dimanche, 23 octobre 2016 - Université Frère Mentouri - Constantine 1

 

Elle n’est pas encore au stade de l’autonomie, mais la conjoncture économique actuelle lui impose certaines lignes de conduite, dont la rationalisation des dépenses et le délaissement des spécialités sans ancrage sur la vie économique. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, multiplie depuis quelque temps les déclarations autour de l’université de demain, drainant des réactions au sein des enseignants et de la communauté estudiantine.

Tantôt remettant en question les bourses octroyées aux étudiants et le budget des œuvres sociales, tantôt la formation, très académique, dispensée par les universités, le ministre de tutelle enchaîne les tribunes pour rectifier le tir ou, a contrario, confirmer ses propos.

Les œuvres sociales ont été la première cible de Tahar Hadjar. Il y avait à redire sur leurs prestations. Les extrapolations donneront lieu à une information faisant état d’une éventuelle privatisation. Les organisations estudiantines, à leur tête l’Union générale des étudiants libres (UGEL), sont déjà montées au créneau. Leurs réactions ne se sont pas fait attendre, «l’union refuse la privatisation des œuvres universitaires, un dossier qui sera débattu lors de conférences prévues dans plusieurs universités», a indiqué, dimanche dernier, le bureau exécutif de l’UGEL dans un communiqué ayant sanctionné sa réunion périodique. La tutelle a recadré certaines déclarations. Lors de la récente installation de la commission des études du FLN, Hadjar a saisi l’occasion pour apporter ses précisions.

Il serait question de propos dénaturés. «Il faudra penser à l’amélioration de la gestion des œuvres sociales pour une optimalisation des dépenses et fournir une meilleure prestation aux étudiants», a-t-il spécifié. Et d’insister sur le financement public de ces œuvres sociales, ce qui implique l’observation d’une gestion rationnelle, la politique d’austérité passera aussi par là, motivée par l’augmentation significative du nombre d’étudiants.

Ce dernier a connu une hausse de 12% pour cette rentrée. «La rentrée universitaire 2016-2017 a été marquée par une augmentation de 12% du nombre d’étudiants inscrits par rapport à l’année précédente», a indiqué le ministre, qui s’exprimait, dimanche, devant la commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, des affaires religieuses du Conseil de la nation (Sénat). Il a précisé que le nombre d’étudiants cette année s’élevait à 1, 613 million inscrits, encadrés par 60 000 enseignants universitaires à travers le territoire national.

Les infrastructures devront automatiquement suivre. Déjà que dans plusieurs wilayas, les universités souffrent de surcharge des amphis et salles de cours, de manque de places pédagogiques et d’hébergement, «un manque d’encadrement dans plusieurs spécialités, particulièrement les filières scientifiques, l’absence de contrats de partenariat avec les institutions économiques, la non-application des recommandations de la conférence d’évaluation du système LMD et le retard dans les cours dans plusieurs facultés dans les universités d’Oran, Mostaganem, M’sila, Relizane, Blida et l’Ecole normale supérieure (ENS), particulièrement dans les spécialités des sciences sociales et humaines», a souligné l’UGEL.

Le premier responsable du secteur, qui a affirmé que «la conjugaison des efforts d’un nombre de secteurs était nécessaire pour la réussite de la rentrée universitaire», a tenté de rassurer l’ensemble de la communauté universitaire que la déficience structurelle sera rattrapée par son département : «D’ici à la fin de l’année 2016, de nouvelles structures d’une capacité de 100 000 places et 55 000 lits seront réceptionnées.» Pourvu que les projections du MESRS ne soient pas compromises par d’autres effets de la crise.

DE LA FORMATION PRATIQUE SURTOUT

En décembre 2015, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a tenu une conférence sur l’évaluation du système LMD (Licence- Master-Doctorat). Après des mois de débat et trois jours d’âpres échanges entre les différents gestionnaires et représentants de l’université algérienne, la première recommandation qui en a résulté est le maintien du système LMD. Et ce n’était pas faute d’avoir essayé une refonte, car, de l’avis de bon nombre d’enseignants, «le système en question a montré ses limites».Preuve en est, cette confusion dans l’accès au master et au doctorat.

Des organisations estudiantines ont d’ailleurs relevé une intransigeance concernant cette question, «il existe un manque de clarté dans les critères permettant aux étudiants du système LMD de participer au concours, le refus de la tutelle de prolonger les délais de débat des thèses de doctorat», selon l’UGEL qui espère voir la tutelle revoir sa copie à cet effet, arguant que «la recherche scientifique ne devrait pas être limitée dans le temps». L’évaluation du système LMD a donné aussi le ton à la mise en place progressivement de mécanismes susceptibles de colmater au fur et à mesure les dysfonctionnements du secteur de l’enseignement supérieur. La présente rentrée est placée sous le sceau de la qualité.

«L’année de la qualité, en préparation depuis cinq années, vise à corriger les dysfonctionnements par la mise en place de références nationales et des mécanismes obéissant à des critères nationaux», a laissé entendre Tahar Hadjar, depuis Tipasa où il effectué récemment un déplacement. Il retiendra à l’endroit de l’institution universitaire actuelle : «une formation académique de niveau au lieu de formation pratique spécialisée».

