent être plus nombreux, s'ils le souhaitent. Pour leur ouvrir nos portes, nous avons pris des mesures sans précédent pour faciliter la délivrance des visas à tous ceux qui participent à la vitalité de nos relations bilatérales et, en premier lieu, les étudiants», a-t-il souligné. Le Premier ministre français a également insisté sur la «nécessité de l'intégration régionale du Maghreb et de la Méditerranée». «L'Algérie est au cœur de cet espace maghrébin et méditerranéen. Elle peut, avec ses voisins, trouver les moyens de l'entente et de l'unité. C'est à votre pays de décider comment aller vers cette intégration. La France et l'Europe sont disponibles pour favoriser avec vous l'émergence d'un espace euro-méditerranéen solidaire, fondé sur le dialogue et les échanges humains, économiques et culturels. Cet espace, nous souhaitons le construire de manière concrète». Pour Jean-Marc Ayrault, la construction de relations bilatérales entre les deux pays passe inévitablement par la participation active de la jeunesse. «Après les épreuves subies par la jeunesse algérienne, qui a grandi dans des années de trouble, l'éducation est la plus belle manière d'avoir confiance en l'avenir. Pour la France, l'éducation est un volet essentiel de son partenariat avec l'Algérie», a-t-il conclu. Juste après son discours, le Premier ministre français s'est envolé vers Paris à partir de l'aéroport Ahmed-Ben Bella, d'Oran.

Il avait effectué durant la matinée une visite éclair à l'usine de ciment de Lafarge à Ogaz dans la wilaya de Mascara avant de se rendre à l'usine de Renault à Oued Tlélat.

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Le dur combat des apiculteurs

 

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L’activité fait face à de nombreuses difficultés, notamment la location des lopins de terre pour installer les ruches, l’insécurité dans les forets et la concurrence des importateurs de miel de mauvaise qualité.

 

Les apiculteurs de Constantine exposent leur produit depuis hier et jusqu’au 21 du mois en cours, au palais de la culture Malek Haddad. La manifestation, organisée par les services agricoles de la wilaya, et qui en est à sa 2ème édition, a vu la participation d’une dizaine d’apiculteurs. Lazhar Ayoun, exposant, vient de Hamma Bouziane ; il nous a confié qu’il mène un rude combat pour assurer la survie à ses «reines» et garantir une bonne production de miel. La mort de l’abeille est, nous a-t-il confié, un vrai cauchemar pour l’apiculteur. Il précise, à ce propos : «Nous installons nos ruches sur les hauteurs de la région de Grarem (w. de Mila), mais en hiver nous devons impérativement les déplacer pour les protéger du froid glacial, car sans cela, elles mourraient à coup sûr.»

L’apiculture est une activité difficile, qui ne connaît pas de répit. Selon notre interlocuteur, l’éleveur se déplace avec ses ruches à la quête de zones vertes, riches surtout en eucalyptus, chardon et jujubier. Un autre apiculteur, Hocine Boumaïza, évoque certaines difficultés qui sont de véritables obstacles, selon lui, à l’émergence de l’apiculture à Constantine. Il a relevé au passage, le problème de la location de lopins de terre pour l’implantation des ruches.  Et d’expliquer: «L’abeille apporte beaucoup à l’agriculture ; elle améliore la quantité et la qualité des récoltes, malheureusement les agriculteurs pensent beaucoup plus à l’argent de cette location qu’à autre chose. A l’étranger, les agriculteurs et les apiculteurs travaillent de concert, et ça donne de bons résultats.» D’autre part, notre interlocuteur a déploré l’insécurité dans les forêts. «Les forets représentent le milieu naturel idéal pour l’abeille, et pour ce faire, nous devons mettre en place des gardiens pour surveiller nos ruches, mais hélas, la factures nous reviendrait trop chère, dans ce cas», a-t-il regretté.

La commercialisation et la distribution du miel pose aussi problème. Les apiculteurs n’arrivent pas à écouler leur produit dans les marchés de manière continue et organisée. C’est ce qu’a affirmé Lazhar A. Selon lui, le miel importé est de qualité médiocre comparé au produit local. Mais le miel local s’écoule plutôt à travers des réseaux privés, par le biais de relations, en l’absence de marché régulé. Notons que la production de miel à Constantine a atteint cette année 3000 quintaux, selon le directeur des services agricoles de la wilaya, Mohamed-Salah Azizi. Les prix du kilo de miel fluctuent entre 2400 et 4500 DA.

O.-S.Merouche

 

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mardi, 17 décembre 2013 13:22

Vidéo du Show de BMX

La S/DASCS organise un show de BMX avec Peter KLAUS triple champion du monde

 

Des chercheurs algériens au nombre de seize (16) ont été honorés jeudi soir à Alger par la Direction générale de la Recherche scientifique et du développement technologique, en partenariat avec la division scientifique "Thomson Reuters".

Les prix "Thomson Reuters Awards" ont été remis à ces chercheurs ayant publié le plus grand nombre d’articles scientifiques en cristallographie et sur le cancer de la prostate, du poumon et du sein, ont indiqué les organisateurs, soulignant que cette distinction permettra d’assurer aux lauréats une large diffusion de leurs recherches auprès de la communauté scientifique internationale.

Le prix du plus grand nombre d’articles publiés en 2011-2012 en cristallographie a été décerné à Sofiane Bouacida, maître de conférence à l’université d’Oum El Bouaghi, Leiala Ait-Gougam, maître de conférence à l’université des sciences et technologies Houari-Boumediene et Mouloud (USTHB) Tribeche du département de physique théorique de l’USTHB.

Le prix pour travaux sur la recherche scientifique sur le cancer de la prostate, du poumon et du sein a été décerné à Zoubida Zaidi et Djamel Abdellouche, de l’université Ferhat-Abbas de Sétif, alors que le prix du meilleur auteur algérien basé sur les citations des articles est revenu à Ali
Boultif (université de Constantine), Oualid (Université Hamdaoui d’Annaba), Belkacem Benguella, Houcine Benaissa, Hafid Aourag Mouffak (Tlemcen),
Benchohra (Sidi Bel Abbes), Balarbi Samira née Hamani (Mostaganem), Amar Djeridane, Mohamed Yousfi, Boutassouna Djamel (Laghouat) et Boubekeur Nadjemi (Ecole normale supérieur de Kouba).

samedi, 14 décembre 2013 23:00

Jugement Day

Many governments are assessing the quality of university research, much to the dismay of some researchers.

Version Anglaise

Version Arabe

Published in Articles à Lire

Nelson Rolihlahla Mandela (prononcé en xhosa [xoˈliːɬaɬa manˈdeːla]), dont le nom du clan tribal est « Madiba », né le 18 juillet 19181 à Mvezo2 (Union d'Afrique du Sud) et mort le 5 décembre 2013 à Johannesburg3, est un homme d'État sud-africain ; il a été l'un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique institutionnel de ségrégation raciale (apartheid) avant de devenir président de la République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non raciales de l'histoire du pays.

dimanche, 08 décembre 2013 21:36

Appel à projets numérique éducatif 2013 - 2014

Aux chefs d 'établissements, aux responsables des cellules de télé-enseignements, aux responsables des services de formation, aux spécialistes de l'enseignement à distance

L'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), à travers son Institut de la Francophonie pour l'ingénierie de la connaissance et la formation à distance (IFIC), lance un appel à l'innovation pédagogique.*

Cet appel comporte trois volets :

- Volet 1 : Création de formations ouvertes et à distance (FOAD) à forte employabilité, renforçant l'encadrement pédagogique des apprenants par l'usage d'outils novateurs

- Volet 2 : Création de CLOMs (Cours en ligne ouverts et massifs, en anglais MOOCs)

- Volet 3 : Création de Masters en TICE favorisant l'hybridation.

Comme les appels à projets FOAD de 2008 et 2010 qui ont permis la création de nombreux diplômes (licences et masters) à distance, cet appel 2013-2014 s'adresse aux établissements d'enseignement supérieur francophones du Sud, membres de l'AUF.