Les perspectives, voire les ambitions, de l’université d’Oran, illustrent cette nouvelle vision. L’enseignement supérieur dans la capitale de l’Ouest est appelé à introduire «au moins 30 spécialités en industrie automobile vu la vocation future de la région», a affirmé Hadjar, allusion faite à l’installation du constructeur automobile Renault, talonné par Peugeot et bientôt par d’autres. Faire de l’université un levier pour l’industrie, l’agriculture et toute activité génératrice d’emplois, «les universités et les grandes écoles sont sommées de revoir leurs programmes pédagogiques et spécialités dans une année ou deux et ce projet doit être présenté à la tutelle pour approbation», a informé Tahar Hadjar. Un projet qui permettra de revoir la carte de la formation. Cette dernière devra être en adéquation avec les développements et l’évolution économiques.

Ce projet «permet l’avènement d’autres spécialités et la disparition d’autres, pour hisser l’université algérienne au rang des grandes universités et cela a été abordé dans la conférence sur l’évaluation du LMD». L’allusion est-elle faite au dernier classement des universités selon QS World University Rankings, un classement réputé très sérieux et qui place l’université algérienne en queue de peloton dans le monde arabe ? Et au ministre de s’en défendre : «Le classement des universités par des organismes est élaboré selon une logique et des considérations publicitaires», sera sa réponse.

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25.000 étudiants palestiniens sont diplômés des universités algériennesD.R
 

L'ambassade de Palestine à Alger a organisé samedi à Alger une cérémonie de distinction en l'honneur d'étudiants palestiniens diplômés en 2016 des universités algériennes en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar qui a salué l'initiative.

Organisée à la "salle rouge" de la bibliothèque nationale (El Hamma-Alger), la cérémonie à laquelle ont assisté, aux côtés de l'ambassadeur de Palestine, Louaï Aissa, des représentants de corps diplomatiques arabes accrédités en Algérie, a concerné 150 étudiants palestiniens ayant obtenu leurs diplômes en 2016 dans différentes spécialités. 

Dans une allocution prononcée à l'occasion, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a réaffirmé la position indéfectible de l'Algérie vis-à-vis de la cause palestinienne soulignant que le nombre des étudiants palestiniens dans les universités algériennes vient après celui des Algériens.

"Le nombre d'étudiants palestiniens diplômés des universités algériennes a atteint les 25000 étudiants", a indiqué M. Hadjar. 

"Depuis son indépendance, l'Algérie traite les étudiants palestiniens comme des Algériens dans tous les domaines, notamment s'agissant des conditions d'accès aux universités ou d'inscription dans toutes ses universités sans exception aucune", a-t-il ajouté.

Il a salué cette première initiative du genre de l'ambassade de Palestine de distinguer les étudiants palestiniens diplômés des universités algériennes en 2016 s'engageant à ce que son département ministériel "contribue à l'avenir à ce genre d'initiatives par le biais des universités ou du ministère".

"Vous pouvez être fiers de cette distinction et de votre réussite après des années de labeur et d'efforts. Je suis convaincu que vous serez, où que vous soyez, les meilleurs ambassadeurs de votre pays la Palestine, en premier lieu, puis de l'Algérie et de ses universités".

De son côté l'ambassadeur de Palestine Louaï Aissa, a mis en exergue dans son allocution l'importance de l'émancipation, par le savoir et de la science, comme une forme de résistance du peuple palestinien. 

"La science revêt pour nous une place importante et stratégique, car elle nous a aidé à préserver notre équilibre malgré la crise, et ce , afin de contribuer au développement de notre pays", a ajouté M.Louai.

L'ambassadeur a également saisi l'occasion pour saluer le rôle de l'Algérie dans "la formation du cadre palestinien", affirmant que les universités algériennes ont "été ouvertes historiquement aux étudiants palestiniens et que le nombre de bourses d'études offert aujourd'hui à nos étudiants est plus important par rapport à celui accordé par d'autres pays arabes et étrangers" . 

"Les Palestiniens sont fiers des étudiants diplômés des universités algériennes, nous tenons à cet effet, à remercier l'Algérie pour sa participation à la construction de notre Etat", ajoute l'ambassadeur de Palestine.

De leur coté, les étudiants ont remercié le président, le gouvernement et le peuple algériens pour leur contribution dans leur formation, ils ont également salué les enseignants des différentes universités algériennes pour la "bonne formation scientifique" dont ils se disent être fiers. 

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a assisté aux cotés de l'ambassadeur de Palestine à cette cérémonie qui a duré près de deux heures.

M.HADJER

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dimanche, 23 octobre 2016 11:32

Techniques de la mise en scène théâtrale

Un atelier de formation aux techniques de la mise en scène théâtrale à Constantine

 
Un atelier de formation aux techniques de la mise en scène théâtrale à Constantine
 

CONSTANTINE - Une session de formation aux techniques de la mise en scène de théâtre a été lancée samedi dans la wilaya de Constantine, à l’initiative du théâtre régional (TRC), a-t-on constaté.