*1. CONTEXTE GÉNÉRAL*

La formation ouverte et à distance comme modalité d'enseignement se développe dans les universités du Sud. Ainsi, à la rentrée 2013-2014, le site Internet de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) consacré aux FOAD (www.foad.refer.org) accueille 35 diplômes à distance proposés par des établissements burkinabés, camerounais, égyptiens,
malgaches, marocains, sénégalais, tunisiens et vietnamiens. L'AUF, grâce à son dispositif de formation de formateurs (programme « Transfer »), a pu apporter son soutien à la création de ces formations.

Ces dernières années ont connu une grande effervescence dans le domaine des technologies de l'information et de la communication au service de l'éducation (TICE) et de la FOAD. De nouvelles modalités technologiques et pédagogiques ont fait leur apparition, qui ont une influence sur la transmission du savoir en milieu universitaire.

Il s'agit notamment des cours en ligne ouverts et massifs (CLOMs, MOOCs en anglais). Proches de l'autoformation, proposant un cours et non un diplôme complet, avec des approches pédagogiques en évolution constante, les CLOMs sont devenus des vecteurs d'influence internationale des établissements. Par ailleurs, l'usage des réseaux sociaux, qui favorise
le travail collaboratif et influe sur le comportement des étudiants, est venu compléter l'utilisation des plates-formes d'enseignement à distance. Enfin, les formations hybrides, qui associent enseignement présentiel et à distance, suscitent une intense recherche en pédagogie innovante.

Tenant compte des évolutions en cours, l'AUF lors de son Assemblée générale de 2013, a adopté un Livre blanc sur le numérique éducatif dans l'enseignement supérieur qui précise son action pour les quatre années à venir. Ce Livre blanc décrit l'apport des technologies à l'enseignement, les engagements et la stratégie de l'AUF en faveur de ses établissements
membres. Il est téléchargeable sur :
https://ag2013.auf.org/media/uploads/at3-numerique-livreblanc2013v2.pdf

Le présent appel est issu de la stratégie définie lors de la rédaction de cet ouvrage. Fidèle à ses principes de partage, de partenariat et de mise en réseau, l'AUF se fixe, à travers cet appel à projets, les objectifs suivants :

- renforcer les compétences au Sud par la formation ;

- faire évoluer les pratiques pédagogiques des enseignants ;

- développer des contenus scientifiques francophones en format numérique ;

- favoriser le rayonnement international des établissements du Sud ;

- ouvrir l'université à de nouveaux publics ;

- contribuer à résoudre le problème de massification dans l'enseignement supérieur.

Pour une description complète de la typologie des projets à soumettre et de la nature de l'aide apportée par l'AUF, on se réfèrera au dossier de candidature de chaque volet.

*2. CRITÈRES GENERAUX D'ÉLIGIBILITÉ*

Seuls les établissements membres de l'Agence universitaire de la Francophonie, hors Union Européenne1 et Amérique du Nord, peuvent présenter un projet. La formation sera entièrement en langue française (hors modules éventuels spécifiques de langues intégrés dans un cursus en FOAD).Un établissement peut soumettre plusieurs projets pour chaque volet de l'appel mais au mieux un seul par volet sera retenu. Chaque projet doit faire l'objet d'un dossier particulier.

Des critères d'éligibilité spécifiques à chaque volet sont précisés dans le dossier de candidature correspondant.

*3. CONTACTS*

Pour toute question complémentaire :

- Volet 1 (FOAD) : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. <mailto:Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


- Volet 2 (CLOM) : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. <mailto:Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.>

- Volet 3 (Masters TICE) : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. <mailto:Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.>

Les Bureaux régionaux, les campus numériques francophones de l'AUF, et l'Institut de l'ingénierie de la connaissance et de la formation à distance (IFIC) sont également à la disposition des établissements membres pour les guider dans la rédaction de leurs dossiers. Liste et coordonnées complètes sur : http://www.auf.org/auf_dans_le_monde/

*4. DATE LIMITE DE CANDIDATURE*

*Date limite d'expédition d'un dossier complet : 10 mars 2014 à 24 h GMT.*

*5. DOSSIERS A TÉLÉCHARGER*

Vous trouverez les dossiers à télécharger sur le site de l'Institut de la Francophonie pour l'ingénierie de la connaissance et la formation à distance : http://www.ific.auf.org/article173.html
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