Cet atelier de six (6) jours au profit de douze (12) metteurs en scène de théâtre de la wilaya de Constantine est encadré par l’homme de théâtre irakien Fares El Machta qui a participé dans les activités théâtrales locales entre les années 1988 et 1993.

Les participants qui sont pour la plupart des amateurs dans des troupes locales, des coopératives et des associations culturelles et artistiques seront initiés aux premiers éléments de travail dans une mise en scène à savoir, "le passage d’un texte écrit vers une conception théâtrale qui permet la concrétisation du projet", a précisé le même formateur lors d'une conférence de presse.

Ces cours théoriques et pratiques contribueront à l’amélioration du niveau des comédiens et par conséquent la qualité des productions théâtrales qui seront produites localement, selon le même responsable, faisant savoir que les artistes Ouahid Achour, Karim Boudechiche, Salah Eddine Milat, Salah Eddine Tourki, Kamel Ferrad, Yacine Tounsi et Seiffeddine Boukerrou, figurent parmi les metteurs en scène concernés.

L’initiative est une opportunité pour échanger les expériences et les connaissances entre les artistes de ce domaine, a indiqué de son côté le coordinateur de cet atelier,  le metteur en scène Mohamed Tayab Dehimi, soulignant que le théâtre régional de Constantine  œuvre d’une manière permanente à l’épanouissement du quatrième art et son développement.

Identification de la mise en scène théâtrale, la scénographie, les valeurs dramatiques de la pièce théâtrale, l’historique de la mise en scène théâtrale, sont les thèmes qui seront traités lors de cette formation qui se déroule au club El Mizher El Masrahi, ouvert le 13 février 2016.

La création de ce club vise à renforcer les rapports entre les acteurs du théâtre, tout en contribuant à dynamiser l’activité théâtrale locale, ont rappelé les responsables du TRC.

 

 
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L'Association constantinoise pour la protection de la nature et de l'environnement (APNE) s'apprête à célébrer la Journée nationale de l'arbre, le 25 octobre 2016. Et cette année, c'est avec la collaboration de la direction de l'éducation de la wilaya et la municipalité de Constantine que l'Apne vient d'élaborer un programme de sensibilisation et d'actions en faveur de l'environnement, programme qui s'étend sur une période de 5 jours, du 25 au 29 octobre en cours.
Ce programme d'actions qui nous a été communiqué hier par le président de l'Apne, Abdelmadjid Sebbih, sera lancé le 25 octobre à partir du lycée Benbadis de la ville des ponts. Il débutera par une leçon de sensibilisation et d'application qui sera dispensée aux élèves de ce lycée et sera suivie d'un concours du meilleur dessin sur l'arbre.
Suivront l'installation, dans le même établissement éducatif, d'un atelier vert, d'un club de l'environnement ainsi que l'ouverture d'une exposition, montée sur le thème de l'environnement, à l'intention des élèves de ce lycée. Les manifestations rentrant dans ce cadre se déplaceront ensuite dans un autre lycée de la ville, en l'occurrence celui de Tarek Ibn-Ziad où les mêmes activités seront développées. Aussi, pendant les journées des 28 et 29 octobre, en plus d'une opération de sensibilisation qui se fera à l'aide de brochures, sera lancée également une campagne de plantation d'arbustes dans les quartiers de la ville. Cette initiative visera tout particulièrement la nouvelle ville Ali Mendjeli au niveau des unités de voisinage (UV) 7 et 18 où seront plantées des jeunes pousses avec la participation des habitants de ces quartiers. La même opération est prévue dans une partie de la cité Sakiet Sidi Youssef, sur le boulevard de l'Est.
Interrogé hier, M. Sebbih nous a indiqué que l'objectif visé par ces actions que son association développe en faveur de l'environnement est de « renforcer et activer l'éducation environnementale dans le milieu éducatif.
Dans les quartiers, a ajouté notre interlocuteur, elles visent à inculquer aux résidents une culture verte et à développer chez eux le réflexe environnemental qui, au vu de l'état hygiénique de la majorité des cités, semble être terriblement absent ».
 

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Dans le cadre d’un partenariat avec l’Association Francophone pour le savoir – Acfas, Science & You traverse l’Atlantique et devient « Journées Internationales de la Culture Scientifique – Science & You ».
Du 4 au 6 mai 2017, en amont du 85e Congrès de l’Acfas, 600 acteurs internationaux de culture scientifique sont attendus à l’Université McGill de Montréal pour débattre et réfléchir ensemble sur les enjeux de l’utilisation des outils numériques dans les pratiques de médiation des sciences.

L’événement, bilingue français – anglais, proposera :
 - 8 grandes conférences d’ouverture (4 mai)
 - 20 panels de discussions (5 mai)
 - 5 ateliers pratiques de formation (6 mai)
 Et de nombreuses activités grand public, intitulées Science-moi !, jalonneront les journées : finale nationale de Ma thèse en 180 secondes, vernissage de La preuve par l’image, publication d’un numéro spécial du magazine Découvrir…

L'appel de propositions est lancé jusqu'au 21 novembre. + d'infos sur le site web, Facebook, Twitter et LinkedIn !
 

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